Dernières nouvelles de l’islamophile Helvétie (30/10/2019)
De la descente antiterroriste de mardi au meurtre de l’honorable assassin Baghdadi.
Preuve est faite: la crainte de ceux qui ne veulent pas revoir sur notre sol les jeunes partis en Syrie, qui avaient envie d'éradiquer tous ceux qui ne leur ressemblaient pas, est parfaitement fondée. Dans la vaste opération antiterroriste de mardi, un djihadiste condamné -à du sursis!- a récidivé. Preuve que l'appel au retour de ces meurtriers (comme le réclame à grands cris Carlo Sommaruga et ses amis) afin de leur offrir un «procès équitable» est absurde: chez nous, on ne condamne pas sans preuve. Et les preuves, allez les chercher en Irak ou en Syrie! Si ces amateurs de férocité reviennent, c'est à de gentils verdicts qu'il faut s'attendre.
Près d'une demi-douzaine de mineurs comptent parmi les suspects, ce qui prouve une fois de plus que l’idéologie islamiste est répandue dans leurs rangs. Islamiste et littéraliste: qu’on se rappelle simplement que selon une étude récente, 20% des jeunes musulmans de Suisse estiment légitime de frapper leur épouse si elle est infidèle. Ce qui n'a pas ému grand monde. Et nos journalistes comme nos zélites s'apprêtent à combattre l'interdiction du niqab, symbole majeur de ces groupes sanguinaires.
Quant au nombre de journalistes qui à l'occasion de la suppression de Baghdadi ont affirmé leur croyance en une vie après la mort, il est étonnant: «Donald Trump dans son discours a humilié Abou Bakr al-Baghdadi».
(24 Heures, 28 octobre) «Donald Trump n’a pas lésiné sur les qualificatifs pour humilier le chef de l’Etat islamique (EI)...)
L’analyse de Malika Nedir (24 Heures): «L’Amérique n’hésite pas à humilier ses adversaires, même à terre, pour donner plus d’éclat aux exploits de ses forces spéciales.» Ses adversaires? oui, vous savez, ceux qui aimaient les débats un peu chauds à la télé.
Malika, elle, met à terre toute la politique américaine: les Etats-Unis ont alimenté «le terreau de l’Etat islamique» avec la vision du vénérable criminel hagard Saddam Hussein et favorisé les talibans lors de l’humiliation de l’honorable assassin Ben Laden. Et « aujourd’hui, Donald Trump brandit lui aussi son trophée. Prêt à utiliser la dépouille du chef de l’État islamique pour renforcer sa stature de commandant en chef... » C'est fou: comment oser utiliser la dépouille de Baghdadi? Dont tous ces analystes se gardent bien de rappeler les hauts faits.
Y a-t-il dans cette région qui fut si paisible avant le 11 Septembre un autre coupable que les Etats-Unis? Apparemment non.
Trump a eu tort aussi parce que les assassins de l’EI n’aiment pas qu’on s’en prenne à leur chef vénéré. Ils risquent du coup de reprendre leur combat contre l’Occident et les minorités chrétiennes… Combat qu’ils avaient -comme chacun sait- abandonné.
Les innombrables et fins analystes convoqués par la presse font semblant d’attribuer à Trump l’idée qu’avec cette mort, l’EI c’est fini. Et nous révèlent qu’en fait, les disciples du distingué criminel Abou Bakr al-Baghdadi vont certainement poursuivre leur œuvre. Ils n’ont pas la moindre envie de se souvenir que Trump n’a jamais dit le contraire et que Mike Pompeo l’a même clairement rappelé.
Après avoir clamé leurs regrets d’une telle humiliation, mais surtout surtout pas félicité Trump d'avoir débarrassé la planète de ce monstre (car pour eux, Trump lui aussi est une sorte de monstre), les journalistes passent à leur dada favori: la procédure d’impeachment. Pourvu qu’elle ne soit pas entravée par la mort de l’illustre purificateur!
P.S. J’allais oublier ce titre extraordinaire du Washington Post: «Abou Bakr al-Baghdadi, austère érudit religieux, meurt à 48 ans».
15:08 | Tags : mort de baghdadi, descente antiterroriste | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
Fantastique ! Je suis atterrée par l'explosion de folie dans le monde des journalistes inféodés . Le pire auquel je n'ose croire c'est le titre du Washington Post: «Abou Bakr al-Baghdadi, austère érudit religieux, meurt à 48 ans». Est-ce de l'humour au deuxième degré ???
Qui dirige ou qui finance le Washington Post ?
Y-a-t-il une étude des financements des médias de premier rang dans le monde ? ( - sans considération des petits médias qui affichent déjà leur affiliation pro-islam bien sûr )
Si je devais faire un thèse universitaire je sauterais sur ce sujet !
J'ai une question sur la "procédure d’impeachment" : traduction de Google:
mise en accusation - indictment, impeachment - l'accusation -
charge, accusation, prosecution, indictment, impeachment, complaint
Est-ce la manie (ou reflexe de Pavlov) d'accuser d'islamophobie tous ceux qui ne sont pas islamophiles ?
Merci Mireille pour votre admirable travail d'intelligence.
Écrit par : Artemis | 30/10/2019
Merci pour cette mise au point.
Écrit par : Frenkel | 30/10/2019
Merci pour cette mise au point.
Écrit par : Frenkel | 30/10/2019
il ne fallait surtout rien dire!
Écrit par : Dominique Degoumois | 30/10/2019
Notre président suisse est allé dans les pays du golf, pour y faire quoi au juste? Allégeance sans aucun doute!
Écrit par : Dominique Degoumois | 30/10/2019
Commentaire très troublant sur un site de radio france, quelqu'un demande pourquoi avant daesh ses voisines algériennes n'étaient pas voilées et habillées de couleurs et depuis daesh elles sont voilées et toutes en noir, idem pour les hommes! melechon en pense quoi?
Écrit par : Dominique Degoumois | 30/10/2019
Des étudiants et des syndicats d'étudiants ont manifesté et fait pression pour obtenir (et ils l'ont obtenu) l'annulation d'une série de conférences sur la détection de la radicalisation et la laïcité - on croit rêver ..... !!!!
"Le président de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne est en colère. Georges Haddad n’a pas vu d’un très bon œil les critiques qui lui ont été adressées après que son université a dû mettre un terme, sous la pression des syndicats d’étudiants et d’enseignants, à une série de conférences de l’écrivain Mohamed Sifaoui sur «la détection des signaux faibles» de radicalisation.
Georges Haddad promet aujourd’hui que ces conférences, qui avaient été organisées de concert avec la mosquée de Paris pour former certains imams avant d’être ouvertes à un public plus large d’élus et de fonctionnaires, auront bien lieu au cours d’un «grand débat universitaire» ouvert à tous et gratuit, dans les prochaines semaines.
LE FIGARO - Quelle a été votre réaction à la polémique autour de l’annulation des conférences de Mohamed Sifaoui?
Georges Haddad - Je ne comprends pas cette polémique. Fin juin, je déjeunais avec le recteur de la mosquée de Paris Dalil Boubakeur qui m’a demandé de former certains imams à la laïcité, en formation continue, pour mieux assimiler ce qu’est la laïcité, comment elle s’est établie et comment elle est devenue le ciment de la société française. Ça me paraissait particulièrement intéressant, d’autant que nous comptions convier à cette formation des rabbins, des prêtres catholiques et des pasteurs protestants.
Nous avons donc mis en place une petite formation, non diplômante, de deux jours par mois. Un peu plus tard, il a été décidé sans que j’en sois informé que cette formation avec monsieur Sifaoui serait dupliquée et ouverte à un public plus large, notamment de policiers, gendarmes, fonctionnaires ou élus....
Assez vite, j’ai vu apparaître une protestation des syndicats étudiants et enseignants contre ces formations, mais aucune plainte de la part d‘un quelconque groupe musulman, ni bien sûr de la mosquée de Paris qui était demandeur de cette formation et qui est notre partenaire depuis vingt ans. Je lis dans la presse que j’ai succombé à des groupes musulmans, mais c’est absolument faux, aucun d’entre eux ne m’a contacté, ce ne sont que les syndicats.
Pourquoi avez-vous décidé d’annuler ces formations?
Je n’ai pas eu le choix devant l’ampleur de la polémique, et je reconnais que le titre était maladroit et la personnalité de Mohamed Sifaoui, que je n’avais jamais rencontré jusque-là, a peut-être mis la lumière sur cette formation. Pourtant, contrairement à ce que j’ai pu lire, ce n’était pas du tout un grand débat universitaire sur la radicalisation, c’était payant, autour de 1 000 euros, et donc restreint à de petits groupes. Ce grand débat sur la radicalisation, je tiens donc à l’organiser.
Comment sera-t-il organisé?
Pour moi, quand l’université aborde ces grandes questions de radicalisation elle doit le faire dans une dimension ouverte au plus grand nombre. Nous allons donc organiser un grand débat public gratuit sur l’islam radical, mais aussi sur toutes les autres formes de radicalisation qui viennent nous empêcher de penser librement.
Nous aborderons ces questions de façon universitaire: avec une vision pluridisciplinaire, dans un esprit de dialogue, pour éclairer la société qui nous fait confiance sur ces débats fondamentaux. N’oublions pas que l’université est une institution citoyenne. Elle n’est pas juste un établissement de recherche diplômant, mais aussi un lieu de dialogue et de confrontation des idées pour tous."
Des étudiants universitaires qui s'opposent à la réflexion, au débat, à la laïcité. Au secours, ils sont devenus fous !!!
Écrit par : Arnica | 31/10/2019
La notion d'humiliation brandie à tout va, et qui justifierait toues les exactions pour laver l'honneur, c'est une notion très islamique.
Apprendre que Malika Nedir, une des journaliste de notre journal télévisé, l'utilise pour expliquer l'apparition de l'Etat islamique, cela m'a troublée !
Écrit par : Sophie | 01/11/2019
On trouve sur le site de France culture dans "Question d'islam" du 03.02.2019 une émission avec ce Georges Haddad qui tient des propos "compliqués" sur les 3 religions monothéistes en France! ismael et isaac liens symboliques entre les fils d'abraham! Ses propos sont très troublants mais n'ont pas été qualifié de christianophobes! Il est vrai que la gauche, qui dirige les 3 radios de radio France est "communiste", donc anticurés!
Écrit par : Dominique Degoumois | 01/11/2019
Je vois mal ce george haddad faire des débats interreligieux il est christianophobe!
Écrit par : Dominique Degoumois | 01/11/2019
@Dominique Degoumois, Ce serait une question à poser à l'Abbé A-R.Arbez
http://ararbez.blog.tdg.ch/archive/2019/12/26/noel-303395.html
Écrit par : Patoucha | 28/12/2019
Bien !
Et l'exécution extrajudiciaire d'Oussama Ben Laden par les Seals sur instruction d'Obama. Qui a protesté parmi ceux qui critiquent aussi récente, exécution du général iranien Soleimani? . Deux poids, deux mesures ?
Écrit par : Fritz the cat | 29/01/2020