Un Coran incréé mais très retouché (28/07/2017)
Depuis quelques décennies, des chercheurs utilisent les méthodes modernes pour aborder scientifiquement les origines de l’islam. Épigraphes, paléographes, philologues, linguistes, historiens ont déjà déblayé un riche terrain.
Quelle réalité apparait lorsque la recherche scientifique remplace la spéculation religieuse? Ce qui ressort clairement, c’est que Mahomet de son vivant et dans les décennies qui suivent sa mort n’était pas considéré comme le prophète de l’islam. Je reprends ici certaines des découvertes de chercheurs.
Rappelons la date de la mort de Mahomet retenue par la Tradition: 632.
Epigraphes et numismates
L’épigraphie est l’étude des inscriptions dans la pierre. L’épigraphe Yehuda Nevo a réalisé un vaste travail, notamment dans le Néguev et en Jordanie où l’on trouve de nombreuses inscriptions en arabe datant des premiers siècles de l’islam. Il n’a relevé aucune mention de Mahomet jusqu’à la fin du VIIe siècle.
Au VIe siècle, on n’en trouve aucune dans la région qui entoure La Mecque, ni dans aucun lieu de l’Arabie centrale, ni en arabe, ni en aucune autre langue. Les toutes premières, très rares, apparaissent en 652, vingt ans après la mort de Mahomet. Il faudra un bon siècle avant qu’elles se multiplient.
En Arabie, la plus ancienne mention du prophète remonte à 738-39 dans une prière où il apparaît en association avec Abraham.
Le mot musulman, d’origine araméenne (comme le mot islam), apparaît pour la première fois sur le Dôme du rocher en 691. Il entre dans l’usage officiel vers 720, il est utilisé sur la monnaie depuis 768, sur des papyrus dès 775.
La numismatique confirme: jusqu’en 696, les pièces de monnaie des califes portent une croix. C’est avec Abd al-Malik, calife omeyyade, que la croix disparaît très progressivement au VIIIe siècle.
La première pièce de monnaie où figure Mahomet date de 685, cinquante ans après sa mort. Elle reste très isolée.
La linguistique
Image d’un vieux manuscrit du Coran provenant de Sanaa au Yémen et écrit en arabe ancien. Cette écriture n’était pas utilisée à l’époque en Arabie du sud. Ce manuscrit se trouve dans la Maison des Manuscrits de Sanaa.
Contrairement à ce qu’affirme le dogme, le Coran n’est pas écrit en arabe «pur». Il comprend un grand nombre de termes issus du syro-araméen. Certains semblent avoir été supprimés du texte originel pour confirmer cette idée d’un «arabe pur».
Mahomet est cité quatre fois seulement dans le Coran et ce nom pourrait ne pas être un prénom, mais un titre. Il ne peut pas avoir commencé son parcours de prophète à La Mecque: celle-ci ne correspond ni à l’aire linguistique de la première écriture coranique, ni à la topographie décrite dans les textes. Elle ne se situe pas sur la route des caravanes. Aucune trace archéologique ou historique de cette cité n’a été retrouvée datant de l’époque de Mahomet.
Sur l’origine géographique du Coran, les historiens critiques ne sont pas tous d’accord, qui situent cette naissance pour les uns à Médine, pour d’autres à Pétra ou en Syrie.
Les premiers fragments de la Révélation auraient été écrits selon la légende religieuse sur des pierres, des nervures de palmier, des omoplates de chameaux. Des moyens étranges, puisque les parchemins existaient depuis au moins 500 ans avant J.-C. Les fragments les plus anciens ne comprennent pas de voyelles courtes, ni de points diacritiques permettant de distinguer les consonnes. Dans cette écriture défective, un mot peut avoir quelque 30 sens différents.
Vers 650 commencent la recherche et le recueil de textes coraniques. Ils se présentent sous la forme de codex, des pages manuscrites reliées ensemble. Durant le VIIIe siècle, l’usage des signes diacritiques et des voyelles se développe, il est généralisé vers 850. Durant ce siècle, des grammairiens perses ajoutent de nombreux commentaires destinés à éclairer les passages abscons du texte. La forme finale du sens est fixée dans la deuxième moitié du IXe siècle. Ce travail a lieu sous la dynastie abbasside, au temps des spécialistes des hadiths, Bukhari et Muslim.
Dans le Coran, on ne sait souvent pas où on est, à quel moment, les personnages ne sont pas présentés, les compagnons de Mahomet et ses femmes sont absents alors qu’à partir du IXe siècle, leurs faits et gestes sont minutieusement retranscrits dans les hadiths. En fait, ces deux textes (Coran et Sunna) sont nés à la même époque et, pour certains historiens, le choix des hadiths (il en aurait existé des centaines de milliers, voire des millions) est destiné à confirmer et compléter le sens ou résoudre l’opacité du texte coranique. Les intentions politiques des califes orientent cette entreprise (voir ci-dessous).
Après de nombreuses controverses, l’édition la plus courante du Coran est finalisée en 1923 au Caire. On en trouve cependant, dans le commerce, plus de deux douzaines de versions différentes en arabe. Le Coran est écrit en arabe classique. Il est devenu lisible, mais il est toujours difficile d’accès, peu clair et loin d’être parfait.
Des milliers de parchemins découverts à Sanaa en 1972 suscitent une immense curiosité. Il s’agit des plus anciens fragments de corans connus. Ils datent de la fin du VIIe siècle, l’écriture est très rudimentaire, composée d’un simple squelette de consonnes. Ces documents présentent une séquence différente des sourates du Coran actuel et comprennent des palimpsestes, fragments sur lesquelles le texte initial a été effacé et remplacé par un autre. Des mots étrangers à l’arabe seraient beaucoup plus nombreux que dans le Coran d’aujourd’hui. Ce fonds est encore peu analysé et la guerre qui sévit au Yémen n’augure pas d’une prochaine ouverture aux spécialistes, voire met en danger cet inestimable apport historique.
Chroniqueurs et historiens au début de l'islam
Des sources arméniennes et byzantines de l’époque parlent d’un personnage nommé Mohamed comme d’un chef militaire qui faisait des incursions en Syrie et en Palestine et qui prétendait posséder les clés du paradis. Il proclamait la venue d’un messie.
De nouvelles sources, des œuvres de chroniqueurs et de moines écrites en grec, latin, hébreux, arméniens, géorgiens, syriaques, persans sont étudiées, qui devraient faire progresser la recherche.
Le rôle des califes
Le Coran définitif a vu le jour après de multiples collectes, tris et destructions. Ce sont les califes qui ont décidé de compiler les fragments existant dans un livre et de supprimer le matériau rassemblé. Le texte choisi devait justifier le pouvoir en place, notamment ses conquêtes. Il donne un rôle central à l’ethnie arabe.
Selon le récit musulman, le calife Othman (644-656) a rassemblé les documents coraniques pour fixer un texte définitif, puis ordonné la destruction de tout le matériel. Il fallait unifier, justifier, se mettre au niveau des Juifs et des chrétiens en réalisant un livre spécifique à l’islam. Mais celui-ci emprunte et souvent déforme d’innombrables passages de l’Ancien Testament. On peut cependant retrouver nombre de ces versions coraniques dans des apocryphes et des légendes juives. Othman aurait envoyé des copies de ce coran dans différentes villes de l’empire. Les musulmans appellent le coran actuel «Coran d’Othman», mais aucun exemplaire n’est parvenu jusqu’à nous.
C’est sous le règne du calife Abd al-Malik (685-705) qu’on situe l’ajout de la ponctuation, des voyelles, une prononciation. Il aurait lui aussi envoyé des exemplaires dans les capitales de l’empire. C’est lui qui met en place la première administration de l’Empire et l’arabise.
Pour certains chercheurs, le Coran serait un livre messianique. Selon cette doctrine, il faut reconquérir Jérusalem qui signerait le retour du Christ armé et ferait advenir le royaume sur terre (cf. «La folle histoire des judéo-nazaréens»).
Reste un grand mystère et une énorme manipulation. Les chercheurs musulmans savent parfaitement que le Coran a connu de nombreuses adaptations avant sa forme «définitive». Pourquoi font-ils croire à plus d’un milliard d’adeptes que ce livre a été révélé mot pour mot dans sa forme actuelle, qu’il est incréé et immuable? Parce que c’est écrit dans le Coran.
Voir aussi diverses contributions d’Alain Jean-Mairet: Briser les mythes de l’islam: Mahomet, La Mecque, Le Coran ainsi que «Le Coran n’a pris naissance ni à La Mecque, ni à Médine».
Quelques historiens qui passent au filtre de la science le récit religieux: Patricia Crone, Alfred-Louis de Prémare, Günter Lüling, Christoph Luxenberg, Michael Cook, Claude Gilliot et Edouard-Marie Gallez, Dan Gibson, Christian Robin, etc.
17:34 | Lien permanent | Commentaires (22)
Commentaires
Voilà un article qui mériterait qu'un spécialiste comme Hani Ramadan vienne s'exprimer notamment sur ceci :
"--- Il fallait unifier, justifier, se mettre au niveau des Juifs et des chrétiens en réalisant livre spécifique à l’islam. Mais celui-ci emprunte et souvent déforme d’innombrables passages de l’Ancien Testament... "
Écrit par : Doulia | 29/07/2017
Comment peut on se fier à un livre qui n'a jamais été écrit et qui en plus est tombé du ciel?????
Écrit par : dominique degoumois | 29/07/2017
Parce que les frères ramadan sont des spécialistes?
Écrit par : dominique degoumois | 29/07/2017
@Dominique Degoumois
Qui n'a jamais été écrit? Allez donc chez Payot rayon religion et sous "Islam" vous verrez des Coran et je vous rassure vous ne souffrez pas d'hallucinations, ils sont bien écrits, sur du magnifique papier et solidement reliés.
Évidemment pour ceux qui préfèrent échanger des propos éthyliques à la Stammtisch cet exercice sera probablement rédhibitoire.
ps: un seul ? en français suffit à exprimer une interrogation et à faire comprendre aux lecteurs que l'on (se) pose une question.
Écrit par : N Green | 29/07/2017
Un bon vaudois converti:
https://www.youtube.com/watch?v=caXOWFRyTuQ
La vérité est-elle dans la Bible ou dans le Coran:
https://www.youtube.com/watch?v=adLZWFvil6Y
Écrit par : A Rochd | 29/07/2017
Les questions linguistiques posées par le Coran sont dues au fait que Gabriel, qui l'a révélé à Mahomet, connaissait très mal l'arabe.
Alors que ce même Gabriel parlait parfaitement l'araméen et l'hébreu, ainsi que l'attestent les paroles qu'il a adressées à Zacharie (cf. Luc 1:11-20) et à Marie (cf. Luc 1:26-38).
Cela explique pourquoi le Coran est un livre bourré de non-sens, d'incohérences et d'aberrations, contrairement aux Aventures de Tintin, dont la lecture est de loin préférable, comme il ressort des épîtres que l'excellent Normandy a récemment adressées à Al Akkot, dont on attend avec impatience les perles qu'il va nous sortir pour démontrer que la racaille des épigraphes, paléographes, philologues, linguistes, historiens et autres érudits appelés à la rescousse par Mireille Vallette a faux sur toute la ligne.
Écrit par : Mario Jelmini | 29/07/2017
Propos très instructif de M. Gonin quant aux falsifications
https://www.youtube.com/watch?v=8U3k_JiYpHA
Écrit par : A Rochd | 29/07/2017
Quant un peuple qui a été sauvé puis qui est prêt à trahir son Sauveur et qui transgresse avec application ce qui lui a été ordonné se voit reconnu comme injuste et hypocrite, soit il assume et fait son mea culpa, soit il persévère dans son comportement outrancier et met tous ses moyens financiers et politiques dans la balance pour essayer de salir et falsifier les preuves de ses méfaits.
Et comme la pharma est capable de payer discrètement des chercheurs "neutres" pour appuyer leurs intérêts commerciaux, il est tout aussi possible de se payer une escouade d'épigraphes, paléographes, philologues, linguistes, historiens pour monter des thèses mensongères.
Et les pigeons de roucouler en les lisant.
Écrit par : Albert Dumoulin | 29/07/2017
Ma traduction du Coran est celle de l'édition de la Pléiade, et elle est imprimée sur du papier bible. N'y a-t-il pas là une sorte de blasphème?
Écrit par : andré thomann | 29/07/2017
Absolument pas, on ne trouve (en France) que des "Le Coran --- le sens de ses versets en langue française.", autrement dit "du Coran (du sens de ses versets en langue française" : du moins les versions islamo-militantes des éditions Al-Bouraq, par ex.
Ne l'auriez-vous donc pas remarqué ?
Écrit par : peplum | 30/07/2017
Une "traduction" : késsadire ? Est-elle bonne ?
Écrit par : peplum | 30/07/2017
Avec des "arguments" à la Dumoulin, on pourrait justifier ou discréditer n'importe qui et n'importe quoi. D'ailleurs, avec lui, c'est n'importe qui écrivant n'importe quoi. Procédé de conspirationniste et de négationniste. Une sorte d'oxymore, un illuminé obscurantiste. Un antisémite viscéral, trop con pour être vraiment dangereux. Et ça, c'est un pléonasme.
Écrit par : Normandy | 30/07/2017
@Normandy
Vous reconnaissez donc qu'avec quelques arguments l'on peut justifier et discréditer n'importe qui et n'importe quoi, intéressant.
Et vous faites certes partie de ces "conspirationnistes et négationnistes" anti-Islam.
Et votre jugement n'engage que vous. Vos propos injurieux ne peuvent qu'émaner d'un petit égo frustré et torturé.
Intéressez-vous aux Neturei Karta, des juifs qui suivent leur religion et conscients de leurs responsabilités. Sont-ils eux des antisémites?
Écrit par : Albert Dumoulin | 30/07/2017
@ Albert Dumoulin,
en réponse à "il est (...) possible de se payer une escouade d'épigraphes, paléographes, philologues, linguistes, historiens pour monter des thèses mensongères."
Dites-donc, Dumoulin, vous ne trouvez pas que ça ferait beaucoup, beaucoup de monde à rétribuer?
Permettez-moi de vous faire remarquer qu'en suggérant que les scientifiques ont pu monter des "thèses mensongères" en échange d'argent, vous ne démontrez nullement que les thèses en question sont mensongères. Pas plus que vous n'avez démontré que les scientifiques qui les ont émises ont touché de l'argent.
Ce ne sont là que pures suppositions de votre part.
Ce que j'aurais apprécié, ce sont des réfutations en bonne et due forme des faits concrets plus que troublants allégués dans les deux derniers billets Mireille Vallette.
Si j'avais été musulman, nul doute que le contenu de ces deux billets aurait ébranlé ma foi. Pas vous?
Écrit par : Mario Jelmini | 30/07/2017
@Mario Jelmini
Ne peuvent en parler ni même en avoir la moindre idée, ceux à qui cette qualité leur est totalement étrangère, la foi dans le sens large du terme. La foi n'émanant que des coeurs purs.
Voici une vidéo intéressante en réponse au documentaire d'Arte sur les origines du Coran qui est fait du même tissu visant à jeter le doute:
https://www.youtube.com/watch?v=TKDLs7_dH8E
Comme le dit votre "tête de turc" Akkot, un jour vous saurez.
Et si vous y voyez une quelconque menace, elle n'émane que de votre propre subconscient, méditez-le.
Écrit par : Albert Dumoulin | 30/07/2017
Le christianisme existe depuis 2000 ans selon certains. Que fait le paperon blanc pour préserver sont concept? Pas grand chose car c'est quand même à lui que revient l'obligation de dénoncer l'islam. Hors, pour sauver les croyances divines inventées par les Pharaons et leurs prêtres afin de mieux dominer et se servir des peuplades, il évite de dire la vérité sur l'islam.
Cette position plutôt scabreuse et dangereuse maintient des millions de croyants chrétiens et autres dans l'ignorance, ce qui permet aux musulmans -croyants de se fondre dans la foule, mentir, dissimuler ou tuer pour beaucoup d'entre eux.
Ce comportement suicidaire est inacceptable qu'importe les raisons.
http://www.islam-et-verite.com/deuxieme-lettre-ouverte-au-pape-francois/
Le coran une révélation? Alors allah est un idiot. Quant aux archanges, une invention des hallucinés plus ou moins drogués ce qui à l"époque était un comportement normal.
Écrit par : Marie de corpsetàcris | 30/07/2017
Dans ce que j'ai appelé "des "arguments" à la Demoulin", l'important est dans les "" et dans "à la Demoulin". Pour quelqu'un disposant d'un minimum de bonne foi et de bon sens, ça signifie précisément qu'il ne s'agit pas d'arguments, mais d'affirmations non étayées, sans preuve ni démonstration.
Constatons qu'à des études, des recherches, des thèses émanant de scientifiques qui recourent à des méthodes et à des moyens adéquats, qui se fondent sur des faits, qui sont idéologiquement indépendants et neutres, les musulmans opposent systématiquement toutes sortes de zigotos idéologiquement engagés qui démentent sans argument et dénigrent leurs contradicteurs sans jamais traiter du contenu. Où sont donc les épigraphes, paléographes, philologues, linguistes, historiens et autres scientifiques (des vrais, n'agissant pas en croyants militants et en prosélytes) capables de prouver objectivement et méthodiquement les assertions islamiques?
Écrit par : Normandy | 31/07/2017
Les propos les plus élégants me sont souvent envoyés par message plutôt que par commentaire. Je trouve dommage de vous en priver. Voici donc le dernier. (Comme je suis fairplay, je ne donne pas le nom de l'auteur.)
"Ma pauvre Mireille, vous êtes pathétique. Que voulez-vous démontrer ? Que le Coran est une compilation dont l'orthodoxie a été décidée par une autorités politique et religieuse? Mais oui comme la bible et les autres textes sacrés. la bible est-elle cohérente, d'une source unique? Vos propos sont lamentables d'ignorance et de bêtise."
Écrit par : Mireille et Aimable | 31/07/2017
Mme Vallette, vos pseudo-méthodes scientifiques peuvent parfaitement être appliquées pour discréditer l'Ancien Testament ou les Evangiles. Ce faisant vous ne faites que vous discréditer un peu plus. Ce n'est pas en niant l'existence de l'Autre que vous réussirez à étayer vos thèses qui s'approchent davantage à celles de Walter Frank, directeur de ReichsinstitutfürGeschichte des neuen Deutschlands sous le régime nazi qui a mené une étude "critique" de l'Eglise Catholique.
Écrit par : Jean Pasquier | 31/07/2017
jean Pasquier évoque bien -un des problèmes que j'avais mis à jour il y a 6/7 ans, à savoirs'attaquer à l'islam, c'est également s'attaquer au christianisme et autre.
Cela a un avantage, mettre sur la table le problème des croyances religieuses et des divinités inventées en partie par les Pharaons.
le paperon blanc a bien perçu le problème qui est une mise en danger des royautés vivant depuis des siècles aux dépens des autres, même si les activités peaples ont quelque peu remplacé pillages, viols, guerres, tortures, esclavages etc, repris par beaucoup de despotes de toutes les couleurs.
Supprimez le paradis et l'enfer, l'islam s'effondre entraînant avec lui les autres sectes. Un bien pour l'humanité, le créationnisme aboutit au nazisme mais peut aussi remettre sur pieds les féodalités toujours à l'affût.
Écrit par : Pierre NOËL | 31/07/2017
@Pierre Noël
où sont vos rennes? Où plutôt votre lance donquichiottienne?
Vous vous êtes incréé? Le fruit du hasard? Et quel fruit...
Cela tend à prouver une chose, la Création est très fantasque et très créative, car vous existez, pensez et écrivez. Ce qui est bien sûr c'est que les Pharaons ont certes créé beaucoup de choses extraordinaires, tant matérielles que culturelles, sauf... la vie.
Votre amalgame paradis, enfer, islam, créationnisme, nazisme semble être droit sorti de votre entonnoir, le portez-vous quotidiennement?
Écrit par : Jean Valjean | 01/08/2017
@ Pasquier
"Mme Vallette, vos [censuré, car mensonger] méthodes scientifiques peuvent parfaitement être appliquées pour discréditer l'Ancien Testament ou les Evangiles."
Cela fait belle lurette que la bible a fait l'objet d'une étude critique. Les plus virulents ont même parfois été des religieux (qui ne le sont pas restés longtemps). Tout le monde sait, à part peut-être quelques illuminés, que les textes bibliques ont été écrits par des hommes à différentes époques et considérablement édités, remaniés, censurés. Aucune inspiration divine. De l'humain, rien que de l'humain.
Le coran c'est pareil, mais voilà, les fanatiques ne peuvent pas l'admettre et son prêts à tuer pour démontrer qu'ils ont raison.
Écrit par : Daniel | 01/08/2017