La danse du scalp de Darbellay et la valse du PDC sur le voile à l’école (29/01/2018)
Le parlement valaisan a décidé d’envoyer une initiative au vide-ordures. Le conseiller d’État annonce la suite des réjouissances: autoriser le foulard des fillettes sans retenue et ouvrir des salles de prières dans les écoles.
En décembre dernier, le parlement cantonal a décidé d’invalider l’initiative de l’UDC «Pour des têtes nues dans les écoles publiques valaisannes » signée par plus de 4000 citoyens. Non conforme à la Constitution fédérale. «Je trouve que le Parlement a fait preuve aujourd'hui d'un courage exceptionnel!», s’est enthousiasmé le conseiller d'Etat démocrate-chrétien Christophe Darbellay en charge de l’enseignement.
Dans ce domaine, Christophe Darbellay est un artiste! Il pratique avec un art consommé la danse du scalp: d’abord celui du niqab, puis du foulard à l’école, enfin aujourd’hui et uniquement celui de l’UDC.
En 2006 et 2009, alors conseiller national et président du PDC, il est intervenu auprès du Conseil fédéral pour savoir s’il entendait prendre des mesures contre la burqa, mesures qu’il souhaitait vivement.
En 2013, le PDC suisse dont il est toujours président se prononce pour une interdiction du voile à l’école, une tenue jugée dommageable à l’intégration des élèves et à l’insertion professionnelle des jeunes musulmanes. La direction nationale du parti a déjà rédigé une proposition de loi sur les codes vestimentaires à l’école. Les sections d’Argovie, de Lucerne, de Bâle-Campagne et de Bâle-Ville sont sur les starting-blocks.
…Et Anne n’a jamais rien vu venir!
En 2014, le Grand Conseil valaisan rejette à la raclette une intervention de l’UDC Jean-Luc Addor visant à interdire le foulard à l’école. Peu après, son parti lance l’initiative «Pour des têtes nues…» qui interdit de se couvrir les cheveux en classe, avant tout par un foulard islamique.
Entre interdiction et vide sidéral, le PDC valaisan veut, lui, trouver un juste équilibre: le parlement accepte une de ses motions en 2015, qui demande «une solution pragmatique» à la question du foulard dans les écoles. La motion précise que les mesures souhaitées doivent permettre en dernier ressort, une interdiction afin d’éviter que cette pratique «compromette l’intégration de l’enfant ou que ce symbole soit utilisé à des fins de provocation, de prosélytisme ou de propagande».
Avant la concrétisation de ces souhaits, l’initiative de l’UDC aboutit. C’est une première en Suisse.
Les députés se muent en juristes
L’initiative a donc été refusée par le parlement le 13 décembre dernier. La Commission de Justice, puis le Conseil d’État (si,si!) et enfin la Commission de l'éducation ont donné un préavis de recevabilité. Le Grand Conseil, sous l’influence de Darbellay, les a désavoués.
Il ne fait aucun doute que les citoyens auraient accepté l’interdiction du foulard. Mais les députés de tous les partis se sont rejoints dans la panique à l’idée que l’UDC engrange les fruits de son action et ils ont décidé en politiciens et pas en juristes que le texte est contraire à la liberté de religion et ne mérite donc que les poubelles de l’histoire. En ce domaine, il y a belle lurette que le politique s’oppose chaque fois qu’il le peut à la majorité du peuple qui sondage après sondage exprime sa peur de l’islam et la condamnation de ses revendications.
Les députés et la conseiller d’État se fichent aussi éperdument que ces petites filles déjà endoctrinées promettent d’exiger plus tard le port du foulard dans la sphère professionnelle, de refuser de serrer la main des hommes, d’apporter toute leur énergie aux incessantes revendications islamiques qui perturbent depuis des décennies le fonctionnement de notre société. Les députés valaisans interdisent à ces filles de jouir du seul espace où elles pourraient être considérées comme les égales des garçons. Ils encouragent les familles encore hésitantes à faire porte le foulard à leurs filles, un signe de discrimination dans les textes islamiques comme dans l’ensemble du monde musulman.
L’UDC n’a pas baissé les bras: elle va recourir au Tribunal fédéral contre l’invalidation de l’initiative. Si celui-ci lui donne tort, le parti pourra difficilement aller plus loin, soit à la Cour européenne des droits de l’homme. Il est quelque peu neutralisé par son initiative «Le droit suisse au lieu de juges étrangers» qui vise en particulier la CEDH.
Une stratégie ahurissante
En attendant, peu après le vote du parlement en faveur de l’obscurantisme, le Service de l’enseignement dirigé par Darbellay a livré ses recommandations en réponse à l’initiative et à la motion de 2015. Les préconisations du service et de son chef sont ahurissantes.
Le service suggère au Conseil d’État de préciser les pratiques autorisées par un arrêté ou une directive, dans l’attente d’une modification législative à plus long terme. Le rapport oublie la possibilité d’une interdiction, il ne préconise que «des mesures pragmatiques et négociées, prenant en compte la diversité culturelle et religieuse à l’école…». Le port d’un habit religieux ne pourrait être restreint «que pour des raisons de sécurité». C’est à dire jamais.
Les « mesures pragmatiques », c’est l’expression qu’adorent autorités et responsables scolaires. On discute avec les parents lorsqu’un problème se pose, et dans la réalité, on se soumet si les parents insistent vraiment. L’essentiel est que l’incident ne vienne en aucun cas aux oreilles de quelque journaliste ou politicien UDC. On résout -ou non- dans le plus grand secret.
La deuxième faribole que les autorités adorent servir afin d’introduire l’islam et ses mœurs à l’école, c’est la nécessité d’adapter celle-ci à «la diversité culturelle et religieuse». Une rengaine vicieuse, car si cette diversité est une réalité -Genève par exemple compte plus de 400 communautés religieuses- l’islam est la seule religion qui exige que l’école s’adapte à elle. Une exigence qui occupe sans trêve tribunes politiques, tribunaux, universités, services d’intégration…
Mais le pire dans ce document, l’incroyable régression, n’est pas là. Il indique que l’État -et son maléfique conseiller d’État- envisagent la mise à disposition de locaux de prière dans les écoles «en vertu de l’égalité de traitement». Quelle égalité? Dans ce canton qui fut longtemps un bastion du catholicisme conservateur, certains établissements disposent d’une chapelle. Cette volonté d’introduire un nouveau précepte de la diversité islamique, la salle de prières -et bientôt donc les prières elles-mêmes- seraient une première. Elle a tout de même peu de chances de se réaliser... pour l'instant.
«À quand des mosquées dans nos écoles?» interroge le souffle coupé le conseiller national Jean-Luc Addor. Réponse de Christophe Darbellay: «C’est un droit fondamental de croire à ce que l’on veut. Si un élève souhaite profiter d’un peu de calme pendant le ramadan, où est le problème?» Surtout qu’on on pourra aussi envoyer les jeûneurs dans ces salles de prières durant les cours de gym ou en cas de faiblesse passagère. Un Coran et quelques tapis de prières seront certainement à disposition, et un rideau pour préserver la vertu des occupant(e)s.
Christophe Darbellay (à droite) en campagne électorale dans une mosquée albanaise (document des Observateurs.ch)
Le PDC suisse remonte au créneau
Quant au PDC suisse, il souffre d’une nouvelle éruption de fermeté. Elle aussi passagère? Toujours est-il que dans un document rédigé par un groupe interne et révélé en décembre 2017, soit au moment où son ex-chef de file se déculotte devant les intégristes, il préconise des mesures très dures sur la question de l’islam. Il a été approuvé par son actuel président Gehrard Pfister, il doit encore l’être par d’autres instances.
S’il était adopté –mais le doute est recommandé- les prosélytes n’auraient qu’à bien se tenir! Une des revendications: l’interdiction du voile à l’école! Et pas en tournant autour du pot: «Nous refusons les vêtements symbolisant la soumission de la femme à l’homme (…) Tous les enfants doivent avoir le droit de se développer de manière identique, sans distinction de sexe.»
Le document d’une audace rare propose rien moins que supprimer l’aide sociale «aux gens ayant un mode de vie fondamentaliste». Il se prononce encore pour l’interdiction de territoire auxdits fondamentalistes et pour l’établissement d’un contrat avec les migrants lors de leur arrivée en Suisse. Ces mesures visent à «empêcher la radicalisation de certains groupes islamistes». En principe, les islamistes sont déjà radicalisés, mais bon… rien n’est plus fréquent que ces confusions langagières.
Prochains épisodes: la décision du Tribunal fédéral sur la validité de l’initiative et le sort du document interne du PDC.
11:39 | Tags : valais, foulard à l'école, pdc | Lien permanent | Commentaires (29)
Commentaires
Scandaleux! Cela s'appelle la soumission! Mettons des Croix, des étoiles de David et des Kippas partout!
Écrit par : Ursula Allemann | 29/01/2018
Les calotins se couchent devant la bigoterie qui va les poutzer.
Écrit par : NORBERT MAENDLY | 29/01/2018
Christophe, pas Christian.
Écrit par : Pierre Jenni | 29/01/2018
Certains voudraient interdire la chemise bleue edelweiss (si jolie) pour cause de port identitaire et ultra-helvétique et les mêmes, ou d'autres encore, veulent autoriser le voile et les prières religieuses à l'école tandis que les crèches de Noël sont interdites dans les lieux officiels de l'Etat...
Désolé d'assister à ce monde désolant. J'étais pour le droit aux filles de porter le voile à l'école comme d'autres portent des marques publicitaires. Mais là, ça va tellement loin dans le déni d'être né dans un pays qui s'appelle la Suisse avec ses propres traditions et ses coutumes ancestrales que j'imagine très désagréablement un retournement et un écrasement grave de nos politiciens et politiciennes qui confondent droits humains et identité individuelle avec lamentable obligation (au nom du refus à la discrimination) des uns et des unes, autochtones et de "souche" à s'écraser devant les nouveaux arrivants qui revendiquent haut et fort leur identité voire leur religion rigoriste dans des lieux qui devraient rester neutres et impartiaux...et surtout ouvert à la liberté de conscience.
Est-ce que nos bêtes de politiciens veulent voir triompher la Bête et le fascisme qui l'accompagne à cause de leurs décisions irresponsables?... Il y a des limites et les limites c'est que, clairement, la prière adressée à un dieu est libre pour chaque être humain mais qu'elle ne doit pas interférer sur les lieux de travail et publics au nom de n'importe quel dieu qui voudrait s'imposer à la vue de tous. Vouloir donner davantage à la religion, c'est rendre encore plus intolérant et raciste (racialisé) le monde. C'est un drame humain dont la démocratie sortira grande perdante. Certains de nos politiciens sont devenus incendiaires et fous ainsi que très incompétents au nom d'une fausse tolérance, d'une lâcheté, et d'un manque de courage évident devant l'agression permanente de la minorité ultra-religieuse de l'islam (qui s'agrandit au fur et à mesure que la Suisse lâche du terrain sur la laïcité) qui veulent nous imposer leur vision rétrograde du monde.
Écrit par : pachakmac | 29/01/2018
Darbellay Ramadan même combat, Sauf qu'un tire à gauche et l'autre tire sans permis.
Écrit par : NORBERT MAENDLY | 29/01/2018
Cher Pachakmac, je ne saurais mieux dire. Enfin, je dirais même plus:
Pourquoi crions-nous dans le désert alors que cette pression bigote est si évidente? Pourquoi ceux qui l'acceptent ont-ils tant condamné Ecône qui était pourtant bien plus "modéré"?
Pourquoi s'appeler patriote et porter une de ces chemises fleuries est-il un symptôme d'extrême droite, alors que porter des marqueurs islamiques est un signe d'heureuse diversité religieuse?
Pourquoi des musulmans ne cessent-ils de solliciter nos instances judiciaires et politiques pour faire respecter la " liberté religieuse" sans jamais critiquer les pays musulmans qui tous (moins un) invoquent l'islam pour la piétiner?
Pourquoi refuser la disparition d'une société séculière, soit pacifique et apaisée, est-il considéré comme de l'islamophobie, de la xénophobie, voire du fascisme?
Etc.etc.
Écrit par : Mireille Vallette | 29/01/2018
Le document clair présenté par le PDC concernant L'interdiction du territoire aux fondamentalistes ainsi que l'établissement d'un contrat avec les migrants lors de leur arrivée en Suisse est excellent.
Les migrants étant immédiatement informés dès leur arrivée ne pourront en aucun cas prétendre n'avoir pas été mis au courant des conditions de vie en Suisse qui n'empêchent personne de vivre sa foi avec discrétion sans poser tant de problèmes futiles alors qu'il y en a d'autres, respect de la planète, climat, guerre et faim dans le monde, qui, eux, devraient mobiliser non seulement les dirigeants mais nous tous.
Écrit par : Myriam Belakowski | 29/01/2018
Le premier paragraphe de"pachakmac" résume déjà tout ce qu'il y a d'aberrant chez nous dans le domaine de l'identité.
Écrit par : Mère-Grand | 29/01/2018
De plus en plus déçu des PDC ... Ont ils vu la vie des Chrétiens dans les pays musulmans ? Interdire le voile est 'normal' discriminer, crucifier, toutmenter etc ... Est pire que tout ! ON DEMANDE LE RÉCIPROCITÉ ET l'adaptation ... Pas s'écraser !?!
Écrit par : Sylvie RG | 29/01/2018
Mais où va-t-on si on ne recherche plus la lumière à travers la réalité historique de nos histoires respectives? Pourquoi préférer l'obscurité à la lumière. Parce qu'elle est trop éclatante dans le ciel de nos rêveries? Parce que voir jour produit de la liberté alors que vivre caché et dans le noir produit de la soumission, du dominant et du dominé? Parce que mieux vaudrait, lâchement, préférer à Dieu la possibilité de trier à partir de vérités établies par la parole d'hommes qui se sont pris les pieds dans le tapis parce qu'ils entendaient des voix et qu'ils étaient certains que cette voix était l'émanation de Dieu et non de leur cerveau qui fabriquait dogmes, prières, moralité, autorité sur leurs ouailles?
Pourquoi ne pas accepter que la réalité, ou non, de Dieu reste un mystère entier et que prier n'aide que celui ou celle qui espère en une vie meilleure, en une dignité retrouvée, en une protection divine sur la vie de celles et ceux qu'il ou elle aime? Les Civilisations se sont toutes construites sur la croyance en un ou des dieux parce que l'homme et la femme se projettent dans un espace divin... Voir Roger Federer et la naissance d'un dieu moderne...bien humain et terrestre malgré toute son immense classe et son aura d'intouchable icône de notre temps.
Bref. Si l'on cessait cette folie de croire que notre dieu élu est supérieur à celui du voisin et qu'il est même le dieu unique de tous les temps, tout le monde respirait mieux...et dieu lui-même en premier. N'est-ce pas cher Roger Federer dont l'admiration du monde entier est légitime vu la classe du personnage et de ses talents multiples dans tous les domaines.
Merci Mireille. Continuez votre travail d'éclairage. Il est si nécessaire et courageux. Je continuerai à ma façon, mais je me laisse le temps d'une disparition passagère et nécessaire afin de savoir comment je vais faire dans le futur pour créer d'une façon ou d'une autre quelque chose de beau et positif et surtout donner encore davantage de sens et peut-être de visibilité aux combats que je mène au quotidien.
Écrit par : pachakmac | 29/01/2018
"Certains voudraient interdire la chemise bleue edelweiss (si jolie) pour cause de port identitaire et ultra-helvétique et les mêmes, ou d'autres encore, veulent autoriser le voile et les prières religieuses à l'école tandis que les crèches de Noël sont interdites dans les lieux officiels de l'Etat..."
Voilà qui résume bien l'aberration à laquelle aboutit une idéologie corrompue.
Écrit par : Mère-Grand | 29/01/2018
Le vrai problème vient en fait DES religions, j'ai remarqué depuis longtemps que dès que l'on touche à un dogme quelconque d'une religion, les tenant des autres viennent au soutient de la première, Je me souviens il y a pas mal de temps(que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre) d'une conférence, se déroulant au Caire, dont un des sujet était la natalité et le contrôle des naissances, ce fût un tollé toute religions confondue... encore plus ancien, en Inde, du temps d'Indira... son gouvernement avait lancé un programme de stérilisation volontaire des mâles du pays.. en échange d'un poste de radio.. de nouveau ce fût le branlebas dans les autels de toute la terre..
Je crois, mais je peux me tromper, que les religion se soutiennent car elles ont peur que si un dogme saute dans une religion...peut-être une autre fois ça sera leurs tours
Écrit par : Félix | 29/01/2018
Sebleu! Les Juifs n'ont jamais eu tout ça... Et surtout rien revendiqué de pareil! Ils sont pourtant en Suisse depuis l'Antiquité!
Histoire des Juifs en Suisse — Wikipédia
- C'est probablement à l'époque romaine que les premiers Juifs sont arrivés en Suisse mais des communautés juives ne sont attestées sur le territoire de la Suisse actuelle que depuis le XIIIe siècle. Après avoir été chassés du pays du XVe au XIXe siècle, les Juifs obtiennent la citoyenneté suisse à part entière en 1874.
Tout au long du XIIIe siècle, les Juifs s'établissent dans diverses villes de Suisse, à Berne en 1259, à Saint-Gall en 1268, à Zurich en 1273 et à Lucerne en 1299. D'autres communautés s'établissent dans la première partie du XIVe siècle à Neuchâtel, Bienne, Vevey, en Argovie et en Thurgovie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Suisse
Plus: https://www.google.ch/search?q=les+premiers+Juifs+en+Suisse&ie
Écrit par : Patoucha | 30/01/2018
On peut ressentir que dès qu'il y a dogme il n'y a plus union spontanée avec le divin.
Union spontanée avec le divin, soit communion.
Communion non d'Eglise mais allant de soi, naturelle hors visées, intérêts et autres objectifs..."ordinaires"!
Et si l'on parle bonté, beauté ou bienveillance à cultiver dans nos pensées, nos paroles ou nos actions - toutes, non juste lorsque cela nous convient - nul besoin d'étiqueter déjà Platon la démarche qui peut être toute naturelle comme allant de soi.
Allant de soi compte tenu de l'histoire de la personne, environnement, conditions de vie, etc.
Aux privilégiés le soin d'accompagner les autres en les épaulant avec constance en cherchant à combler les fossés par le moyen précisément de la beauté en tout avec les arts... sans frontières... ouverts à tous.
Dés l'école recherche en et pour chaque élève de ses centres d'intérêt à cultiver ce qui l'épanouira, le rendra heureux voire joyeux.
Joyeux, l'un des nains de Blanche-Neige: que dire de plus!
Écrit par : Myriam Belakowski | 30/01/2018
Félix @ Toutes les religions prônent le droit des humains de dominer la nature, et toutes admettent qu'il n'existe pas trois ordres, mais quatre : minéral, végétal, animal et humain. Donc une relation faussée avec notre environnement par l'anthropocentrisme, sous couvert de théocentrisme."Croissez et multipliez" est un dogme religieux universel, et cela va finir mal...
Écrit par : Géo | 30/01/2018
Et quand ces fillettes voudront se marier à neuf ans, il dira quoi, Darbellay?
Il faut comprendre que le voile n’est pas qu' « un bout de tissu » inoffensif, mais qu’il s’accompagne de toute une série de valeurs et de règles qui se résument à l’infériorité de la femme, qui vit sous la tutelle de l’homme.
Écrit par : Arnica | 30/01/2018
Darbellay est un opportuniste tout simplement. Un petit écart à la règle pourtant prônée par sa religion pendant des siècles ne l'a pas autrement dérangé du moment qu'il lui apportait une satisfaction. En politique c'est pareil.
Écrit par : NORBERT MAENDLY | 30/01/2018
@Mireille Vallette
Miracle! La machinerie des blogs a tout à coup accepté un de mes commentaires sur le vôtre. Pourquoi? Comment? Je m'en fiche et me réjouis.
Écrit par : Mère-Grand | 30/01/2018
Le voile est un instrument de torture, sur wikipédia voir l'histoire de l'islamisation des Balkans c'est exactement ce qui nous arrive aujourd'hui!
Écrit par : dominique degoumois | 30/01/2018
Sur cette photo on voit 2 façons de porter le voile, je ne doute pas qu'un jour les parents de ces 2 petites filles se battront pour imposer au final le plus couvrant des 2!
Écrit par : dominique degoumois | 30/01/2018
Christophe Darbellay et le parlement valaisan ont effectivement fait preuve d'un courage exceptionnel. Et nul doute qu'ils continueront à être courageux en acceptant des pauses-ramadan, des pauses-prières, une séparation filles-garçons dans les classes, des menus halal, le nikab, etc.
Et pendant ce temps, nous devons mépriser tous ces lâches que sont (ou ont été...) Cabu, Wolinsky, Charb, Riss, Salman Rushdie, Ayaan Irsi Ali, Théo Van Gogh, Geert Wilders, etc...
Écrit par : Sonia | 30/01/2018
Dans chaque homme il y a un islamiste qui sommeille. C'est bien ça la difficulté d'être un homme, un vrai !
Écrit par : NORBERT MAENDLY | 30/01/2018
Voici une information qui réjouit ma journée:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/01/31/97001-20180131FILWWW00169-tariq-ramadan-accuse-de-viol-en-garde-a-vue.php
Ainsi que les commentaires.
Écrit par : Daniel | 31/01/2018
La mienne aussi!
Écrit par : Mireille Vallette | 31/01/2018
CQFD alors on attend les commentaires de MBG! Dans ce que j'ai lu il n'est pas fait mention des violes genevois pourquoi?
Écrit par : dominique degoumois | 31/01/2018
Et comme souvent, les bonnes nouvelles violent par deux, pardon volent par deux:
http://www.lepoint.fr/monde/tariq-ramadan-n-est-plus-le-bienvenu-au-qatar-29-01-2018-2190493_24.php
Adieu veau, vache, cochon, chaire à Oxford... Enfin adieu cochon, ce n'est pas sûr.
Écrit par : Daniel | 31/01/2018
@Norbert Maendly Merci bien cher monsieur, mais j'ai beau regarder partout en moi, aucun islamiste n'y sommeille! J'aspire à la sérénité, la vrai, pas celle du coran!
Écrit par : dominique degoumois | 01/02/2018
Si l’islam est politique, rassurez-vous le catholicisme l’est encore plus.
Naïvement, j’ai toujours pensé que l’instruction publique était destiné à nous offrir tous les instruments de penser par nous même.
De fortifier nos esprits et nos corps par l’étude et le sport.
De nous initier à la curiosité intellectuelle et de développer notre esprit à la raison en nous donnant des rudiments en sciences, en mathématiques et en littérature. D’émanciper notre intelligence des superstitions en nous confrontant aux écrits des grands penseurs et des philosophes.
Historiquement, l’instruction vraiment publique s’est imposée contre la religion, alors qu’elle fut l’instigatrice des premières vraies structures plus ou moins « abordables au peuple » d’enseignement connues de notre civilisation.
Lors de la tragédie de la Commune de Paris de 1871, évènement fondamental de mon point de vue, de nos sociétés modernes, Édouard Vaillant, chargé de ce secteur, prévoit une réforme qui vise à l'uniformisation de la formation primaire et professionnelle. Deux écoles professionnelles, une de garçons et une de filles, sont ouvertes. L’enseignement est laïcisé : l'enseignement confessionnel est interdit, les signes religieux chrétiens sont enlevés des salles de classe.
Il est vrai aussi que le canton du Valais est catholique, et que tout ce qui se réfère à la Commune de Paris y sent le souffre.
Surtout dans l’enseignement publique comme le collège de Sion ou de Saint Maurice dont sont issus nos élites politiques.
Et le Valais n’est pas un canton laïc, comme Genève et Neuchâtel.
Nos deux politiciens Addor et Darbellay sont en réalité deux vrais faux culs.
L’un comme l’autre veulent que notre instruction publique soit de nouveau aux mains des curés.
Car aucun des deux ne proposera au vote populaire le choix de la laïcité totale dans notre instruction publique, seule garante de l’interdiction du voile à l’école.
D’autant plus que les valaisans préfèrent encore se fier à un gentil hippie qu’à un féroce chef de guerre, concernant le plus grand « fake news » de tous les temps, l’existence d’un dieu.
Ecône n’est pas loin de l’UDC et du PDC en Valais.
Écrit par : Cyan | 11/02/2018
Pauvre Darbellay, la fourberie ne paye plus. Mais elle engendre un retour sur investissement.
Lire plus dans mon blog www.super-senior.ch
et l'article sur le voile ici
Écrit par : Philippe Boehler | 13/02/2018