Bientôt la prière dans les trains? (29/01/2020)

Les soldates de l'intégrisme ont gagné deux nouveaux bastions. Jean-Luc Addor tente l'impossible...

Le conseiller national Jean-Luc Addor est l’un des rares politiciens à guerroyer courageusement contre l’islam de nos intégristes sous la coupole. Indigné d’apprendre que la Poste et les CFF autorisent le port du voile à leurs employées, il a envoyé des courriers furax sur ce «premier pas vers le communautarisme», et rappelé le symbole sexiste et discriminatoire qu'il représente. Il a écrit au directeur de l’une et à la directrice de l’autre. Celle-ci, Monika Ribar des CFF a longuement répondu au conseiller national.

Monika n'entend pas prononcer une quelconque interdiction générale. Elle se réfère à la Constitution, aux droits de l’homme, à «un avis de droit»... Elle en conclut qu'il faut protéger «le port de vêtements et de coiffes motivés par la religion». Les porteuses pourront être affectées aux guichets ou au contrôle des billets. Chacune devra cependant demander cette autorisation.

La directrice est bien consciente que cet accoutrement peut susciter (et suscitera à coup sûr) des réactions choquées de clients, et elle en tire une étrange conclusion: les CFF rechercheront «une solution viable pour les deux parties» (?). La directrice se promet en tout cas d'examiner comment l’employée pourra être «protégée des éventuelles réactions négatives des clients». 

Gare donc aux défenseurs de l’égalité, aux adversaires du communautarisme et de l'islam archaïque et bigot! Gare à ceux qui observent que le foulard ici est leur liberté, mais que les mêmes se gardent bien de dénoncer ses contraintes là-bas, dans les pays qui appliquent leur loi divine.

Donc, craché-juré, les CFF protégeront le djihad culturel des musulmanes avec ferveur. Quitte un jour à amender, voire expulser les récalcitrants?

Par mesure d'économie, la Poste n’a pas envoyé sa réponse en «A», et Jean-Luc Addor l’attend toujours. L'élu va probablement interpeller le Conseil fédéral lors d'une prochaine session parlementaire.

Nos grands managers n’ont pas encore compris que les musulmans prosélytes veulent le doigt, mais visent le bras, puis chaque organe l'un après l'autre. Ils ne se contentent jamais d’une concession. Au contraire, elle les dope pour obtenir les suivantes.

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Lorsque plein de contrôleuses porteront le foulard, leurs frères et sœurs, clients, n’auront plus à chercher un coin tranquille dans le train, comme cette pauvre dévote, pour faire leur prières.

Ils planteront leur tapis entre deux sièges occupés ou entre deux portes. (photos envoyées par un anonyme)

 

addor

21:09 | Tags : addor | Lien permanent | Commentaires (23)