Naturalisation: l’imam trébuche, mais ne chute pas (22/04/2018)
Le passeport suisse devait être une simple formalité, mais de vilains islamophobes ont posé quelques cailloux sur le chemin du prédicateur. Il s’en sort indemne.
L'imam de Wil Bekim Alimi, canton de Saint-Gall, est suisse. Le conseil législatif de la ville s'est prononcé le 5 avril par 26 voix contre 10 (UDC et une voix libérale radicale) en faveur du chef macédonien de l’imposante mosquée albanophone locale. Celle-ci a été inaugurée récemment en présence du gratin politique suisse. A Wil, près de 10% des 24'000 habitants sont musulmans.
Le canton doit encore confirmer, mais c’est qu’une formalité. Une formalité, c’est ce que devait être tout le processus. L’imam jouit d’une image de moderniste, critique de l’extrémisme, engagé dans le dialogue interreligieux, soutenu par de nombreux politiciens et responsables d’autres religions. Ses discours correspondent parfaitement à ce qu’attendent les autorités.
Le Conseil de naturalisation de Wil était quasi enthousiaste en 2015 en proposant le passeport. Mais le parcours connait vite quelques accrocs. Le dernier en date est dû à une journaliste de la Basler Zeitung, Andrea Sommer, paru le 13 avril, après la décision du conseil de Wil. Elle a interrogé des musulmans proches de la communauté –qui désirent rester anonymes par crainte de réactions et d’exclusion.
Alimi aurait deux visages, et sa face négative concerne une des obsessions des imams, le sexe des filles, ce diamant que les hommes musulmans aimeraient tant se garder précieusement. Andrea Sommer donne des exemples dont un seul, en d’autres lieux et d’autres temps, suffirait à refuser une naturalisation.
Une femme qui a suivi des leçons de Coran avec Alimi à 13 ans raconte qu’il incitait les filles à porter le foulard. «Il nous a appris qu'une femme de bonne moralité sait comment elle doit s'habiller, que nous commettons un péché si nous ne nous couvrons pas et qu’à cause de cela un homme succombe à nos charmes.» Dorothea Naeff, qui enseigne l'allemand aux migrants depuis des années, se souvient de la visite d’une journaliste dans sa classe d'allemand. Elle a demandé aux femmes en foulard si elles le portaient volontairement. Toutes ont acquiescé. «A la fin de l'heure, quand tout le monde était parti, une des femmes m'a confié en quoi consiste en réalité cette soi-disant volonté, explique Naeff. Elle a dit qu'Alimi a appris aux jeunes hommes que le port du foulard est une obligation. Ils en concluent que les femmes sans foulard ne sont pas croyantes, qu'elles ont quitté la voie de la vertu, et qu’ils ont donc le droit de les harceler impunément.»
À l'école coranique, l'imam aurait enjoint les jeunes musulmans à ne pas fréquenter des membres d'une autre religion. «Il a dit que nous brûlerions en enfer si nous nous mariions avec un incroyant», raconte une femme. Et pour que les étudiants puissent imaginer la menace, il a précisé que l'enfer commençait à 40 degrés Celsius.
Selon une autre musulmane, Alimi a déclaré aux jeunes filles que les femmes qui ne sont plus vierges sont des femmes de seconde classe avec lesquelles les hommes sont autorisés à agir à leur guise. Lors du mariage, une femme doit être «donnée» à l'homme aussi pure qu'elle est née. «On me parle de ma virginité depuis le jardin d’enfants, dit-elle. On m'a dit que je devais prendre soin d'elle, mais on ne m’a pas dit comment je pouvais la perdre.» Pendant de nombreuses années, elle a donc eu peur qu’un simple regard d'homme provoque cette catastrophe! «Dans notre société islamique, les devoirs moraux sont écrasants. Si on ne s'y tient pas, on fait honte à toute sa famille - ici et au pays d’origine.»
Experts en virginité
Les musulmans ouverts de Wil s’indignent… dans le silence. Ils racontent que pour être sûrs d'épouser une vierge, beaucoup d'hommes vont la choisir au pays des parents ou grands-parents. Et des musulmanes qui ont grandi en Suisse doivent prouver leur virginité au moyen d’expertises gynécologiques. «J’ai dû faire faire deux certificats avant mon mariage», se souvient une femme de 35 ans. «J'ai été autorisée à choisir une gynécologue, mais pour l'autre, c’est la famille de mon mari qui a cherché un médecin, pour éviter un certificat de complaisance.» Et après le premier rapport sexuel, son mari a dû confirmer à son père qu’elle avait saigné.
Autre épisode qui s’est déroulé il y a quelques années. Une jeune femme avec son petit ami suisse a préféré disparaître dans la nature lorsque sa relation a été révélée au grand jour et que sa famille a voulu la contraindre à épouser un Macédonien durant ses vacances. Quand la jeune femme a refusé, ses frères l’ont battue - avec dit-on, avec la bénédiction d’un imam auquel la mère avait demandé conseil. Une autre fille n’a pu dissoudre son mariage forcé que grâce à son «rachat» par sa famille: 50’000 francs. «C’est la famille du marié qui fixe le prix», explique Verena Gysling, ex-parlementaire verte qui s’opposait à la naturalisation d’Alimi. Elle a aidé la jeune fille à se réfugier dans un foyer pour femmes après qu’Alimi ait conseillé à son père de rejeter sa fille et que les hommes de la famille aient menacé d’assassiner le petit ami.
Le chœur des petits foulards à une fête de l’Union suisse des imams albanais. Bekim Alimi, alors vice-président de l’association, participait. Les liens de nombreuses mosquées albanaises avec le wahhabisme ont été décrits par le Tages Anzeiger.
L'article de la Basler Zeitung est la dernière brique tombée sur la tête d’Alimi. Lorsqu’il a été choisi pour représenter les musulmans lors de l’inauguration du tunnel du Gothard en juin 2016, Saïda Keller-Messahli avait déjà signalé des photos où il figurait avec Nicolas Blancho d’une part, Shefqet Krasniki (imam du Kosovo arrêté pour avoir prêché la haine religieuse) d’autre part. Alimi affirme qu’il les a rencontrés dans le cadre d’un vaste événement au Kosovo. J’ai montré dans mon dernier livre à quel point tous ces imams et porte-paroles marqués du sceau de l’ouverture se joignent sans problème à des coreligionnaires marqués du sceau du radicalisme.
Bekim Alimi a vivement protesté contre ces accusations de proximité avec les milieux islamistes, de fréquentation de prédicateurs radicaux et d’être partisan d’un islam antisémite et misogyne.
Une loi inaugurée
Retour à la période d’avant l’obtention du passeport. Un ex-élu UDC s’est opposé à la décision du Conseil de naturalisation, malgré les assurances des services de renseignement et de la commission des migrations, ce qui a conduit à inaugurer une loi votée il y a huit ans. Elle oblige en cas d’opposition à transmettre la décision au parlement communal. Le chemin de Canossa de l’imam s’est poursuivi. Erika Häusermann, verte libérale, a demandé à Alimi de répondre à un questionnaire (voir au bas de l’article) qui reprend divers préceptes intolérants de l’islam. L’imam, humilié par ce texte «tendancieux et simpliste», a néanmoins répondu. Juste.
Verena Gysling a alors demandé à Alimi de traduire ses réponses en albanais et de les diffuser dans sa communauté. «Si cela sert la paix, je le ferai volontiers», a-t-il promis.
Elle l’a questionné sur la manière dont il réconforte des parents désespérés que leur enfant fréquente un non-musulman. Réponse: ça n'arrive jamais. Un juriste lui a demandé il y a quelques années pourquoi la charia prévoyait la peine de mort pour les apostats. Réponse: «Parce que les musulmans n'ont pas le droit de quitter l'islam.»
Saïda Keller-Messahli a aussi rappelé que le prédicateur est président de l'organisation faîtière des communautés islamiques de Suisse orientale et de la Principauté de Liechtenstein, qui compte 17 mosquées. Pour elle, il est un rouage de l'influence salafiste. Elle s’interroge aussi sur la provenance des fonds qui ont permis la construction de la mosquée de Wil... et sur celle de la mosquée Dituria à Plan-Les-Ouates ouverte en même temps, qui a aussi coûté 4 millions de francs. Toutes deux font partie de l'Union des imams albanais de Suisse.
Bon début, poursuivons…
L’habitude de naturaliser en mode automatique s’est installée (plus d'un tiers des musulmans le sont). Dans une conjoncture marquée par le littéralisme, la violence et les discriminations de l’islam, s’informer serait pourtant la moindre des choses, en particulier lorsqu’il s’agit d’imams et de personnalités influentes. Le couple Nadia et Mohamed Karmous, à Neuchâtel, a reçu le passeport suisse sans problème en 2010, alors que leur activisme et leurs idées conformes à l’idéologie des Frères musulmans étaient connus depuis des lustres. Un scandale.
Conformément à la doctrine, tous les hommes qui épousent une musulmane sont tenus de se convertir. Les femmes sont souvent la cible majeure de ces schizophrènes qui affirment leur ouverture en public et pratiquent leurs petites affaire obscurantistes dans leurs mosquées et leurs familles. Tout commence par l’imposition du foulard aux fillettes dans les mosquées et diverses activités. Les religieux les convainquent de leur culpabilité si elles montrent cheveux et échantillons de peau aux mâles incapables de maitriser leur libido. C’est l’assurance qu’elles dissimuleront leur corps et leur chevelure plus tard «volontairement» et deviendront des soldates de l’islamisation, but suprême de tous ces imams et responsables musulmans. L’épouse d’Alimi est bien entendu voilée.
Lorsqu’une naturalisation d’imam ou de leader musulman est dans le pipeline, il est indispensable de poser des questions qui fâchent, liées à la doctrine musulmane et d’effectuer des enquêtes dans la communauté. Le processus a exceptionnellement eu lieu avec Alimi, espérons qu’il se renouvellera.
Questionnaire d’Erika Häusermann
Remarque : les discriminations sont intimement liées à des textes déclarés valables pour l’éternité. Dommage que l’auteure n’ait jamais cité ni le Coran, ni les hadiths dans leurs questions, l’exercice aurait été plus convaincant.
- Pensez-vous que la femme est inférieure à l’homme?
- Un homme a-t-il le droit de battre sa femme quand elle ne lui obéit pas?
- Quel est pour vous l’âge minimum du mariage pour les filles ? Qui décide de l’époux d’une jeune femme : son père, sa famille ou elle-même?
- Une jeune musulmane a-t-elle le droit d’aller nager avec des garçons ? Et a-t-elle droit de faire du vélo?
- Un musulman a-t-il le droit d’être homosexuel ? Comment les parents doivent-ils réagir lorsque l’un de leurs enfants a une tendance homosexuelle?
- Un musulman a-t-il le droit d’être ami avec des juifs, des chrétiens, des hindouistes ou des athées?
- Si votre fils voulait épouser une musulmane, serait-t-elle obligée de se convertir à l’islam, ou l’accepteriez-vous telle qu’elle est?
- Une femme musulmane a-t-elle le droit d’entrer dans la mosquée sans foulard?
- A Wil, on voit de plus en plus d’élèves d’écoles primaires portant un foulard, ce qu’aucune fille de cet âge ne fait d’elle-même, et ce qui n’encourage pas l’intégration ni le développement vers l’indépendance. Comment expliquez-vous aux parents que le foulard des élèves de primaire ne peut pas être accepté?
- Comment réagissez-vous à l’annonce par un jeune musulman ou une jeune musulmane qu’il ou elle souhaite quitter l’islam? En ont-ils le droit, et respectez-vous ce souhait?
- À la mosquée libérale de Berlin, les femmes musulmanes ont le droit de prier à côté des hommes. Seriez-vous prêts à diriger la mosquée de Wil commune une mosquée libérale, comme la mosquée Ibn-Rushd-Goethe de Berlin? Sinon, pourquoi? Si oui, qu’est-ce qui est prévu?
- Que faites-vous pour empêcher la formation d’une société musulmane parallèle obéissant à ses propres lois?
Cet article est le 400ème paru dans ce blog.
Publié dans Dreuz info.
20:21 | Tags : bekim alimi, naturalisation, saint-gall | Lien permanent | Commentaires (15)
Commentaires
Les questionnaires... pourquoi pas, mais ces gens savent mentir.
Ce qu'il faut, c'est faciliter le retrait de la nationalité suisse aux menteurs et les expulser.
Écrit par : Riro | 23/04/2018
10% de musulmans à Wil, voilà qui est consternant.
Quand ça sera 10% ou davantage d'électeurs musulmans, il ne faudra plus trop compter sur le vote par correspondance pour avoir un reflet fidèle de l'avis de la population. Visiblement, dans les communautés musulmanes, les gens sont maintenus dans le rang par l'intimidation, la menace et la violence. Voir toutes ces femmes et fillettes qui portent si volontiers le voile. Je vois déjà les imams, les pères et les maris remplir les bulletins de vote de tous ceux qui leurs sont soumis (fidèles, enfants et épouses)
Écrit par : Arnica | 23/04/2018
Passeport suisse, simple formalité, pourquoi?
Un simple moyen?
Juste pour le travail?
On connaît de ces personnes naturalisées passeports en poche qui n'ont rien de plus pressé que de critiquer ce pays... admirables citoyens
Écrit par : MB | 23/04/2018
C'est pas un fauteuil mais un véritable .......trône, on se croirait dans la guerre des étoiles! Je veux au plus vite fuir ce pays! Nous nous couchons devant l'islam, c'est très grave!
Écrit par : Dominique Degoumois | 23/04/2018
On pourrait profiter de la remise du passeport suisse pour exiger le respect de nos religions, philosophie, éthique, institutions, valeurs, us et coutumes, liberté ainsi que respect des femmes (dans un pays qui a ouvert des centres pour femmes battues!) pour non pas présenter un questionnaire auquel le moindre individu doté d'un cerveau pas trop rouillé répondra ce qu'il faut... mais bien présenter un engagement écrit avec non seulement un temps de réflexion puis une signature requise ainsi qu'à l'appel de son nom un "oui" individuel en cours de cérémonie de naturalisation avec promesse de retrait de passeport aux personnes qui ne respecteraient pas leur engagement.
Dominique Degoumois si j'en avais le talent j'écrirai un roman concernant des citoyens juste capables de se coucher devant les contraintes du NOM (Nouvel Ordre Mondial) relayées, bon an, mal an... en "biaisant" également, ni vu ni connu... par l'UE.
On finirait par découvrir que les autorités pour couper court à toutes revendications ou refus, rejets, ont en grand secret fait ajouter à l'eau que nous utilisons qu'il s'agisse de cuisine ou boissons une solution liquide sans goût, supportant sans dégradation la cuisson... apte à provoquer une sorte de lobotomie chimique:
Citoyens, habitants doux comme des agneaux.
Elèves... idylliques.
Employés temporaires sous-payés bien reconnaissants... malgré tout.
Écrit par : MB | 23/04/2018
"Les religieux les convainquent de leur culpabilité si elles montrent cheveux et échantillons de peau aux mâles incapables de maîtriser leur libido. C’est l’assurance qu’elles dissimuleront leur corps et leur chevelure plus tard «volontairement»". Exactement. Comment ne pas choisir "volontairement" de faire quelque chose, si cela peut nous éviter la culpabilisation, l'opprobre, voire la violence d'un entourage qui a subi le même lavage de cerveau que soi ? Si j'étais musulmane, sachant que mon père, mes frères, mes cousins, voisins etc. voient d'un mauvais œil - ou d'un œil concupiscent - le fait que je montre mes cheveux, je ne résisterais sans doute pas longtemps. Et ensuite je dirais que c'est moi qui souhaite porter le foulard car c'est toujours humiliant d'avouer qu'on agit sous l'intimidation.
Écrit par : Laurence | 23/04/2018
cher MB@ (Philippe K Dick) sur youtube et google! le iphone dans la rue et partout nous montre que près de 85% des humains sont addictes, le pire est donc juste devant nous!
Écrit par : Dominique Degoumois | 23/04/2018
*C'est moins que pour (le Conseil Communal de Bruxelles) voir la liste sur google, près de 20 sur 50!*
Écrit par : Dominique Degoumois | 23/04/2018
Toute cette bienveillance et cette générosité de la Suisse envers les fidèles de l'islam et de Mahomet s'explique par le fait que la Suisse est de tradition chrétienne et qu'elle met en pratique l'enseignement de Jésus-Christ, en particulier ces paroles magnifiques prononcées devant une foule subjuguée lors du fameux sermon sur la montagne:
"Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes."
(Matthieu 5:44-45; dans le même sens: Luc 6:27-28 et Luc 6:35).
Il vaut encore la peine de citer Luc 6:29-30: "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un prend ton manteau, ne l'empêche pas de prendre encore ta tunique. Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s'en empare." Et Luc 6:35 de préciser très clairement: "Mais aimez vos ennemis (...) et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants."
Toutes injonctions que le parti socialiste (la paix d'Allah soit sur lui) a bien retenues et expliquent sans doute son zèle à accueillir à bras ouverts les fidèles de Mahomet dans notre pays.
Écrit par : Mario Jelmini | 23/04/2018
Un petit commentaire à propos de
"2. Un homme a-t-il le droit de battre sa femme quand elle ne lui obéit pas?"
Voici ce que dit le Coran à ce sujet: “Les hommes ont autorité sur les femmes (...). Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises à leurs maris (...). Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, commencez par les exhorter, puis ignorez-les dans votre lit conjugal et, si nécessaire, frappez-les” (sourate IV, verset 34).
Mais qu’on se rassure, l’islam sait faire preuve de compréhension envers les femmes: dans un recueil de hadiths compilés au neuvième siècle par l’imam Abou Dawoud, il est spécifié que l’homme, quand il administre une correction à son épouse, “doit (...) éviter le visage”. Tout dépend donc de la bonne volonté de l’épouse: si elle est assez raisonnable pour ne pas se débattre, son mari pourra ajuster correctement ses coups et elle s’en sortira sans être défigurée. Juste avec un bras cassé.
Écrit par : Mario Jelmini | 23/04/2018
Tout est fait, dans l’article du Schweizer Illustrierte du 5 avril, pour rendre sympathique et moderne ce jeune imam macédonien (et désormais suisse aussi). On insiste sur sa passion pour la moto (qu’il enfourche pour aller à la mosquée par beau temps), on le montre entouré de sa famille. Avons-nous le droit de dire que le jeans troué de son plus jeune fils contraste singulièrement avec le vêtement très enveloppant (tête comprise) de sa femme? Et que le fait d’avoir étudié la théologie au Caire n’est pas vraiment un gage de modération?
https://www.schweizer-illustrierte.ch/stars/schweiz/bekim-alimi-wil-umstrittener-imam-erhaelt-schweizer-pass
Écrit par : Laurence | 24/04/2018
Il faut saluer le courage de ces deux femmes, l’une vert/libérale (Erika Häusermann), l’autre verte (Verena Gysling). Il est rare que des politiciens de ces partis s’émancipent du politiquement correct concernant l’islam. V. Gysling interrogée le 29 mars par le quotidien Saint-Gallois Tagblatt déclare que «dans un parti, on a le droit de représenter différentes opinions.» Si seulement cette saine réflexion pouvait être plus largement mise en pratique!
http://www.tagblatt.ch/ostschweiz/wil/der-naechste-offene-brief-an-bekim-alimi-dieses-mal-kommt-er-von-einer-gruenen;art266,5253423
Écrit par : Laurence | 24/04/2018
Un parasite de plus.
C’est vrai que les musulmans ne sont pas gâtés question clergé ou intellectuels en ce moment.
Heureusement la majorité de la jeunesse musulmane de Suisse va chercher des réponses chez leurs proches, à la maison, peut-être à la mosquée, mais pas tellement auprès des prédicateurs, et encore moins sur internet, où les messages sont considérés comme tendancieux.
Mes recherches m’ont amené à remarquer que les plus radicaux des musulmans, ceux qui font le plus de bruit chez nous sont souvent des convertis.
Souvent issus de familles peu ou pas religieuses.
Nico le « chamelier foldingue », un converti.
Pascal Gemperli, un converti. Sandrine Ruiz, aussi.
Et tout ça pour le « sexe consacré », le « permis officiel et religieux de baise », je nomme le mariage.
L’union libre garant de l’athéisme ?
Nous avons tout compris, nous les anarchistes.
Écrit par : Cyan | 24/04/2018
Des psychologues ont-ils étudié la vie des femmes musulmanes? Car je me dis que si on est élevé dans une telle crainte de son corps, dans un tel dénigrement (femmes impures etc), qu'on vous conditionne à être constamment sous tutelle, cela a forcément des conséquences sur le psychisme, tant des femmes que des hommes.
Des recherches m'ont permis de dénicher cette perle: L'islam et la psychologie
http://www.bostani.com/livre/islam-et-la-psychologie.htm#_1_11
Ça vaut son pesant de cacahuètes.... ou plutôt de dattes, car ce fruit favorise l'allaitement.
Toutefois, attention! "La stupidité est l'un des traits de la personnalité, que la législation islamique désigne comme pouvant être transmis par l'allaitement. L'Imam al-Bâqer (p) dit à cet égard :
«N'allaitez pas votre enfant au sein d'une sotte, car ce lait a des effets transmissibles...»
Puis, après avoir nié la conception laïque de l'importance de la petite enfance, ce psychologue musulman nous apprend les fondements de l'éducation:
"Avec l'écoulement des mois, des semaines et des jours, c'est-à-dire après 230 jours, l'enfant semble atteindre une nouvelle phase de développement mental, de sorte que sa perception symbolique de phénomènes lui permette de percevoir la relation entre «Allah» et «Mohammad est le Messager d'Allah». C'est du moins ce qui ressort clairement de la recommandation islamique précitée : «et on le laisse jusqu'à ce qu'il ait trois ans, sept mois et vingt jours, où on lui dit sept fois : "Mohammad (P) est le Messager d'Allah"».
Texte assez indigeste, mais néanmoins comique. Il doit y avoir une drôle de bataille dans les crânes des musulmans vivant en occident, un peu comme le diable et l'ange au-dessus de la tête du capitaine Haddock ;-)
Écrit par : Arnica | 24/04/2018
Nos lois n'ont pas prévu la duplicité de ceux qui font semblant de les respecter pour pouvoir ensuite mieux les renverser. C'est Erdogan qui a dit que le démocratie n'était qu'un tramway que l'on prend pour arriver à destination, c'est à dire au pouvoir. J'ai bien peur que ce Monsieur Alimi ne considère la démocratie suisse et le passeport suisse que comme des tramways.
Écrit par : Sophie | 24/04/2018