Changement de sexe: les hôpitaux suisses opèrent de plus en plus de mineurs (05/04/2023)
Soumis à une vaste contagion sociale, les jeunes convaincus de «n’être pas dans le bon sexe» se multiplient. L’association pour une approche prudente de ces questions a obtenu des chiffres.
Le tamtam des trans devient assourdissant. Les LGBT exercent une intense propagande en dénonçant la transphobie. Un combat qui masque l’idée que l’on doit pouvoir changer de sexe à sa guise, même très tôt et sans précaution. Les médias et autres «progressistes» appuient cette disparition de l’enfance. Désormais, les élèves qui jouaient à cache-cache à la récré discutent du sexe qu’ils ont envie de choisir pour l’avenir.
Le canton de Vaud précise que les questionnements sur le genre interviennent avec un pic à 5 et 8 ans! Avec changements de prénom… quand ils le veulent.
A Genève, un avocat et une juriste dénoncent une procédure interne du Département de l’instruction publique qui permet d’accompagner la transition sociale d’un jeune mineur sans l’accord parental. Commentaire du Temps: «Le DIP réfute et temporise."
L’idée que «l’on n’est pas dans le bon corps» cause une détresse appelée «dysphorie de genre». Le nombre de diagnostics explose partout.
Les réseaux sociaux constituent une énorme caisse de résonance. Sur Tik Tok, cette chirurgienne zurichoise, vantée pour son talent dans le domaine trans, a reçu plus d'un million de visiteurs .
Les autorités romandes choisissent pour encourager ce processus la sectaire «Agnodice» qui refuse régulièrement de répondre aux critiques.
L’Association pour une approche mesurée des questionnements de genre chez les jeunes (AMQG.ch) a obtenu des chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Entre 2018 et 2021, 10 pré-adolescentes âgées entre 10 et 14 ans et 58 jeunes filles entre 14 et 18 ont subi une «torsoplastie», soit une mastectomie bilatérale, afin de créer une poitrine «masculinisée ».
Ces statistiques ne comprennent ni les traitements ambulatoires (par exemple les traitements hormonaux), ni les opérations effectuées en cliniques privées, dont les chiffres ne sont pas connus.
Les hôpitaux suisses suivent pour la plupart l’approche «d’affirmation du genre» soit l’expression de ne pas se sentir dans le bon sexe. Ils valident sans autre la transition sociale, soit le changement de prénom et généralement l’obligation pour le personnel des établissements scolaires de les appeler selon leur choix. Les jeunes réclament des traitements hormonaux et chirurgicaux à un âge de plus en plus jeune.
L’AMQG constate que partout, les militants font pression pour rendre la dysphorie de genre naturelle: «des jeunes de toute la Suisse obtiennent aujourd'hui en quelques séances un certificat qui établit le diagnostic de dysphorie de genre (…) et atteste de la capacité de discernement pour procéder à une mastectomie.»
Les chiffres de l’OFS confirment une tendance générale ces dix dernières années: un boom du nombre d’ados, en bonne majorité des filles, un phénomène général, pas encore vraiment expliqué. Entre 10 et 24 ans elles subissent des opérations telles que mastectomies, ablation de l’utérus ou des ovaires, construction d’un phallus artificiel.
Les opérations de changement de sexe d'homme à femme (amputations du pénis, émasculations et construction de vagins) ont aussi beaucoup augmenté chez les moins de 25 ans.
Appel au principe de précaution
Mais des pays européens ont récemment fait volte-face, dont la Grande-Bretagne et la Suède, au profit d’un encadrement plus strict des mineurs. Quant au modèle hollandais tant admiré, il est remis en question pour avoir été établi sur la base d’études incorrectes.
L’AMQG qui rassemble des parents concernés par le changement de genre réitère son appel au respect du principe de précaution et l'élaboration de directives nationales.
LA SUISSE ENTRE DÉNI ET COMPLAISANCE
En décembre 2021, le Conseiller national Benjamin Roduit a interrogé le Conseil fédéral: «Médicalisation exponentielle des jeunes trans. La Suisse va-t-elle encadrer des pratiques contestées?»
L’Exécutif s’est appuyé sur une soi-disant «acceptation sociétale» et a renvoyé la balle aux cantons.
Lors d’un colloque en septembre 2022 à Genève, plusieurs magistrats du Canton et de la Ville ont affirmé leur engagement en faveur de traitements d’affirmation du genre pour les mineurs. Et en mai dernier, Genève lançait une campagne d’affichage «célébrant des corps marqués par ces mastectomies de masculinisation».
Lors d’une émission de Temps présent, une femme devenue homme affirmait qu'il pouvait parfaitement avoir gardé ses organes génitaux féminins et donc accoucher. Ce qui suggère une autre question: quel genre d'équilibre psychologique pour ces enfants?
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10:18 | Tags : mineurs, transgenre, suisse, amqg | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Et après les primes des assurances augmentent et on se demande pourquoi????
On vit chez les fous!
Écrit par : Parviz | 05/04/2023