Les adeptes de la «tolérance zéro» tolèrent 3 millions d’excisions pas an (09/02/2013)
Comme pourrait dire Jean Ziegler qui aime ce genre d’images fortes, « le temps que je poste ce papier, 24’000 fillettes ont été excisées ». Mais notre Chevalier Blanc s’intéresse peu au sujet.
Les traditionnelles célébrations de la Journée mondiale contre l’excision m’ont échappé. C’est en lisant le blog d’un mien confrère, Gorgui Ndoye, que j’ai découvert cet oubli. Je m’en veux. Et plus encore d’apprendre à cette occasion que l’ONU a voté dans la plus stricte discrétion la PREMIÈRE RÉSOLUTION contre les MGF en novembre dernier.
Après quelque 60 ans d’existence, l’organisation ouvre prudemment une paupière. A feuilleter les articles réalisés à cette occasion, ça permet au beau linge de s’applaudir, surtout pas de faire son autocritique.
Excision en milieu stérile
L'UNICEF s’est tout de même penchée sur le fléau il y a quelque temps. L’OMS aussi. Durant des années, cette dernière a mené la lutte en détaillant le catalogue des séquelles et risques sanitaires. Elle récolte le fruit de cette erreur de stratégie: un nombre croissant de parents font mutiler leurs filles par le corps médical. Propre et sous anesthésie.
L’OMS, qui n’en est pas à une vanterie près, s’engage à éliminer les MGF en une génération.
Rendez-vous dans 100 ans?
On a donc célébré ce 6 février « La Journée internationale de tolérance zéro », expression du plus haut ridicule, puisque l’on tolère cette année comme les autres la mutilation de trois millions de fillettes !
Gageons que dans 100 ans, l’humanité reconnaissante pourra encore lancer son ode aux villages du Sénégal et de Côte d’Ivoire -vedettes 2012- qui ont renoncé à cette part de leur patrimoine culturel. Et compter le nombre de manieuses de couteaux reconverties. Selon l’auteure de « Mutilée ! », Khady Koita, « au Sénégal entre 2005 et 2010, il y a eu seulement 2 % d’actes de mutilations sexuelles en moins».
Mais pourquoi se presser, puisque des femmes endurent silencieusement cette torture depuis 3000 ou 4000 ans?
Ne pas pointer du doigt une religion? Difficile!
Mon confrère affirme, comme toutes les bonnes âmes engagées dans la lutte, qu’« il ne s'agit pas de pointer du doigt une culture ni une religion ». Hélas, il le faut. Car s’il est vrai que rien n’est dit de l’excision dans le Coran, les mutilations sont néanmoins pratiquées par plus de 300 millions de musulmans. Et sans un vaste mouvement issu de leurs rangs, les mutilations ne cesseront pas. On ne sent aucun frémissement dans ce sens. Au contraire: "Le Conseil des Oulémas indonésiens déclare "droit humain" l'excision", nous apprend L’Observatoire de l’islamisation du 29 janvier dernier.
Le Docteur genevois, Gabor Varadi, fondateur de l’association Swiss & Love qui s’occupe de réparer les dégâts des mutilations génitales confirme (exception rarissime dans le milieu): « aujourd’hui, l’excision est pratiquée dans une grande majorité des populations noires d’Afrique sub-saharienne, d’Egypte et dans des communautés le plus souvent musulmanes. » Et les populations musulmanes qui excisent croient dur comme fer que l'islam l'exige.
Parmi les 32 pays qui excisent, 29 font partie de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), seul et néanmoins puissant lobby religieux de l’ONU. Mais l’OCI est tellement préoccupée à la fois par les cuisantes discriminations infligées aux musulmans dans les pays occidentaux et par l’absence criminelle de lois interdisant les moqueries du prophète, qu’elle n’a pas une minute à consacrer aux MGF.
Les fondamentalistes à la tâche
Chaque fois qu’un gouvernement envisage ou promulgue une loi qui interdit ces barbaries, les musulmans fondamentalistes expriment leur rage dans la rue et accusent les Occidentaux de de vouloir supprimer cette attachante tradition… Ce qui n’est pas faux vu les quantités de millions que ces derniers investissent dans ce sombre complot.
Encore que parfois, les salariées de la lutte ont, me semble-t-il, un disours assez étonnant (ou est-ce moi qui cherche la petite bête?)
Les femmes, souvent illettrées ou peu scolarisées, avancent beaucoup de justifications pour défendre l’excision. Les hommes en revanche savent exactement pourquoi ils veulent des femmes « pures ». Ce qui me rappelle un dialogue que j'ai entamé avec Moussa, un Malien de 19 ans hébergé dans ma famille dans le cadre d’un échange scolaire (le Mali excise la quasi-totalité de ses fillettes) :
- - Feras-tu exciser tes filles si tu en as?
- - Oui
- - Pourquoi ?
- - C’est la tradition
- - Sais-tu que cette tradition a pour but de supprimer le plaisir sexuel de la jeune fille afin qu’elle garde sa virginité, et de l’épouse afin qu’elle n’ait pas envie de tromper son mari ?
Mo Moussa acquiesce. Cette réalité ne semble pas lui poser le moindre problème.
Do Dommage pour lui aussi: les hommes des sociétés exciseuses préfèrent dans leur écrasante majorité faire l'amour avec des femmes impures. Elles ne se plaignent pas de douleurs et ont plus souvent envie de pratiquer cet exercice.
14:44 Écrit par Mireille Vallette | Lien permanent | Commentaires (17) | Envoyer cette note | Tags : excision | | del.icio.us | Digg | Facebook | |
|19:31 | Tags : journée internationale | Lien permanent | Commentaires (0)
Commentaires
La Côte d'Yvoire, Mireille ? On excise donc, entre Hermance et Nernier ?
Écrit par : Chat Blaisien | 09/02/2013
Merci pour la remarque et mes plates excuses, j'ai corrigé. J'espère que vous êtes aussi sensible au sujet et pas seulement à l'orthographe.
Écrit par : Mireille Vallette | 09/02/2013
De mon point de vue, l'être humain disparaîtra de la terre avec ses croyances pourries et ses comportements débiles. De nombreuses espèces de la faune et de la flore ont disparu avant nous, notre sort est joué.
Nous sommes au 21è siècle on aurait pu penser que l'évolution de l'être humain continuerait son chemin commencé il y a des millions d'années. Non, l'obscurantisme religieux influence toujours plus la vie des ignorants sur cette planète. C'est triste.
Bon Dimanche.
Certains prennent grand soin d'aller plus vite que la nature. Une autre espèce d'humains bioniques arrivent à grand pas pour remplacer.
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Écrit par : Pierre NOËL | 09/02/2013
@ Chat Blaisien :
Entre Hermance et Nernier, je n'en sais rien, mais à Genève oui !
Merci à Madame Vallette de dénoncer ces mutilations cruelles et moyenâgeuses pratiquées jusqu'en Europe, alors qu'on lutte sur le plan sanitaire et au niveau mondial contre toutes sortes d'épidémies.
Qu'en pense notre chevalier blanc JZ de ces pratiques, lui qui lutte avec tant d'acharnement contre l'oligarchie ?
Écrit par : Jean d'Hôtaux | 10/02/2013
L'ignorance jouit souvent d'un compréhension fondée sur une idée pervertie de la protection des minorités et des faibles, dont elle protège les criminels plutôt que les victimes. Et loin des cris et des pleurs de souffrance, les diplomates et les religieux s'occupent à éviter que leur pays ou leur dieu ne perde la face.
Écrit par : Mère-Grand | 10/02/2013
Merci Mireille de reprendre sans relâche ta plume pour informer et mettre le doigt sur ce qu'ailleurs on travestit ( consciemment ou non) afin de perpétuer l'asservissement de certains êtres humains (majoritairement des femmes) par d'autres êtres humains.
Je crois utile de rappeler que le chemin vers la libération de l'Humanité de sa PEUR VISCÉRALE, qui est à l'origine de toutes les déviations (sous couvert souvent de préceptes religieux) passe par l'éducation et de l'information vraie (celle qui fait ses preuves à la lumière de l'élévation du bien être de tous).
J'affirme que la tradition d'une coutume à perpétuer n'est pas une justification pour la poursuivre. Une coutume ne doit jamais peser plus lourd au regard du respect de l'intégrité, physique et psychique, d'un être humain. Elle doit absolument être examinée, et valider son adéquation avec l'évolution des connaissances du moment présent.
Et je terminerai en citant la phrase d'ouverture proposée par une école universelle de sagesse :
"L' Être humain doit être délivré de l'ignorance, et de l'ignorance seulement. "
Merci encore Mireille.
Écrit par : Rivka Gianni | 10/02/2013
Pour lutter contre ces pratiques moyenâgeuses il faut absoluement savoir qu'elles en sont les raisons.
La principale raison des peuplades existant dans les périodes avant JC était uniquement une question d'appartenance, mais aussi d'hygiène. Celles-ci ont été transformées par les chefs tribaux et leurs religieux (prêtres et scribouillards de l'époque) puis, re-transformées en mensonge par les adeptes de mahomet et les rabbins.
Afin de mettre fin à ces tortures, il faut étudier les croyance, pas dieu.
On étudie pas dieu sinon on reste dans le néant, ce mot inventé est récent dans l'histoire.
Pour avoir un éclairage suffisant sur l’invention des religions, il faut avant tout connaître les différentes typologies de l’être humain -seul, et en société; le tout en situation de –contrainte. Un bonne connaissance sur le mécanisme du conscient et de l’inconscient donc de l’individu, est nécessaire il faut aller chercher les études très scientifiques des psychiatres, des psychologues…mais également être attentif aux dernières découvertes sur le cerveau avec les IRM entre autres. D’ou l’intérêt d’être abonné entre autres aux revues scientifiques comme « Science et Avenir » « Science et Vie » et avoir un abonnement sur les chaînes scientifiques, sciences de la terre du SAT ou des reportages et des documentaires sont très intéressants et très instructifs.
La connaissance des civilisations dans leur fonctionnement et dans leurs organisations, mais aussi des peuplades primitives est obligatoire. Les vrais historiens et géologues, les paléontologues, les Égyptologues, les climatologues et les astro-physiciens etc, sont une aide précieuse. Une nouvelle science « la génétique » permet de confronter les découvertes antérieurs de l’évolution des différentes peuplades et des migration depuis des dizaines de milliers d’années.
L’étude des croyances au travers de l’histoire humaine met un point final sur le dieu en question.
Aller chercher les informations dans les bouquins religieux ou chez les philosophes ou encore chez les théologiens, les métaphysiciens, c’est vouloir pêcher du poisson sur un stade de foot. On peut y croire. Le reste c’est du blabla de bistro.
Écrit par : Pierre NOËL | 10/02/2013
Bonjour,
L'excision en Afrique sub saharienne ( Je n'ai jamais entendu parler d'excisione en Afrique du nord ) est une pratique barbare , inacceptable , révoltante qui a été naturellement importée en Europe par les immigrants Africains qui font venir des "mamas spécialisées' et rénumérées. Il y a eu des procès en France suite aux plaintes de filles Africaines excisées sur ordre de leurs parents.
J'ai beaucoup de dégout pour ces familles qui pratiquent ces mutilations chez eux et qui osent les pratiquer aussi en Europe, grâce à notre laxisme. J'ai encore plus de dégout pour nos politiques qui dans ces domaines ( excision, polygamie, violences faites aux femmes etc...) ont été laches et au dessous du niveau de la mer. Mme Badinter qui a osé en parler s'est faite incendier par les biens pensants, ce qui prouve le degré de pourrissement de nos sociétés soit disant libres et démocratiques.
Si la seule solution pour combattre ces pratiques d'un autre âge en Afrique est l'information, l'éducation, il est impardonnable que nos politiques tolèrent des actes si graves et dégradants sur le sol Européen où des millions de personnes ont lutté au prix de leurs vies pour la dignité la liberté et l'égalité des hommes et des femmes. Après des décennies de laxisme, on a légiféré timidement puisque les coupables ne risquent pas grand chose et peuvent rester sur le sol Européen sans soucis.
Je suis pour la tolérance Zéro évidemment.Pour lutter contre ces pratiques ( polygammie, excisions, violences aux femmes ), l'expulsion peut être très dissuasive.
Un Algérien
Écrit par : Un Algérien | 10/02/2013
Merci, Mme Vallette, pour informer et dénoncer ces pratiques barbares quels que soient les endroits où elles se pratiquent.
Comme dit plus haut par « Un Algérien » : c’est tolérance zéro ! Surtout quand ces mutilations sont pratiquées sur des fillettes, donc sans défenses.
Voilà pour les MGF (mutilations génitales féminines), quand n’est-il des MGM (mutilation génitale masculine), autrement dit : la circoncision ?
Je sais bien que ces pratiques mutilantes sont moins graves pour les femmes que pour les hommes, mais le rituel est sensiblement le même.
Dire qu’il y a des médecins chirurgiens bien en place qui pratiquent ces horreurs pour des raisons hygiéniques et dont certains font payer les honoraires de leurs actes (massacres) aux caisses maladies !
La chirurgie réparatrice des organes génitaux a encore un bel avenir…
Jeunes filles, jeunes garçons, évitez de participer aux cérémonies festives qui vous sont consacrées !
Écrit par : Benoît Marquis | 10/02/2013
En ce qui concerne les arguments hygiénistes, lire "De la souillure", de Mary Douglas.
Écrit par : Mère-Grand | 11/02/2013
Ne mettez pas les excisions sur le compte de l'islam, lors de la dernière conférence "pour la femme" en Afrique, c'était au Caire, il y a une bonne dizaine d'année, alors que le grand imam égyptien condamnait ces pratiques, les représentants de l'église catholique approuvait ouvertement ces pratiques qu'elle qualifiait de "culturelles" !
Il y a autant de filles qui se font excisées en terres chrétiennes qu'en terres musulmanes !
Bon en Afrique, il y a beaucoup plus de terres musulmanes que e terres chrétiennes !
Il serait bon de faire l'historique de ces pratiques et de parler des milliers d'excisions faites en Suisse chaque année en toute légalité, puisqu'elles sont pratiquées par nos médecins !!
Dans les années 80, un médecin zurichois pratiquait la clitoridectomie avec toutes ces patientes (européennes) en prétendant que le clitoris était à l'origine de tous les maux à été innocenté par le tribunal fédéral.
Tous les maris jaloux envoyaient leurs femmes chez ce spécialiste suisse, elles n'étaient averties des pratiques pratiquées par ce Zorro du clitoris, elles se réveillaient amputées et furent plusieurs milliers dans ce cas !
Écrit par : Corto | 11/02/2013
Oups, grossière erreur de ma part. Il faut lire :
- Je sais bien que ces pratiques mutilantes sont moins graves pour les HOMMES que pour les FEMMES, mais le rituel est sensiblement le même – et non l’inverse !
Écrit par : Benoît Marquis | 11/02/2013
Comme dit dans l'article, l'excision n'est pas mentionnée dans le Coran, mais les fondements de l'islam, ce n'est pas que le Coran. C'est le Coran et la sunna (la deuxième découlant directement du premier, puisque le Coran enjoint les croyants d'imiter Mahomet (33:21) et qu'il ne dit pas un mot sur le comportement de ce dernier). La sunna, qui rapporte les actes et paroles du Prophète, aborde, elle, le sujet
=== Rapporté par Umm Atiyyah al-Ansariyyah : Une femme avait l'habitude de pratiquer l'excision à Médine. Le Prophète (que la paix soit sur lui) lui dit : « Ne coupe pas trop, cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour son mari ». (Abu Dawud 41:5251). ===
Ce hadith ne présente certes pas l’excision comme une obligation, mais la mention de sa pratique indique au moins que Mahomet la connaissait, et il ne l’a pas pour autant interdite ; il semble plutôt la considérer comme une chose allant de soi. Il se contente de modérer l’ardeur d’une exciseuse, mais ne s’indigne pas de l’opération elle-même ; au contraire, il en vante les avantages supposés. En vertu du principe fondamental du droit islamique qui veut qu’il ne revient pas aux hommes d’interdire ce qu’Allah a autorisé, ce hadith sert d’argument à de nombreux religieux musulmans pour s’opposer à l’interdiction de l’excision.
Comme c'est le cas pour beaucoup de hadiths, il existe plusieurs versions avec variantes. Sami Aldeeb en rapporte une autre, dans un excellent texte qui fait le point sur les mutilations sexuelles en islam. Dans cette version, Mahomet commence par rassurer l’exciseuse qui s’inquiète de savoir si l’exercice de son métier est autorisée par Allah, en lui disant « Mais si, c’est permis… ». Le reste du hadith est semblable.
Un autre hadith mentionne les « deux parties circoncises » (c’est-à-dire la partie circoncise pour l’homme et la partie excisée pour la femme, les deux étant désignées en arabe par le même mot) comme point de repère pour savoir à partir de quel degré dans l’échelle soft-hard les rapports sexuels obligent à recommencer ses ablutions rituelles. Si la femme n’est pas excisée, plus de point de repère, et donc plus moyen de savoir s’il faut ou non refaire ses ablutions (pour l’homme, la circoncision étant obligatoire, le problème ne se pose pas). Nouvel argument pouvant aisément être utilisé en faveur de l’excision.
=== Le Messager a dit : Lorsque les deux parties circoncises se rencontrent, alors le bain est devenu obligatoire, même s'il n'y a pas eu éjaculation. (Muslim 3:684).===
Le théologien hanbalite du XIIe siècle Ibn Qudama, dont l’autorité n’est certes pas égale à celle du Coran ni même de la sunna, mais tout de même appréciable, considère la circoncision comme obligatoire, mais pas l’excision, qui est toutefois conseillée.
=== La circoncision est une obligation pour les hommes. Quant à l’excision, elle est un honneur pour les femmes, mais elle n’est pas obligatoire pour elles. Voilà l’avis de bon nombre des ulémas. L’imam Ahmad dit : « Ce qui revient à l’homme est plus dur et ce qui est laissé à la femme l’est moins. ». (Ibn Qudama – Al-Moughni) ===
Donc, en résumé, l’islam ne rend pas l'excision obligatoire, mais l'autorise explicitement (et de ce fait, interdit de l'interdire), et dans certains hadiths avance des arguments en faveur de son application. Autrement dit, c'est un des facteurs qui favorisent cette coutume barbare, même s'il y en a d'autres, dont certains extra-islamiques. On peut y ajouter le fait que l’obsession de pureté, liée étroitement dans la tradition musulmane à celui de virginité, jointe au fait que beaucoup voient dans l’excision un moyen de préserver cette si précieuse virginité, incite encore un peu plus à y avoir recours quand on est un musulman pieux.
Écrit par : Ouftimoufti | 13/02/2013
Concernant le sujet de ce magnifique article de Mireille Vallette, je voudrais citer une excellente réflexion de Sylvain Tesson, trouvée dans son dernier livre "Géographie de l'Instant" publié aux Editions des Equateurs.
"Ne coupez pas
L'excision est une aimable pratique en vigueur dans les sociétés musulmanes de la ceinture sahélienne. Plus de cinquante mille femmes excisées vivent en France selon les statistiques de l'INED. L'excision a été inventée par des mâles qui n'ont jamais lu Casanova ni contemplé les tendres parades des grues cendrées. Ne pouvant courir deux lèvres à la fois, ils voulaient augmenter le plaisir de l'homme sans se douter que le plaisir de l'homme peut être augmenté par la contemplation du plaisir de la femme. Il faudrait un Paul Watson pour passer par le fond ces pécheurs-là."
Écrit par : Nicole | 13/02/2013
Ouftimoufti, la langue arabe utilise le même terme pour la circoncision que pour l'excision !
Écrit par : Corto | 14/02/2013
Concernant le concept -islam- mais également les religions et les femmes, voici un lien qui tombe à pic, ça évitera à certains de raconter n'importe quoi:
http://www.dailymotion.com/video/xxag5u_les-matins-vers-u...
Il faut que les femmes se révoltent contre les hommes-roi-dieux, qui se sont ont écrits des bouquins qu'ils ont décrété "sacrés" à leurs avantages contre les femmes entre autres.
Écrit par : Pierre NOËL | 14/02/2013
Ces femmes se battent contre quoi? L'islam et les hommes. Interdisons l'islam pendant qu'il est encore temps; sinon, il faudra le combattre au même titre que le nazisme.
http://blog.sami-aldeeb.com/2013/02/15/les-tunisiennes-en...
Écrit par : Pierre NOËL | 16/02/2013