Semaine islam à la RTS: rabâchage, surprises et révélation (04/05/2015)
Je n’ai eu ni l’endurance, ni le temps de regarder toutes les émissions (du 25 avril au 3 mai) consacrées par la RTS à ce sujet angoissant: les musulmans et l’islam en Suisse. Entre rengaines, redondances et révélations, mon voyage valait tout de même le détour.
Globalement, il ressort que pas un seul chercheur ou chercheuse suisse n’a un regard critique sur l’expansion de cette religion. Tous s’activent avec une belle énergie à nous convaincre qu’il n’y rien d’inquiétant dans ses manifestations, en particulier le port du foulard. A mon avis, une postformation en Allemagne, qui fournit régulièrement des recherches dignes de ce nom, s’impose.
Une seule femme, la Zurichoise Saïda Keller Messahli, combat avec persévérance ce discours anesthésiant. Elle est l’incontournable figure de l’islam progressiste pour lequel elle milite. Mais il est tout de même étonnant que la RTS n’ait pas trouvé une seule femme en Suisse romande qui tienne ce discours (je suis comme on le verra hors course)!
Les dames de l’Association culturelle musulmane meyrinoise, nouvelle coqueluche des médias dont «La Suisse des mosquées» fait un portrait assez inquiétant, étaient omniprésentes dans ces émissions. Elles portent le voile, souvent bien couvrant, et revendiquent haut et fort ce «droit». Universitaires, «féministes», et surtout très actives dans le Cartel des associations de Meyrin, elles représentent pour moi la nouvelle forme de l’islamisation soft. Les Frères musulmans ne sont pas loin de ces sœurs... ou l'inverse.
Youssef Ibram, Frère musulman wahhabite a pu se refaire une virginité en expliquant longuement à quel point les musulmans respectent la loi suisse. Arnaud Dotézac, au savoir juridique subtil, a heureusement situé le personnage. (Babylone, L’islam juridique, 27 avril).
Autres vedettes de ces reportages: la vile UDC et le repoussoir Nicolas Blancho.
Butinage et enfumages
Quelques points forts relevés au cours de cette randonnée audiovisuelle.
En lever de rideau, Pascal Gemperli, guide de l’Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM) affirme qu’il faudrait s’abstenir d’utiliser le mot djihad, car «en islam, c’est un concept noble qui signifie faire un effort sur soi pour s’améliorer». Sauf que le Coran utilise ce terme exclusivement dans le sens de «combat» ou de «tuer» et que l’interprétation de Gemperli, survenue plus tard, est loin de faire l’unanimité. Qu’en dit-on dans les mosquées helvètes? (Médialogue 25 avril)
Notons en passant que ce symbole vaudois d’ouverture renvoie dos à dos «les dogmatiques» de Nicolas Blancho et «la dogmatique» Saïda.*
Pour la professeure d’université et chercheuse Silvia Naef, le voile n’est qu’une mode. D’ailleurs, on trouve cette prescription de se couvrir dans notre société… jusqu’en 1968, «grand moment de rupture avec ces traditions». D’ailleurs, si le voile nous dérange tant, «c’est parce qu’on l’avait en nous». Je propose à notre éminente professeure de chercher sur Google, rubrique images, «femmes au moyen âge», «femmes aux XVIIe siècle», etc, pour constater à quel point la tête couverte fait partie du patrimoine vestimentaire des femmes occidentales. (L’image en islam, 29 avril)
La chercheuse Elisa Bonfi plaide aussi avec passion pour le port du voile, avec des arguments pleins de surprises: «La société d’accueil va énormément influencer la manière de vivre l’utilisation de ce voile. Par exemple, en Suisse, les rapports entre l’État et les collectivités religieuses relèvent de la compétence cantonale. Donc moi, si je suis une bonne sœur à Genève ou si je suis une bonne sœur à Zurich, ça change! Ce n’est pas le même cadre.» («Musulmane et citoyenne», 28 avril)
Un leitmotiv court aujourd’hui: les musulmans ont peur… de tous ces islamophobes tapis au coin des rues, prêts à les agresser. Dans le reportage consacré aux imams (Temps présent, 30 avril), des fidèles sont interrogés lors d’un débat… Où comme de bien entendu, femmes et hommes sont séparés. L’une des menacées avoue en tremblant: «Je dois parfois mettre mon capuchon pour sortir». Et l’animateur musulman explique ainsi le peu de participants qui prennent la parole: «Les gens n’osent pas s’exprimer, ils ont peur.» On les comprend vu le nombre d’entre eux qui doivent, parce qu’ils ont défendu l’islam, être protégés nuit et jour par la police, vu les assassinats d’islamophobes dont ils sont victimes, vu le nombre de manifestations de défense de leur religion auxquelles ils doivent renoncer suite à des menaces de mort, vu l’autocensure qui les étreint...
Jean-Claude Basset, pasteur promu spécialiste de l’islam, nous apporte le scoop du siècle: «Sarkozy a un problème avec le voile à l’école. Eh bien, il va voir Moubarak en Egypte et lui dit: il nous faut une fatwa qui dise qu’il est légitime pour les filles de ne pas porter le voile à l’école. Et Moubarak étant derrière l’autorité de la grande référence de l’université Al-Azhar, eh bien la fatwa va être formulée!»
Rappel: en 2004, c’est Jacques Chirac qui a fait interdire le voile sur la base du rapport de la commission Stasi. (Babylone, Une religion au pluriel, 29 avril)
«Musulmane et citoyenne»
Dans Babylone du 28 avril, deux femmes de l’incontournable Association culturelle musulmane meyrinoise témoignent de leur grande ouverture: les non-musulmans ont le droit de prendre des cours d’arabe et même d’assister à leurs cours d’éducation religieuse (vous savez, comme le font si volontiers les musulmans qui assistent aux cours de catéchisme).
La présidente souligne «le gâchis» de ces femmes diplômées qu’on refuse d’embaucher parce qu’elles portent le voile. A quoi Saïda rétorque en bonne logique: «Nous sommes en Suisse et si ces femmes hautement qualifiées veulent participer à la construction de la communauté, elles doivent faire un pas vers elle et enlever ce voile (…). Je suis contre sa banalisation, il y a trop de femmes dans le monde musulman qui luttent contre lui. Derrière ce symbole, il y a cette image que la femme doit avoir honte de son corps.»
Elle rappelle quel est le terreau du radicalisme: les mosquées, les associations culturelles, le CCIS de Nicolas Blancho… ». Ce que conteste bien sûr la chercheuse Elisa Bonfi qui ne voit comme origine que le «cyberspace», un coupable assez difficile à coffrer. Quant aux mosquées, elles ont la vocation de «ressources» pour combattre ce radicalisme.
«Des minarets à la burqa»
Mille redites dans ce programme de rééducation du peuple. Et le parti pris ordinaire des journalistes: les méchants xénophobes ont voté oui à l’initiative, les gentils ont refusé. Illustration par une resucée de séquences et d’intervenants, à l’exception, découverte récente, des Meyrinoises qui à cette occasion traitent les opposants au foulard de promoteurs du racisme.
A mon grand étonnement, j’ai été interviewée pour cette émission. Plus d’une heure, comme les autres principaux intervenants. Saïda en faisait partie. Nous somme toutes deux féministes et partageons certaines convictions: le symbole discriminatoire du foulard, la condamnation de son acceptation à l’école, le refus de la tolérance du niqab, le rôle maléfique des mosquées.
Ce qui nous différencie? Elle est musulmane, de gauche, elle ne condamne pas les textes de l’islam mais leur «instrumentalisation», elle est très opposée à l’initiative sur les minarets et lui attribue l’apparition du salafisme (phrase reprise avec gloutonnerie dans le générique, alors que le salafisme est apparu dans toute l’Europe au même moment); elle est très critique vis-à-vis de l’UDC (personnellement, la gauche et la droite désertant ce champ, je ne reprocherai pas à l’UDC de l’occuper). Bref, je suis beaucoup plus critique vis-vis de cet islam et de ses manifestations. Trop pour notre chère TSR. La préférence Saïda était une évidence.
Dans la même émission, le Réseau Diac était top. Une membre, foulard en étendard, voudrait que la Suisse «permette au citoyen musulman d’apporter une pierre à l’édifice de l’identité suisse»… Pitié!
Un autre explique combien il est indigne de la part des entreprises de laisser prier des travailleurs en cachette, et même «dans des caves», alors que leur octroyer une salle serait si simple!
Le seul imam non fondamentaliste de Suisse (jusqu’à nouvel avis), le Bernois Mehmeti, rappelle ce que chaque imam sait parfaitement: «Si quelqu’un ne peut pas prier cinq fois par jour, il peut regrouper ses prières.» A la maison, par exemple.
Mais où serait le plaisir si on ne pouvait plus imposer ses rites en entubant le mécréant?
Les imams avouent
L’émission que j’ai le plus savourée est le Temps présent consacrée à nos imams («Mon imam chez les Helvètes»).
Dans ce programme, Saïda-la-fidèle pointe le sexisme des mosquées et suggère que ce genre d’apartheid «mène à la violence».
Les religieux adorent se dire promoteurs de l’intégration. Mais lorsqu’on en vient à des questions précises, ça coince! Les quatre imams, un Français converti de la Grande mosquée de Genève, un Turc du canton de Vaud, un religieux du Complexe culturel des musulmans de Lausanne et Nicolas Blancho n’ont pas pu répondre «contre» aux questions du «Quiz»: «Etes-vous pour ou contre la lapidation… la polygamie… la burqa?» Ah non, pardon, une exception, la plus étonnante: Blancho est opposé à la lapidation!
Les journalistes ont dû conclure: «Les réponses ne sont pas rassurantes (…) C’est comme si ces imams restaient otages d’une interprétation rigoriste de l’islam». Une preuve que nous autres lanceurs d’alerte qui affirmons depuis des années que l’enseignement des mosquées et de leurs imams fait le lit du radicalisme n’avons pas tout à fait tort. Mais pour le savoir, il faut poser des questions liées aux textes et préceptes de l’islam. Ce qui est rarissime!
Et nous avons pu réentendre Abdennour Bidar invité du Grand entretien du 1er avril. Il aime les musulmans, mais pense entre autres qu’ils devraient abandonner leur bigoterie, et que ces cinq piliers auxquels ils s’adossent doivent être laissés à leur choix individuel dans un face à face avec leur créateur. Et non se les laisser imposer comme des obligations par les imams.
Ça fait longtemps qu’il tient ce discours, Abdennour. Je ne l’ai jamais vu, ni aucun des «musulmans réformateurs», être l’invité d’une de ces innombrables conférences que proposent les mosquées.
Bizarre?
*24 Heures, 28 avril 2015
Paru dans Les Observateurs
16:30 | Tags : semaine islam, rts, enfumages | Lien permanent | Commentaires (22)
Commentaires
Bonjour à tous
Comme athée convaincu, j'ai fait l'effort de suivre plusieurs émissions de cette semaine "spécial islam".
Les débats ne m'ont pas rassuré. Je trouve cette "religion" très inquiétante.
Mme Saïda Keller Messahli donne un peu d'espoir sur de possibles auto-critiques de l'islam. Mais j'ai trouvé de mauvaise foi la responsabilité de la votation sur les minarets pour justifier les radicalisations.
Jean-Luc
Écrit par : Jean-Luc | 04/05/2015
"Pascal Gemperli, guide de l’Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM) affirme qu’il faudrait s’abstenir d’utiliser le mot djihad, car «en islam, c’est un concept noble qui signifie faire un effort sur soi pour s’améliorer»."
Le mot "jihad" signifie "effort" et ne désigne pas nécessairement un effort sur soi. Il y a dans le Coran une vingtaine de mots comportant la racine "JDH" d'où découle le mot "jihad". Ils sont traduits dans la plupart des cas par le verbe "lutter" ou "combattre". Certains des versets où ils apparaissent parlent clairement d'un combat militaire. Voici quelques exemples:
4.95 Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmités - et ceux qui luttent (mujâhidûna) corps et biens dans le sentier d'Allah. Allah donne à ceux qui luttent (mujâhidina) corps et biens un grade d'excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense; et Allah a mis les combattant (mujâhidina) au-dessus des non-combattants, en leur accordant une rétribution immense.
9.20 Ceux qui ont cru, qui ont émigré et qui ont lutté (jâhadû) par leurs biens et leurs personnes dans le sentier d'Allah, ont les plus hauts rangs auprès d'Allah... et ce sont eux les victorieux.
9.41 Légers ou lourds, lancez-vous au combat, et luttez (jâhidû) avec vos biens et vos personnes Dans le sentier d'Allah (...)
9.81 Ceux qui ont été laissés à l'arrière se sont réjouis de pouvoir rester chez eux à l'arrière du Messager d'Allah, ils ont répugné à lutter (yujâhidû) par leurs biens et leurs personnes dans le sentier d'Allah, et ont dit "Ne partez pas au combat pendant cette chaleur!" Dis: "Le feu de l'Enfer est plus intense en chaleur" -S'ils comprenaient.
Ce ne serait pas si grave si le Coran n'autorisait le combat militaire qu'en cas de légitime défense mais certains versets prônent une guerre offensive, notamment le verset dit de la dhimmitude qui autorise clairement le combat contre les juifs et les chrétiens qui refusent de se convertir à l'islam et de payer l'impôt réservé aux dhimmis:
9.29 Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son Messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains après s'être humiliés.
Lorsque le début de la sourate 9 a été révélée, Muhammad s'apprêtait à attaquer l'armée byzantine (composée de chrétiens) pour rattraper l'échec de la bataille de Mutah (les deux armées ne s'étend jamais rencontrées), elle-même lancée pour venger le meurtre d'un émissaire envoyé par Muhammad, tué par un chef byzantin. Muhammad chargea donc un autre émissaire de communiquer le contenu du début de la sourate 9 à des peuples alliés pour leur expliquer quelle était la marche à suivre avec les non-musulmans.
Écrit par : Minona | 04/05/2015
J'ai un peu regardé.
Blablablo !
Ce qui coïnce dans ce blabla c'est que tout le monde cherche à justifier ou rejeter des convictions issues de l'apprentissage de textes.
Or Dieu (ou Allah ou Jehova) est en nous, il est dans le regard qu'on pose sur autrui, dans la beauté de la nature, dans les yeux d'une biche ou d'une tigresse allaitant son petit. Et même dans un brin d'herbe qui pousse grâce au souffle de la vie. Dieu est la Vie et non la mort.
Les textes ne sont que des interprétations dialectiques destinées à formater les humains. Et dire que la Bible, la Tora ou le Coran sont la parole de Dieu est faire injure à la Grandeur de notre Créateur. Injure d'autant plus grande que ces textes préconisent la mort.
Alors, vouloir défendre ou incriminer ces textes n'est que vouloir se battre contre des moulins à vent. Mais la seule chose contre laquelle il faut se battre ce sont les textes qui préconisent la mort ou la lapidation car ils ne sont que négation de Dieu et de sa Création.
Écrit par : Lambert | 04/05/2015
"... rengaines, redondances et révélations..."
Mais.., c'est votre occupation quotidienne, hein ? Le rabâchage ce n'est pas votre spécialité ?
Écrit par : Zachrispan | 04/05/2015
j'ai trouvé cette série d'émissions timorée, complaisante. Comme si la matière était trop sensible pour susciter la moindre critique. Au fond, j'ai pensé que les journalistes de la RTS avaient peur de provoquer des réactions non maîtrisables de la part de leurs interlocuteurs en les confrontant aux distorsions de leurs messages. Je crois avoir compris: l'islam est ce qu'il nous montre mais il ne faut pas le dire.
Écrit par : Laurent nicole | 04/05/2015
@Lambert
"Mais la seule chose contre laquelle il faut se battre ce sont les textes qui préconisent la mort ou la lapidation..."
La seule? Il n'y a pas que des textes faisant directement la promotion du crime dans le Coran, il y a également de nombreux textes méprisants et haineux envers les non-musulmans, des textes qui les traitent de mécréants, de pervers, de criminels, d'égarés, de réprouvés, de menteurs ou de faible d'esprit ou encore qui les condamnent à l'enfer en détaillant minutieusement les tortures qui les y attendent.
On ne parle pas seulement de quelques versets: plus du quart du Coran est consacré à dénigrer les non-musulmans, qu'ils soient juifs, chrétiens, polythéistes, athées ou apostats. À cela, il faut ajouter des dizaines, voire des centaines de hadiths sahih (ne les ayant pas tous lus, j'ignore le nombre exact de hadiths sahih haineux).
Ces textes, de même que ceux qui cherchent à en faire la promotion, doivent être dénoncés vigoureusement car, en suscitant la haine à l'endroit des non-musulmans, ils sont tout aussi criminogènes que les versets guerriers ou les hadiths sur la lapidation.
Écrit par : Minona | 05/05/2015
On entend souvent que le Coran n'est pas plus violent que la Bible et la Torah. Qu'en fait, il est mal interprété, ou instrumentalisé. Soit. Mais alors pourquoi est-il si souvent mal interprété, si souvent instrumentalisé ?
Écrit par : Laurence | 05/05/2015
De quoi vous plaignez vous ? La RTS vous a donné votre chance de cracher tout votre fiel !
Cela ne vous suffit pas ? Vous auriez préféré être la productrice des émissions et nous inciter à nous référer aux sites de tarés que vous fréquentez (et référez/partagez sur votre page Facebook) plutôt qu'à des chercheurs universitaires pour que nous puissions nous faire une opinion objective ??
Pas de chance, il y en a encore (!?) certains qui tiennent des propos raisonnables, je comprends que cela vous déplaise....
Écrit par : Vincent | 05/05/2015
Si l'on voudrait dynamiter la Paix religieuse, on ne s'y prendrait pas mieux.
Et puis, pourquoi cette semaine dédiée à une religion, somme toute, très, très minoritaire ?
Si la redevance doit servir à faire la promotion de la religion, peu importe laquelle et d'autant plus celle-là, la minoritaire, je suis contre.
Les ancêtres des peuples européens, qui ont combattu l'Islam, doivent se retourner dans leurs tombes en voyant l'engouement de leurs descendants pour elle.
Vous parlez d'expansion.
Pour ma part, je suis convaincu du sort des européens, qui ne veulent plus combattre et se livrent d'eux-mêmes à leurs ennemis, en se convertissant.
Écrit par : Victor-Liviu DUMITRESCU | 05/05/2015
Hani Ramadan propose dans son dernier article de comprendre l'Islam.
http://haniramadan.blog.tdg.ch/archive/2015/05/04/comprendre-l-islam-266922.html
Nul besoin, les nouvelles sont bien claires à ce sujet.
Meurtres, assassinats, décapitations, lapidations, pendaisons, etc.
Il propose également un dialogue.
Mais à quel sujet donc ?
Le choix du couteau aiguisé, le poids de la pierre, le calibre de l'arme, la longueur de la corde, l'âge de la fille à marier ?
Écrit par : Victor-Liviu DUMITRESCU | 05/05/2015
P.S. @ Lambert
Les juifs ne lapident plus, les chrétiens non plus.
En revanche, Tariq Ramadan pro lapidation a justifié sa pensée (Le Monde, il y a quelques années) en attirant notre attention sur le fait que si Jésus a "épargné la lapidation à une femme adultère en revanche la lapidation en tant que telle il ne l'a pas condamnée".
Scandaleux mais irréfutable (sauf qu'il est dit, Règle d'Or, de ne pas faire à l'autre ce que l'on ne voudrait pas qu'il nous fasse).
Écrit par : Myriam Belakovsky | 05/05/2015
y a pas longtemps des yezidis ont lapidé une jeune fille qui était amoureuse d'un non-yézidi...
à tout seigneur tout hinneur...
Écrit par : keren dispa | 05/05/2015
C'est écrit noir sur blanc sur Wikipédia la liste des guerres menées par Mahomet.
Et, il n'y a aucune ambiguïté sur la teneur des textes du Coran.
Faut-il être sourd et aveugle pour ne pas voir et entendre le message guerrier? La société musulmane n'est pas analphabète, elle peut se rendre compte par elle-même des dérives de sa religion (comme toutes les religions.
Ce n'est pas d'être ennemis des ministres et des institutions religieuses en les affrontant, c'est leur rendre service de critiquer leur pouvoir dogmatique, absolu. Il est terminé le temps où les personnes se référaient à l'enseignement des Pères de l'église, buvaient leurs paroles sans les remettre en question. Il faut combattre leur influence.
Quant aux médias, ils font leur travail en informant le public. Nous pouvons pardonner leur parti pris, car l'information est essentielle à une meilleure compréhension des problèmes récurrents des religions.
La Suisse est le plus beau pays du monde et l'attitude de certains croyants qui remettent en cause la paix religieuse par des revendications inadmissibles et d'un autre temps est condamnable.
Écrit par : Noëlle Ribordy | 05/05/2015
@Minona
Oui, j'ai volontairement omis de parler de la haine. Pour voir si quelqu'un répondrait à mon texte. Ben voilà, vous avez répondu et je vous en remercie.
J'aurais aussi pu parler de la violence des textes.
Mais peu importe, si l'Islam est un grand courant de pensée, la violence et la haine qu'il enseigne l'éloignent de tout ce qu'on peut appeler religion et le rapprochent des thèses et des pratiques des khmers rouges et des nazis.
Écrit par : Lambert | 05/05/2015
"La société musulmane n'est pas analphabète"
Écrit par : Noëlle Ribordy | 05/05/2015
Madame, qu'est-ce qui vous permet d'affirmer cela ?
Je ne suis pas certain que votre affirmation soit juste.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabétisation#/media/File:WorldMapLiteracy2011.png
Écrit par : Victor-Liviu DUMITRESCU | 05/05/2015
On parle de l'Islam comme d'un problème.
Mais si seulement le problème, c'était nous, les autres ?
Nous avons évolué depuis Jésus, mais eux, non.
Et si les musulmans avaient raison de se comporter de la sorte ?
La femme, une poule pondeuse, l'homme, un guerrier.
Rendre coup pour coup, dent pour dent et œil pour œil ?
Pourquoi tant de femmes européennes, bien féministes de part leur éducation se marient-elles avec des machos purs et durs, comme les musulmans ?
En quoi sont-elles séduites par ce comportement ?
Serait-elles masochistes ?
Et si nous commencions par voir la poutre ... ?
Écrit par : Victor-Liviu DUMITRESCU | 05/05/2015
Oui Victor-Liviu Dumitrescu, l'illettrisme dans les pays arabes est très important, mais je voulais parler des musulmans européens.
Écrit par : Noëlle Ribordy | 05/05/2015
Pardonnez moi madame Ribordy.
Ce n'est pas facile à comprendre le premier commentaire, sans le second.
"La société musulmane n'est pas analphabète"
Écrit par : Noëlle Ribordy | 05/05/2015
Oui Victor-Liviu Dumitrescu, l'illettrisme dans les pays arabes est très important, mais je voulais parler des musulmans européens.
Écrit par : Noëlle Ribordy | 05/05/2015
Je parlerais volontiers des musulmans d'Europe, vu qu'ils viennent d'Afrique ou du Moyen Orient ... pour une toute petite minorité, oui, ils sont européens, les convertis.
Écrit par : Victor-Liviu DUMITRESCU | 05/05/2015
Si on souhaitait véritablement mettre un point final à l'ensemble des professions de foi qui n'apportent que violence, guerres, mépris les uns pour les autres... En admettant, tenant compte, prenant en considération, enfin, que Jérusalem accueillait de nombreux voyageurs et ascètes mystiques hindouistes, bouddhistes et qu'un groupe juif mystique était plus qu'influencé par ces voyageurs. Groupe que ne peut pas ne pas avoir connu le personnage central présenté dans les évangiles. L'étude extrêmement approfondie de la Connaissance abordée par le Swami Vivekânanda abordant l'ensemble de nos problèmes humains et entre humains serait non seulement sérum de vérité mais élixir de paix: JNANA-YOGA, Albin Michel sans prosélytisme. Comprendre ce livre, simplement.
Les "étiquettes" signalant les religions étant, comme aurait dit Arafat, "caduques"!
Écrit par : Myriam Belakovsky | 05/05/2015
Il me semble que la RTS a passé sous silence la fameuse phrase que Boumediene a prononcé à l'ONU en 1974. Je cite :" Dans quelques années les gens du sud iront par millions au nord et pas en amis mais en conquérants. Ils conquerreront ces pays par nos fils et le ventre de nos femmes". Il me semble qu'avec le nombre impressionnant de débarquements en Italie que cette déclaration est en train de se confirmer !
Écrit par : Octave Vairgebel | 06/05/2015
Comme notre télévision ne montre que des images floutées, je vous demande de visionner cette vidéo jusqu'au bout, c'est la preuve que l'islam est une religion de paix et de respect.
http://sendvid.com/embed/yhuhmew5
Bonne visite.
Écrit par : Gedeon Teusmany | 06/05/2015
" Nous avons évolué depuis Jésus, mais eux, non."
en moins bien que l'idéal qu'il applique semble -t- il lui ....
Écrit par : elisseievna | 09/05/2015