Gala en faveur de la première école musulmane du bassin genevois (05/10/2016)

Une association de France voisine récolte des fonds afin de construire une école d'excellence à la gloire d'Allah. Pour appuyer cette initiative, deux Frères Musulmans qui sont également frères pour l’état civil.

L’islamisation poursuit sa success-story. Vendredi aura lieu à l’hôtel Métropole de Genève un gala en faveur de l’achat d’un terrain destiné à la «première école musulmane primaire et maternelle du bassin genevois». Au programme : menu gastronomique et «participation exceptionnelle de Tariq Ramadan».

La participation financière, elle, n’est pas à portée de toutes les bourses : 600 francs par personne et 1000 francs par couple. Mais pour Allah, on ne compte pas.

Le siège de l’association « Renaissance » qui mijote ce projet se trouve à Annemasse, et l’école sera selon toutes probabilités située dans la région. En attendant, Renaissance, créée en 2013, s’occupe déjà des devoirs des enfants et organise des sorties et des conférences. Son langage est d’une modernité et d’une ouverture attrayantes, et les illustrations de son site emplies de têtes blondes au visage blanc qui assombrissent le nôtre: sont-elles annonciatrices de notre avenir? L'invité de vendredi indique en tout cas que l'ouverture est très limitée.

 

école musulmane,annemasse

Les âmes du projet d'école, dont l'organisatrice du gala, Naima Laradji et à droite le  vice-président.

Renaissance projette d’implanter cette école en Haute-Savoie, mais rien n’empêchera les intégristes genevois d’y inscrire leurs enfants, d’où j’imagine le grand soutien qu’apporte Hani Ramadan à cette initiative. Quelque 150'000 euros ont déjà été réunis. Versets et Hadiths condamnant les avares et célébrant les généreux appuient les demandes de dons. Le gala de vendredi devrait les faire sensiblement progresser.

Renaissance annonce qu’elle mettra des moyens adaptés pour amener les enfant à découvrir et à aimer leur religion. Cinq principes seront mis en valeur, dont «l’éveil spirituel: faire éclore sa conscience religieuse». Il faut inoculer en bas âge le message, vu que la perspective qu'un musulman quitte cette religion est un cauchemar. Impossible donc qu’une telle école vante la  laïcité et célèbre la démocratie.

Un autre principe sur lequel insisteront les profs est l’apprentissage des langues: l’anglais et l’inévitable arabe qui, loin d'être réservé au culte, est une barrière de plus que dressent les musulmans entre eux et le reste de la société. Ce sera un environnement où «la différence sera pleinement exprimée», la future élève en foulard et pull jaune choisie pour annoncer jour après jour la progression de la cagnotte l’illustre.

La nouvelle pousse est destinée à devenir une école «d’excellence», qui permettra aux enfants de réussir brillamment. Plus tard, lorsqu’ils occuperont des postes prestigieux, ils pourront participer à des soirées de gala afin de financer de nouvelles réalisations à la gloire d'Allah.

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Fin octobre, l’association, décidément très active, organise un voyage «à la découverte du patrimoine musulman d’Andalousie». Peut-on imaginer que des musulmans pieux souhaitent découvrir autre chose que des réalisations musulmanes?

Les voyageurs seront conduits par l’amoureux de la charia, roi des théories du complot et de la dénonciation de l’«alliance américano-sioniste euro compatible», Hani Ramadan.

Les frérots rament ferme pour leur religion. Dimanche 9 octobre aura lieu la 4e journée de l’Union des organisations musulmanes de Genève (UOMG) que préside Hani Ramadan. Au pupitre des conférenciers: Frère Tariq, fidèle compagnon du fanatique Al-Qaradawi. Et pour saluer le public, le délégué à la (dés)intégration Nicolas Roguet.

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