Aux sources de l’islam, la folle histoire des judéonazaréens (17/04/2015)
L’islam s’est constitué progressivement durant plusieurs siècles. Son origine est due à une secte qui avait pour doctrine la reconquête de Jérusalem, la reconstruction du Temple et l’arrivée du Messie Jésus.
Où et quand est né l’islam? Comment cette religion a-t-elle évolué jusqu’à la cristallisation de ses textes fondateurs? Le père Edouard-Marie Gallez a fait un travail historique magistral, synthétisé dans sa thèse.* Il a assemblé les pièces d’un vaste puzzle qui rejoint les travaux de nombreux autres chercheurs. L’un de ses admirateurs et ami, «Olaf», a écrit «Le grand secret de l’islam» qui vulgarise cette approche scientifique.
Cette présentation d’un ouvrage particulièrement complexe est forcément sommaire. Je ne prétends ici que donner envie d’aller à la source. Et c’est facile: «Le grand secret de l’islam» est accessible en ligne, avec moult références et mentions de documents historiques.
C’est au début de l’ère chrétienne que se noue le fil de cette histoire. Jésus apparait en Israël vers l’an 27, dans une configuration marquée par le polythéisme et la présence déjà longue du judaïsme. Jésus est lui-même rabbin, il connait parfaitement la Torah et les écritures et enseigne dans les synagogues. Mais son discours se révèle totalement nouveau. Ses adeptes se multiplient.
A cette époque, les courants spirituels sont multiples, l’effervescence religieuse extrême et souvent meurtrière.
Avant et après la mort de Jésus, de plus en plus d’hébreux adhèrent au message de Jésus, ce sont les judéo-chrétiens. Persécutions et dispersion des apôtres rendent nécessaire une fixation par écrit du canevas de l’enseignement tel qu’il était récité par cœur à Jérusalem. C’est l’apôtre Mathieu qui en est chargé.
Ce sont les judéonazaréens qui joueront un rôle central dans la naissance de l’islam. Après 70 (destruction du temple de Jérusalem et répression), ils partent en exil et y resteront, d’abord sur le plateau du Golan, puis en Syrie, au nord d’Alep. Ils développent une nouvelle approche qui rompt radicalement avec le judéo-christianisme. Ils se considèrent comme les juifs véritables et comme les seuls vrais disciples de Jésus. Ils conservent la Torah, la vénération du temple et de la terre promise, se considèrent comme le peuple élu par Dieu. Pour eux, Jésus n’est pas d’origine divine, n’a pas été exécuté, il a été enlevé par Dieu vers le ciel. Il est le Messie qui viendra à la libération -par les armes- de la Terre sainte et de Jérusalem rétablir la vraie foi et le vrai culte du temple. Avec lui à leur tête, les judéonazaréens sauveront le monde du mal.
Ce courant accuse les judéo-chrétiens d’avoir associé à Dieu un fils et un esprit saint: «je témoigne de ce que Dieu est un et il n’y a pas de Dieu excepté lui». (Paroles de l’apôtre Pierre dans les Homélies Pseudoclémentines). Une profession de foi que l’on a retrouvée gravée sur des linteaux de portes datant des 3e et 4e siècles en Syrie.
Mahomet, propagandiste judéonazaréen
Après une vaine tentative de reconquête, entre 269 et 272, la secte réalise que s’allier aux arabes locaux, combattants aguerris, garantirait des combats plus efficaces. Parmi ces arabes se trouve la tribu des Qoréchite installée à Lattaquié en Syrie.
Les judéonazaréens s’attellent à convaincre les groupes arabes nomades de leur projet de reconquête messianiste. Nous sommes au VIe siècle. Leur thème principal de prédication: Nous sommes juifs et partageons le même illustre ancêtre, Abraham, fondateur de la vraie religion. Nous sommes cousins, nous sommes frères. Nous formons une même communauté, une même «oumma», nous devons donc partager la même vraie religion. Nous vous conduirons, et ensemble nous libèrerons Jérusalem et la Terre sainte. Le Messie reviendra alors et son retour fera de nous et de vous ses élus dans son nouveau royaume.
Les propagandiste judéonazaréens, de langue syro-araméenne, expliquent leur croyance aux arabes, forment des prédicateurs parmi eux, leur traduisent des textes. Ils réalisent de petits manuels, des aide-mémoires en arabe, des livres liturgiques qui présentent des lectures et commentaires de textes sacrés, les «lectionnaires». Ces feuillets-aide-mémoire joueront un rôle capital. Ils étaient appelés qur’ân (coran). Le nom désignera plus tard le nouveau livre sacré des arabes.
Mahomet est un surnom, on ne connait pas son nom. Selon Gallez, il est probablement né en Syrie dans la tribu des Qoréchites. On ne sait s’il est né chrétien ou dans une famille judéonazaréenne, il a en tout cas été le propagandiste de cette doctrine et deviendra un chef de guerre à son service.
A la mort du futur prophète, l’islam n’est pas né
En 614, les arabes et les judéonazaréens aident les Perses conduits par le général Romizanès à prendre Jérusalem, mais le général cède le gouvernement aux juifs locaux et expulse les judéonazaréens et leurs alliés. «C’est sans doute à cette époque que le chef arabe gagne le surnom de Muhammad.»
Lorsque les Byzantins conduits par Héraclius reprennent le dessus sur les Perses, les Qoréchites et les judéonazaréens craignent leur vengeance. Ils s’enfuient à Médine, une oasis du désert de Syrie où une importante communauté judéonazaréenne est installée. Les membres de l’oumma s’appelleront désormais «les émigrés». Ce sera l’an 1 de l’Hégire selon l’histoire musulmane revue et corrigée. La communauté soumet d’autres tribus par les armes et se renforce. Des sources historiques relatent la prédication de Mahomet, qui s’oppose radicalement au discours musulman. Il envoie sans succès des troupes à la conquête de la «Terre promise» et meurt à Médine entre 629 et 634. Les sources musulmanes relatives au prophète datent de près de deux siècles après sa mort.
Le premier calife, Abu Bakr, poursuit le projet judéonazaréen. Omar son successeur conquiert la Palestine vers 637. Les vainqueurs rebâtissent le temple et attendent le Messie. Il tarde... Trois ans plus tard, les arabes ont compris: ils se sont fait berner. Ils se débarrassent des judéonazaréens. Mais les arabes possèdent un royaume et poursuivent leurs conquêtes. Une justification religieuse qui reprenne la promesse messianiste est impérative. Les califes vont alors forger au cours des siècles un nouveau message destiné à légitimer l’extension de leurs terres et leur pouvoir.
Trier, supprimer, modifier…
L’islam, son prophète, ses hadiths, sa biographie se modèleront progressivement jusqu’à une cohérence approximative de la doctrine. Il faudra pour cela tordre l’histoire, effacer certains protagonistes, faire disparaitre de nombreuses traces, inventer des lieux et des événements. «Mais avant qu’elle ne prenne forme comme doctrine, il faudra plus de 100 ans et avant qu’elle ne s’impose et ne se structure définitivement, au moins deux siècles de plus.»
Pour la religion en devenir, les arabes sont désormais le peuple élu. Ses créateurs effacent le souvenir de l’alliance avec les judéonazaréens, et même la présence historique de la secte. Ils reformulent la promesse messianiste. L’objectif impose de rassembler les textes, notes et aide mémoires des prédicateurs, de modifier, supprimer, ajouter, réinterpréter. Et de faire disparaître le nom même des judéonazaréens qui deviendront dans les textes les chrétiens.
Ces manipulations ne vont pas sans incohérences. Elles suscitent des résistances et des contestations qui vont conduire à la première guerre civile (fitna) entre arabes. Elle ne cessera pas jusqu’à aujourd’hui.
L’effacement des judéonazaréens doit beaucoup au calife Otman (644-656). Les juifs et les chrétiens qui forment l’écrasante majorité du nouvel empire mettent en évidence les faiblesses des justifications religieuses des arabes. Eux possèdent des livres savamment organisés à l’appui de leurs croyances. La nécessité d’un livre pour les nouveaux élus se fait jour.
D’un calife à l’autre, l’histoire recréée
Les feuillets et les textes qui structurent la nouvelle religion sont collectés, et ceux qui ne la servent pas sont détruits. Otman organise un système de domination par la prédation: répartition du butin -biens et esclaves-, levée d’un impôt sur les populations conquises. Les territoires occupés jouissent d’une relative liberté religieuse tant qu’ils paient l’impôt. Les « Coran d’Otman » (sous la forme de feuillets) sont les premiers de cette religion. Ils ont disparu.
Le calife Muawiya (661-680) transfère sa capitale de Médine à Damas. La destruction et la sélection de textes se poursuivent. Il s’agit de créer un corpus plus pratique que les collections de feuillets.
Pour remplacer le rôle de Jérusalem et de son temple, Muawiya invente un sanctuaire arabe, vierge de toute influence extérieure: ce sera La Mecque. Cette localisation est dès l’origine l’objet de nombreuses contestations. La Mecque est un choix absurde: elle est désertique, sans végétation pour les troupeaux, sans gibier. C’est une cuvette entourée de collines et de montagnes sujette à des inondations régulières. Elle ne se situe pas sur l’itinéraire des caravanes. Elle est censée avoir subsisté depuis Abraham, mais aucun chroniqueur, aucun document historique ou vestige archéologique n’atteste de son existence jusqu’à la fin du 7e siècle, soit plusieurs dizaines d’années après la mort de Mahomet.
C’est vers les années 680 que Mahomet est qualifié d’envoyé de Dieu. Un nouveau rôle lui est attribué. Ibn al-Zubayr qui établit son califat à la Mecque est le premier à se réclamer de lui. Des pièces à son effigie représentent le premier témoignage «islamique» de l’histoire à mentionner Mahomet.
Le calife Abd Al-Malik (685-705) est le personnage-clé de l’unification de l’empire arabe et de la construction du proto-islam. Il récupère à son profit l’image de Mahomet et c’est sous son règne que la paternité du Coran est attribuée au nouveau prophète. Al-Malik intègrera La Mecque à sa doctrine religieuse, fera reconstruire le sanctuaire sous la forme approximative d’un cube. Il lie les éléments fondateurs du futur islam. La religion nouvelle commence à afficher une certaine cohérence pour la première fois depuis l’escamotage, en 640, du fondement judéonazaréen.
Une succession de manipulations
Les manipulations se succèdent, « chaque calife tentant à la fois de contrôler l’oumma par la force et de justifier son pouvoir par cette logique à rebours de la reconstruction de la religion et de l’histoire ».
L’invention, probablement au 9e siècle, du «voyage nocturne» de Mahomet depuis la Mecque permet de témoigner du passage du prophète à Jérusalem, légitimant par là son statut de ville sainte et la dévotion rendue au Dôme du Rocher. Mahomet monte au ciel pour y recevoir la révélation qui justifie le caractère sacré et absolu du Coran. Un accord céleste permet de mentionner un livre préexistant à sa dictée, verset par verset, à Mahomet.
La diffusion du Coran rend désormais difficile des ajouts. Il faudra construire autour du texte une tradition extérieure. Au long des siècles qui suivent vont proliférer d’innombrables Hadiths (paroles et actions du prophète) qui vont être triés selon les intérêts politiques des gouvernants et cristalliser cette tradition. Ils vont enjoliver, voire recréer le personnage historique et les évènements du proto islam. Ils expliqueront a posteriori un texte coranique souvent incompréhensible.
Parallèlement est écrite la Sira, la biographie officielle de Mahomet, de sa généalogie et de tous les événements de l’époque. Produite sous l’autorité du calife, elle donne des clés de lecture du Coran.
A la chute de la dynastie omeyade en 750, Bagdad est choisie comme capitale par la dynastie abbasside qui règnera jusqu’au XIIIe siècle. C’est durant la première partie de ce pouvoir, que l’islam tel que nous le connaissons aujourd’hui est modelé.
La doctrine se fossilise
La cristallisation de l’islam a lieu aux alentours du Xe siècle. Parallèlement aux Hadiths et à la Sira, la charia est élaborée «qui ressemble déjà beaucoup à ce qu’elle est aujourd’hui». Après le règne d’une série de califes de Bagdad qui ont favorisé le développement des arts, des techniques et de la pensée, trois décisions majeures sont prises au Xe siècle, qui vont fossiliser la doctrine: l’affirmation du dogme du Coran incréé; la doctrine de l’abrogation (pour supprimer les contradictions du Coran); la fermeture de l’effort de réflexion et du travail d’interprétation.
Avec la sacralisation absolue de Mahomet, l’islam a très peu évolué dans sa doctrine. Sa pratique en revanche a varié au cours des époques et des lieux. Mais pour les musulmans pieux, le choix aujourd’hui encore consiste à choisir entre l’islam moderne du Xe siècle et l’islam rigoriste du VIIe (source du salafisme). «Cela revient à condamner chaque génération à refaire perpétuellement ce que l’islam pense avoir été, à répéter le fantasme construit par des siècles de manipulations.»
L’imposture de la tradition musulmane est mise à jour par ce travail de Gallez qui s’appuie sur bien d’autres scintifiques. Mais « il reste beaucoup à faire aux chercheurs pour démêler les différentes couches de réécriture et de manipulation des textes et du discours islamique. »
*Parue sous le titre Le Messie et son Prophète, 2 vol., 2005-2010.
Paru dans Les Observateurs
13:14 | Tags : olaf, gallez, le grand secret de l'islam | Lien permanent | Commentaires (25)
Commentaires
....très peu convaincant.....
Écrit par : vieuxschnock | 17/04/2015
vieuxschnock, avant de nous faire part de son point de vue sur Le Messie et son Prophète ouvrage magistralement présenté ici par Mireille Vallette aura pris grand soin, et temps, pour s'informer, se documenter, étudier consciencieusement la thèse du Père Edouard-Marie Gallez sans quoi on ne saurait dire à quel point "vieuxschnock" a judicieusement choisi son
pseudonyme.
"Très peu convaincant"... en quoi, vieuxschnock?
Écrit par : Myriam Belakovsky | 17/04/2015
Les choses commencent à s'éclaircir. Olaf dans son "Grand secret de l'islam" a fait un travail de synthèse extraordinaire et fort pédagogique.
Écrit par : Holopherne | 17/04/2015
Moi j'aimerais bien connaître une version plausible sur l'histoire de cette pierre noire, ce soi-disant morceau d'astéroïde ou je ne sais pas quoi... cette chose que tous les pèlerins vénèrent avec véhémence et moult tourniquets.
Écrit par : Keren Dispa | 17/04/2015
"....très peu convaincant....."
C'est ce qui arrive quand on manque d'ouverture d'esprit, bref quand on est borné.
Personnellement cela m'a donné l'occasion de découvrir une révolte juive messianiste: celle de 115-117. Cela permet de mieux comprendre l'origine du christianisme au 2me siècle après l'élimination des messianistes. Le christianisme est un messianisme défait, abâtardi, dénaturé.
Heraclius n'est pas rommain, mais byzantin.
Écrit par : Johann | 18/04/2015
@ Johann
Imaginons que Jésus vous lise ... que penserait-il, ou quelle question vous poserait-il: savoir les autres ou vous-même?
Puisque, d'avis autorisés, Jésus (temps biblique atemporel) renvoie l'homme à lui-même, en ce cas non ce que "tu penses des autres mais de toi-même: soignes-tu, accompagnes-tu, épaules-tu, nourris-tu, rends-tu visite aux prisonniers aux malades, aux isolés, à tes vieux parents?
Accordes-tu ton pardon?
Rentres-tu dans ta chambres également pour t'y recueillir?
Vois-tu dans le christianisme tout au long des siècles des hommes et des femmes, voire des enfants, qui furent conformes à l'attente évangélique non de pouvoir mais de sagesse, de retenue et d'amour?
Avec bonne foi?!
Écrit par : Myriam Belakovsky | 18/04/2015
Je ne vous ai pas autorisé à me tutoyer.
Vous ne savez rien de Jehoshua s'il a jamais existé. Le message qui lui est prêté est un message de haine et de guerre.
Ses partisans à la lecture des Actes sont un ramassis de criminels qui n'ont pas hésité à assassiner ceux qui ne se conformaient pas entièrement à leur loi.
Écrit par : Johann | 18/04/2015
@ Johann
Il faudrait apprendre à lire, Monsieur.
Que signifient les guillemets?
De plus, une lecture des évangiles s'imposerait.
En outre, vous informer sur Jésus.
Si vous souhaitiez cultiver le doute, histoire de ne pas vous couvrir de ridicule, informez-vous par prudence en ce qui concerne "Maître Hillel" sachant que l'interprétation non littérale de la Loi, évangiles dixit, y correspond sachant que les disciples de cet authentique Maître spirituel Hillel étaient, indiscutablement, des non-violents.
Pensez éventuellement à un bonne verveine histoire de vous calmer.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 18/04/2015
@ Johann "Yéshoua l'inspiré" serait respecter l'appellation convenant (Chouraqui, Bible et évangiles. Evangiles lesquels lus, présentement en français sont traductions du grec, de l'hébreux et de l'araméen.
Vos lignes, Johann, montrent de façon évidente que vous ne connaissez pas les évangiles sans quoi vous auriez reconnu quelques versets en lesquels Yéschoua s'dressant à son prochain ne peut en aucun cas lui dire "vous"!
La Bible, elle, pour quelques versets, appelle au respect des parents, assistance et soutien et le personnage des évangiles appelé "Jésus" dénonce avec colère, pour ne pas dire plus, la mauvaise foi de certains de ses interlocuteurs. L'amour, apparaissant en un commandement en aucun cas "nouveau" (voir le Lévitique): "Aimez-vous les uns les autres!"
Ledit Christ a-t-il ou non existé?
Probablement mais il est certain que les évangiles, "palpablement" parlant présentent des textes auxquels, à votre gré, vous adhérez ou non.
Je ne fais référence qu'aux évangiles:
"Yéschoua l'inspiré" (Chouraqui) revient sans cesse.
Libre à nous de penser qu'"inspiré" ou peut l'être peu ou prou... "bien" inspiré... itou!
Yéschoua, à partir des textes, était-il forcément toujours bien inspiré?
"Renvoyant l'homme à lui-même": c'est à "nous" que s'adresse la question: suis-je toujours bien inspiré?!
En ouvrant nos esprits, à l'enseignement hindouiste, notamment (en son temps en son pays voyageurs bouddhistes et hindouistes)! Jésus n'était pas une incarnation divine mais un "être-miroir" nous renvoyant, tel le bouclier de la déesse Athéna, le reflet de nous-même... à nous-même, donc.
Selon cet enseignement, Yéschoua non divin mais comme Gandhi "grande âme": MAHATMA. En 1969, environ, à cette nouvelle... devant mon air consterné: "Jésus, non une incarnation divine"!! l'Enseignant-guide venu d'Inde éclata de rire en me disant: "Tu sais, une "grande âme"... ce n'est déjà pas si mal"!
Écrit par : Myriam Belakovsky | 19/04/2015
P.S. Cherchez, Johann, sous talmud et Jésus (le plus sûr, source juive): Jésus, guérisseur, était magicien.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 19/04/2015
"Il faudrait apprendre à lire, Monsieur.
Que signifient les guillemets?"
Il faudrait d'abord apprendre à écrire.
Les guillemets, ça se referme.
Et s'il s'agit d'une citation, on donne la référence.
"De plus, une lecture des évangiles s'imposerait."
Vous me faites rire.
Qui a dit?
"Ceux qui ne veulent pas que je règne sur eux, amenez-les et égorgez-les en ma présence."
Si ça peut vous rassurer, même les curés ne connaissent pas ces paroles. Et il y en a bien d'autres du même tonneau.
Si ça peut vous rassurer, je lis les évangiles dans leurs différentes versions, en grec et en hébreu. Et tous les tripatouillages auxquels ils ont donné lieu, sans parler des traductions mensongères.
Mais dites nous, vous qui vous targuez de lire les évangiles: qui donc a porté la croix qui a servi à la crucifixion?
Et pourriez-vous nous rappeler le motif de la condamnation à mort de Jehoshua?
Rien à voir avec Hillel qui est antérieur aux évangiles et qui n'est pas mentionné par eux. Hillel était pharisien. Et donc vous ne savez pas ce que dit Jehoshua des pharisiens...
Au fait qui se couvre de ridicule?
"Pensez éventuellement à un bonne verveine histoire de vous calmer."
Excellent conseil. Que ne l'appliquez-vous à vous même!
Écrit par : Johann | 19/04/2015
@ Johann Veuillez consulter les dates concernant Hillel et celles concernant la rédaction des évangiles.
Jésus, à une ou deux années près, a "passé" juste avant Jésus.
A l'occasion, un commentaire sur blog n'étant qu'un commentaire j'aime bien ne mettre qu'une fois guillemet ou ( sans )!
Cher Monsieur, côté tisanes... Il en faudrait plus que vos lignes pour me détourner de mes caouas quotidiens (pour ne parler que d'eux)!
Écrit par : Myriam Belakovsky | 19/04/2015
@ Johann Yéschoua, pour l'hypothèse qui retient toute mon attention parce qu'elle nous présente le jeu des tricheurs de toute mauvaise foi bien souvent jouant sur les mots ou tordant ceci ou cela... laquelle mauvaise foi, dans les textes, "inspirait" Yéschoua! est qu'amené devant le Grand-Prêtre il ne présente pas les signes de souffrance annoncés par les Psaumes ce qui permet au Grand-Prêtre de crier au blasphème et de le faire arrêter
en vous laissant le soin, Johann, au vu du quasi silence de l'Histoire à ce sujet, de présenter les autres hypothèses (s'il a bel et bien été condamné puis exécuté ce qui reste à prouver comme écrit dans l'article ici présenté). En revanche, pourquoi taire que le simple quidam qui raconte l'histoire de la Passion dit en même temps, souvent sans le savoir, l'initiation (Edouard Schuré Les grands Initiés) dans les temples égyptiens: trajet, mort symbolique, et, de même, résurrection au troisième jour. Initiation en trois étapes: "fils de femme" (nom donné par Yéschoua à sa mère), "fils d'homme" et "fils de Dieu", noms qu'il se donne ou que les textes lui font se donner à lui-même.
Selon les travaux du pasteur Charles Rittmeyer (traité - mal - par l''Eglise Nationale Vaudoise comme elle en avait le secret... par "fils de l'homme", il s'agirait de notre esprit, le votre, le mien, etc., "fils de Dieu", l'esprit de vérité dit également Saint-Esprit voire Paraclet (consolateur).
Au revoir!
Écrit par : Myriam Belakovsky | 19/04/2015
"Vos lignes, Johann, montrent de façon évidente que vous ne connaissez pas les évangiles sans quoi vous auriez reconnu quelques versets en lesquels Yéschoua s'dressant à son prochain ne peut en aucun cas lui dire "vous"!"
Vous confirmez à travers votre prose - je devrais dire à travers votre charabia - un esprit particulièrement confus où vous prenez vos désirs pour la réalité. Vous ne savez pas de quoi vous parlez. En hébreu comme en anglais pas de différence entre tu et vous. Alors continuez vos délires. Mais sans moi.
"P.S. Cherchez, Johann, sous talmud et Jésus (le plus sûr, source juive): Jésus, guérisseur, était magicien."
Plié de rire! Dans le talmud Josué (c'est le nom français) est traité de "Ben Panthera". Tout un programme. Guérisseur, magicien? Je constate que vous adorez les fables et ne comprenez rien à rien.
C'est fascinant de voir des gens porter aux nues et défendre un criminel crucifié avec deux de ses complices. Le supplice de la croix particulièrement cruel était réservé à ceux qui s'étaient révoltés contre l'empire romain les armes à la main, comme les compagnons de Spartacus. Aujourd'hui ils seraient qualifiés de "terroristes". La "magie" consiste à escamoter la réalité.
Écrit par : Johann | 19/04/2015
Re P.S. @ Johann
A propos de l'initiation dans les temples égyptiens, commentaire précédent, si vous souhaitiez vous livrer à un exercice de suivi (non "imitation-singer")du Christ...
A l'occasion d'une petite semaine de temps libre non sans avoir copieusement mangé et bu: pour le trajet, de votre chambre à coucher à votre salle de bain.
Trois jours-allongé-comme-mort dans votre baignoire vide
Au troisième jour, redressez-vous en disant "glou glou" (personne ne l'aura fait avant vous!)
Actionnez les robinets...
Désormais Osiris aux fragments de corps éparpillés dans le Nil sentant le souffle des ailes des sœurs Isis et Nephtys vous ramener à la vie vous redirez la parole commune à Osiris et Jésus: "Si le grain ne meurt"!
A quoi, selon la triple loi robotique, si robot vous étiez je vous dirais "Au revoir, mon garçon"! mais, comme a priori robot vous n'êtes pas, "pour de bon"... Au revoir, Johann
Écrit par : Myriam Belakovsky | 20/04/2015
@ Johann
A propos de Jésus, Marie aurait copulé avec un soldat romain nommé Pantera
Comme l'Eglise ne l'a pas dit (voir Jules Isaac: Jésus et Israël Fasquelle)
recherches par la généalogie confirmant cet historien: Jésus, pas heureux et famille, fut appelé "bâtard, fils d'impure"!
Barrabas, le brigand libéré, s'appelait également Jésus et "barrabam" selon le terme grammatical signifie "fils du père".. ce qui pose la question de savoir de quel "fils du père" le malheureux peuple juif d'alors futur brebis galeuse de l'humanité tout au long des siècles, dit "déicide"... de quel "fils du père" ce peuple, en réalité, demanda la libération: pour le brigand... ou pour celui que ce même peuple accueillait en jetant des rameaux sous ses pas?
Riez, Johann, peu m'en chaut.
Mais à vous lire vous riez jaune.
Pardon Madame Vallette pour ma trop longue intrusion mais je suis atterrée par les médisances absolues sur "tout" le christianisme en cette époque ou, précisément, il faudrait faire savoir à ceux d'entre nos amis musulmans qui l'aurait oublié que nous existons également et n'avons pas le moins du monde à "rougir de et en tout".
Un François pape somme toute valant mieux qu'un Bocco Haram!
Écrit par : Myriam Belakovsky | 20/04/2015
"@ Johann Veuillez consulter les dates concernant Hillel et celles concernant la rédaction des évangiles.
Jésus, à une ou deux années près, a "passé" juste avant Jésus."
Voilà qui en dit long sur votre confusion mentale.
Je vous laisse donc à votre monologue et à vos délires.
Écrit par : Johann | 21/04/2015
Madame,
J'avais dit au revoir à Johann, certes, mais la relecture de ses commentaires m'a indiqué la nécessité d'apporter encore quelques précisions "absolument vérifiables" (Jésus et Israël, Jules Isaac, Fasquelle).
Cet ouvrage présentant toutes les références indispensables.
Un travail d'historien indiscutable. Il se trouve que mon père, fondateur de Terre des hommes, Edmond Kaiser (formidablement calomnié en blogosphère, il va de soi!)
m'a recommandé de faire connaître ce livre.
A propos d'une confusion par le moyen d'une coïncidence, mêmes noms, possible présentation trompeuse d'un condamné (hommes à l'époque portant cheveux longs, barbes ("la lame du rasoir n'effleure pas la joue du Juif pieux: Jésus spontanément appelé "rabbi"!), accoutrements réservés aux condamnés,ici couronne d'épine (le peuple ne connaissant pas forcément l'un ou l'autre de très près voire pas du tout. Pas de journaux, de photos, de clichés. Lunettes, jumelles: comment voulez-vous? On peut interpréter: le peuple, par le moyen "en aucun cas innocent" de la confusion par les noms pensant être en présence du brigand s'écriant Alors, lui?! "que son sang retombe sur nous et nos enfants" si nous avons tort de réclamer sa condamnation à mort.
Combien de siècles avant la fin (même pas partout, aujourd'hui!) de la peine capitale.
Quelles conséquences pour les juifs?
Vous savez, Mireille Vallette, bien avant les blogs, en courriers de lecteurs variés mon nom est apparu.
Telle n'est pas (ou plus: un temps "revanchard" très, très lointain...)
Pseudo? on me reconnaît. Merci, Madame, j'apprécie absolument votre travail et... votre courage. M.B.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 21/04/2015
@Johann
"Et s'il s'agit d'une citation, on donne la référence. (...) Qui a dit? "Ceux qui ne veulent pas que je règne sur eux, amenez-les et égorgez-les en ma présence.""
Vous pourriez commencer par faire ce que vous prêchez. Les mots que vous citez sont ceux du personnage principal de la Parabole des mines, (évangile de Luc, 19.11-27), plus précisément dans le dernier verset. Il y a une parabole semblable (la Parabole des talents) dans l'évangile de Mathieu (25.14-30) et cette phrase n'y apparaît pas.
Par ailleurs, les citations bibliques ne sont pas des preuves historiques. On ne saura jamais avec certitude si Yeshoua a réellement prononcé toutes les paroles qu'on lui attribue.
Écrit par : Minona | 21/04/2015
À la modération:
Serait-il possible de retenir mon dernier commentaire? J'aurais aimé l'écrire autrement et ajouter des choses mais je n'ai pas vraiment le temps en ce moment. Merci.
Écrit par : Minona | 21/04/2015
@ Johann Jésus, il va de soi, a vécu juste après Hillel non après Jésus.
Encore que l'on pourrait attirer votre attention sur le délicat problème de la "résurrection" de Jésus: bien le même, le même sans être le même, et vice-versa... après ou en forme de lasagne: "en même temps"?!
Distraction, soit (extraordinaire, incroyable, ne vous arrive, jamais, Johann?) Monologue, vu l'insolence, notamment, de certains, a priori, non.
Délires, en aucun cas. Quoi qu'il en soit, un homme courtois s'exprimerait d'autre manière...
Minona écrit très justement qu'"on ne saura jamais avec certitude si Yeshoua a réellement prononcé toutes les paroles qu'on lui attribue"... ce qui est précisément la raison pour laquelle il ne faudrait jamais "diviniser" les écrits (en finir avec "sacrés") des uns comme des autres, y compris Mahomet.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 21/04/2015
"Il y a une parabole semblable (la Parabole des talents) dans l'évangile de Mathieu (25.14-30) et cette phrase n'y apparaît pas."
Et c'est la preuve indubitable que les évangiles ont été trafiqués par les copistes chrétiens. Luc 19:27 est la conclusion logique de cette "parabole".
Du reste pas très "chrétienne" cette "parabole des talents", puisque le "mauvais" serviteur est condamné. Comme Ananias et Saphira. Tout se tient.
Du reste tout de suite après Luc 19:27, Josué se rend à Jérusalem où il est accueilli comme le nouveau roi.
"On ne saura jamais avec certitude si Yeshoua a réellement prononcé toutes les paroles qu'on lui attribue."
On ne saura jamais avec certitude si Josué a existé ou non. Et alors? Les textes, eux, existent bien. Seulement ils ont été lourdement "édités". Et ça on le sait avec certitude. Et ce qui importe, c'est ce qu'ils signifient dans le contexte de l'époque. Malgré les tripatouillages.
Ce qui est sûr - s'il a existé - c'est qu'il a été condamné par les Romains selon la loi romaine comme un criminel - aujourd'hui on dit: terroriste - et les textes, si vous n'avez pas des oeillères, confirment ce fait. Bien sûr les chrétiens cachent soigneusement le fait que messie n'est pas un nom, mais un titre.
Maintenant ce qui est amusant - comme nous ne sommes pas sûrs des paroles qu'il aurait prononcées, n'est-ce pas? - c'est que chacun s'amuse à ne sélectionner que les "paroles" qui l'arrangent. Et que certains copistes ont pu retrancher ce qui ne collait pas avec leur interprétation.
Écrit par : Johann | 22/04/2015
@ Johann,
Jésus ne dit jamais que le pardon va de soi mais de "jeter plutôt dans la Géhenne le membre qui te fait pécher"! Le Notre Père demande le pardon.
Le coran prétend que Jésus n'a pas été crucifié.
Autres auteurs que Judas ne l'a jamais trahi et que lorsque Jésus lui dit (au dernier repas de la Pâque juive) d'aller faire ce qu'il veut il ne serait pas à comprendre d'"aller le trahir" (ce qui nous a été enseigné) mais de partir évangéliser. Judas, en fait, étant son grand ami.
Loin d'aller se pendre Judas serait ensuite parti évangéliser en Inde.
Nous avons mille données. A nous de voir avec le maximum de bonne foi.
Une chose: certaines paroles évangéliques entendues précédemment y compris en notre enfance, notamment, nous rejoignent en plein dans le vif de nos vies. On se rend compte ou comprend mieux le pourquoi de l'attention que nous y prêtions comme si, en tels efforts à faire sur et par nous-mêmes Dieu avait semé des indices... bien auparavant, jadis.
On constate, Johann, que vous connaissez particulièrement ce thème et à quel point il vous tient à cœur.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 23/04/2015
@Johann
"...les textes, si vous n'avez pas des oeillères, confirment ce fait."
Les "faits" que l'on ne peut prouver ne sont que des hypothèses, des théories, des légendes, des mythes, etc.
"Maintenant ce qui est amusant - comme nous ne sommes pas sûrs des paroles qu'il aurait prononcées, n'est-ce pas? - c'est que chacun s'amuse à ne sélectionner que les "paroles" qui l'arrangent. Et que certains copistes ont pu retrancher ce qui ne collait pas avec leur interprétation."
Bien sûr mais la même chose a pu se produire avec le Coran qui a été récité de mémoire durant des années avant que ces versets soient écrits. À noter qu'il existait plusieurs versions du Coran jusqu'à ce que le calife Othmân Ibn Affân a les fasse tous détruire pour imposer la version qu'il préférait.
Écrit par : Minona | 23/04/2015
Madame,
Dans les années 53-54, en Allemagne, à Karlsruhe, sortant d'une conférence je fus accostée par deux musulmans qui annoncèrent votre blog (c'est-à-dire un lieu où j'apporterai un "plus" en faveur de l'islam)! J'eus envie de rire, évidemment.
Une rencontre, bien plus tard, déclencha en moi ce que Freud appela psychanalyse après une sorte de vision dont je ne parlerai pas sinon pour dire qu'en revenant à moi, m'étant évanouie, je vis le tapis sur lequel j'étais tombée de sable au bord de la mer (Rouge) redevenir tapis. Il faisait une chaleur terrible.
Ce tapis était en "laine" ce qui conduit au mot soufisme.
1981, je fus initiée au yoga, Sahaja Yoga, par Mataji Nirmala Devi avec à choix rejoindre un groupe ou pratiquer seule. Venant de perdre ma fille (en 1980) d'humeur chagrine je ne songeai pas à imposer quelque chose de pareil et pratiquai seule pour apprendre de très nombreuses années plus tard que Mataji elle-même, comme moi, s'était ouverte à Jung, principalement, ainsi qu'à l'islam.
Depuis longtemps en me concentrant intérieurement sur le chakra du cœur je redisais cette pensée du soufisme "Avoir un cœur tout blanc, blanc comme neige"!
Bien du temps se passa et cette parole en mûrissant est, selon moi, cette fois, pour le cœur, toujours, devenue: "Cœur sans rancœur, cœur porte-bonheur"!
Evitons d'offenser l'islam en tout et pour tout.
J'ai noté, Madame, qu'autant vous présentez l'inacceptable de l'islam de façon implacable, nette, authentique autant la rencontre, lectures d'un Islam prêt à se remettre en question provoque en vous l'enthousiasme.
Je tiens à insister: par cette annonce, à Karlsruhe, on ne peut douter du don de prophétie dont il est question en premier lieu dans la Bible car je n'avais plus du tout pensé à cette rencontre.
C'est en évidence non moi mais votre courageux et persévérant, audacieux travail qu'elle désigne.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 24/04/2015