Alexandre del Valle entre pessimisme et espoir (11/11/2018)
Avant la soirée de samedi, une mise en bouche, l'interview de l'essayiste à propos de quelques traits de nos sociétés: conquête culturelle, sécession, début de lucidité politico-médiatique.
- D’où vient que tant de terrorisme, de persécutions et de discriminations pratiquées au nom de l’islam aient conduit à lui décerner le label de «religion pacifique et tolérante»? Quelle en est l’origine historique?
C’est vrai, plus on tue au nom de l’islamisme et plus on vante les mérites de l’islam et on disculpe les musulmans pour «ne pas faire d’amalgame». C’est le génie de l’islamisme! Mais comme je le montre dans mon livre, la genèse de cet «islamiquement correct» remonte en fait aux Lumières. Cette époque de modernité a produit des choses merveilleuses, fondées sur la raison et le progrès, mais aussi sur le rejet de l’Église catholique, sur une autocritique civilisationnelle radicale. Dégât collatéral de la modernité, la haine du christianisme a laissé place à l’amour de l’islam. De nombreux philosophes des Lumière ont créé le mythe de l’islam éclairé à partir de fantasmes exotiques. La détestation de soi a produit une surestimation de l’autre.
- Et la critique de l’homme blanc et de son passé n’a plus cessé…
Oui et ce processus a connu son apogée avec la critique de la colonisation, Aujourd’hui, les Occidentaux, après 50 années d’enseignement de haine de soi et de repentance, poursuivent ce processus jusqu’à son comble pathologique: pour ne pas reproduire les «heures noires» du passé, pour expier ses fautes coloniales, la Vieille Europe de l’Ouest présente sa submersion démographique et son islamisation comme une fatalité, mais aussi comme une garantie de ne plus être l’Europe-blanche-croisée et donc «raciste» qu’elle fut dans le passé.
Aujourd’hui, les Occidentaux sont culpabilisés jusqu’à la moelle!
- Quel intérêt à valoriser l’islam et les musulmans?
Un but économique: celui des multinationales et des élites anti-nationalistes. Elles visent la construction d'un Village global consumériste, la mutation de l’Europe en un laboratoire d’une société cosmopolite, antichambre d’une «suprasociété planétaire», sur les ruines des nations souveraines.
Pour faire accepter par les peuples l’immigration qui en découle et l’islamisation qui en est la conséquences, nos élites ont intérêt à présenter l’islam et les musulmans comme un bloc, victimaire, pacifique, bienveillant afin de réduire et même de faire taire les réticences des islamo-sceptiques. D’où mon long chapitre sur le mythe de la science arabo-musulmane et celui de l’Espagne musulmane arabe éclairée («Al-Andalous»), mythes fondateurs de l’islamiquement correct qui servent à discréditer, voire diaboliser ceux qui proposent de contrôler les flux migratoires.
Ce qu’oublient ces élites, c’est que le mythe de la supériorité de la «science et de la philosophie islamique», est non seulement faux, mais très dangereux. Il est le cœur du prosélytisme islamiste fondé sur le suprémacisme musulman.
Nous apprenons depuis des décennies à nos jeunes étudiants que nous serions moralement inférieurs à la civilisation musulmane qui aurait été dans le passé plus «tolérante», «évoluée», qui nous aurait «légué Platon et Aristote» et sans laquelle nous serions encore au moyen-âge…
- Selon vous, quelle différence y a-t-il entre islam et islamisme ?
Au départ, islamisme était synonyme d’islam. Aujourd’hui, l’islamisme est l’idéologie qui va aux racines, qui s’appuie sur le littéralisme et s’oppose à toute modernité séculariste. Je distingue islamisme et islam dans la mesure où il existe bien sûr des approches modérées, réformistes, tolérantes de cette religion. Mais elles sont qualifiées d’hétérodoxes, d’«hérétiques» par les sunnites officiels.
- Qu’est-ce qui vous rend pessimiste dans les évolutions d’aujourd’hui ?
J’en citerai trois. Celle du monde islamique: du Maroc aux Philippines, de la Turquie au Mali en passant par les Balkans et les «banlieues» de l’islam d’Occident, un phénomène de réislamisation extrême, une sorte de tsunami de radicalisme sunnite se produit.
Ensuite, en Europe, l’intimidation psychologique, intellectuelle et physique progresse à vitesse grand V dans des quartiers dont certains ont déjà fait sécession d’un point de vue civilisationnel. Dans ces zones, l’intégration à nos valeurs est présentée comme une trahison.
De ce fait, la frontière qui séparait durant des siècles les pays musulmans de l’Europe chrétienne n’est plus la Méditerranée, la frontière traverse nos villes et régions. J’appelle ce phénomène depuis mes premiers ouvrages (1997), le «limes intérieur», ou le «ghetto volontaire».
Enfin, le suprématisme islamique ne cesse de s’introduire dans notre culture. L’idée d’une «dette de l’Occident envers la civilisation arabo-musulmane» est devenue le cœur battant de la doxa politiquement correcte, et elle pénètre désormais les manuels scolaires et les livres d’histoire avec le mythe «d’Al Andalous» dont j’ai parlé. Cet «islamiquement correct» modifie peu à peu nos traditions et même nos fêtes, comme on le voit en Espagne où les fêtes locales liées à la reconquista sont désormais qualifiées «d’islamophobes». C’est conforme au suprémacisme cher à Al-Qaïda, à Daech et à tous les penseurs islamistes qui appellent à conquérir l’Europe.
Mais ce qui me parait encore plus grave, c’est l’hiver démographique de l’Europe, ce processus suicidaire qui suscite peu de prise de conscience.
- Et inversement, qu’est-ce qui vous rend optimiste?
L’islamisation de l’Europe peut de moins en moins être contestée dans les débats et les médias. Personne ne peut plus détourner le regard de ces quartiers en sécession et du péril tant islamo-terroriste que communautariste. Même l’ancien ministre de l’intérieur Gérard Collomb souligne le danger de guerre civile qui menace la France. Et même des journalistes du Monde, journal plongé depuis des décennies dans le déni, ont découvert l’eau chaude. Ils le racontent dans Inch Allah. Mais lorsque Bat Ye’or, qui habite chez vous et que je fréquente depuis des années, ou moi-même avons dit cela il y a bien longtemps, ces mêmes nous ont diabolisés et dénoncés comme «islamophobes». Ce que nous décrivons depuis 30 ans est récupéré par une partie de la presse mainstream parce que ses journalistes «autorisés», donc de gauche, l’auraient découvert. C’est assez pathétique, mais on ne peut que se féliciter de ces yeux qui s’entrouvrent, comme on le voit aussi en Allemagne avec des leaders de Die Linke qui se réveillent ou chez nous avec le phénomène de prise de conscience depuis Charlie. Il y a des prises de conscience, notamment à gauche, qui donnent de l’espoir.
- A ce propos, comment jugez-vous le qualificatif de populiste?
Le terme est assez juste s’il ne signifie pas extrême droite, mais s’il désigne comme l’explique mon ami Philippe de Villiers, le «réveil des peuples qui ne veulent pas mourir» face à l’immigration massive incontrôlée et à la mondialisation marchande destructrice d’emplois, de frontières et d’identité. Le philosophe et chercheur Pierre-André Taghieff, spécialiste du racisme et issu de la gauche, a bien montré la différence fondamentale, morale et idéologique, qui existe entre ce populisme et le totalitarisme nazi-fasciste. De manière générale, ces mouvements sont plus libéraux-conservateurs que d’extrême-droite, sauf rares exceptions, car ils ne sont pas antisémites, plutôt pro-Israël, plutôt anti-étatistes et attachés aux racines judéo-chrétiennes de l’Europe, donc adeptes d’une définition spirituelle et non raciale de l’identité, tout le contraire de l’extrême-droite.
Ces populistes sont par ailleurs adeptes d’une démocratie réelle, souvent référendaire, et ils représentent plus le désir de revanche du peuple face aux élites anti-démocratiques qu’un rejet de la démocratie. La réduction ad hitlerum à laquelle on aime les soumettre vise à les empêcher de prendre le pouvoir. Ces élites ont juste peur de perdre leurs places et leur monopole du pouvoir politique, culturel, médiatique et financier…. Cette question du pouvoir est trop souvent occultée.
- A votre avis, la Suisse peut-elle échapper à ce processus d’islamisation?
Je dirais oui et non à la fois! Non, dans la mesure où elle est intégrée à de très nombreux processus paneuropéens (UE, EEE, Conseil de l’Europe, OSCE, Schengen etc), accords, organisations internationales y compris islamiques (LIM, OCI, ISESCO, etc) qui diffusent cette idéologie de «pax islamica». Oui, si l’on considère son système politique, le seul qui se rapproche d’une démocratie réelle grâce aux consultations et contestations possibles à tous les niveaux, nationaux, cantonaux et municipaux, cas unique en Occident. Ce système ne garantit rien, car les peuples des pays «libres» n’ont in fine que les dirigeants qu’ils élisent et méritent, mais il donne aux citoyens helvétiques la possibilité de ne pas se laisser aspirer par toutes ces instances qui affaiblissent la souveraineté des Etats. Il leur donne la chance de pouvoir exprimer leur désaccord vis-à-vis de l’immigration et de l’islamisation qu’ils peuvent en partie stopper ou freiner s’ils le veulent... Et la prochaine votation à propos des «juges étrangers» me fait dire: que la question puisse être posée est déjà formidable! Ce n’est jamais le cas ailleurs, et en particulier chez nous, en France.
Recension de "La stratégie de l'intimidation":
Les coupeurs de tête font le lit des coupeurs de langue
12:23 | Tags : conférence | Lien permanent | Commentaires (19)
Commentaires
La raison c'est que tout le monde a peur parce que si vous ne leur accordez pas ce qu'ils veulent ils deviennent menaçants. C'est une manière d'être que nous avons évacué de notre culture, parce que nous avons compris qu'elle n'apporte que souffrances, frustrations et chaos.
Il suffit de voir l’état dans lequel se trouvent les régions où cette manière d'agir est la règle pour comprendre qu'elle est incompatible avec une vie faite d'harmonie, de découvertes et de paix.
La grande hypocrisie de notre temps est le fruit de notre manque de courage à nous opposer à cette idéologie qui va détruire notre joie de vivre.
Écrit par : norbert maendly | 11/11/2018
J'aime la proposition de Daniel Pipes comme équivalence à " populiste " pour qualifier le «réveil des peuples qui ne veulent pas mourir» : il propose le terme de " civilisationniste ".
Écrit par : dov kravi דוב קרבי | 11/11/2018
Ce M. del Valle, je vais vous dire ce qu'il faut en faire: il faut le découper vivant à la tronçonneuse, dissoudre les morceaux dans de l'acide et jeter le résultat dans une canalisation.
Ainsi soit-il.
Écrit par : Prince Mohammed ben Salmane Al Saoud | 11/11/2018
Mais même si vous leur donner tout ce qu'ils veulent ils sont menaçant! Le problème est de voir nos politiciens et la majorité des médias gauche/droite confondus faire leur jeu! Pourquoi relayer les revendications de daesh par exemple? Le silence devrait être là règle! Ne plus en parler! Un jeune des banlieues au lourd passé, (très défavorablement connu de la police!) sans doute financé par les pays du golf est allé à Tahiti, pour répandre la bonne parole. Il a été reçu très froidement, par une avalanche de mails d'opposants! Un homme à l'âge vénérable lui a écrit -Avant de venir nous enseigner la paix ici, commencer par l'établir partout dans vos pays!!! L'apprenti imam n'a rien répondu!!!! Là on va nous dire que "le silence est d'or"!!!! Non "le silence est souvent et surtout le manque de bons arguments"!
Écrit par : Dominique Degoumois | 11/11/2018
https://www.marianne.net/monde/l-asile-d-asia-bibi-aurait-ete-refuse-par-londres-par-peur-de-troubles-islamistes?
En ce qui concerne la France et l'Europe c'est le pessimisme tant nos z'élites sont inféodées aux royautés islamiques et chrétiennes. Le délit de blasphème est quasiment rétablit en Autriche avec les coupeurs de langues, bientôt dans toute l'Europe.
Nous allons vivre des heures noires. De la féodalité chrétienne nous allons passer à la féodalité musulmane étant donné qu'aucune réforme du coran n'est possible.
Vous avez dû passer un bon moment avec Alexandre del Valle ou les choses sont dites avec clarté sur ce sujet.
Honte à tous ces traîtres qui se sont recueillis devant les monuments aux morts de la der des ders de 1914/1918 alors qu'ils s'abaissent devant l'islam et les pétrodollars, comme certains de leurs ancêtres se sont agenouillés face au nazisme.
Écrit par : NOËL Pierre | 11/11/2018
« C’est vrai, plus on tue au nom de l’islamisme et plus on vante les mérites de l’islam et on disculpe les musulmans pour «ne pas faire d’amalgame». C’est le génie de l’islamisme ! «
Génie de l’islamisme ?
J’en doute.
La raison est plus prosaïque.
Nos gouvernants ont compris qu’il valait mieux exporter la guerre et transformer un conflit de haute intensité en conflit dit de basse intensité.
Conflits qui évite les désordres sociaux et les risques de guerre civiles chez nous, mais qui sont très lucratifs pour un gouvernement et le complexe militaro-industriel en vente d’armes de hautes technologie.
Aujourd’hui, l’armée d’un pays est composé surtout de professionnels.
Encadrés par des sociétés civiles.
Des sociétés agro alimentaires remplaçant le sergent major.
Des sociétés de constructions privées remplaçant la logistique en fabriquant de toute pièce à grands frais des bases militaires.
Des sociétés privées de sécurités, remplaçant le service de garde et la protection des convois d’approvisionnements. etc…
Prenons le cas militaire de la lutte contre le terrorisme islamiste.
Des drones de combats. Engins hors de prix, à la technologie à la pointe.
Des bombardements. Donc des avions de combats, des missiles etc…
Et toujours l’implications de sociétés privées qui facturent aux gouvernements, donc aux populations, leurs prestations au prix le plus fort.
En réalité, nos populations ne se rendent pas compte, que si on tue au nom de l’islamisme, on tue encore plus au nom de cette menace.
L’utilisation de drones pour tuer 41 terroristes islamistes a engendré plus de 1300 victimes collatérales.
Autant pour nos gouvernants d’entretenir cette menace, sans y toucher au fond.
Il est évident qu’un terroriste islamiste est de confession musulmane.
Et qu’il se fondra dans cette communauté.
Le génie est de ne pas alarmer cette communauté pour le conserver. Et cela, ce n’est pas le génie de l’islamisme, mais celui du capitalisme.
« …Nous apprenons depuis des décennies à nos jeunes étudiants que nous serions moralement inférieurs à la civilisation musulmane qui aurait été dans le passé plus «tolérante», «évoluée», qui nous aurait «légué Platon et Aristote» et sans laquelle nous serions encore au moyen-âge… «
Oups ! Encore une bêtise !
La vérité est surtout que la qualité de l’enseignement publique a drastiquement baissé.
Nos gouvernants privatisant tous les services publiques et asséchant de plus en plus l’instruction publique, au profit du privé, qui investit plus ses subsides dans la publicité pour leurs établissements que leur dans dans la qualité de l’enseignement.
Dans l’ensemble Alexandre del Valle présente des hypothèses intéressantes, voire pertinentes.
Mais bien qu’il arrive un peu à la même conclusion que celle que je défends :
« Un but économique: celui des multinationales et des élites anti-nationalistes. Elles visent la construction d'un Village global consumériste, la mutation de l’Europe en un laboratoire d’une société cosmopolite, antichambre d’une «suprasociété planétaire», sur les ruines des nations souveraines. »
Il l’édulcore.
Ce n’est pas, comme il le présente, un pseudo-complot mondialiste, mais bien la faillite du système libéral de Hayek, Von Mieses et de Milton Friedmann ici qui est en cause.
Un capitalisme déjà dénoncé par Naomi Klein dans son troisième livre :
La stratégie du choc : la montée d'un capitalisme du désastre.
Écrit par : Cyan | 11/11/2018
Le salut par le blasphème, vraiment?
Une investigation soit... dire un blasphème pour voir si le ciel nous tombe sur la tête est une chose, certains, chez Freud, se sont masturbés devant lui afin qu'il soit certain qu'ils se risquaient à le faire pour la même raison de "peur à déraciner" d'une réponse orageuse d'"en haut"…! Mais à quoi sert le blasphème, au fond?
Ce n'est qu'en remettant en question le coran, d'abord, que le progrès est envisageable.
Seuls, les musulmans sont aptes à œuvrer en ce sens.
Et pas d'excuses…ils/elles ont appris à lire.
Les insultes et autres offenses à l'islam, ce que Madame Mireille Vallette ne se permet jamais, sont une méprise grave aux conséquences désormais prévisibles.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 11/11/2018
Entendu ce soir sur "France Culture" à 18h.20 Dans "Du grain à moudre", (Comment mesurer l'islamisation de la société française???) Hervé Gardette a toujours de la peine à avoir les yeux ou plutôt les oreilles en face des trous! Des propos lénifiants trop mesurés et trop "orientés" pour toujours rester dans le politiquement correcte! A entendre pour se faire une idée du travail qui reste à faire dans ce type de média! France Info est devenu plus objectif depuis quelques semaines! (13 ans mort pour rien) sur cette chaine avec .................les mêmes!
Écrit par : Dominique Degoumois | 12/11/2018
Cher Cyan@ "les désordres sociaux" vont arriver dans nos pays avec une violence jamais imaginée! Je les vois déjà dans la cour de l'école qui est en face à mon immeuble, tous les jours avec l'alcool et la drogue librement consommés par des mineurs! Voir un gamin de 11/12 ans boire à la bouteille du gin, c'est vraiment honteux, ça montre l'état de délabrement de notre système, qui en est encore à "l'enfant roi"!!! Je lis en ce moment un livre passionnant de (Marie Garrau) "La politique de la vulnérabilité" Il pourrait aussi s'appeler "La politique de la précarité programmée", ou "La politique du déclassement programmé"! Et ces problèmes ne touchent pas que les musulmans des banlieues françaises, aujourd'hui ils touchent aussi les français qui n'ont qu'un seul passeport! (Eux qui sont victimes de la discrimination positive!) Et il va aussi nous toucher ici dans quelques temps!
Écrit par : Dominique Degoumois | 12/11/2018
Cher Cyan@ en 1996 "Vivianne Forester-Dreyfus" a écrit (L'horreur économique) tous les économistes se sont moqués d'elle et depuis tout ce qu'elle avait écrit se réalise! Sur youtube dans un petit reportage on la voit à Davos totalement épouvantée par les propose des dirigeants du monde à l'endroit des plus pauvres!
Écrit par : Dominique Degoumois | 12/11/2018
Ce prince "ben machin" se complique toujours la vie, on voit qu'il passe sont temps, comme nos fonctionnaires, à déléguer! Il y a mille façons de faire ça plus simplement!
Écrit par : Dominique Degoumois | 14/11/2018
Merci de ne pas publier le commentaire précédent !
Que M. del Valle et Mme Vallette ne se désespèrent pas s'il y a peu de monde à cette conférence. Primo, il n'y a aucune publicité dans les medias. Vous vous doutez bien que les journaux, tous bien-pensants sans exception, ne vont pas en parler à l'avance (mais peut-être après...). Deusio, de très nombreuses personnes (en fait la majorité de la population si on osait organiser un vote à ce sujet) partagent vos points de vue mais n'iront pas à cette conférence, pas seulement par manque de temps ou d'envie mais surtout par crainte d'être fichés ou reconnus. Par contre, vous risquez d'avoir un certain nombre de musulmans (pour semer le désordre ?) et, en particulier, de musulmanes voilées (vous savez, ces femmes "libres" (sic) qui ne sortent jamais le soir sauf pour assister aux conférences en lien avec l'islam...).
Écrit par : Sonia | 15/11/2018
Combattre le coran et ses islamonazis, dont certains sont les Z'amis des ennemis de la Liberté, quoiqu'en pensent le vatican et certaines églises protestantes avant qu'il ne soit trop tard est la solution.
Lien du site pourri:
https://oumma.com/la-femme-derdogan-refuse-poliment-que-macron-lui-baise-la-main/
Écrit par : NOËL Pierre | 15/11/2018
Aperçu de votre commentaire
A ECOUTER IMPERATIVEMENT AVANT DE VOTER:
https://www.youtube.com/watch?v=XRP89wdhmIo
Ce que dit Manon Schick est confirmé également par les propos de Couchepin dans le dernier MARTIN DIMANCHE:
"Le peuple n’est pas le seul pouvoir, il y en a d’autres qui sont là pour limiter ses compétences, comme le Parlement ou les tribunaux. Je ne veux pas d’une dictature de la majorité qui décide de faire ce qu’elle veut"
http://www.nostro-diritto.ch/2018/11/11/pascal-couchepin-je-ne-veux-pas-dune-dictature-de-la-majorite-en-suisse/
Écrit par : Marie B. | 15/11/2018
HORS SUJET mais CAPITAL
Les verts et les socialistes nous disent qu'il faut voter non a l'initiative sur les juges étrangers de manière à ce que la justice européenne prime sur le droit suisse et puisse ainsi mettre les salaires des travailleuses et travailleurs suisses en danger:
https://www.lematin.ch/suisse/justice-europeenne-nuit-protection-salaires/story/23054843
Honte à la gauche qui devrait être du côté des travailleurs et les encourager à voter OUI à cette initiative!
Écrit par : Samanta | 18/11/2018
« Cher Cyan@ "les désordres sociaux" vont arriver dans nos pays avec une violence jamais imaginée! »
Probablement, mais pas à cause d’une communauté en particuliers.
Mais bien parce que le système économique et politique, mis en place depuis ces trente dernières années, le libéralisme version néo-libérale, qui tient plus de l’anarcho- capitalisme que du libéralisme va laminer une classe qui servait de tampon, la classe moyenne.
Aujourd’hui, à cause de la « financiarisation », les banques ne font plus leur travail social, prêts aux entreprises, et mondialisation par traités imbéciles, TISA, TAFTA, CETA etc… les gouvernements ne protègent plus leurs entrepreneurs en se refusant à encadrer les marchés.
Aux gouvernements se sont substitués les multinationales. Des corporations économiques mondialisées.
Nos élus ont été achetés.
Tous pourris ? non.
En réalité, les grands intérêts financiers nous ont vendu des produits, ces élus. Voyez les affaires qui sortent, les sommes qu’il faut pour mener campagne.
Les pudeurs de certains partis quant à la transparence de leurs financements.
Ajoutez les progrès techniques et les nouvelles technologies.
« Will a robot take my job ? »
https://willrobotstakemyjob.com
Vous constaterez que les professions dites libérales, seront laminées ces dix prochaines années.
Professions demandant pourtant des compétences et de longues études.
L’islamisation de nos sociétés est surtout médiatique.
Orientées médiatiquement. On ne donne pas la parole à des musulmans, mais à des intégristes.
On ne met pas en avant leurs réformistes, mais leurs intégristes.
Il est d’ailleurs cocasse de constater que les membres les plus influents de cette classe moyenne, les journalistes, eux-mêmes de classe moyenne, qui se font déglinguer par la sacro sainte loi du marché, participent encore à cette vieille technique des élites, diviser les masses. Leur donner des boucs émissaires.
Les élites s’arment déjà en vu de ces troubles sociaux.
Concrètement en recrutant des mercenaires armés, sociétés de sécurités, flics privés et légalement en faisant que nos gouvernement éditent des lois dites de sécurité publiques soit contre le terrorisme, mais en réalité contre toute forme future d’insurrection.
Aujourd’hui, les pauvres, nous les classes moyennes dans le futur, vont de plus en plus être »fliqués » et asservis.
Les acquis sociaux, les assurances maladies et autres institutions de solidarités vont devenir des carcans. Moins de prestations, plus de « fliquage ».
Il est temps d’opter non pour la Revolution, mais l’Evolution en se débarrassant de l’ancien régime.
En supprimant les élections au profit du tirage au sort.
En réformant et en réaffirmant très fort la vraie idée de démocratie. Mandat impératif pour élus (choisis par tirage au sort), Reconnaissance du vote blanc comme suffrage exprimé en votation.
etc…
Un gouvernement exclusif du peuple par le peuple seul et directement.
Écrit par : Cyan | 18/11/2018
Pas d'accord: il n'y a pas de différence entre islam et islamisme. L'islam est un mouvement politique de conquête du pouvoir. Soit on se soumet, soit on est un mécréant. Tout "bon" musulman est enrolable pour cette conquête sous peine d'apostasie et de mise à mort. Ce n'est qu'une question de circonstance. Il y a toute une jurisprudence dans ce sens.
Question: peut-on avoir un écho sur la manière dont s'est déroulée la conférence?
Merci.
Écrit par : Daniel | 18/11/2018
C’était une super soirée! Les bancs du public étaient bien garnis et beaucoup de gens ont été passionnés pour ne pas dire scotchés en entendant AdV. Plusieurs dizaines d'entre eux ont d'ailleurs acheté son pavé après la conférence, ce qui ne trompe pas. L'ASVI a été félicitée pour cette initiative et le conférencier lui-même était ravi.
Mais pour vous faire vous-même une idée du contenu, il faudra patienter quelques jours. Nous mettrons en ligne la vidéo.
Écrit par : Mireille Vallette | 18/11/2018
Deux questions que j’aurais aimé poser:
- il n’y a pas eu d’attentat récemment.... Est-ce dû à l’efficacité des services secrets? Le mot d’ordre des Barbus aurait-il changé ? Ou les médias nous cachent-ils la vérité ?
- les Iraniens exilés semblent être critiques envers le régime iranien, autrement dit ils ne sont pas en Occident pour faire le djihâd. Pourquoi cette différence avec les musulmans arabes? Les arabes semblent être les seuls à vouloir faire du prosélytisme et à être en mode impérialiste-colonisateur (la gauche est très pro-impérialiste et pro-colonisation ....)
NB: évidémment surtout pas d’amalgame.... pas TOUS les Iraniens et pas TOUS les Arabes etc
J’ai été impressionnée par la grande érudition d’ADV, son calme, son discours très posé, étayé d’arguments solides. Il aurait été intéressant d’avoir des islamophiles dans le public, pour qu’ils reçoivent des réponses à leur béatitude.
Écrit par : Arnica | 18/11/2018