Changement de sexe des mineurs: le Royaume Uni freine l'ardeur des activistes (08/08/2022)

Un vaste centre, pionnier des traitement de la dysphorie de genre chez les mineurs, doit fermer. Les reproches: sectarisme, problèmes scientifiques, risques pour la santé mentale des enfants, etc.

dysphorie de genre, Londres, Vaud, AMQG

 

La folie trans, notamment des mineurs, reçoit parfois un coup de frein salutaire. Témoin l’annonce par le service de santé du Royaume-Uni (NHS) de la fermeture du «Gender Identity Development Service» surnommé «Tavistock». C’était la plus grande clinique pédiatrique du monde spécialisée dans la dysphorie de genre de mineurs (enfants confrontés à des troubles de l’identité sexuelle). Elle traitait des milliers de patients.

Récemment, la Finlande et la Suède sont aussi revenues de leur activisme pionnier sur le sujet.

Le réveil du service de santé britannique fait suite à diverses polémiques, dont la dénonciation en justice de Keira Bell victime dès 14 ans de bloqueurs de puberté et d’injection d’hormones sans le moindre diagnostic sérieux, et d’ablation des seins.

Les constats du Docteur Hilary Cass, mandaté pour une évaluation du centre londonien, sont effrayants, mais en fait pas étonnants: délivrance systématique de bloqueurs de puberté et d’hormones à des moins de 16 ans sans «aucune tentative d'examiner d'autres facteurs affectant le bien-être mental» et «refus de suivre les effets de ces traitements». Plusieurs voix dissidentes de hauts cadres ont conduit à des licenciements. Le Dr Cass a conclu que le modèle appliqué, fondé sur l'affirmation du genre (je me sens fille donc je le suis et inversement) n’est «pas une option sûre ou viable à long terme» et souligne l’absence de données sûres. Le danger de soumettre les jeunes à des risques pour leur santé mentale n’est pas le moindre des problèmes.

Vaud choisit le sectarisme

L’Association pour une approche mesurée des questionnements de genre chez les jeunes (AMQG), sise à Genève, a publié un communiqué. Elle rappelle que depuis sa création, elle «se fait l'écho des préoccupations soulevées par le Dr Cass» et espère que cette décision conduise à une réflexion de fond en Suisse, et à la mise en place d’une prise en charge prudente des jeunes.

Le canton de Vaud, lorsqu’il a décidé de se lancer dans le repérage intensif des dysphories de genre dans ses écoles s’est s'est associé avec l’association Agnodice. Celle-ci n’a pas opté pour la moindre discussion, mais a longuement démoli l’AMQG: «L’accompagnement transaffirmatif des jeunes est actuellement attaqué par une nouvelle association genevoise.» Pour ses animatrices, tout est limpide: «attaquer refuser ou retarder des interventions médicales nécessaires aux jeunes peut prolonger leur souffrance de genre et faire émerger ou aggraver une détresse psychiatrique.» Leur pratique comme leur idéologie correspondent à celles du Tavistock londonien.

Plongés dans le sectarisme, ces idéologues sont prompts à taxer de transphobie toute divergence.

On espère sans trop y croire que la Suisse complétement embarquée dans cette folie reviendra à des initiatives plus réfléchies, notamment pour les mineurs.

Depuis le 1er janvier 2022, n’importe quel résident peut demander, avec l’accord jusqu’à 16 ans, à changer de sexe et de prénom à l’état civil. Aucune condition n’est requise. Quelque 350 personnes l’ont déjà fait.

La France connait aussi une augmentation impressionnante des demandes de changement de sexe. Et ce n’est pas l'annonce par Élisabeth Borne d’une prochaine nomination d'un «ambassadeur aux droits LGBT+» qui a de quoi rassurer.

www.amqg.ch  

https://agnodice.ch/

https://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2021/12...

https://www.bvoltaire.fr/enfants-trans-le-royaume-uni-fait-marche-arriere-pas-la-france

 

 

12:03 | Tags : dysphorie de genre, londres, vaud, amqg | Lien permanent | Commentaires (7)