Le canton de Vaud assoit son nouveau culte des transgenres (17/12/2021)

Les épurateurs de la pensée affirment vouloir lutter contre les discriminations des élèves transgenres et non binaires. Ce but en cache un autre, plus explosif.

 

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La conseillère d’Etat vaudoise Cesla Amarelle et sa coach Caroline Dayer ont lancé le deuxième volet de leur nouvelle école. Elle est centrée sur le bien-être des élèves transgenres et non binaires dans la scolarité obligatoire et postobligatoire. Une directive du Département de la formation signée par sa ministre Cesla Amarelle l'a annoncé lundi 14 décembre avec entrée en vigueur... lundi 14 décembre. Cette simple directive signée par une modeste magistrate biffe d’un coup quelques millénaires de convictions. 

Depuis lundi donc, le rêve de Cesla-Dayer a avancé d’un cran: les élève peuvent à leur guise changer de prénom, se désigner par exemple comme Aline et non plus Alain. Pour tout le personnel de l’établissement, à l’oral comme à l’écrit, le respect du vœu de l’élève sera obligatoire dans les listes de classe, les adresses de courriel, la vie quotidienne. Pour mettre au pas les enseignants, les promotrices de la nouvelle pensée unique les convieront à des conférences obligatoires.

L’école s’active déjà à former des personnes-ressources, à créer des «unités de promotion de la santé» et finance des «expertes du genre».

Quant aux parents, pas question de les laisser dans l’ignorance du choix de leur enfant. Mais pas question non plus de supporter qu’ils tentent de freiner l’enthousiasme d’une progéniture qui exigerait d’entrer dans la grande ronde de la diversité de genre. S’ils résistent (après le long harcèlement auquel ils auront fait face), «nous nous contentons de les informer de ce qui est fait sans leur accord».

Certains, certaines  ne se sentent pas bien dans le sexe qu’«on leur a assigné». Ils sont souvent victimes de harcèlement, de discriminations, d’insultes, voire de violence physique qui peuvent mener jusqu’au suicide.

C’est pour eux que l’Etat prétend vouloir agir, afin de les protéger.

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Qui oserait s’y opposer? En tout cas pas les médias qui lors de l’annonce de cette nouvelle ont à l’unisson exercé l’art du copier-coller! Pas une critique, pas un commentaire. Il faut dire que la plupart abreuvent à journée faite leurs lecteurs des merveilles de la vie arc-en-ciel. L’idée que la propagande des nouveaux idéologues s’adressera à leurs enfants comme aux autres semble les plonger dans la béatitude. (Image: Caroline Dayer)

La transition médicale attend son tour

Tout ce bla-bla d’ouverture et de protection contre les diverses phobies cache autre chose, dont il n’est pour l’instant pas question. Les pionnières avancent le visage masqué.

Il s’agit de faciliter la transition médicale de ces élèves, un sujet qui pourrait créer quelques polémiques. Le département indique que les questionnements sur le genre interviennent très tôt, avec un pic à 5 et 8 ans! Les concernés seraient 1,2 à 2,7% et donc «l’accompagnement doit se manifester très tôt.» Surtout qu’avec l’intense propagande dont ils font l’objet, ces élèves se multiplient.

La directive vaudoise se félicite de sa collaboration avec la Fondation Agnodice qui a publié un guide des bonnes pratiques vanté comme son document de référence.

Premières lignes du guide: «… la Fondation Agnodice défend les droits des personnes trans et non binaires, notamment par un meilleur accès à la santé pour les transitions médicalisées Sa réserve de spécialistes labellisés, promis à de fructueuses carrières, est vaste: médecins, pédiatres, pédopsychiatres et/ou psychologues, médecins spécialistes en endocrinologie, médecins spécialiste en chirurgie plastique, etc. 

En 2021, une trentaine d’élèves ont été orientés vers cette fondation. Et ce n’estlgbtq,école. amarelle,dayer que «la pointe de l’iceberg» affirme la conseillère d’Etat, selon l’affirmation classique des prosélytes d’une cause.

La question des toilettes «non genrées», des lieux ouverts à tous dans les vestiaires ou des camps scolaires sont à l’étude. Pour la responsable d’Agnodice, il suffit de d’encourager l’élève «à se rendre dans les locaux qui correspondent à son ressenti de genre». Ce célèbre ressenti qui sur simple déclaration suffit à être considéré comme appartenant désormais à l’autre sexe ou à n’appartenir ni à l’un ni à l’autre.(Image: Adèle Zufferey d'Agnodice) 

Agnodice est bien sûr fermement opposée à une association créée par des parents, des jeunes et des proches inquiets de ce bourrage de crâne. Elle est intitulée «Pour une approche mesurée des questionnements de genre chez les jeunes» et cherche à favoriser une démarche «diversifiée et non militante» du sujet.

Les militantes de l’école vaudoise feront face avec détermination à cet indigne appel.

La directive n’a pas provoqué la moindre vague de protestation. Pourtant, le contenu de ce futur arc-en-ciel et les changements exigés par le puissant lobby LGBTQ+ sont infinis: l’interdiction d’utiliser certaines expressions (des guides du langage autorisé sont à disposition), l’introduction d’un genre neutre dans les papiers d’état civil, l’interdiction formelle de recherches scientifiques qui remettraient en question ses affirmations, etc., etc.

Les USA donnent chaque jour des exemples de l’utilisation de la violence par ce chaînon de l’effacement de notre civilisation. Ces violences (qui n'ont bien sûr rien à voir avec celles que subissent leurs protégés) conduisent souvent au renvoi ou à la démission de tel professeur qui a osé une phrase contraire au credo.

Peut-on imaginer qu’un enseignant convaincu d’une approche mesurée et non militante puisse être engagé par l’école vaudoise? C’est déjà inconcevable.

Un tweet de «Je suis Camille» (@CamilleVernier1) :

«Aujourd'hui, tu dis un truc aussi banal et insignifiant que "Joyeux Noël Mesdames et Messieurs", t'es qualifiée de raciste, accusée de promouvoir une islamophobie systémique et coupable d'invisibiliser les trans et les personnes sexisées…»

 

14:52 | Tags : lgbtq, école. amarelle, dayer | Lien permanent | Commentaires (21)