Le roman captivant et affolant de l’islamisation française (1) (16/07/2019)
A lire d’urgence: «Histoire de l’islamisation française 1979-2019», ouvrage d’anonymes très bien informés. Il décrit le remplacement d’une culture sous les coups de boutoir de l'islam militant et de ses alliés.
L’étendue du désastre
C’est l’histoire d’une religion exotique et coercitive qui s’installe avec une rapidité inouïe en France. Soutenue par des irresponsables, ses porte-étendards imposent leur bigoterie, appuyée sur des piliers archaïques. C’est l’histoire de fossoyeurs qui enterrent les évidences pour leur substituer une réalité inventée. C’est l’histoire de l’effacement progressif d’une culture.
Les auteurs de ce livre stupéfiant restent anonymes. Leur pavé se dévore comme un roman noir, dont les criminels sont journalistes, politiciens, sociologues, activistes musulmans, juges. A tout moment, même s’il connait l’intrigue, le lecteur tressaille, sursaute, chavire. Il n’en croit pas ses yeux. Il dévore le récit, mais n’a pas trop envie d’en connaitre la fin.
Ce livre est un implacable réquisitoire, précis, factuel. C’est pourquoi les médias concernés n’en parlent pas. Le contenu est copieux, les informations innombrables. Aucun compte-rendu ne peut en rendre la richesse. J’ai choisi en toute subjectivité quelques facettes.
Le premier crime médiatique cité est la révolution khomeiniste, le nouveau Grand Soir pour la gauche. Les journalistes sont lyriques. Serge July, boss de «Libé»: «…[le noir] voile (…) les femmes iraniennes comme un symbole de lutte, comme une proclamation anti-Shah, refuge d’où leurs yeux surgissent comme ceux de momies vivantes.» Et Marc Kravetz: «Allahoua Akahbar […] le cri de la guerre sainte retrouvait, dans la nuit, brisé de loin en loin par les rafales de fusil-mitrailleur, son énergie libératrice.»
Le fumet anti-Occidental est irrésistible.
La gauche se dirige vers un nouveau prolétariat de substitution, ce sera l’immigration, et de plus en plus le musulman.
L’islam bigot et archaïque ne tarde pas à s’affirmer, dans les foyers d’immigrés comme dans les usines… et dans les plus hautes institutions. Il y a presque 40 ans, en 1982, aux usines Citroën et Talbot, une banderole est déployée: «30 minutes pour le ramadan. Nous voulons être respectés!» Les Renseignements situent déjà l’Association des Marocains de France dans la mouvance des Frères musulmans. Ils relèvent des appels à la «grève sainte», des prières collectives sur les parkings des usines, des drapeaux verts dans les manifestations. A Billancourt et Poissy, des salles de prières ont déjà été octroyées.
Jean Auroux, ministre socialiste du travail s’élève contre le «regroupement d’étrangers refusant d’accepter les règles de notre pays»: «Je m’oppose à l’institutionnalisation d’une religion quelle qu’elle soit à l’intérieur du lieu de travail (…) Lorsque des ouvriers prêtent serment sur le Coran, il y a des données qui sont extras syndicales… »
Des polygames bienvenus
En 1976, le Conseil d’Etat invoque «le droit à mener une vie familiale normale» pour autoriser un Béninois à faire venir sa deuxième épouse. La haute juridiction» oblige ainsi les caisses de sécurité sociale et d’allocations familiales qui s’y refusaient à assumer ces foyers polygames. Alors que l’immigration s’accélère, ces familles se multiplient.
La loi Pasqua de 1993 rectifie en partie cette décision, mais les foyers polygames présents -qui comptent jusqu’à 40 enfants- doivent être entretenus par l’Etat et les aspirants utilisent les failles de la loi. En 2010, 1e sociologue de gauche Hugues Lagrange décrit dans «Le déni des cultures» la surpopulation et la surdélinquance des familles subsahariennes récentes où 30 % des hommes mariés sont polygames. Il parle du triste sort des mères de six ou sept enfants, en moyenne 15 ans plus jeunes que leurs maris… Des petits négligés, des femmes et des filles écrasées et soumises.
Les médias se déchainent contre le chercheur, eux qui ont ignoré en 1997 le colloque de deux associations africaines où des femmes racontaient comment leur mari utilisaient l’argent des allocations familiales pour acheter des femmes supplémentaires.
Regroupement familial, dévoiement du droit d’asile et régularisations automatiques boostent l’immigration de peuplement au détriment de celle de travail. Chirac, Juppé, Mitterrand s’alarment. Mais ne font rien. Dès qu’un homme politique a quelque velléité de mettre de l’ordre, la presse charge...
Les autorités françaises adorent demander des rapports… pour beurre. Certains, fracassants, sonnent tôt le tocsin. L’un d’eux concerne le service national des Jeunes Français d’origine maghrébine (JFOM) qui posent des problèmes croissants. En 1990, le ministre demande une enquête au colonel-sociologue Yves Biville. Celui-ci se révèle fin psychologue: ses descriptions sont difficilement imaginables aujourd’hui alors que le terrorisme intellectuel s’exacerbe.
Les JFOM «se caractérisent par une communication orale développée qui se traduit par un goût tout particulier pour la «palabre» et la discussion, conçues en termes de marchandage et de négociation. Ils manifestent également une hypersensibilité qui, pour un Occidental non averti, s’interprète comme une forme de simulation.» Ils sont souvent allergiques à la discipline et comptent beaucoup plus de refus d’obéissance et de cas d’insoumission que leurs camarades. Ils sont aussi plus souvent impliqués que les autres recrues dans des violence: «six fois plus d’outrages à supérieurs et quatre fois plus de coups et blessures volontaires».
Le chantage au racisme est omniprésent: «…tout ordre, toute application du règlement s’apparente à une manifestation de racisme.[…] Le moindre incident, le plus petit écart de langage sont, pour ces jeunes hyper susceptibles, autant d’aveux de racisme. […] Ils jouent avec le racisme.» Les militaires constatent un repli sur l’identité musulmane «avec l’allégeance à la famille, aux coutumes et aux valeurs ancestrales ». Les jeunes Maghrébins refusent souvent les tâches de nettoyage pour cause d’atteinte à leur virilité.
Les revendications religieuses enflent: permissions liées aux fêtes religieuses, en particulier le ramadan, interdits alimentaires: «Les serveurs sont peu sensibilisés aux interdits de l'islam. Par exemple, ils ne savent généralement pas que tout ce qui a touché du porc est souillé, aux yeux d'un musulman, y compris une assiette ou une fourchette.» Au final, «la crainte de l’islam est forte. Il est vécu comme contraire à l’intégration.» Parmi ses propositions, Biville demande une centaine de psychiatres supplémentaires.
Comme les autres, ce rapport n’aura pas d’effets, sinon la mise en œuvre de quelques discriminations positives et une sérieuse contribution à la décision de supprimer la conscription universelle.
Un autre rapport, beaucoup plus connu et encore en ligne est celui de Jean-Pierre Obin sur «Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires». Il parait peu après le vote sur le foulard à l’école, en 2004. Ce rapport devrait être lu et relu. Il dit tout de l’étendue du désastre scolaire dû à la présence musulmane, un désastre qui n’a cessé de croitre. Les enclaves islamisées sont déjà une réalité. «Dans certains quartiers, qui sont loin, répétons-le, de se cantonner aux banlieues des grandes villes, se sont déjà édifiées des contre-sociétés closes dont les normes sont le plus souvent en fort décalage voire rupture, avec celles de la société moderne et démocratique qui les entoure.»
Premiers lucides sur le foulard: les enseignants
La chronologie des provocations liées au foulard à l’école depuis le début des années 80 est révélatrice. Les enseignants, premiers à constater la nature de l’offensive, résistent et croient que leur demande de fermeté va être tout naturellement suivie. En 1985 (épisode de Créteil), la principale écrit à son supérieur « Des petites filles de sixième et quatrième viennent en classe vêtues de costumes type musulman intégriste: la tête recouverte d’un voile. (…) un professeur a demandé à l’une d’elles de retirer son voile et l’enfant a refusé. Dans l’après-midi, le beau-frère de cet enfant accompagné de son propre frère ont demandé à être reçu.… Il ressort de l’entretien que le voile est un symbole religieux ainsi que le costume. Le fait de le porter marque le refus de notre civilisation.» Les professeurs proposent de renforcer le règlement, une intention bien reçue par l’inspecteur d’académie vers lequel remontent des problèmes similaires sur l’ensemble du territoire.
Les associations musulmanes montent aux barricades en invoquant des arguments misogynes millénaires. Tel le recteur de la Grande mosquée de Paris: «Le Coran est clair: il recommande à la femme musulmane de se couvrir pour éviter toute forme de séduction et faire respecter sa liberté», «couvrir ce qui est peut-être le plus attirant chez elle, la chevelure.»
La lâcheté de la hiérarchie et du politique jointe à l’offensive des médias (Libération et Le Monde toujours en tête) auront raison de la résistance des enseignants. La gauche capitule. Houspillé par une journaliste, Michel Rocard finit par déclarer: «Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse que la France s’islamise?» Et François Mitterrand: «Moi, je les trouve charmantes ces petites, avec leur foulard!»
Jacques Chirac, convaincu par l’interdiction, confie une commission à Bernard Stasi. La gauche est massivement hostile à une loi. Les auditions ouvrent les yeux de la quasi totalité des commissaires. Mais la loi ne changera rien au processus d’islamisation du pays. Elle devient un signe de plus de la "stigmatisation" des musulmans.
Les discours si révélateurs des activistes
Lorsque les militants musulmans révèlent leur vrai visage, celui des journalistes se détourne. C’est le cas déjà le 19 septembre 1981. La Déclaration islamique universelle des droits de l’homme est proclamée au siège de l’Unesco à Paris. Elle a été rédigée à partir des préceptes du Coran. Le secrétaire général Salem Azzam fait l’apologie des droits de l’homme en islam. La déclaration stipule que «Tout musulman a le droit et le devoir de refuser d’obéir à tout ordre contraire à la Loi, quelle que soit l’origine de cet ordre ».
Médias et intellectuels restent très discrets et ne relèvent pas cette provocation.
Les militants d’Allah seront tout aussi fidèles à leur doxa lors de l’affaire Rushdie. En 1989, un millier d’immigrés défilent aux cris de «A mort Rushdie!», «Nous le tuerons!» Place de la République, ils prient.
Les organismes représentatifs de l’islam ne protestent guère.
En 2003, Jean-Pierre Chevènement sur demande de Lionel Jospin, consulte les représentants musulmans sur une organisation officielle de leur culte, le Conseil français du culte musulman (CFCM). L’UOIF refuse d’emblée la déclaration selon laquelle toute personne a le droit de changer de religion ou de conviction. C’est l’une des plus sidérantes capitulations du pouvoir.
Le 4 juin 2004, le CFCM rend publique une Convention citoyenne des musulmans de France pour le vivre ensemble. Son article 5 impose aux femmes le port du voile. Rares sont les médias qui le relèvent, mais des femmes du collectif Femmes sans voile d’Aubervilliers s’indignent: «Cette prise de position représente une agression qui banalise les pressions que subissent les femmes non voilées (exclusions, insultes, menaces permanentes, agressions) comme les affrontements de plus en plus nombreux dans les universités entre les professeurs et les étudiantes voilées, ou les conflits dans les lieux de travail et dans la rue…» Leur colère ne trouvera pas d’échos.
Une série de textes sont mis en ligne en juin 2017 sur le site de la Grande mosquée de Dalil Boubakeur. Ils défendent une théologie islamique ouvertement hostile au judaïsme et au christianisme. Les termes d’hypocrite et d’imposteur désignent les mauvais musulmans. Quant aux non-musulmans, «l’islam condamne… les superstitions, les pseudos miracles, le culte des idoles, les représentations figurées de Dieu (…) l’immixtion de tout individu dans les rapports entre l’homme et son créateur, le paganisme, les absolutions de péché sont frappées par l’islam d’une condamnation majeure…»
Violence des textes: le tabou
Aborder le rôle de la violence dans les textes et dans l’histoire de l’islam devient paradoxalement inaudible alors que le terrorisme et différentes formes de violence se déchaînent au nom de l'islam.
La liberté d’expression saigne, la plaie ne se refermera pas. En 2006 paraît la tribune de Robert Redeker qui réagit au discours de Ratisbonne de Benoît XVI. Aussitôt après les propos de ce dernier, des musulmans avaient manifesté, brûlé des églises et assassiné des chrétiens en Irak et en Somalie. Quant à Redeker, qui prend parti pour le pape, il est menacé de mort et évacué sur-le-champ avec sa famille. Sa vie bascule.
La meute médiatique contribue à sa mise à mort sociale.
Plus récemment, l’imam Tarek Oubrou dénonce comme une «violence inouïe» une pétition demandant de prononcer «l’obsolescence» des versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants.
Les derniers à avoir eu le courage d’évoquer ce problème essentiel interne à l’islam furent le cardinal Lustiger, Maxime Rodinson et Abdelwahab Meddeb.
Prochain article: «Réécrire l’histoire et célébrer la culture de l’Autre»
14:51 | Tags : france, histoire de l'islamisation | Lien permanent | Commentaires (15)
Commentaires
Ce mélange de lâcheté et d'inconscience nous coûtera très cher.
Écrit par : Magali Orsini | 16/07/2019
Relire l'entier du plan kalergi
Il faut que le métissage dont il est question rende les gens moins intelligents afin de les mieux dominer.
La complicité des alliés de l'islam s'explique en partie parce que le musulman qui n'a pas à penser par lui-même concernant sa religion doit s'adresser à son imam… ce qui borne sa pensée en la limitant.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 16/07/2019
On analyse, on commente et pendant ce temps ils obtiennent, ils remplacent. La France, si elle se réveille un jour, devra reconquérir par la force tout ce qui lui a été enlevé avec la complicité de ses propres enfants ou disparaître purement et simplement en tant qu’État laïque d’origine chrétienne et de sensibilité libérale.
Écrit par : norbert maendly | 16/07/2019
La démographie galopante obtiendra gain de cause qu on le veuille ou non. La preuve est la Chine, l Inde et le Monde musulman, entre autres.
La réalité est qu aucune force ne peut stopper cette démographie croissante voire même qu elle va les encourager à continuer sur ce chemin encore plus qu avant particulièrement ceux qui sont les moins riches et pire encore pour ceux qui sont très ou trop pauvres (Africains et Pays musulmans attaqués de tout bord...)
Avec ce train de démographie rampante, sa "religion et ses croyances" entre autres vont forcément gagner du terrain que cela nous plaise ou non et ceci est un fait, me trompé-je?.
Bien à Vous.
Charles 05
Écrit par : Charles 05 | 17/07/2019
L'islamisation grandissante de la société occidentale (principalement en France, Angleterre, Belgique, Hollande, Allemagne) est la conséquence d'une trop grande naïveté de nos autorités.
Il ne faut pas se cacher la face, l'Islam est une religion conquérante et intolérante face aux autres croyances.
Quel respect peuvent-ils demander alors que leur seule préoccupation est le respect du coran, soulignons que Mahomet (Muḥammad) l'a écrit à 14 ans quand il entendait Dieu lui parler.... aujourd'hui, c'est direct à l'asile! De nos jours comment peuvent-ils encore y croire, aveuglément sans aucune remise en question?!?
En tant que civilisation respectueuse de l'homme et de la femme nous devrions, par des loi, brider cette religion et donner l'envie au musulman intégriste de faire leur hijra (émigration en terre d'islam) avant que notre territoire soit estampillé comme tel !!
Écrit par : NicoLasin | 17/07/2019
"Avec ce train de démographie rampante, sa "religion et ses croyances" entre autres vont forcément gagner du terrain que cela nous plaise ou non et ceci est un fait, me trompé-je?." Au train où cela va, les peuples autochtones européens risquent fort de se révolter sérieusement. Il y a eu des précédents. Renseignez-vous sur ce qui est arrivé aux Juifs entre 1933 et 1945 sur ce continent...
Écrit par : Géo | 17/07/2019
Je suis toujours avec beaucoup d'intérêt votre admirable engagement. Votre dernier post sur l'islamisation de la France me ramène à beaucoup de souvenirs. En effet, Franco-Suisse de naissance, ayant grandi en Afrique, j'ai découvert en arrivant en Europe à l'âge de 15 ans une France déjà très en proie aux revendications communautaires. Ce processus, je l'ai vécu de l'intérieur, à l'école d'abord, puis dans l'armée ensuite.
Je me souviens très bien du rapport du colonel Biville sur les "Jeunes Français d'Origine Maghrébine" (JFOM) dans l'armée. Ce rapport a même eu des conséquences sur ma propre destinée, car il se trouve j'ai eu un échange verbal assez rude avec le colonel Biville, qui n'a pas été sans conséquences.
Quelques éléments de contexte. Nous sommes en 1991, sous le second septennat de Mitterrand. Croyant avoir la fibre militaire, à défaut de pouvoir l'être en Suisse, j'étais devenu officier dans l'armée française. Je vivais donc au quotidien les difficultés du métier militaire sous un gouvernement socialiste. Les jeunes maghrebins n'étaient pas encore très nombreux parmi les conscrits, mais il suffisait souvent d'un seul dans une section de 30 hommes pour vous pourrir l'existence. Et vous pouviez être assuré qu'au moindre incident, votre hiérarchie, terrorisée par la peur d'être soupçonnée de racisme, vous lyncherait sans états d'âme.
Après la publication et la médiatisation de son rapport, le Colonel Biville est venu faire la tournée des écoles militaires pour nous "vendre" sa solution. Elle était d'une simplicité confondante: puisque les JFOM n'étaient pas intégrés dans la société, eh bien notre devoir était de les y aider par l'affirmative action. En clair, les favoriser pour toutes les fonctions comportant une formation professionnelle ou des responsabilités. Et les promouvoir systématiquement comme petits gradé - s'ils ne peuvent pas obéir, autant qu'ils commandent, n'est-ce pas?
Il y avait cependant un problème: le règlement interdisait à ceux qui n'avaient pas réussi les tests de sélection d'accéder aux fonctions à responsabilité - comme la conduite des véhicules, l'administration, ou le commandement. Or, les JFOM échouaient largement aux tests.
Qu'à cela ne tienne. Le Colonel Biville était très fier d'une de ses trouvailles: selon lui, si les JFOM ne réussissaient pas les tests, c'était parce que les tests n'étaient pas adaptés à leur culture. A l'appui de sa thèse, il montrait deux exemples des pictogrammes du test: 1) comment porter un sac lourd? (bonne réponse: sur l'épaule; alors que la réponse logique en Afrique serait: sur la tête). 2) Comment appuyer sur les pédales du vélo (bonne réponse: avec l'avant du pied; alors qu'en Afrique, on appuie plutôt avec le talon).
Biville nous demandait donc de prendre personnellement le risque (pénal!)- d'enfreindre le règlement pour promouvoir les JFOM malgré leur échec aux tests. Que ne faut-il pas faire pour servir la Cause…
Avec toute l'insolence dont un jeune officier pétri de valeurs suisses peut être capable, je lui ai demandé dans quel coin de France ces jeunes gens avaient bien pu grandir pour être à ce point imprégnés de la culture du port des charges lourdes sur la tête. Je lui ai ensuite demandé comment moi-même, ayant - contrairement à eux – grandi en Afrique, j'avais pu obtenir la note maximale à ces tests.
Après quoi je lui ai rappelé que nous avions quand même une mission: nous préparer à une éventuelle invasion soviétique. Dans cette perspective, promouvoir de mauvais éléments et perdre notre temps à essayer de les transformer était un sabotage de notre effort. Et le devoir de notre hiérarchie n'était de pas de nous les imposer, mais de nous en débarrasser (ce qui était facile: faute de moyens, à peine les 2/3 d'une génération effectuait encore le service militaire).
Il ne faut pas perdre de vue le contexte de l'époque : les socialistes procédaient dans l'armée à une véritable épuration, et cherchaient désespérément des officiers à la sensibilité de gauche pour les promouvoir. Par ailleurs, le gouvernement de Mitterrand savait parfaitement que l'école avait complètement raté l'intégration des magrebins. Quiconque lui promettait que l'armée allait pouvoir rattraper les insuffisances de l'école était assuré d'une carrière fulgurante. Certains ambitieux, dont Biville, ont surfé sur cette vague.
A contrario, tous les officiers qui s'opposaient à la doxa étaient écartés. Mon échange avec Biville, et quelques autres prises de position similaires, m'ont donc coûté très cher. Je me suis rapidement retrouvé sur une voie de garage - un très mauvais poste dans un très mauvais régiment.
J'ai donc rapidement quitté l'armée. Puis cette France devenue folle dans laquelle je ne me reconnaissais pas. Puis l'Europe.
Aujourd'hui, une constatation s'impose. J'ai vécu les ravages de l'immigration incontrôlée en France. Je vois aujourd'hui le même processus se dérouler en Suisse. J'observe les mêmes causes, et je les vois lentement mais sûrement produire les mêmes effets. La Suisse se transforme rapidement, sous mes yeux, en une autre France. Et cependant, les Suisses vivent dans le déni, dans l'illusion que le modèle social suisse nous préservera. Ils refusent de voir les signes, même quand la presse ne parvient pas à les cacher.
J'ai perdu un pays, je ne veux pas perdre l'autre. Mais peut-on encore ouvrir les yeux des Suisses? Ou sommes-nous déjà condamnés à perdre la Suisse qui nous a faits, et que nous aimons? Pourrons-nous encore léguer un pays à nos enfants?
Écrit par : Scipio | 17/07/2019
Hélas, rien ne pourra stopper cette bande de barbares. Les auteurs ont intérêt à rester anonyme s'ils tiennent à la vie.
Écrit par : Tocsin | 17/07/2019
Scipio@ "Mais peut-on encore ouvrir les yeux des Suisses?" Je crois qu'il ne faut pas confondre les journalistes qui nous font subir une poropagande acharnée sur trois thèmes répétés heure par heure : un féminisme extrémiste (on ne veut parler que des femmes, on veut les voir tout diriger), le réchauffement climatique (sans jamais avoir le moindre doute, sans jamais parler des centaines de scientifiques qui ne sont pas d'accord avec ce qui est devenu une religion) et enfin l'immigration et ses héros, l'Aquarius e tutti quanti. Mais la grande majorité des Suisses n'est pas dupe, à ce qu'il me semble. Je vois venir un gros résultat de l'UDC aux fédérales...
PS. Votre témoignage est très important et je vais le conserver.
Écrit par : Géo | 17/07/2019
Ce qu’il y a d’effrayant dans le témoignage de Scipio, c’est qu’on abaisse les exigences pour permettre à certains groupes sociologiques d’avoir un accès « égal » à des postes à responsabilité. C’est précisément là que je vois du racisme: on se dit « ah, les pauvres, il n’y arriveront jamais sans un petit coup de pouce », autrement dit « ces sous- dèv sont décidément trop stupides »
Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les politiques et les médias sont si indulgents envers l’islamisme et tous les comportements idiots qu’il entraîne. Est-il vraiment si impossible de renverser la carte joker du racisme? P.ex. pourrait-on savoir en quoi consiste le racisme que subiraient les jeunes mineurs non-accompagnés qui sont logés à l’hôtel? Leur a-t-on expliqué qu’il y a aussi des Suisses qui ne trouvent pas de logement?
Écrit par : Arnica | 17/07/2019
Pour Arnica , voici le journal de France 2 sur le sujet de la "discrimination positive" aux USA.
Qu'un tel système ait pu être possible est tout simplement ahurissant.
https://actu.orange.fr/monde/videos/discrimination-positive-le-coup-d-arret-de-donald-trump-CNT0000019HVWA.html
Et voici "le Monde" sur le même sujet :
https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/07/aux-etats-unis-la-discrimination-positive-en-mauvaise-posture_5351754_4497186.html
Comme l'Europe suit les USA avec un temps de retard, quand les USA reculent nous avançons :
https://www.lemonde.fr/societe/article_interactif/2008/12/16/les-premiers-pas-de-la-discrimination-positive-en-france_1131879_3224.html
Cette discrimination positive existe même sans politique officielle de discrimination positive: on aura tendance à être plus coulant, plus tolérant avec certains, quand ils sont "issus de l'immigration". La France a d'ailleurs renoncé à mettre en place le CV anonyme, car avec un CV anonyme, les candidats "issus de l'immigration ou résidant en zone urbaine sensible" avaient moins de chances d'obtenir un entretien, soit seulement une chance sur 22 avec CV anonyme, alors qu'ils avaient une chance sur dix avec CV nominatif...
https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/19/la-fin-du-cv-anonyme_4636135_3234.html
Ce qui montre qu'au lieu d'être racistes, les Européens ont au contraire plutôt tendance à être moins exigeants avec les candidats extra européens. Et malgré tout on les accuse encore et encore de racisme.
(Voir l'article d'Ahmed Ajil dont nous avons parlé il y a peu).
Mais cette attitude va beaucoup plus loin que les questions d'origine ethnique, car depuis les années 60, on a confondu l'égalité des droits avec l'absence de différences: l'école soixante-huitarde et les pontes des sciences de l'éducation ont voulu promouvoir l'égalité. Mais plutôt que de chercher à amener chaque élève vers le meilleur de lui-même, ils ont voulu gommer les différences. Il a fallu surtout ne pas récompenser les bons élèves, et ne jamais blesser les élèves qui n'avaient pas compris. Ils ont voulu supprimer les notes, et ont considéré que "Acquis" ou "Non acquis" était un système d'évaluation adéquat, ils ont rendu très rare le redoublement, etc...
Avec pour résultat un nivellement par le bas: tous égaux dans la médiocrité, car qui va se donner de la peine si son effort n'est pas récompensé, ou si ne pas en faire n'a pas de conséquence ?
Pourtant personne n'aurait l'idée de demander à une équipe de foot de laisser ses meilleurs joueurs sur la touche pour ne pas "faire d'élitisme" et de placer comme attaquant ses joueurs les moins doués, pour ne pas les "stigmatiser" ? Alors pourquoi serait-ce différent pour un pays ?
Quand à Anne Emery Torracinta, qui va devoir répondre aux accusations de racisme de la part des jeunes migrants genevois, son problème est qu'elle est sous la surveillance de la presse qui relaie ces accusations avec complaisance. Car dans nos pays, c'est la presse que nous n'avons pas élue qui commande, et qui fait ou défait les carrières politiques.
Merci à Scipio pour son témoignage.
Écrit par : Sophie | 18/07/2019
L'argent, la corruption, les croyances et l'hypocrisie sont la source de ce qui se passe en France, en Europe et en Suisse. L'avènement du nazisme repose sur les mêmes bases. De gauche à droite, chacun avait ses arguments. La différence avec l'islam aujourd'hui, c'est l'information qui n'existait pas dans les années 1930. Qui sont les ennemis à combattre en premier? les collabos. Mieux vaut les combattre avant qu'après.
Écrit par : Maquisard | 19/07/2019
J'ai lu avec beaucoup de soin aussi bien les extraits du roman que les commentaires y relatifs.
Le problème est assez bien décrit.
Personnellement, je pense que tout ceci provient également du fait que nos Etats ont décidé d'abandonner les lois divines pour se tourner et se baser uniquement sur celles de la pensée humaine en promulguant haut et fort la laïcité.
Pour le moins que les citoyens aient encore un peu de foi en Dieu, les musulmans seraient confrontés à une terre peu favorable à leur expansion --- c'est tout du moins mon avis .
Écrit par : Dominique | 19/07/2019
Dominique@ Combattre le mal par le mal ? L'homéopathie ? Je pense au contraire que les chrétiens sont les premiers responsables de l'invasion islamique, au nom de l'idéologie qu'ils appellent "humanisme", qui aujourd'hui est devenu le synonyme de "socialisme".
Écrit par : Géo | 19/07/2019
Vous avez entièrement raison,leurs Coeff. Intellectuel est formaté depuis le V ème Siècle Médiéval, avec la Sémantique du célèbre philosophe au sein de la florissante Civilisation Persane nommé Manès lequel prônait le "Manichéïsme" qui fut un des fondements sémantiques de la Rédaction Coranique du Prophète qui est de nature Théocratique autocratique auquel les cette Confession Religieuse influence lourdement leurs fidèles sur tous les modes de fonctionnements de nature soçiale et soçiétale, dont les Occidentaux se sont obérés 13 Siècles plus tard du Joug Religieux issue du Moyen Age au XVIIIème Siècle dite des Lumières philosophiques, qui conduit fatalement au Clash actuel entre deux Civilisations aux Valeurs totalement distinctes et non soluble dans une Démocratie moderne......!!!
Écrit par : PATRICK dOUVILLE | 23/08/2019