Au Conseil national, une initiative parlementaire contre le voile des élèves (08/07/2019)
L’initiative est déposée, les député(e)s s’apprêtent sans doute à la refuser. Mais dans cette lutte contre l'islamisation et le fondamentalisme, Jean-Luc Addor s'obstine.
Il l’avait annoncé, il l’a fait: le conseiller national UDC Jean-Luc Addor a déposé une initiative parlementaire lors de la dernière session. Elle demande la création d'une base constitutionnelle permettant d'imposer aux élèves d’être tête nue dans les écoles publiques du pays. Le Valaisan et son parti mènent ce combat depuis plusieurs années. Rappelez-vous:
- En décembre 2017, le Grand Conseil valaisan déclare irrecevable une initiative populaire cantonale qui a abouti. Elle exige une loi qui oblige les élèves à être tête nue dans les écoles publiques du canton.
- En août 2018, le Tribunal fédéral confirme l'irrecevabilité. Il considère qu'une disposition ayant pour but d'empêcher le port du voile aux élèves porterait une atteinte disproportionnée à la liberté religieuse garantie par la Constitution fédérale.
- A la rentrée scolaire 2018, cette démission permet une offensive des prosélytes de l’archaïsme musulman dans un village valaisan. Elle témoigne aussi que la facture des contribuables due à ces provocations est salée.
Il s’agit d’une fille syrienne, jusqu’ici tête nue, qui arrive en foulard en classe à la rentrée 2018. Probablement a-t-elle eu ses règles, puisque l’islam prescrit que c’est à leur survenue que les filles doivent se couvrir la tête et le corps dès qu’elles mettent les pieds dehors et pour le reste de leur vie.
La nouveauté est mal reçue par de nombreux élèves et la presque totalité des parents. Les autorités mobilisent une demi-douzaine de professionnels pour tenter d’éteindre les braises, dont le directeur de l’école, la Déléguée à l'intégration du canton et une traductrice. De plus, l’intervenante en «éthique et cultures religieuses» et un médiateur conduisent «une activité en classe en présentant les différentes facettes des religions monothéistes et tirant des parallèles entre les différents voiles portés dans ces religions.» Et le clou du délire: la jeune fille peut faire la démonstration en classe, sur son tapis, de la manière dont elle prie Allah.
Jean-Luc Addor proteste auprès du Conseiller d’Etat Christophe Darbellay, mais celui-ci défend fermement son attachement au radicalisme musulman. Cette illustration exemplaire de ce qu’entendait éviter l’initiative convainc le politicien de poursuivre le combat au Conseil national: «Je ne me fais d’illusion ni sur la décision que prendra la commission qui doit examiner cette initiative, ni sur le vote en plenum du Conseil national. Mais il est nécessaire de maintenir la pression.»
La Suisse est en effet constamment en proie aux nouvelles avancées de la stratégie islamiste, celle que conduisent avec habileté les Frères musulmans et leurs benêts alliés. Ces alliés qui préfèrent toujours choisir le pire plutôt que le meilleur… si celui-ci vient de l’UDC. Mais d’eux hélas, sur ce genre de sujets, on ne voit jamais rien venir.
La majorité soutiendra donc ce symbole d’inégalité dont sont victimes les filles. Quant aux élèves masculins qui ne partagent pas la croyance de leur petite camarade, ils comprendront peu à peu qu’ils sont considérés comme ses prédateurs potentiels et que cette partie de l’humanité leur est interdite.
Les députés ne voudront toujours pas savoir que depuis 1400 ans, ces dévots croient avoir trouvé le moyen de résister à leur désir, et ils ne seront toujours pas gênés qu’aujourd’hui, ce soient les femmes elles-mêmes qui exigent de se couvrir la tête en invoquant leur «pudeur» au lieu d’invoquer la vraie guerre qu’elles nous mènent, le djihad culturel.
Ces musulmanes tête couverte qui s’infiltrent partout pensent, malgré ce signe d'une immense régression et d'un communautarisme en pleine fermentation, représenter l’avenir de l’humanité. Et en plus du voile, les fondamentalistes ouvrent sans trêve de nouveaux fronts et créent sans cesse de nouveau conflits. Ils nous imposent le niqab, le burkini, la lutte contre la mixité, le halal, leurs prières dans l’entreprise, la finance islamique, l’arabe, la suppression du porc et de l’alcool…
Ils sont aussi sans cesse plus nombreux dans toutes les sphères de nos sociétés. Par exemple l'armée: durant cette dernière session, Jean-Luc Addor a aussi défendu sa motion "Une sanction pénale contre le port à l'armée d'insignes communautarismes ou d’États étrangers". En fait la sanction existe, mais comme de juste, les autorités militaires choisissent toujours la mesure disciplinaire, malgré un communautarisme qui s'étend là aussi.
Qu’a voté la grande majorité des conseillers nationaux? Comme d’habitude!
15:32 | Tags : jean-luc addor, conseil national, voile élèves | Lien permanent | Commentaires (14)
Commentaires
Notre armée nous défend de toutes les menaces sauf de la seule vraiment réelle qui vient de l'intérieur et qui s’appelle l'islamisme. Comme pour la défense aérienne le communautarisme ne représenterait -il une menace que lorsque il s'exprime "pendant les heures de vols"? Le jour ou nos soldats devront nous protéger de djihadistes de quel côté pencheront certains d'entre eux si on ne leur explique pas clairement ce qui est permis et ce qui ne l'est pas au pays de Guillaume Tell.
En tant que femme et cheffe de l'armé Mme Amerdt serait bien inspirée de ne pas laisser s'installer dans l'armée un sexisme culturel en contradiction avec nos valeurs.
Écrit par : norbert maendly | 08/07/2019
Je vais faire ma propre pub: si vous cliquez sur blog andré thomann, vous trouverez un texte qui s' appelle 'bienséance' et qui traite du même sujet. Et qui approuve naturellement le contenu ci-dessus.
Thomann
Écrit par : andré thomann | 08/07/2019
Voici article 17 de la CEDH : Interdiction de l’abus de droit
"Aucune des dispositions de la présente Convention ne peut être
interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un
individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir
un acte visant à la destruction des droits ou libertés reconnus dans la
présente Convention ou à des limitations plus amples de ces droits et
libertés que celles prévues à ladite Convention".
Si l'on appliquait l'article 17 de la CEDH , l'islam ne pourrait pas s'étendre sur notre territoire puisqu'il vise justement à la destruction des droits et libertés prévues dans la convention des droits de l'homme.
A tel point que les pays musulmans ont signé leur propre "convention des droits de l'homme en islam" ou convention du Caire dont voici les articles 22, 24 et 25
Art. 22 - a) Tout individu a le droit d'exprimer librement son opinion d'une manière non contraire aux principes de la Loi islamique.
b) Tout individu a le droit d'appeler au bien, d'ordonner le juste et d'interdire le mal conformément aux normes de la Loi islamique.
Art. 24 - Tous les droits et libertés énoncés dans ce document sont subordonnés aux dispositions de la Loi islamique.
Art. 25 - La Loi islamique est la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de cette Déclaration
La loi islamique ne reconnaissant pas l'égalité entre hommes et femme, l'égalité des citoyens devant la loi quelle que soit leur religions, et la liberté de conscience, il en découle que l'islam n'est as compatible avec les droits de l'homme protégés par la CEDH et ne devrait donc pas pouvoir les invoquer.
Une idéologie qui ne respecte pas la liberté de conscience, et l'égalité hommes-femmes ne devrait pas pouvoir les invoquer pour réclamer de porter le voile. Car comme le montre l'expérience, une fois en nombre suffisant l'islam n'accorde jamais aux autres les droits qu'il revendique pour lui même.
A mon sens toutes les réclamations de l'islam au nom du droit devraient être refusées en vertu de cet article 17 : interdiction de l'abus de droit.
S'il y a un avocat qui lit ce blog, je serais heureuse qu'il m'explique pourquoi cet article 17 n'est pas appliqué. Est-ce juste une mauvais habitude ? Dans ce cas pourquoi ne pas commencer à appliquer enfin cet article ?
Si les Européens veulent survivre en tant que civilisation, il va falloir qu'ils appliquent cet article, et contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, ce serait vraiment cela respecter la CEDH.
Écrit par : Sophie | 08/07/2019
C'est donc au nom du respect de la liberté religieuse que les fillettes devraient pouvoir porter le voile.
Pourrait-on alors nous dire, une bonne fois pour toute, s'il s'agit d'un symbole religieux dont le port est obligatoire ou s'il s'agit d'un accessoire vestimentaire que toute femme musulmane peut choisir de porter volontairement pour protéger sa pudeur ? C'est l'un ou l'autre, mais pas les deux.
Ensuite, pour des raisons d'égalité de traitement, je propose que l'école publique proclame publiquement la date des premières règles de toutes les fillettes. En effet, il est injuste que seules les fillettes musulmanes doivent annoncer à la planète qu'elles sont devenues pubère et donc fertiles. Je suis sûre que Darbellay, les féministes progressistes et tous les milieux bien-pensants trouveront que c'est là une excellente idée.
Écrit par : Arnica | 08/07/2019
Ne pas porter de voile, c'est être une mauvaise musulmane et aussi se fermer les portes du paradis. Pour une enfant voilà un message bien traumatisant pour son développement futur.
Il serait peut-être temps que nos parlementaires, soucieux du bien être mental de nos enfants, arrêtent de se cacher derrière la "liberté" religieuse et réalisent les dégâts psychologiques que de telles idées représentent.
Écrit par : Boccard | 09/07/2019
Une journaliste, un poil moins bien-pensante et lâche que les autres, pourrait-elle avoir l'obligeance de demander aux gauchistes idéalistes et égalitaristes comment une jeune fille voilée fait pour suivre les cours de natation (ou alors pourquoi une telle épidémie d'allergies au chlore exclusivement chez les jeunes femme musulmanes...) ou participer aux camps scolaires ? J'aimerais une fois entendre l'intelligentsia de gauche reconnaître clairement qu'elle accepte l'inégalité hommes-femmes chez les enfants musulmans, inégalité que ces mêmes femmes de gauche n'auraient jamais acceptée pour elles !
Écrit par : Sonia | 09/07/2019
Oui Sonia, toutes ces journaleuses qui nous ont bombardés de leurs commentaires ridicules lors de la grève des femmes. Soi-disant défendre les droits des femmes; la demande d'égalité de traitements (en tous genres), la reconnaissance de leur état de femme, la demande du respect à leur encontre et de leurs libertés...... et, hey....! Tous cela ne relèvent-ils pas de droit de TOUTES LES FEMMES DANS CE PAYS. Ah non il faut laisser aux musulmans le droit de faire tout l'inverse avec leurs femmes et leurs filles, et cela ne gêne aucune de ces manifestantes car leur doctrine n'est pas la défense des femmes, mais le besoin existentiel de se mettre en avant, car elle ne sont pas capables de le faire en tant que FEMME..... autrement.
Exactement la même chose que les écolos qui nous menacent de dérèglement climatique et donc de taxes pour juguler tout ça, alors qu'ils ne disent pas un mot pour tous ces transports aériens, terrestres qui véhiculent aliments et autres matériels d'un bout de la planète à l'autre pour des accords de libre-échanges qui en mettent plein des poches de certains.
Excusez de cette incartade écologique, mais c'est tellement semblable et cela vient des mêmes gauchistes totalement incohérents dans leur vision politique.
Écrit par : Corélande | 09/07/2019
La solution est simple : Lorsque nous vivons dans un pays musulman on s'habille comme les musulmans et lorsque l'on vit dans un pays occidental et chrétien on s'habille comme les occidentaux. Ceux ou celles qui ne sont pas d'accord on la possibilité, que j'encourage, de retourner d'où ils ou elles viennent. Ouste !
Écrit par : Oleg Ronibar | 09/07/2019
"La solution est simple"
Deux problèmes dans cet énoncé: "solution" et "simple". C'est rarement ce qui s'impose.
Écrit par : Mère-Grand | 09/07/2019
Il y a un truc qui m'épate, alors que la Confédération va dépenser des millions pour lutter contre la radicalisation, de vulgaires politicards, Darbellay en est un exemple, favorisent la radicalisation.
Écrit par : G. Vuilliomenet | 09/07/2019
Je me flatte d'appartenir aux milieux bien-pensants et plaide en faveur du respect des règles. Aussi comprends-je parfaitement que les fillettes musulmanes se voient imposer un voile à partir du moment où elles ont les leurs (de règles): il s'agit de signaler aux garçons qu'elles sont devenues fertiles et que la chasse est ouverte.
Ce que je comprends moins, c'est pourquoi les musulmanes ne quittent pas le voile à partir de la ménopause, comme la sourate 24, verset 60 [*] les y autorise. La force de l'habitude?
[*] "Il n'y a pas de faute à reprocher aux femmes qui ne peuvent plus enfanter et qui ne peuvent plus se marier, de déposer leurs voiles, à condition de ne pas se montrer dans tous les leurs atours; mis il est préférable pour elles de s'en abstenir.
– Dieu est celui qui entend et qui sait —"
(traduction Denise Masson).
Écrit par : Mario Jelmini | 09/07/2019
En complément une interview de Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice, datant du 26/12/2019 - commentaire sur " Un nouvel arrêt de la CEDH ouvre les portes à la charia" dont voici le lien : https://www.avenirdelaculture.info/un-nouvel-arret-de-la-cedh-ouvre-les-portes-a-la-charia/
(pour la phot o ça vaut la peine d'ouvrir l'article ! )
et voici un extrait : « la Cour estime d'abord qu'un État peut, s'il le souhaite, «créer un cadre juridique déterminé pour accorder aux communautés religieuses un statut spécial impliquant des privilèges particuliers». En d'autres termes, un État européen peut accorder à sa communauté musulmane la liberté d'être régie par des normes de la charia, sans que cela soit contraire à la Convention européenne des droits de l'homme. »
« La Cour suppose que «le choix en question est parfaitement libre, pourvu qu'il soit éclairé» (…) Or le consentement ne suffit pas à garantir la liberté (…) quand on sait à quel point l'islam peut constituer une société fermée, il y a lieu de s'interroger sur la véritable liberté d'en sortir, d'autant plus que la charia punit de mort l'apostasie. Il y a une grande hypocrisie à estimer que le consentement suffise à garantir la liberté, peut-être aussi une certaine lâcheté», analyse justement Mr Puppink.
« Plus encore, en acceptant le principe même de l'applicabilité de la charia en Europe, cet arrêt permet aux partis politiques qui en veulent l'application, de prétendre agir «dans le respect des droits de l'homme», s’alarme-t-il.
« Seul un retour à une compréhension objective des droits de l'homme, fondée dans le droit naturel, permettrait d'échapper à l'individualisme libéral puis à la charia », conclut-il.
Moi Artemis, en tant que femme, je n'arrive pas à comprendre cette dérive, ce gouffre dans lequel les Droits de l'Homme se laisse pousser .... avec la moitié de l'Humanité !
A quand une rébellion universelle contre les religions, les sectes, les lois, les pouvoirs qui depuis toujours étouffent - autant que possible - les femmes, les droits des femmes, la créativité des femmes, les génies femmes ...?
Écrit par : Artemis | 09/07/2019
L'islam EST un traumatisme pour toute personne intelligente qui lit le coran et la vie de l'imposteur.
Écrit par : Daniel | 09/07/2019
L'islam est un problème, mais ceux qui le favorisent par leur complaisance, leur naïveté, leur indifférence ou leur complicité est un autre problème qui n'est pas moins grave.
La gauche qui a toujours cassé du curé se montre incapable (avec heureusement quelques exceptions!) de casser de l'imam, alors que l'islam est pire que le catholicisme depuis que ce dernier a été renvoyé à son paradis artificiel.
La religion est l'opium du peuple quelle que soit la religion.
Écrit par : Daniel | 09/07/2019