Bonne nouvelle, Uni Mail accepte la critique radicale de l’islam (01/02/2017)
Le Service logistique répond à notre lettre. L’impossibilité de réserver une salle par l’ASVI pour un orateur peu aimable à l’endroit de l’islam ne s’explique pas par des raisons idéologiques.
Divine surprise: le service logistique d’Uni-Mail a répondu à notre lettre du 7 décembre à propos de l’impossibilité qu’a connue l’Association suisse vigilance islam de réserver une salle. La lettre est datée du 16 janvier, l’enveloppe est datée du 24, mon post a paru le 22. Mais ne chipotons pas.
La parole est donc à la défense, et son contenu ne correspond pas aux méchantes raisons que nous avons avancées.
La responsable du service fait son mea culpa.
«Nous sommes sincèrement navrés d’apprendre que notre Bureau de réservation de salles n’ait pas répondu à votre demande de réservation de salle du 19 septembre 2016 (…) et vous prions de nous en excuser vivement.»
«… nous reconnaissons un manque d’attention dans la gestion de votre requête et regrettons de ne pas vous avoir apporté entière satisfaction, et ce, sans distinction des sujets des manifestations qui se tiennent au sein de nos bâtiments UNIGE.»
Rappelons que promesse nous avait été faite quatre fois de suite de nous répondre «à la fin de la semaine». Nous avons appelé et rappelé, alors que de la part de l'uni, aucun appel ni courriel ne sont jamais venus. Eh bien, il existe une raison à cette carence pour le moins étrange: «…notre Bureau de réservation de salle était à cette période en pleine restructuration, ayant occasionné malheureusement des perturbations dans la gestion des réservations quant au bon fonctionnement du service.»
La signataire informe qu’une équipe désormais renforcé se fera « un plaisir de traiter nous l’espérons vos futures demandes de réservation.» L’espoir ne sera pas déçu: nous nous ferons nous aussi un plaisir de réserver un jour ou l’autre une salle consacrée à la critique radicale de l’islam.
Enfin, nous étions dans l’erreur en pensant que lâcheté et manque de civilité faisaient partie de la culture universitaire. Celle-ci est d'une autre nature: «Enfin, nous tenons à vous assurer que notre institution a pour but le développement d’une «culture qualité» qui doit lui permettre d’améliorer en permanence son efficience et d’assurer, de renforcer et consolider son excellence dans ses missions qui lui sont confiées, notamment le respect des délais selon les normes définies et la qualité de service à laquelle nous apportons une attention particulière. Ainsi le Rectorat s’est engagé dans un processus continu d’amélioration guidé par sa politique qualité qui s’appuie sur une démarche systématique de prévention et d’amélioration.»
Culture qualité, qualité de service, politique qualité... En fait, nous sommes arrivés juste avant leur implantation dans le secteur location. Pas de chance!
15:57 | Tags : uni mail, salles, logistique | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
" Sans distinction des sujets des manifestations ". Vous n'avez donc pas eu de chance. Dommage.
Il aurait été intéressant de tester les " qualités " susmentionnées si, d'aventure, nous prévoyions un débat sur, par exemple et au hasard, la démocratie israélienne.
Écrit par : dov kravi דוב קרבי | 01/02/2017
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
Écrit par : Mireille Vallette | 01/02/2017
LOL! C'est le maire de Champignac qui a rédigé cette missive?
Extrait de «https://fr.wikipedia.org/wiki/Maire_de_Champignac»:
"Emphatique et verbeux (...), le maire de Champignac est célèbre pour ses discours xyloglottes, sans queue ni tête, et pour sa logorrhée. Du point de vue linguistique, ses discours se caractérisent par une accumulation d'expressions idiomatiques, métaphores approximatives, analogies maladroites, lieux communs et clichés, combinés de telle sorte qu'ils donnent des images incohérentes (ex. «C'est la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres»), ainsi que par leur syntaxe défectueuse où les compléments de phrase sont souvent mal placés, induisant une ambiguïté sur l'élément sur lequel ils portent".
Écrit par : Mario Jelmini | 01/02/2017