Cécile, le bout de tissu et le sultan (03/04/2019)
Un plaidoyer du Temps tente de nous convaincre que nous avons bien tort de nous soucier du foulard. Et un sultanat introduit les pires châtiments de la charia.
par Sophie
Iran: l'aspiration à ôter son morceau de tissu.
Est-ce un poisson d’avril ou Le Temps» est-il devenu la nouvelle tribune des Frères musulmans de Suisse romande ?
Après Alain Campiotti et Hani Ramadan, c'est une journaliste française qui défend le voile islamique, symbole chéri par nos très chers Frères.
Cécile Calla commence par tenter de nous faire croire que le serre-tête serait un marqueur religieux catholique (!). Dès le début, nous comprenons que la bonne foi ne sera pas au rendez-vous, et qu’il s’agira plutôt de nous faire avaler le contraire de ce que notre bon sens ou notre mémoire nous dicte.
Après le serre-tête symbole chrétien, Cécile Calla nous assure que le voile n'est qu’un «morceau de tissu» qui aurait été d’emblée sur-interprété et considéré comme une «menace pour l’ordre républicain» par des gens haineux qu’elle a fréquentés lorsqu’elle était stagiaire au Figaro. Elle semble d’ailleurs très fière d’avoir appris depuis à «dédramatiser» et à faire preuve de «clairvoyance». Elle nous invite donc à la suivre dans sa libération de la croyance en un principe de laïcité, qui ne serait qu’un principe «appris par cœur sans bien le comprendre».
On aimerait pouvoir lui expliquer à quoi sert la laïcité. Par exemple en lui demandant si elle sait qu’avant l’introduction de ce principe, l’Europe, Suisse y compris, a connu d'incessantes guerres de religions. On aimerait aussi lui demander comment il se fait qu’une avocate iranienne a été récemment condamnée à la prison et au fouet, notamment pour avoir défendu des femmes qui avaient enlevé ce «morceau de tissu», tout comme Cécile Calla a pu enlever son catholique serre-tête.
La journaliste tente maladroitement de parer à nos questions et à nos doutes en nous assurant que «La France n’est pas l’Iran ni Arabie Saoudite, un hijab n’est pas une burqa».
On aimerait pouvoir lui expliquer que le voile n’est pas une simple «morceau de tissu» mais un marqueur de territoire, un symbole de l’expansion de l'islam sur un territoire donné. Et qu’il permet ainsi de constater la progression de la mainmise des religieux sur ce territoire. On aimerait lui rappeler que l’Iran n’a pas toujours été une république islamique, et qu’en 1979, lors de la prise de pouvoir par les ayatollah, elle aurait peut-être été tentée de nous rassurer de la même manière en nous disant que «l’Iran n’est pas l’Arabie Saoudite».
Cette chère journaliste importée de France pour permettre au journal Le Temps de poursuivre son rythme d’un article en faveur de Frères musulmans presque chaque semaine est-elle vraiment naïve au point de ne pas avoir remarqué qu’une société dans laquelle certains ont d’abord à cœur de marquer leur différence avec autrui, de signifier leur retrait volontaire du sentiment de solidarité que donne la conscience d’appartenir à une même communauté, risque à terme d’engendrer des conflits violents et des partitions de territoires?
Est-elle candide au point de ne pas avoir compris que le voile n’est pas simplement un attribut «d’autres traditions religieuses» qu’il faudrait tolérer? Pourtant elle-même nous raconte que dans son enfance les femmes maghrébines de son quartier n’étaient pas voilées, et que les premiers voiles sont apparus dans les années 90. De quelle «tradition» parle-t-elle donc alors? D’une «tradition» datant des années 90?
Chère Cécile Calla, ouvrez vos écoutilles et activez vos neurones: le voile est un marqueur visuel, le symbole de l'islam. Avec le temps, après le "morceau de tissu", d’autres aspect sont progressivement introduits: piscines séparées, burkinis, menus hallal, tables pour écoliers «purs» et pour écoliers «impurs» à la cantine [1] et même tribunaux de la charia en Grande-Bretagne[2]. Est-ce cela que vous nous demandez de «dédramatiser» ?
Nous ne sommes pas aussi arriérés que vous l’imaginez, nous avons constaté que le voile n’est pas qu’un «bout de tissu». Sinon, il serait possible de le mettre comme de l’enlever sans autre, et Mme Tiguemounine n’en aurait pas fait tout un plat.[3]
La charia au Brunei
Le sultanat du Brunei introduit une nouvelle législation qui prévoit la lapidation pour adultère et l'homosexualité, la peine de mort pour viol ou insulte au prophète, l’amputation pour vol. Le sultan Hassabnak Bolkiah entend ainsi «voir les enseignements de l’islam dans ce pays se renforcer».
La plupart des médias ont titré sur la nouveauté de cette législation, la lapidation pour homosexualité. Il faut dire que si toutes les écoles juridiques de l'islam prévoient déjà la mort pour ce "délit", la sentence n'est pas précisée. Jusqu'ici, jeter les coupables du haut d'un bâtiment semblait avoir la préférence des juges.
Le Temps, version papier de ce mercredi 3 avril, n'est intéressé que par cette nouveauté, il ne mentionne pas tous les autres "crimes" désormais punis en fidélité à la charia. Il titre: «L’Asie divisée sur l’homosexualité». Cette formulation pourrait laisser croire qu'un débat existe sur le sujet. Que nenni ! Le quotidien passe en revue les différentes sentences prévues par les pays d'Asie. Les régimes musulmans sont comme de bien entendu au sommet du hit-parade de la répression. Quant aux autres infâmes châtiments, ils concernent d’autres actes et d’autres catégories de la population, l’article ne s’en soucie pas.
Les journalistes semblent s'être rendu compte de la bévue. Ils ont donc publié un nouvel article durant la journée dans Le Temps en ligne.
Enfin, Le Monde précise comme beaucoup d'autres confrères: «La décision a suscité l’indignation dans le monde occidental.»
Et dans le monde musulman?
Il n'a pas le temps, il pleure les victimes de Christchurch et chasse les "semeurs de haine" qui tenaient le fusil du tueur.
Il vous prie aussi de ne pas faire d'amalgame entre islam et charia.
[1] Voir « Inch’Allah » de Davet et Lhomme, ses collègues du journal Le Monde, 2018
[2] http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/les-tribunaux-islamiques-britanniques-dans-le-collimateur-13-11-2016-6323583.php
[3] http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2019/03/13/les-voilees-complices-de-la-barbarie-297788.html
19:34 | Tags : le temps. cécile calla, brunei | Lien permanent | Commentaires (19)
Commentaires
J'ai fréquenté l'Eglise catholique romaine pendant au moins une bonne quarantaine d'années sans avoir jamais le moindre serre-tête à poser sur mes cheveux.
Nos grands-mères, elles, se couvraient la tête pour assister à un office religieux ou mettaient une mantille pour rencontrer le pape.
Toute jeune je n'eus qu'un problème : ayant mouillé ma culotte rincée par mon papa puis par lui mise dans mon petit sac à main future bonne petite ménagère je pensai pouvoir mettre ce sous vêtement à sécher sur mon prie-dieu mais un coup sec appliqué sur les dalles nous rappela à l'ordre, mon père se tordant: c'était le Suisse gardien...de service.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 03/04/2019
De plus en plus de petits filles non voilées, se font harceler dans les écoles d'Allemagne par des enfants musulmans, qui veulent les obliger à porter le voile! C'est ce type d'agressions que l'on veut voir partout dans nos écoles? Non, alors continuons comme -ça!!! (Ref le Bild!)
Écrit par : Dominique Degoumois | 03/04/2019
L'analogie que Cécile Calla fait entre le serre-tête (marqueur catholique dit-elle!!! Pourtant des fillettes protestantes le portaient aussi dans les années 60) et le voile est pour le moins étrange.
A moins de vouloir dissimuler le voile sous un attribut pratique pour tenir les cheveux !
Écrit par : Roullet | 04/04/2019
Tout cela est très sournois et effectivement fait son chemin chez nous, avec des airs de rien. En Valais sous le règne de darbellay, nous avons des jeunes filles avec hidjab qui se présentent à l'école et cela est totalement intégré et accepté par le département. Du coup on passe à l'étape suivante, et les enfants de la classe, ont droit à une démonstration de la prière , avec tapis et direction de la mecque, pour enseignement et compréhension de sa religion; -sa mode particulière-, au nom de la liberté de la pratique des religions et la diversité.
Normal quoi, faut juste nous dire que nous sommes sur le chemin de voir nos écoles formatés l'esprit de futurs petits blanchot.
Écrit par : Corélande | 04/04/2019
Je crois qu'à un moment, il va falloir que les journalistes arrêtent de prendre leurs lecteurs et auditeurs pour des demeurés, faute de quoi il vont finir pas perdre leurs derniers abonnés !
Elevée dans la religion catholique, je n'ai jamais entendu parler ni vu de serre-tête !!!
Les journalistes s'imaginent encore que leurs lecteurs sont incapables de voir ce qu'ils voient, comme les violences et problèmes dans les écoles de leurs enfants ou dans les couples mixtes où le mari est musulman par exemple, de savoir ce qu'ils savent, comme l'homophobie, la misogynie, la haine des kouffars et leur statut inférieur dans TOUS les pays musulmans sans JAMAIS qu'un groupe de musulmans ait manifesté contre ces inégalités, ni dans les pays musulmans ni en Europe, et d'entendre ce qu'ils entendent, les avertissements des apostats par exemple, eux que même les journalistes (qui ne les invitent jamais à s'exprimer d'ailleurs !) n'oseraient pas qualifier d'ignorants sur l'islam.
J'invite Mme Calla et autres journalistes qui veulent apprendre deux-trois choses intéressantes sur l'islam et qui acceptent de sortir de leur petit confort intellectuel bien-pensant, à aller sur le blog de Victor Rayoli (mediapart.fr) qui cite quelques extraits du traité d'athéologie de Michel Onfray, c'est très instructif...
Écrit par : Sonia | 04/04/2019
En cherchant sous serre-tête on trouve bandeau.
Très à la mode dans les années cinquante environ et suivantes, certes, mais en aucun cas "catholiques"!
Les premières communiantes catholiques portaient autrefois un voile blanc relativement personnalisé... non un "serre-tête".
A seize ans les jeunes filles protestantes qui faisaient leur confirmation portaient bas fins, premiers costumes tailleurs et voiles blancs.
Les temps modernes ont changé les habits religieux.
Robes longues raccourcies plus pratiques pour la conduite des automobiles et les voiles qui gênaient la vue ont également été modifiés.
Les "petits voiles" portés aussi bien par des religieuses catholiques que par les diaconnesses de Saint-Loup abandonnant leurs inoubliables petits béguins blancs avaient parfois côté catho la même forme sur le haut de la tête et le retomber dans le dos par le moyen d'un support sous le voile.
Aujourd'hui la vie des femmes religieuses consacrées célibataires pour les catholiques ayant prononcé les trois voeux de pauvreté, chasteté et obéissance n'empêche pas l'habit civil comme tout le monde...cheveux au vent.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 04/04/2019
En ce moment c'est la série : on veut absolument nous convertir. La TdG d'aujourd'hui nous apprends que l'argent des frères musulmans inonde la Suisse. Y aurai-il un lien ?
Même le professeur d'Ancien testament d'UNIGE Michel Grandjean s'y met, sans avoir peur du ridicule :
Article du 02.04.2019 « De Thomas Becket à Jamal Khashoggi »
Dans cet article, Michel Grandjean compare Jamal Khashoggi au saint catholique Thomas Beckett, et propose de donner le nom de Khashoggi à des rues de capitales européennes, ce qui serait pour lui l’équivalent d’une canonisation du XXI ème siècle. Il rêve aussi d’un grand roman ou un grand film sur ce héros ....
Pour rappel au professeur Grandjean, Jamal Kashooggi n’était ni un saint, ni un simple « journaliste dissident », mais un proche des Frères musulmans, un défenseur de l’islam politique. Il a été victime non de sa sainteté, mais de la guerre de pouvoir que se livrent l’Arabie Saoudite Wahabiste d’un côté, et le Quatar et la Turquie, tous deux proches des Frères musulmans, de l’autre.
Comme saint on peut trouver mieux ! Quand un professeur de christianisme en arrive à louer la vertu d’un proche des Frères musulmans, au point de suggérer d'en faire un saint moderne, on peut sérieusement s’inquiéter !
Écrit par : Sophie | 04/04/2019
Il me semble qu'on essaye de nous avoir à l'usure.
Le foulard est tellement moins pire que le niqab ou la burqa, qu'on pourrait être soulagé de ne voir qu'un "bout de tissu".
De plus, nous sommes exposés la vision anglo-saxonne du foulard et cela peut finir par déteindre.
Mais le Québec fait de la résistance, puisqu'un projet de loi prévoit de désormais interdire le port de signes religieux aux nouveaux fonctionnaires engagés.
https://www.lepoint.fr/monde/laicite-au-quebec-un-projet-de-loi-fait-polemique-29-03-2019-2304574_24.php
Écrit par : Calendula | 04/04/2019
"Il me semble qu'on essaye de nous avoir à l'usure."
Non seulement c'est certain, mais cela marche parfaitement. D'autant plus qu'il s'y ajoute l'argent.
Écrit par : Mère-Grand | 04/04/2019
Il faut lire l'article de la TdG du 4.04.2019 : "L'argent du Qatar inonde l'islam suisse"
L'islam ce n'est pas "la religion des pauvres" comme le pensent les Verts et les Socialistes, c'est au contraire la religion des plus riches de la planète.
Et ces richissimes utilisent cet argent pour propager l'islam, puisque c'est un des devoirs musulman. Nous combattons avec notre bonne foi et notre probité, eux combattent avec des millions.
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Écrit par : Sophie | 04/04/2019
Et dire qu'il y a eu une collecte pour soutenir le pauvre Tariq R, qui n'a que 35.000€/mois pour vivre, poverino. Il arrivera encore à nous faire pleurer. Et la Sabine qui sourit de toutes ces dents sur la TG avec son bout de tissu qu'il lui est impossible d'ôter pendant une heure ou deux, c'est à se demander comment elle fait pour se laver les cheveux......
A noter que l'article de la TG sur les milliards du Qatar dit que les Frères Musulmans représentent un islam modéré. Évidemment, comparé à Al Qaïda et à l’État islamique, même le régime nazi passerait pour modéré.
Et la presse s'étonne de perdre des lecteurs. Il faudrait surtout arrêter de nous prendre pour des imbéciles. La seule façon de stopper l'islamisme est de voter "populiste" et "extrême-droite", tous les autres portent des œillères avec délectation.
Écrit par : Arnica | 04/04/2019
Nous perdrons ce combat de civilisation hélas, car la loi du plus fort a toujours gagné sur cette planète. Rappelons à ce sujet que tous ceux et celles qui osent émettre une critique sur l'islam, Bougrab, El Razhaoui, Zemmour, Onfray, les femmes qui ont dénoncé Ramadan, etc. sont menacés ou interdits de paroles (Onfray). En plus, même notre démocratie directe ne pourra rien y changer, car les tribunaux leur sont acquis (voir la récente décision de la chambre constitutionnelle sur la loi sur la laïcité et autres décisions de la CEDH, entre autres).
Ma (mince) consolation, c'est que quand l'islam aura gagné en Europe, les musulmans y seront très malheureux (eh oui, il n'y aura plus assez d'argent pour le social...) et voudront fuir ailleurs... mais où ?
Écrit par : Sonia | 05/04/2019
A votre mince consolation, vous pouvez ajouter l'introduction des châtiments corporels pour les "déviants" selon les standards islamiques. Voici que fera plaisir aux progressistes qui promeuvent le mariage pour tous, ce qu'un régime islamique abolira.
Nous voyons déjà qui seront les grands perdants.
Écrit par : G. Vuilliomenet | 05/04/2019
@Sonia
Difficile de ne pas être d'accord avec vous.
Écrit par : Mère-Grand | 05/04/2019
En effet, oser critiquer l'islam n'est pas sans conséquences, même chez nos protestants des Églises réformées de Suisse romande, (à ne pas confondre avec les évangéliques) ; ainsi un de leurs pasteurs réformés, Shafique Keshavjee, auteur de l'ouvrage controversé "L'Islam conquérant" est vertement pris à partie dans le numéro d'avril du mensuel "Réformés" des dites Églises.
Il est vrai que nos Églises réformées virent de plus en plus à gauche, ce qui explique leur dhimmitude…
Écrit par : Pierre-Alain Tissot | 05/04/2019
Au Québec,(Canada) 60% des québécois s'apprêtent à voter la Loi 21 sur la laïcité. interdiction de symboles religieux pour les personnes en autorité: juges, avocats, enseignants. Cela soulève des tonnerres d'Indignation. Mais le gouvernement a l'approbation de la majorité. Je suis fière de mon gouvernement. Fini le contrôle des religions. Au Québec nous en avons ras le bol.
Écrit par : Marie-France Legault | 05/04/2019
Chère Sonia, on ne peut rien gagner si on part perdant.
Pour vous donner du courage, vous pouvez acheter "Le Point" de cette semaine : il y a une longue interview d Zineb el Rhazoui, ainsi qu'un article. On y apprend que l'athéisme est en train de devenir un mouvement de fond dans les pays arabes. Ici personne ne nous parle de cela, et on essaie de nous faire croire que tous les musulmans sont irrémédiablement attachés à l'islam comme des moules à leur rocher. Alors ne capitulez pas, parce que le comble serait que des pays musulmans puissent enfin se sortir de l'islam au moment où nous y tomberions parce que nous aurions baissé les bras trop tôt. Quel cauchemar ! Tant qu'un match n'est pas terminé, il n'y a pas de gagnant.
Écrit par : Sophie | 05/04/2019
"Nous perdrons ce combat de civilisation hélas, car la loi du plus fort a toujours gagné sur cette planète."
C'est une galéjade. Les résistances sont nombreuses. Au pire, cela débouchera sur une guerre civile et les soumis perdront, car ils ne seront pas les plus forts. A moins qu'ils soient soutenus comme ont été soutenus les Talibans en Afghanistan par qui nous savons. Et il ne faut jamais oublier QUI a demandé à l'Arabie de diffuser son idéologie en Europe.
Finalement en cas de nécessité, on pourra toujours faire appel à la Russie. Comme en Syrie.
Écrit par : Daniel | 06/04/2019
lire avec attention ...........(le prénom) du sultan pour en rire! Je doute que qui que ce soit ai osé le lui dire!!!!
Écrit par : Dominique Degoumois | 26/04/2019