Fin de partie (3) (13/09/2021)

La figure insensée d'un prophète et l'invention d'un nouveau monde, le halal.

 

 

3. Mahomet, une idolâtrie meurtrière

 

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L’archange Jibril transmet le message d’Allah à Mahomet

 

La figure du prophète de l’islam est un obstacle majeur à son évolution.

C’est à mon avis un problème peu mis en évidence: l’idolâtrie insensée de Mahomet qu’enseignent les imams et autres propagateurs de l’islam. Et ceci malgré ce que raconte la biographie de référence de l’islam, la Sira. Elle montre un prophète magnifique, mais aussi guerrier, cruel, concupiscent, esclavagiste, qui s’octroie des femmes capturées, en reçoit en cadeau, viole et épouse une veuve après avoir décapité son père et son mari.

Les petits (et souvent les grands) musulmans ne lisent pas la Sira.

Très tôt, dans la tête comme dans le cœur, se grave chez les enfants la figure aimée, encensée, de l’ami, du guide, du modèle. Bon, juste, infaillible. Tellement infaillible que les législateurs musulmans ont décrété que quiconque l’insulte mérite la mort. Les braises couvent qui risquent à tout moment d’embraser les idolâtres.

Ces enfants qui entrent à l’école sont déjà imperméables à la raison. Pour beaucoup, tous les projets d’intégration et odes à la laïcité n’y pourront rien.

Les enfants sont englués dans la pâte, elle ne cessera de lever. Devenus adultes, ils entretiendront la ferveur. L’imam suisse Youssef Ibram: «Toucher à Mahomet, mon modèle de comportement, c’est comme toucher à mes parents.»

La Tradition décrit par le menu la vie de «l'Envoyé». Elle est minutieusement détaillée dans le corpus islamique, mais on n’en trouve presque pas trace dans l’Histoire.

Cette vie imaginaire a créé d’étranges interdits. C’est Mahomet qui a décidé que la lapidation et non le fouet devait punir l’adultère. C’est son appétit sexuel pour la femme de son fils adoptif qui a conduit l’islam à limiter drastiquement les droits des enfants adoptés. En droit islamique, ils ne peuvent pas porter le nom de leurs parents, figurer sur le livret de famille, hériter. Les services consulaires de nos sociétés respectent scrupuleusement et silencieusement ces discriminations. Les musulmans «ouverts et modérés» ne bougent pas un cil pour faire évoluer ces archaïsmes.

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La vénération de Mahomet se traduit par la volonté d’interdire sa critique ou sa caricature dans nos sociétés.

 

Au nom de Mahomet-le-Parfait, le monde musulman s’est embrasé. Contre les caricatures danoises (250 morts), contre les 14 minutes de vidéo intitulées «L’innocence des musulmans» (quatre morts, des pillages et des incendies), contre les dessinateurs de Charlie Hebdo (12 morts et de nombreux blessés graves), contre Samuel Paty et tant d’autres.

D’innombrables tentatives d’interdire telle production artistique qui met en cause le Beau Modèle a conduit à une autocensure généralisée. Puisque les musulmans adulent leur prophète, nous sommes priés d’éviter tout «blasphème».

A partir de quand, offensés par une caricature, de petits endoctrinés devenus grands se mueront-ils en barbares?

 

Mahomet est infaillible pour l’éternité. Combien de morts encore pour le rappeler?

 

 

4. Halal: alerte au futur sacré

 

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Spécialiste du halal, Florence Bergeaud-Blackler a fait une démonstration magistrale du «marché de dupes» que représente cette dévote invention. 

Son livre, «Le marché halal, naissance d’une tradition», montre que pour s’imposer, les prosélytes recourent aux plus fourbes mystifications. 

Jusqu’au début des années 80, les pays musulmans importateurs de viande de l’Occident chrétien ne se soucient pas du mode d’abattage pratiqué. C’est le régime khomeyniste qui le premier exige un contrôle musulman sur les chaînes industrielles des pays occidentaux. L’abattage halal sera «réduit à un code –ce que les exégètes avaient évité de faire pendant 14 siècles». S’ensuit l’ouverture d’un immense marché que se disputent les sociétés occidentales et les mouvements islamiques. Les démocraties autorisent l’irruption du religieux dans des législations séculières qui font moult références à la «loi islamique».

Les écoles, les prisons, les entreprises subissent des pressions croissantes pour que leur clientèle musulmane puisse consommer et se comporter selon ses convictions. 

La nourriture surtout est concernée, de même que les vêtements «modestes». Mais la gamme des denrées labellisables est illimitée: produits ménagers, cosmétiques, pharmaceutiques, sport, arts, finance. Un immense business se développe. Cette pratique permet de se sentir «purs». L’islamologue Marie-Thérèse Urvoy observe: «L'obsession de pureté et la crainte de toute souillure qui pourrait venir de l'extérieur est le fond de l'idée d'Oumma.»

Le tourisme «halal-friendly», appelé aussi par ses adeptes «tourisme éthique», soit pudibond et dogmatique, a la grande cote. Le marché se compte déjà en milliards de dollars. Dans les hôtels, on ne sert pas d'alcool, la plage, la piscine ou la salle de sport ont des créneaux réservés aux hommes à certaines heures, aux femmes à d’autres. Les articles de toilette ne contiennent pas d'alcool ou de graisse animale. 

La bourgeoisie musulmane a les moyens de s’offrir la visite de sites, de préférence islamiques. La Malaisie et la Turquie sont de grandes sources à la fois de cette clientèle et d’investissements.  

Pour la Suisse, «on pourrait aussi imaginer de l'immobilier halal, avec par exemple un espace de prière orienté vers la Mecque, des alarmes pour les heures de prière, des espaces d’ablution séparés hommes-femmes», se réjouit une consultante en marketing. La société «Muzzbnb» qui se définit comme «un marché de l’hospitalité halal» réalise déjà en partie ce rêve en louant des appartements garantis halal. 

Dans notre pays, «l’idée que les hôtels «muslim-friendly» peuvent aussi attirer une clientèle non-musulmane fait son bout de chemin». Ils proposent des hébergements qui «respectent les valeurs de la charia». Par exemple un «kit de prières» avec tapis, Coran et boussole. Certains réservent des espaces de baignade aux femmes ou aux hommes, sur les plages, dans les spas ou les piscines. Une étudiante suisse en tourisme, pas musulmane pour un sou, vante le filon: «Minibar sans alcool, menu sans porc: le tourisme halal serait une aubaine pour les hôtels valaisans».

 

Toujours plus près de Dieu, les jeunes ont un appétit croissant pour les produits halal. 

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Le halal est une autre forme de séparatisme. Ses adeptes déclinent les invitations de non-musulmans pour des repas, évitent les goûters partagés à l’école, esquivent les situations «à risque». «La question de la gélatine de porc, qui habite de nombreuses pâtisseries, a été traitée par les savants», rassure le cheikh français Moncef Zenati. Cette fraction de fidèles crée de nouveaux conflits en refusant de plus en plus de vendre ou de transporter des produits illicites. 

Une viande halal côtoie-t-elle du porc dans un supermarché? Une nuée de bigots hurlent et le propriétaire ne tarde pas à capituler. Un jour viendra peut-être où il faudra respecter une distance de dix mètres entre la viande divine et le saucisson. 

En France en 2010, les pratiquants étaient déjà 91 % à consommer halal, et les non-pratiquants 44 %. 

Chaque année, la liste des 500 plus importants acteurs économiques de ce marché est publiée. Avec plus de 1,5 milliards de musulmans (globalement en recrudescence obscurantiste), le potentiel est immense. C’est aussi un creuset d’emplois «religieux».

L’Occident tente bien sûr de faire sa place dans ce juteux business. 

 

 

20:39 | Tags : mahomet, halal | Lien permanent | Commentaires (1)