Les musulmans doivent-ils fuir les chrétiens à Noël? (05/12/2017)
De petites lâchetés en grandes démissions, le patrimoine chrétien cède la place. Dans un monde musulman rongé par le radicalisme, Noël est la cible de fanatiques. Quelques exemples, ici et là.
Noël approche. Dans les écoles, la fête a perdu son lustre. Une enseignante de musique valaisanne me disait qu’il lui a été signifié en 2016 de ne plus faire apprendre de chants contenant le mot «Dieu» à ses élèves. On n’enseigne plus de mélodies qui célèbrent la nativité, le «petit Jésus» a disparu avec les crèches, les sapins ne scintillent plus. Il s’agit bien de signes religieux, mais aussi d’un patrimoine qui s’efface silencieusement. Inversement, dans les coulisses, les pressions de militants musulmans s’accentuent afin d’imposer leurs rites et leurs préceptes dans tous les interstices de notre société, écoles comprises.
Sur la page du site de la Mosquée de Lausanne... Et l'imam Al-Rifai
L’empreinte du rejet des chrétiens est profonde. Les Frères musulmans du Conseil européen de la fatwa et de la recherche, présidé par l’infâme Youssef Al Qaradawi, ont répondu en 2016 à cette question: peut-on souhaiter bonnes fêtes aux chrétiens pour Noël? Une question que se posent, observent-ils, de nombreux musulmans d’Europe. La réponse a été publiée par divers sites, dont l’UOIF. C’était oui, l’inverse aurait été dommageable pour l’image déjà bien dégradée de l’islam. Les grands savants du Conseil, dont fait partie le Suisse Youssef Ibram, ont donc puisé dans la grande bassine des versets et hadiths et choisi ceux qui servaient leur dessein... Sauf qu'on reste abasourdi que la question se pose.
Peut-on fréquenter les chrétiens durant leurs fêtes et y participer, se demande la Mosquée de Lausanne dans son site. Le titre du chapitre donne la réponse: «Il n’est pas permis de célébrer les fêtes des non musulmans»... versets, hadiths et citations de «grands savants» à l’appui. Les fêtes des «ennemis de Dieu» sont à éviter. L’imam Mouwafak Al Rifai déclarait déjà dans un prêche enregistré en 2011: «Tariq Ramadan cherche à plaire aux chrétiens et aux juifs. Il cherche à plaire aux diables!» Dans son site, les chrétiens à la fréquentation périlleuse sont taxés de «grands pécheurs» et très souvent de «mécréants». Ici comme ailleurs, il est interdit de qualifier de «croyant» des adeptes d’autres religions, ce terme étant exclusivement réservé aux disciples du Prophète. Mais on ne doute pas que la mosquée est très engagée dans le dialogue interreligieux.
En France, la mère d’une amie raconte bénévolement des histoires aux enfants. Elle a demandé à la responsable si elle pouvait continuer à narrer des contes de Noël. Refus. Les Vacances de Pâques sont définitivement devenues Vacances de printemps chez nos voisins. Durant sa campagne présidentielle, en déplacement dans une banlieue, Benoît Hamon s’est entendu poser cette question par une jeune fille: «Pourquoi elle est méchante Marine Lepen? Parce qu’elle est chrétienne?».
Les pressions musulmanes sont renforcées par l’action des Libres penseurs et de ceux qui croient œuvrer en faveur de la laïcité. Les pensées ne sont déjà plus libres et la laïcité fait progressivement place, paradoxalement, à une seule religion: l’islam. Alors que Noël et ses symboles s’estompent, impossible d’échapper aux récits de ramadan, de pèlerinage, aux divers moyens de couvrir le corps et les cheveux des femmes. Impossible d’échapper aux célébrations du patrimoine culturel de l’islam.
Les pieux musulmans rejettent nos traditions, mais nous sommes sommés de respecter les leurs. Durant les atteintes au patrimoine chrétien, l’islamisation continue. Témoin ces directives aux enseignants du canton de Fribourg édictées il y a quelques années: autorisation de congés pour les fêtes des diverses religions (trois à cinq jours), autorisation du burkini et du foulard des fillettes, flexibilité dans les cours de sport durant le ramadan jusqu’à «dispenser les élèves qui suivent le jeûne». Les fêtes chrétiennes «sont autorisées» si les enseignants veillent à «ne pas porter atteinte aux sentiments religieux des élèves d’autres confessions». L’intolérance d’une «autre confession» est comprise et approuvée.
Le Coran encore et toujours…
L’hostilité envers les chrétiens prend naissance dans le Coran. Et tant que ce violent rejet ne sera pas reconnu et explicitement proscrit par les leaders religieux, les discriminations et les persécutions se poursuivront et les pays musulmans seront toujours au sommet du hitparade de ces violences.
Autre aspect du rejet coranique: les «croyants» demandent à Allah 17 fois par jour dans leurs prières de les conduire sur «la voie droite» et pas celle des «égarés» et de «ceux qui ont encouru la colère de Dieu». Soit selon la quasi-totalité des exégètes et le savoir de tous les imams, les chrétiens et les juifs.
La condamnation à l’enfer des «incrédules» (ou infidèles ou mécréants), qui regroupent tous ceux qui n’ont pas adhéré à l’islam, parcourt l’ensemble du «livre saint». C’est la racine des malheurs des non musulmans. Parmi eux, les «associateurs», dont les polythéistes et ceux qui par exemple associent Jésus à Dieu sont visés par des versets spécifiques. Le péché est un des plus graves, car il concerne le cœur du dogme: l’unicité de Dieu.
«…Celui qui associe quoi que ce soit à Dieu, commet un crime immense.» (IV, 48)
«Nous jetterons l’épouvante dans les cœurs des incrédules parce qu’ils ont associé à Dieu ce à quoi nul pouvoir n’a été concédé. Leur demeure sera le Feu. Quel affreux séjour pour les impies» (III, 151)
«… Les chrétiens disent: le Messie est fils de Dieu. Telles sont les paroles de leur bouche. Ils répètent ce que les impies disaient avant eux. Que Dieu les écrase! Ils marchent à reculons.» (IX, 30)
Un monde musulman progressivement fanatisé
Le radicalisme s’étend sur la quasi-totalité des pays musulmans (seule l’Arabie saoudite semble vouloir faire le chemin inverse) et avec lui l’hostilité contre tous les non musulmans, dont les chrétiens.
En Turquie, où la communauté chrétienne est minuscule, le rejet est violent. Le 30 décembre dernier, dans son prêche officiel distribué à toutes les mosquées du pays, la Dinayet (ministère du culte) a déclaré que les fêtes de Noël et du Nouvel An ne sont pas compatibles avec la culture islamique, qu'elles sont illégales et qu'il faut s'en tenir éloigné. On a pu voir des panneaux publicitaires sur lesquels un musulman donnait un coup de poing au Père Noël.
L’État islamique a confirmé à sa manière le prêche de Noël et le message des panneaux. Par une tuerie dans une discothèque d’Istanbul le 1er janvier qui a fait une quarantaine de morts: «Dans la continuité des saintes opérations menées par l’État islamique contre le protecteur de la croix, la Turquie, un soldat héroïque du califat a frappé une des discothèques les plus connues où les chrétiens célèbrent leur fête apostate.»
L’Indonésie dans les griffes des intolérants
L’Indonésie est le plus grand pays musulman, ce fut aussi un des plus ouverts. Dans ce pays de 255 millions d’habitants qui comprend 80 à 90% de disciples d’Allah, l'intolérance religieuse alimentée par les islamistes s’accroit, accompagnée d’une forte hausse des attaques de minorités. Le gouverneur chrétien de Jakarta, en prison pour «blasphème contre l’islam», en a fait les frais en mai de cette année. Des centaines de milliers d’Indonésiens avaient été mobilisés contre «l’infidèle» dont beaucoup criaient «mort à Ahok!». Ici comme ailleurs, la population est souvent plus conservatrice que le gouvernement.
Un sondage organisé auprès des enseignants en religion de cinq provinces (sur 34) connues pour leur conservatisme révélait au début de cette année que 80% des 505 interviewés souhaitent l’introduction de la charia et une majorité tout aussi écrasante estime qu’il ne faut pas accueillir de non musulmans.
Dans ce pays aussi, la question de savoir si des musulmans peuvent souhaiter Joyeux Noël est remise au goût du jour. Le puissant Conseil des oulémas d’Indonésie (MUI) y est opposé. Sa première interdiction des vœux aux chrétiens, de même que la fréquentation d’événements liés à Noël a été prononcée en 1981. L’actuel président Jokowi tente de lutter contre les intolérants, notamment en allant dans des temples et des églises au moment de Noël pour souhaiter bonne fêtes aux chrétiens. Deux grandes organisations musulmanes tentent elles aussi de remonter le courant.
Le 15 décembre 2016, le MUI a édicté une fatwa qui déclare interdite toute utilisation de décorations de Noël. Auparavant, des musulmans participaient à la grande fête de Noël organisée par les chrétiens... qui invitaient des artistes musulmans.
Dans la province d'Aceh où la charia
est pratiquée, un ultime pas a été franchi.
La fatwa critique l’atmosphère de cette fête qui «envahit» le domaine public et qu’elle qualifie de «culture étrangère à laquelle nous ne devons pas nous mêler». Aucun croyant musulman n’est autorisé à vendre ou acheter des produits liés à Noël ou à porter des vêtements tel qu’un bonnet de Père Noël.
«Des images religieuses et des accessoires sont utilisés délibérément pour rendre visible l’identité d’une certaine religion et pour représenter sa tradition et ses rituels. Pour cette raison, l’utilisation d’accessoires non islamiques est contraire à la loi, tout comme l’est le fait de demander à des musulmans de les porter», déclare Hasanuddin, le chef du conseil des oulémas.
Le 15 décembre 2016, des membres d’un «Front des défenseurs de l’islam» ont pris d’assaut une agence d’automobiles dont les employés avaient été invités à porter des vêtements sur le thème de Noël.
Qu’en 2017, des organismes musulmans en soient –ou en reviennent- à des injonctions coraniques aussi intolérantes dépasse l’entendement. Et fait craindre que l’État islamique n’ait été qu’un épisode dans le défi qui menace notre planète.
La plupart de ces articles paraissent aussi dans dreuz info.
17:34 | Tags : noël, turquie, indonésie | Lien permanent | Commentaires (27)
Commentaires
En Écosse l'an dernier, Asad Shah, 40 ans, un petit commerçant pakistanais de Glasgow, avait tenu à souhaiter de bonnes fêtes de Pâques aux chrétiens. « Bon vendredi [saint] et très joyeuses Pâques à mon pays chrétien bien-aimé ! », avait-il chaleureusement lancé sur Facebook. Poignardé en pleine rue, l’épicier-marchand de journaux a été rapidement transporté à l’hôpital, mais il n’a pas survécu à ses blessures.
Asad Shah n’était pas un musulman ordinaire : il était membre de la minorité ahmadie, qui professe la tolérance religieuse, la réforme de l’islam, et voue un culte particulier à Jésus.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/30/asad-shah-musulman-ecossais-pacifiste-assassine-en-ecosse_4892446_3214.html#3Mh0K1g3GXvVAyWt.99
Écrit par : dov kravi דוב קרבי | 05/12/2017
Les chrétiens s'enfonceront donc. comme en ex URSS, dans une Eglise du silence en attendant la fin des hostilités ainsi que de la barbarie des extrêmes.
Retour aux droits de l'homme, liberté de conscience comme de culte.
On dresse la laïcité sur de nouveaux autels mais laïcité sans développement personnel... sans désir sincère, authentique, comme le suggère Matthieu Ricard, de "devenir une meilleure personne"!?
Sans perdre de vue que nous dépendons étroitement les uns des autres.
L'histoire de La mule du pape d'A. Daudet est celle d'une malheureuse bête qui attendit longtemps le moyen de faire connaître son point de vue à un vil agresseur.
Marie et Jésus figurant en bonne place dans le coran comment comprendre l'attitude des chefs religieux musulmans s'agissant de la Fête de la Nativité?
Il faut bien qu'il soit né, ce Jésus, et, qui plus est, d'une femme, sa mère, soit Marie!
Écrit par : Myriam Belakovsky | 05/12/2017
Les imams, oulémas et savants séoudiens pourraient-ils nous éclairer?
Quel est le passage, verset de la Bible où il serait question du Père Noël?
Écrit par : Arnica | 05/12/2017
L'islam est bien la religion de la tolérance, à ce que je me suis laissé dire.
Écrit par : André thomann | 05/12/2017
Un ensemble cohérent d'injonctions, résumés dans une doctrine offensive sous le titre en français "Alliance et désaveu" (ce qui développé est : "Conditions de l'alliance avec les non-musulmans, et du rejet de cette alliance".
Écrit par : peplum | 05/12/2017
@ Arnica
Chercher simplement sur Google Noël et le coran apporte quelques premières modestes infos à ce sujet.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 05/12/2017
Bonsoir,
je viens de lire avec un plaisir égalé seulement par les billets d'André Thomann
J'aime vos constats et votre analyse de cette triste situation.
Il y a cependant un détail qui me titille, il concerne votre propos concernant les libres penseurs, je vois pas en quoi ces personnes, dont je suis, favorisent la tolérance de l'intolérance, à moins que ce propos ne concerne, en fait qu'une minorité de Libres penseurs(avec majuscule) qui se regroupent sous la bannière du réel qui n'a pas lieu, genre les politiciens, tant de gauche que de droite, faisant les yeux doux aux musulmans pour de pure raisons électoraliste.
Écrit par : Félix | 05/12/2017
"Marie et Jésus figurant en bonne place dans le coran ...."
Ils sont baptisés "Palestiniens" donc arabes... par les incultes! Ce que vous omettez de préciser!
Une leçon d'histoire:
http://www.europe-israel.org/2013/12/les-arabes-sont-les-arabes-les-vrais-palestiniens-sont-les-juifs-disrael-mise-au-point-sur-la-mythologie-de-larabe-palestinien/
Who are the Palestinians? An Arab Invention. CBN.
https://www.youtube.com/watch?v=Jbf2LjF8OPw
Écrit par : Patoucha | 05/12/2017
Ils vont bien réussir à détruire les fêtes de noël et a nous imposer l'aïd (c'est la fête du sacrifice! Enfin pas pour les montons!) , avec les moutons qu'on égorge au pied des immeubles comme en France, en remplacent des crèches!
Écrit par : dominique degoumois | 05/12/2017
Ils vont bien réussir à détruire les fêtes de noël et a nous imposer l'aïd (c'est la fête du sacrifice! Enfin pas pour les montons!) , avec les moutons qu'on égorge au pied des immeubles comme en France, en remplacent des crèches!
Écrit par : dominique degoumois | 05/12/2017
(Lagarde/bobigny) pour un avenir serein en banlieue! sur youtube!
Écrit par : dominique degoumois | 05/12/2017
Je rejoins la libre pensée lorsqu’elle s’oppose à tous les dogmes au nom de la raison. Mais dans cette conjoncture si favorable à l’islam, elle obtient dans son versant offensif, avec d’autres forces, des victoires faciles contre les signes et traditions chrétiens, mais n’empêche pas l’infiltration et l’imposition de l’islam -avec la complicité des autorités, politiciens et intellectuels- dans nos institutions. L’article de la charte des droits de l’homme qui stipule que chacun peut exercer son culte « en privé et en public » ne sert aujourd’hui que l’islam.
Dois-je en conclure que les libres penseurs doivent s’abstenir? Non, mais plutôt agir en tenant compte des rapports de force. Pour moi, le rejet indistinct de toutes les religions comme Mario J. nous le dessine dans presque chaque commentaire, favorise l’une d’elles. Mais je reconnais que cette problématique n’est pas simple.
Écrit par : Mireille Vallette | 06/12/2017
Mireille Vallette,
En vos lignes juste ci-dessus vous posez la question qui hante grand nombre d'entre nous concernant les "victoires faciles contre les signes et traditions chrétiens" sans empêcher l'"infiltration et l'imposition de l'islam avec la complicité des autorités, politiciens et intellectuels dans (et de) nos institutions"...
(Il faut noter que les critiques concernant le judaïsme ou le christianisme ne sont pas plus sérieuses que profondément étudiées à commencer par une recherche accompagnée d'un "individuel réel vécu religieux approfondi"... mais éternels semblables récurrents clichés)
...exactement comme si nous Occidentaux, tels "Les âmes mortes de Gogol" étions en train d'être vendus aux forces conquérantes de l'islam selon son objectif avoué!
Avec quelle monnaie d'échange?
Notre sentiment net est que nos dirigeants nous trahissent nous et l'ensemble de nos valeurs au service de la mondialisation, du "marché rien que le marché" (marché officiellement décidé, choisi ainsi qu'annoncé sans que nul ne bouge "sans éthique"!) néolibéralisme, multinationales, actionnaires et dividendes, lobbyies, etc.
Sœur Emmanuelle, une simple et valeureuse femme, n'aurait-elle pas dit avec la force et la voix qui la caractérisaient qu'il faut maintenant "se lever et faire quelque chose"?!
Écrit par : Myriam Belakovsky | 06/12/2017
EMEUTES EN ALLEMAGNE SYRIENS/LIBANAIS/TRUCS SE BATTENT DANS LES RUES!
Écrit par : dominique degoumois | 06/12/2017
1) «On m’a fait dire: “Le XXIe siècle sera religieux”. Je n’ai jamais dit cela, bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire.»
André Malraux,
cité par Pierre Desgraupes dans le magazine Le Point du 10 novembre 1975.
Cet événement spirituel à l'échelle planétaire, prédit par Malraux pour ce XXIe siècle, ne serait-ce pas l'islamisation de la Terre entière?
2) «L'islam et la charia ne passeront pas.»
Mario Jelmini,
cité le 7 décembre 2018 sur le blog de Mireille Vallette.
Écrit par : Mario Jelmini | 07/12/2017
@ Myriam
Mireille Vallette s'est levée et a fondé l'ASVI (voir colonne de droite).
Êtes-vous membre de l'ASVI, Myriam?
Écrit par : Mario Jelmini | 07/12/2017
Le Père Noël n'a pas la cote chez beaucoup de chrétiens "très bibliques".
Il est aussi détesté par les gauchistes, puisqu'il représente la société de consommation.
Mais il est vrai que chez les musulmans. Il n'est pas apprécié, car il est associé aux chrétiens. Cette haine du non-musulman est ancrée dans l'islam.
Écrit par : Riro | 07/12/2017
La question n 'est plus de savoir si LA guerre des religions a commencé mais de savoir qui va la gagner. Ceux qui ne choisissent pas leur camp n'ont jamais gagné aucune guerre ils se sont toujours soumis à la loi du plus fort. "la loi du plus fort est toujours la meilleure" (Jean de la Fontaine).
Écrit par : NORBERT MAENDLY | 07/12/2017
@ Mario Jelmini
Au caté on nous avait appris que l'islam incarne la foi
le judaïsme, l'espérance
le christianisme, la charité
Les trois religions du Livre: FOI ESPERANCE CHARITE
Pour ma part, être membre de l'ASVI est du fond du cœur donner cette idée concernant Israël avec cette dangereuse perspective de Jérusalem nommée capitale par Donald Trump:
Jérusalem n'étant pas une ville comme une autre faut-il la nommer banalement "capitale"?
A Jérusalem et pour Jérusalem, pour tous, appelons de nos vœux:
Une Maison de Palestine FOI
Une Maison d'Israël ESPERANCE
Une Maison chrétienne CHARITE
Une MAISON DES FETES pour tous avec un pacte d'ALLIANCE ENTRE ARABES ET JUIFS: pacte d'ALLIANCE INCONDITIONNELLE une fois pour toutes.
Mes moyens privés ne me donnent pas la possibilité d'autres participations.
Signant mes commentaires de mon nom j'assume ouvertement le fond de ma pensée et soutien, il va de soi, à l'ASVI.
Bonne journée.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 07/12/2017
"Vendez ce que vous possédez et faites don de l’argent" (Luc 12:33, trad. Second 21) à l'ASVI, si vous voulez vraiment soutenir cette association.
Écrit par : Mario Jelmini | 08/12/2017
Madame Vallette,
Tout d'abord je dois vous présenter mes excuses.
Pensant que M. Décaillet ne publierait pas mon commentaire sur Jérusalem, avisant une question à moi de la part de Mario Jelmini, j'ai passé avec pessimisme comme impatience mon commentaire du blog de M. Décaillet au votre.
Avec réflexion prolongée il semble que l'aspect charité est déjà présent sur place à Jérusalem par les différents lieux de culte des différentes croyances chrétiennes, comme expliqué plus haut, ce qui nous donne, finalement, en fin de compte, simplement une Maison de Palestine et une Maison d'Israël.
Le pacte d'alliance soit: plus jamais de guerre ou conflits non maîtrisés entre nous Arabes et Juifs respecté ne ferait-il pas de Jérusalem, Madame Vallette, non une banale capitale mais bien une Jérusalem ville PHARE car les Juifs et les Arabes inconditionnellement réconciliés une fois pour toutes seraient lumière d'espérance par leur témoignage démontrant qu'avec un peu de bonne volonté l'impensable lui-même... arrive
Écrit par : Myriam Belakovsky | 08/12/2017
Pour moi l'impensable hélas risque de durer longtemps.
Écrit par : Mireille Vallette | 08/12/2017
@ Myriam Belakovski
Ainsi qu'il ressort des versets suivants, la volonté du Dieu biblique n’est pas que la paix règne à Jérusalem mais bien au contraire d’empêcher par tous les moyens la paix d'y régner:
• “Car j’ai arrêté mes regards sur cette ville [Jérusalem] pour lui faire du mal et non du bien, dit l’Éternel” (Jérémie 21:10; en 23:10, le même prophète fait état de “la malédiction” divine);
• “Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: «Voici, je vais faire venir sur ce lieu [Jérusalem] un malheur qui étourdira les oreilles de quiconque en entendra parler»” (Jérémie 19:3);
• “Voici ce que dit l'Éternel, le Dieu d'Israël: «Je vais faire venir sur Jérusalem et sur Juda des malheurs qui étourdiront les oreilles de quiconque en entendra parler (...)»” (II Rois 21:12);
• “J’ai entendu le Seigneur, l’Éternel des armées, prononcer un arrêt de destruction contre tout le pays” (Ésaïe 28:22; dans le même sens: Ésaïe 10:23);
• “Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; la ville sera prise, les maisons seront pillées et les femmes violées; la moitié de la ville partira en exil” (Zacharie 14:2; c’est l’Éternel qui parle);
• “Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: «Voici, je vais profaner mon sanctuaire»” (Ézéchiel 24:21);
• “Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: «Tu [Jérusalem] boiras la coupe (...), large et profonde, qui te rendra un objet de risée et de moquerie (...). Tu seras remplie d’ivresse et de douleur car c’est une coupe de désolation et de destruction»” (Ézéchiel 23:32- 33);
• “L’Éternel (...) ne s’est pas arrêté dans son oeuvre de destruction” (Lamentations 2:8; traduction de la version synodale, huitième revision, Lausanne 1956).
Ainsi, pour qui sait lire, le désir profond du Dieu judaïco-coranique c’est que les religions qui se réclament de lui constituent des pommes de discorde, des facteurs de division entre les hommes.
De toute évidence, Dieu n'a pas créé Jérusalem pour qu'elle devienne un hâvre de paix mais au contraire le symbole de la désunion et des luttes qu’engendrent les religions.
Dans cette affaire, Donald Trump ne fait qu'accomplir la volonté de Dieu.
Cette volonté, si nous sommes croyants, respectons-la.
Écrit par : Mario Jelmini | 08/12/2017
@ Mario Jelmini
"Donald Trump ne ferait qu'accomplir la volonté de Dieu"!?
Le roi Salomon, Ancien Testament, connu pour son impartialité voit venir à lui deux femmes qui se disputent à propos d'une fillette chaque femme prétendant être sa génitrice.
Si les deux femmes représentaient, comme écrit plus haut, les Maisons de la Palestine et celle d'Israël, la fillette, elle, représenterait les territoires concernés à départager.
Le problème est que les Etats-Unis Donald Trump en tête ne sont pas dotés du sens de la justice impartiale qui caractérisait le roi Salomon.
La mondialisation pour l'heure est une plaie mais un gouvernement mondial impartial qui départagerait les territoires entre les Maisons d'Israël et de Palestine "AU MIEUX DE LEURS INTÉRÊTS" à toutes deux seraient bénédiction pure.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 08/12/2017
Chère Myriam,
Vous citez le roi Salomon en exemple. Pour mieux apprécier l'envergure du personnage, examinons ce que dit la Bible à son sujet.
1) “Dieu donna à Salomon la sagesse, une très grande intelligence et une étendue d’esprit aussi vaste que les plages de sable qui sont sur le bord de la mer. La sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu’aucun homme, plus sage que (...)” (I Rois 4:29-31). En résumé, “la sagesse de Dieu était en lui pour le diriger” (I Rois 3:28).
Mais Salomon, malgré toutes ses belles qualités, n’était pas immortel. Son biographe non plus. Aussi n’y a-t-il pas lieu de s’étonner si I Rois 12:1-4 et II Chroniques 10:1-4 rapportent qu’aussitôt Salomon passé de vie à trépas, le peuple se rassembla pour se plaindre de ce que le défunt les avait “chargés d’un joug pesant” et maintenus dans une “rude servitude”.
Salomon ne fut qu'un despote et un oppresseur. La suite va le prouver.
2) Grand théoricien, brillant penseur et fin tacticien, Salomon ne ménagea pas ses efforts en vue de faire déboucher ses idées sur des applications pratiques. C’est ainsi qu’à peine monté sur le trône d’Israël et afin d’inaugurer dignement son règne, il ourdit coup sur coup trois assassinats:
• celui de son frère Adonija (I Rois 2:23-25 : “Alors le roi Salomon fit ce serment au nom de l’Éternel: «(...) Adonija sera mis à mort aujourd’hui même». Le roi Salomon donna ses ordres à Bénaja, fils de Jéhojada, qui le frappa; et Adonija mourut”);
•• celui de Joab (I Rois 2:29 : “Alors Salomon envoya Bénaja, fils de Jéhojada, en lui disant: «Va, et frappe-le [Joab]»” => I Rois 2:34-35 : “Bénaja, fils de Jéhojada, (...) frappa Joab et le fit mourir. (...) À la place de Joab, le roi mit Bénaja à la tête de l’armée”);
••• celui du nommé Siméi (I Rois 2:46 : “Le roi [Salomon] donna ses ordres à Bénaja, fils de Jéhojada, qui sortit et frappa Siméi. Ainsi mourut Siméi”).
Apparemment, personne n’avait songé à enseigner le cinquième commandement (Exode 20:13 et Deutéronome 5:17 : “Tu ne tueras point”) à Salomon, ni d’ailleurs à David son père [1]. Ou bien les rois seraient-ils au-dessus des lois? Le fin mot de l’histoire - celui qui permet de tout comprendre, de tout expliquer - se trouve en I Rois 3:3 : “Salomon aimait l’Éternel”. Il n’est pas douteux, en effet, que Salomon agissait et tuait par amour pour son Dieu. Et si Salomon aimait l’Éternel, celui-ci le lui rendait bien puisque c’est à son sujet qu’il avait dit à David: “Je l’ai choisi pour fils, et je serai pour lui un père” (I Chroniques 28:6; dans le même sens: I Chroniques 17:12 et 22:10). Sur quoi le chroniste, toujours aussi bien informé (même s’il répugne à citer ses sources), ajoute très clairement: “l’Éternel, son Dieu, fut avec lui [Salomon]” (II Chroniques 1:1). La meilleure preuve que Dieu, ayant choisi Salomon, l’aima comme un fils et fut avec lui, c’est qu’il l’initia à son grand oeuvre: l’homicide avec préméditation et par métier. Et comme Salomon voulait plaire à Dieu, afin que celui-ci l’aimât encore davantage...
3) La “sagesse sans bornes” (II Chroniques 9:6) du roi Salomon, reflet de la sagesse divine [2], n’avait d’égale que son humilité, elle aussi d’inspiration divine [3]. C’est ainsi qu’il se fit bâtir une modeste demeure où il vécut dans le renoncement et le dénuement le plus complet (cf. I Rois 7:1-12). Pour donner une idée des privations auxquelles se soumettait le monarque, I Rois 10:21 et II Chroniques 9:20 précisent que “toutes les coupes du roi Salomon étaient en or, et toute la vaisselle du palais (...) était d’or pur”; de son côté, le Coran XXVII:44 révèle que le “palais” de Salomon était “dallé de cristal”; I Rois 10:18 et II Chroniques 9:17 ajoutent que Salomon se “fit aussi construire un grand trône d’ivoire, qu’il recouvrit d’or pur”. La reine de Saba, en visite officielle à Jérusalem, fut impressionnée par tant de simplicité. Si l’on en croit les textes, elle se serait adressée à son hôte en ces termes: “Béni soit l’Éternel, ton Dieu, qui a pris plaisir en toi, et qui t’a placé sur son trône pour que tu règnes au nom de l’Éternel, ton Dieu” (II Chroniques 9:8; dans le même sens: I Rois 10:9; si l’on en croit Le Coran XXVII:44 in fine, la belle aurait même déclaré se soumettre au Dieu de Salomon, le “Seigneur de l’univers” [autres traductions rencontrées: le “Maître de l’univers”, le “Seigneur des mondes”). Les textes révèlent encore que la noble visiteuse était douée d’une sensibilité raffinée: “Alors, en voyant (...) les holocaustes qu’il [Salomon] offrait dans la maison de l’Éternel, la reine de Saba fut transportée d’admiration” (I Rois 10:5 et II Chroniques 9:3-4). À n’en pas douter, la souveraine sabéenne avait compris une chose essentielle: tout ce qu’entreprenait le roi d’Israël était conçu pour le bien de son peuple, qui croupissait dans la misère en bénissant son “joug pesant” (cf. I Rois 11:42- 12:4 et II Chroniques 9:30-10:4, qui emploient également l’expression “rude servitude” pour caractériser le règne de Salomon). Aussi le bon peuple louait-il son bon roi, en chantant avec ferveur: “Salo, Salo, Salomon ” (autres transcriptions possibles: “salaud, salaud, Salomon ” ou, plus vulgairement, “salaud, salaud, mon salaud ”, cette dernière tournure tenant compte du fait qu’à l’époque les gens du peuple s’exprimaient dans une sorte de verlan et que «mon salaud» était leur manière de prononcer le nom de leur roi bien-aimé).
3) Salomon était un salaud mais il s'en foutait royalement car, aimait-il à répéter, “un même sort attend le juste et le méchant [4], celui qui est bon [5] et pur comme celui qui est impur [6], celui qui offre des sacrifices comme celui qui n’en offre pas” (Ecclésiaste 9:2) [7].
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[1] La mère de Salomon, la belle Bethsabée (cf. II Samuel 11:2-3), n’était autre que la veuve d’Urie le Héthien, que David avait épousée après avoir fait périr son mari sur le champ de bataille.
[2] “Tout le monde cherchait à voir Salomon, pour admirer la sagesse que Dieu avait mise dans son coeur” (I Rois 10:24).
[3] “Ce que l’Éternel te demande, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu” (Michée 6:8).
[4] Ce qui paraît logique, à partir du moment où “il est écrit: «Il n’y a pas de juste, pas même un seul»” (Romains 3:10, s’appuyant sur Psaumes 14:3 in fine et Psaumes 53:3 [ou 53:4, selon la numérotation adoptée] in fine: “Il n’y a personne qui fasse le bien, pas même un seul”; dans le même sens: Psaumes 14:1 in fine et Psaumes 53:1 [ou 53:2, selon la numérotation adoptée] in fine).
[5] Ce qui paraît logique, à partir du moment où “personne n'est bon, sinon Dieu seul” (Marc 10:18, Luc 18:19; c’est Jésus qui parle [*]). Remarque: dès lors que Dieu est bon et qu’il “a fait l’homme à son image” (Genèse 1:26-27, 5:1 et 9:6), comment se fait-il que l’homme ne soit pas bon, lui aussi? Quant à Jésus, comment peut-il répondre au riche jeune homme qui l’interroge: “Pourquoi m'appelles-tu bon? Personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul” (Marc 10:18, Luc 18:19), alors qu’il déclare par ailleurs: “Moi et le Père, nous ne sommes qu’un” (Jean 10:30)? Cette antinomie fait partie d’une série d’indices donnant à penser que Jésus souffrait d’un sérieux trouble de l’identité (double personnalité). Par ailleurs, si le Père et le Fils ne font véritablement qu’un, n’est-il pas surprenant d’entendre le Père parler du Fils en l’appelant “mon Fils bien aimé, en qui j’ai mis toute mon affection” (Matthieu 3:17 et 17:5, ainsi que II Pierre 1:17; dans le même sens: Marc 1:11 et 9:7, ainsi que Luc 3:22; confirmation que “le Père aime le Fils” est apportée en Jean 3:35 et 5:20 )? Avec ce Dieu-là, on nage en plein narcissisme. En admirant le Fils, le Père s’admire lui-même [**] puisque, comme Jésus l’a affirmé, “le Père est en moi” (Jean 10:38, 14:10 et 14:11). Et en admirant le Père, le Fils s’admire lui-même [***] puisque, a-t-il répété, “je suis dans le Père” (Jean 14:10 et 14:11; dans le même sens: Jean 10:38 in fine). En d’autres termes: ce que le Père aime chez le Fils, c’est l’image qu’il lui renvoie de lui-même [**]; de même, ce que le Fils aime chez le Père, c’est l’image qu’il lui renvoie de lui-même [***]. Une symbiose identitaire, en quelque sorte.
[*] À propos de la bonté unique et exclusive du Dieu unique et exclusif, on sait qu’à l’occasion de l’un de ses plus célèbres sermons, prononcé devant “une foule de disciples et une multitude de gens, venus de toute la Judée, de Jérusalem et de la contrée maritime de Tyr et de Sidon (...) pour l'écouter” (Luc 6:17-18), Jésus laissa échapper ce bout de phrase révélateur: “Il [le Très-Haut] est bon pour les ingrats et pour les méchants” (Luc 6:35 in fine).
[**] Cf. Marc 1:11 in fine et Luc 3:22 in fine: “Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais” (traduction adoptée par saint Jérôme et reprise notamment par la Bible annotée de Neuchâtel et par la version Stapfer du Nouveau Testament; c’est Dieu qui parle, s’adressant à Jésus).
[***] “Celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14:9; c’est Jésus qui l’affirme, s’adressant à Philippe).
[6] Ce qui paraît logique, à partir du moment où “nous sommes tous semblables à des êtres impurs” (Ésaïe 64:5 ou 64:6, selon la numérotation adoptée; traduction Bible du Semeur).
“Ce qui souille, c’est le péché”, écrit le théologien protestant Florent Varak dans une étude parue sur http://www.unpoissondansle.net/mat/Matthieu_15.10-20.pdf (bas page 3). Or, “la Bible, la Parole de Dieu, nous déclare que tout homme est pécheur [*] et qu’aucun ne fait exception. Nous portons tous ce fardeau sur nous” (source: http://www.croire-en-dieu.net/parcours_img.php , premier paragraphe). Chaque homme étant pécheur, chaque homme est donc impur.
[*] • “Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3:23); • “Car le salaire du péché, c'est la mort” (Romains 6:23).
[7] Dans un sens analogue: • “(...) une même destinée les attend l’un [le sage] et l’autre [l’insensé]” (Ecclésiaste 2:14); • “Oui, le sage meurt aussi bien que l’insensé” (Ecclésiaste 2:16); • “Les sages meurent, de même que périssent le fou et l’insensé. Et ils laissent leurs biens à d'autres” (Psaumes 49:10 ou 49:11, selon la numérotation adoptée).
Écrit par : Mario Jelmini | 08/12/2017
Salomon "connu pour son impartialité", écrivez-vous.
Si vous lisez I Rois 12:1-4 et II Chroniques 10:1-4, vous constaterez qu'aussitôt Salomon passé de vie à trépas, le peuple se rassembla pour se plaindre de ce que le défunt les avait “chargés d’un joug pesant” et maintenus dans une “rude servitude”.
La “sagesse sans bornes” (II Chroniques 9:6) du roi Salomon n’avait d’égale que son humilité. C’est ainsi qu’il se fit bâtir une modeste demeure où il vécut dans le renoncement et le dénuement le plus complet (cf. I Rois 7:1-12). Pour donner une idée des privations auxquelles se soumettait le monarque, I Rois 10:21 et II Chroniques 9:20 précisent que “toutes les coupes du roi Salomon étaient en or, et toute la vaisselle du palais (...) était d’or pur”; de son côté, le Coran XXVII:44 révèle que le “palais” de Salomon était “dallé de cristal”; I Rois 10:18 et II Chroniques 9:17 ajoutent que Salomon se “fit aussi construire un grand trône d’ivoire, qu’il recouvrit d’or pur”. La reine de Saba, en visite officielle à Jérusalem, fut impressionnée par tant de simplicité. Bref: tout ce qu’entreprenait le roi d’Israël était conçu pour le bien de son peuple, qui croupissait dans la misère en bénissant son “joug pesant” (cf. I Rois 11:42- 12:4 et II Chroniques 9:30-10:4, qui emploient également l’expression “rude servitude” pour caractériser le règne de Salomon).
Salomon ne fut pas seulement un assassin (cf. I Rois 2:23-25, I Rois 2:29 et I Rois 2:46), ce fut un despote et un oppresseur.
Écrit par : Mario Jelmini | 09/12/2017
Salomon "connu pour son impartialité", écrivez-vous Myriam.
Salomon est surtout resté dans l'Histoire pour une autre raison. I Rois 12:1-4 et II Chroniques 10:1-4 rapportent qu'aussitôt Salomon passé de vie à trépas, le peuple se rassembla pour se plaindre de ce que le défunt les avait “chargés d’un joug pesant” et maintenus dans une “rude servitude”.
Écrit par : Mario Jelmini | 09/12/2017