La question des «Rohingyas»: une caricature et un succès magistral de l’islam militant (03/12/2018)
Didier Treutenaere, spécialiste de la région et du bouddhisme, remet la mosquée au milieu du village rohingya. Les victimes ne sont pas d’abord celles qu’on pense.
Avez-vous ressenti un malaise lors de ce que les journaux ont appelé «la crise des Rohingyas?»
Vous êtes-vous demandé si les choses se passaient vraiment comme on vous les présentait ?
Vous êtes-vous demandé si vraiment l’ONU avait constaté que les Rohingyas étaient «le peuple le plus persécuté du monde?»
Et si l’ONU l’avait fait, sur quels critères ce classement des persécutions aurait-il été établi ?
Si vous lisez le livre de Didier Treutenaere, diplômé de philosophie de la Sorbonne et spécialiste du Bouddhisme Theravada (ancienne école bouddhiste, principalement présente en Asie du Sud et du Sud-Est continentale): «Rohingyas, de la fable à la réalité», Editions Soukha, vous aurez des réponses à ces questions.
Et pour commencer vous apprendrez que cette qualification des Rohingyas comme «le peuple le plus persécuté du monde» attribuée à l’ONU n’a jamais été prononcée ou écrite par un quelconque organe de l’ONU. Interrogée à ce sujet, la porte parole de l’ONU à Yangon affirma que «à sa connaissance, aucun des documents en sa possession n’utilisait cette expression». Mais pourtant, grâce à une habile campagne de presse, cette phrase a été reprise sans aucune vérification par la plupart des journalistes et des politiciens.
Vous apprendrez aussi que le terme « Rohingyas » est un terme récent, datant des années 60, car il s’agit au départ d’émigrés provenant de la région de Chittagong au Bangladesh, le pays voisin, situé au Nord de l’Etat d’Arakan, la région la plus septentrionale de la Birmanie ou Myanmar.
Purifications ethniques et assassinats
C’est la raison pour laquelle les Birmans les appellent non pas des Rohingyas, comme s’ils étaient un peuple spécifique, mais bien des Bengalis. Ce sont les colonisateurs anglais qui ont amené ces Bengalis en Arakan, pour leur faire cultiver la terre. Pendant la deuxième guerre mondiale, en 1942 et 1943, les Anglais mirent en place en Arakan une « Volonteers force » composée exclusivement de Bengalis musulmans, sensés surveiller l’avance des Japonais, mais qui au lieu de cela se livra à des opérations de purifications ethnique, détruisant les villages arakanais, les temples bouddhistes, et assassinant les civils arakanais.
Pendant le combat pour l’indépendance de la Birmanie, les Bengalis-Rohingyas, ne se mirent pas du côté des autres peuples de Birmanie, mais réclamèrent le rattachement de l’Arakan au Bangladesh, car pour eux le combat ne se situait pas du côté de l’indépendance mais de celui de la religion. Ils militaient pour un Arakan musulman et chassaient violemment les Arakanais bouddhistes vers le sud. On trouve des documents d’officiers britanniques racontant ces exactions, et Didier Treutenaere donne tout au long du livre les références pour ceux qui auraient du mal à le croire et voudraient vérifier ses dires.
En 1946 des Bengalis envoyèrent une délégation à la Muslim League pour lui demander d’obtenir le rattachement des sous districts frontaliers au Pakistan oriental (actuel Bangladesh). Les Anglais refusèrent cette partition de la Birmanie, ce qui déclencha une rébellion des Bengalis musulmans de l’Arakan. Les leaders musulmans appelèrent à la guerre sainte contre le nouvel état birman et organisèrent une armée de «Moudjahids» (un moudjahid est un combattant du djihad). Un parti musulman le «Mujjahid party» fut créé, qui envoya ses exigences au gouvernement birman. Comme elles ne furent pas acceptées, ils reprirent l’épuration ethnique commencée pendant la deuxième guerre mondiale. Des villages furent occupés, les habitants en furent chassés et les terres furent données à des paysans bengalis. Des milliers de paysans arakanais durent fuir dans les villes, les moines bouddhistes furent enlevés et relâchés contre rançon.
C’est dans les années 60, que le terme «Rohingyas» apparut pour la première fois dans les revendications des leaders musulmans qui réclamaient la création d’un état «Rohingya». Les gouvernements successifs refusèrent de donner la nationalité aux immigrants bengalis et à leurs descendants, et en 1982, la loi fixa la règle de reconnaissance de la citoyenneté aux populations dont la présence datait d’avant la colonisation britannique.
L’ARSA, armée terroriste
Jusqu’à aujourd’hui les troubles causés par les armées bengalies-rohingyas n’ont jamais cessé, au Myanmar comme au Bangladesh voisin, et les citer tous serait trop long.
Par exemple, en 2012, suite à une rumeur de blasphème contre l’islam, des milliers de manifestants musulmans ont détruit 22 temples et 50 maisons bouddhistes dans les districts de Chittagong et Cox’s Bazar au Bangladesh. Des musulmans du Myanmar voisin étaient impliqués dans ces attaques. Alors qu’en Europe, on nous attendrissait avec les photos et les articles sur le «peuple le plus persécuté du monde», des communautés bouddhistes manifestèrent contre cette violence et cette épuration ethnique au Myanmar, en Inde, au Sri Lanka et en Thaïlande (le sud de la Thaïlande frontalier avec la Malaisie souffre de problèmes similaires), sans que nous n’en sachions rien.
Ces dernières années, les divers groupes de combattants bengalis-rohingyas des années 50, les «Moudjahids», ont laissé la place à un seul groupe armé: l’ARSA, soit «Arakan Rohingyas Salvation Army».
Qui est cette ARSA ? Une sympathique guérilla luttant pour les droits des musulmans vivant en Birmanie, ou un avatar du djihad mondial ?
Le fondateur de l’ARSA est né au Pakistan et a vécu en Arabie Saoudite où il a reçu une éducation religieuse. Le second chef de l’ARSA vient de Chittagong au Bangladesh. L 'ARSA peut aussi compter sur des combattants venant des villages bengalis-rohingyas ainsi que sur des combattants étrangers d’Indonésie, de Malaisie, de Thaïlande ou d’Ouzbékistan. L’entrainement est assuré par des anciens d’Afghanistan.
L 'OCI, organisation de la Coopération islamique a un comité du nom de «Jaliya pour la protection de la communauté Rohingya». Les financements sont importants, tant pour acheter les villageois musulmans en Arakan que pour rémunérer les combattants. Les commandants de l’ARSA se nomment «émirs» comme les combattants de l’État islamique, et des religieux pakistanais, bengalis ou indiens émettent des fatwas pour légitimer les actions violentes.
Le déclenchement du récent exode
Le 25 août 2017, l’ARSA a lancé des attaques coordonnées contre une vingtaine de postes de police, une base militaire, et des villages hindous. Neuf villages ont été brûlés, et dans le village de Ye Baw Kya, plus de cent villageois ont été égorgés et décapités. Les attaquants ne parlaient aucune langue locale, mais un dialecte bengali, et reprochaient aux villageois de vénérer des idoles. Des jeunes filles furent épargnées pour être converties et mariées de force. C’est cette dernière et violente attaque qui a provoqué une intervention de l’armée birmane, suite à laquelle environs 700 000 Bengalis-Rohingyas ont fui au Bengladesh. L’ARSA a été classée comme «groupe terroriste» par le gouvernement du Myanmar, mais chez nous personne n’en a entendu parler.
La stratégie de des factions islamistes est la suivante:
1. Chasser ou tuer les habitants non musulmans pour rendre la région suffisamment homogène ethniquement et pouvoir revendiquer l’indépendance de «peuples opprimés».
2. Provoquer le gouvernement afin de susciter une répression militaire qui choquera la «communauté internationale» grâce à une propagande efficace envers les médias, et qui poussera la habitants musulmans jusque-là pacifiques dans les bras des groupes armés rebelles.
3. Semer le doute quand à l’origine des attaques pour discréditer le gouvernement en lieu et place des «rebelles»
4. Lancer des rumeurs de «génocide» ou de «nettoyage ethnique» et de «viols de masse», à chaque fois que l’armée d’un Etat intervient pour tenter de faire cesser les violences. Pour cela utiliser au besoin des photos détournées.
Au Myanmar, cette stratégie ne semble pas avoir fonctionné puisque les Bengalis-Rohingyas ont été chassés au Bangladesh et n’ont pas obtenu la partition de l’Arakan, pour en faire un État musulman.
Mais était-ce vraiment le but ?
La grande opération médiatique entourant la catastrophe humanitaire provoquée par la riposte du gouvernement du Myanmar pourrait avoir eu pour objectif principal de faire oublier à la «communauté internationale» et à «l’opinion publique» que l’islam a beaucoup de difficultés à vivre avec d’autres communautés et n’hésite pas à faire usage de violence pour les chasser des territoires qu’ils partagent. Que les nombreux attentats qui ont endeuillé l’Europe étaient bel et bien le fait le l’islam, et non pas celui du christianisme ou du bouddhisme.
L’État d'Arakan par rapport au reste de la Birmanie, avec le Bangladesh à sa frontière nord-ouest, et l'Inde plus au Nord.
L’islam, religion enfin persécutée!
Cette gigantesque opération médiatique a permis de faire enfin passer l’islam pour une religion injustement persécutée, et le bouddhisme pour une religion violente et intolérante. Cette magistrale inversion des rôles permet également d’affirmer que «toutes les religions» seraient également violentes, et que la violence ne serait donc pas consubstantielle à l’islam. Qu’il s’agirait uniquement d’une question d’interprétation, puisque même le bouddhisme, religion de la compassion, pourrait se montrer violent.
Cette opération médiatique a également permis de mobiliser l’Oumma, la «communauté musulmane», contre les mécréants dont elle serait l’éternelle victime. On a même vu Omar Sy ou Malala prendre naïvement fait et cause pour les «Rohingyas», alors qu’aucune personnalité médiatique ne s’est jamais engagée pour défendre les bouddhistes, les hindous, ou les chrétiens d’Orient persécutés et massacrés.
Du point de vue des relations publiques de l’islam militant, on donc peut affirmer que la crise des «Rohingyas» a été une réussite totale.
Je serais d’ailleurs étonnée qu’elle ne serve pas à nouveau dans le futur: d’innocents musulmans «persécutés» par de méchants bouddhistes violents, la fable a été acceptée et répétée en boucle par tous les journalistes occidentaux, abreuvés des dépêches d’agences de relations publiques rémunérées pour modeler l’opinion selon un agenda prédéterminé. Elle a si bien fonctionné qu’elle va probablement resservir à chaque fois que l’image de l’islam sera trop détériorée.
A la fin du livre, dans sa conclusion, Treutenaere propose à notre réflexion une série de questions sur les thèmes de l’identité, de la souveraineté nationale, de la démocratie, de l’immigration, de la morale individuelle, de la morale collective, de la morale universelle, des droits de l’homme, de la liberté de religion, de l’islam, etc…, et laisse au lecteur le soin d’y répondre. C’est très intéressant et c’est ce genre de questions que j’aimerais voir posées lors des débats télévisés. Malheureusement on en est loin.
Sophie
Un autre connaisseur de la région, Rick Heizman, se bat pour faire reconnaître la responsabilité du djihadisme dans ces événements. On trouve de nombreuses vidéos sur YouTube (en anglais), dont cette interview.
18:40 | Tags : treutenaere | Lien permanent | Commentaires (19)
Commentaires
Les chrétiens sont le peuple le plus persécuté du monde. Presque 300 million de l'Afrique à l'Est de l'Asie souffrent la discrimination, persécution, génocide.
Écrit par : L Varju | 03/12/2018
Très intéressant, car nous sommes bien sûr complètement manipulés par les journagandistes idéologues.
La stratégie des factions islamistes est exactement la même que celle des Falastiniens envers Israël. Mais cela ne nous étonnera pas, ce sont les mêmes poursuivant les mêmes buts avec les mêmes méthodes.
Et les idiots utiles de suivre, et les gouvernements de se soumettre.
Écrit par : dov kravi דוב קרבי | 03/12/2018
Pour ceux qui voudraient savoir comment on peut à ce point occulter la réalité, un livre utile: Judith Barben, Les Spin Doctors du palais fédéral. Il nous montre que même en Suisse la manipulation marche très bien...
Écrit par : Mia Vossen | 03/12/2018
Ce qu'il y a d'incroyable, c'est l'attitude que les rats humanitaristes ont adopté envers Aung San Suu Ki sans se poser la moindre question, du moment que des "musulmans " étaient persécutés. Ceux qui ne se posent aucune question à ce sujet sont vraiment naïfs...
Écrit par : Géo | 03/12/2018
Allez expliquer ça à la gauche, à barbet schroeder et son vénérable w!!!!
Écrit par : Dominique Degoumois | 03/12/2018
Aucun pouvoir musulman ne vient au secours de ses semblables (en religion) si ce n'est pour en tirer un profit.
Écrit par : Mère-Grand | 03/12/2018
sophie -- Faurissone en Burka afin de ne pas être identifiée.
Écrit par : briand | 04/12/2018
"La question des «Rohingyas»: une caricature et un succès magistral de l’islam militant", J'ai vivement combattu cette désinformation à chaque fois que possible, en piètre espoir de contrer la désinformation et la pensée unique entretenue par tous nos médias. Cette question a été évoquée par JR Beillard et Hélène Richard-Favre, au cours de deux billets suivants. Mes informations plus complètes postées sur quelques autres sites, sont tirées de mon temps & de ce que j'ai fait en Birmanie, et ont eu pour but de contrer cette désinformation et pensée unique entretenue par nos médias. Désinformation principalement axée sur l'idée d'un nettoyage ethnique, sur la ré-écriture des transmigrations benglado-pakistanaises d'analphabètes voulant aboutir à l'invention d'un droit historique rohingya dans l'ancien royaume d'Arakan, fondée sur la fabrication du qualificatif "rohingya", aux objectifs d'occupation puis séparation de cet état devenu enjeu gèostratégique sur la route de la soie de Pekin. Ainsi sur le blog de JR Beilliard: http://jrbelliard.blog.tdg.ch/archive/2017/09/14/myanmar-birmanie-les-rebelles-rohingyas-ne-veulent-pas-d-aid-286323.html#comments ou sur le blog d'Hélène Richard-Favre: http://voix.blog.tdg.ch/archive/2017/09/16/la-crise-des-rohingyas-esprit-critique-et-mondialisation-obligent.html#comments"
Écrit par : Divergente | 04/12/2018
"Bonjour, A propos de votre billet: "la question des rohingyas" d'après ce livre du philosophe Didier Treutenaere, Dont le constat 2018 quant à la manipulation de la question rohingya au profit de la domination islamiste n'apporte rien de nouveau, mais fait suite - aux innombrables publications des asiatiques historiens et analystes, spécialistes aux compétences pour le moins aussi fiables que celles de ce philosophe de la Sorbonne; - aux multiples reportages et enquêtes journalistiques éditées en occident sur la manipulation islamiste de la question "rohingya"- emprise & objectifs islamistes, tel au sein du HRW (Haut commissariat des réfugiés); cf Gearoid Ó Colmain: https://www.gearoidocolmain.org/fr/rohingya-psyops-us-covert-war-myanmar/ Précision à propos de l'ARSA. C'est la RSO (rohingya solidarity organisation) qui initia ce plan d'occupation du Rakhine par les combattants musulmans, y fomenta des combats d'une violence et d'une barbarie inouïes pour déclencher un soulèvement des populations clandestines musulmanes contre les Birmans (et aboutir soit à l'indépendance soit à l'annexion du Rakhine State au Pakistan), multipliant attaques et feux de villages selon les mêmes techniques de guerillas pour domination territoriale sur villages par la terreur, le rançonnage et le chantage, par le feu, le sang et le viol, qu'appliquées au sud Thaïlande, au Népal, au Laos, en Inde, en îles indonésiennes, etc. Après 4 ans de guerrilla RSO, où l'armée birmane entrepris la consolidation de ses frontières poreuses en Rakhin, la RSO fut dissoute en 1982, suivie par la formation de l'ARSA sous financement des Saudis. L'ARSA s'est d'abord appellée Harakah al-Yaqin (Faith Movement). Endoctrinement islamiste sous prétextes humanitaires au camp de Cox Bazar: emprise islamiste sur les "rohingyas" via distribution d'argent, de biens de 1ère nécessité et soins médicaux conditionnés au suivi de cours coraniques quotidiens, par les organisations caritatives islamistes, appliquée sans détour, à grands renforts financiers d'agents saoudiens, de l'Umma dans les camps au Bangladesh, à l'instar du secours islamiste français. Les quotidiens de Dakka et du Pakistan s'étripent actuellement autour de l'organisation Hefazat e-islam, accusée d'endoctriner & former les rohingyas de Cox Bazar au jihad armé contre la Birmanie."
Écrit par : Divergente | 04/12/2018
J'aimerais bien que plus d'attention soit prêtée aux interventions de Divergente, qui a visiblement une grande expérience internationale. J'en ai un peu marre des interventions de tous ces ignares qui ne sont jamais sortis de Suisse et qui ne font que nous balancer des banalités issues des chaînes d'info bon marché et vendues aux dirigeants. Du genre la radio suisse...
Écrit par : Géo | 04/12/2018
Les pays musulmans en particulier les apostats et les non musulmans ont un grave problème avec l'islam. Les pays accueillant ce concept mortifère et abêtissant ont un problème avec l'islam.
L'islam pose problème partout ou il s'installe sournoisement ou avec la bénédiction de politiciens corrompus, affairistes ou inféodés, sans oublier le vatican.
Les perroquets disent entendre mot repris en cœur pour tout et n'importe quoi.
Les bouddhistes sont en général des gens paisibles, c'est dire si ces musulmans bien accueillis ont au travers de croyances divines et d'un concept conquérant, profité de cet accueil pour imposer la charia islamique.
Écrit par : NOËL Pierre | 04/12/2018
C'est faux les rohingyas sont aidés par les pays du Golf qui les arment! Pour agacer des bouddhistes il faut en faire beaucoup, et les rohingyas en font beaucoup!!
Écrit par : Dominique Degoumois | 04/12/2018
Je vais faire court pour une fois. Faisons comme les Chinois, interdisons cette secte dont les adeptes ont un quotient intellectuel situé entre 81 et 85.
Forcément, consanguinité sur plusieurs générations et tabaà cinq fois par jour, on pourrait comparer cela à la moitié d'une carrière de boxeur qui à chaque fois en prend pour son grade, combat après combat.
Une maladie mentale, comme les préciités le disent si bien.
Écrit par : Laurent Lefort | 04/12/2018
C'est la même tactique qu'au Kosovo: on occupe, on colonise et, une fois qu'on est assez nombreux, on dit que c'est chez nous.
Ensuite on joue aux victimes persécutées, c'est bien plus efficace que tous les missiles sol-air et autres bombes nucléaires. Il a suffi d'un bébé mort sur une plage pour faire tomber toutes les frontières. Aucune loi, aucune convention sur les réfugiés, aucun accord Schengen ou autre n'a pu y résister.
Les musulmans se sont aussi emparés de Chypre du Nord et depuis 1974, rien n'y fait. Idem avec la colonisation du Sahara occidental par le Maroc. Il est cocasse qu'ils s'emportent autant contre Israël, dont le pays a pourtant été créé, entériné et approuvé par l'ONU.
C'est vraiment très fort......
Écrit par : Arnica | 05/12/2018
Merci Arnica d'avoir fait le parallèle, je pense comme vous que c'est la même tactique qu'au Kosovo.
Ce qui rend les choses possibles, c'est que les groupements islamistes ont des moyens financiers extrêmement importants. Cela leur permet d'inonder les rédactions de dossiers de presse, ou de dépêches, de façon à orienter l'information. Les chrétiens d'orient n'ont pas ces moyens, et c'est la raison pour laquelle on ne parle pratiquement pas d'eux.
Pour en savoir plus sur la façon dont la presse est manipulée à son insu, les livres de Jacques Merlino (ancien rédacteur en chef de France 2), "Les vérités yougoslaves ne sont pas toutes bonnes à dire" et de Pierre Péan "Kosovo, une guerre "juste" pour un état mafieux" sont plein d'enseignements.
Malheureusement, ces journalistes qui font usage de leur esprit critiques ont beau enquêter, écrire des livres pour alerter, la grande majorité des journalistes continue à répéter en boucles des affirmations qu'ils ne se sont même pas donné la peine de vérifier, telles le fameux "peuple le plus persécuté du monde selon l'ONU".
La presse n'est alors plus un contre pouvoir, mais un outil de propagande pour ceux qui ont le plus de moyens financiers.
Écrit par : Sophie | 06/12/2018
"C'est faux les rohingyas sont aidés par les pays du Golf qui les arment!"
Ils en tirent donc un profit.
Écrit par : Mère-Grand | 07/12/2018
@Arnica au sujet du Kosovo, Historiquement, et pas seulement à l'époque contemporaine, vous avez tort. En effet les populations Albanaises, qu'elles se trouvent en Albanie, au Kosovo ou bien ailleurs dans les Balkans, disséminées par les aléas des empires qui se sont succédé sur ces terres sont en fait les indigènes historiques de ces régions... Ce sont les descendant des illyriens. tandis que les peuples slaves qui revendiquent une "propriété" sur ces terres ne sont que des envahisseurs venus de l'est comme la plupart des vagues dites "barbares" tels que les Huns qui, avant de devenir Hongrois, sont venus d'encore plus loin à l'est.
Mon propos n'est pas de remettre en cause la vie, aujourd'hui, de tous les envahisseurs du passés, tels que les européens aux "nouveaux mondes", l'histoire c'est le passé, et il y a déjà beaucoup à faire avec le présent. Je voulais juste remettre en tête que les Albanais ne sont que les aborigènes de ces terres.
Écrit par : Félix | 17/12/2018
L'histoire montre les faits. Pourtant quasi aucun journaliste ne se retourne sur l'histoire pour comprendre ce qui l'a amené à dire des contrevérités (terme politiquement correct mais je pense à plusieurs autres) sur le sujet qu'il rapporte et commente.
Les plus riches exemples viennent du Moyen-Orient où les arabes endossent le nom de palestiniens pour pratiquer leur djihad contre Israël. Pour s'en rendre compte, il ne faut surtout pas écouter Israël mais simplement prendre connaissance de leurs propres documents, leurs médias et leur discours à usage interne, pas ceux destinés à la propagande vers l'occident.
Ce n'est pourtant pas compliqué et je paie même une redevance pour avoir des professionnels qui m'informent...
Écrit par : Archi-bald | 17/12/2018
Pour toi CLAUDE
Écrit par : claudet4519@hotmail.com | 25/04/2019