Le Centre islam de Fribourg milite pour l’abaya (31/08/2023)

Vous avez dit islamisation? Eh oui, les têtes pensantes du centre poursuivent leur inlassable offensive.

Pour Amir Dziri, directeur du Centre Suisse Islam et Société (CSIS), «plus on interdit de vêtements, plus on met en doute la promesse de l’État de garantir la liberté individuelle des citoyens.»

Dans l’émission Forum de la RTS, sa collègue Mallory Schneuwly Purdie, maître assistante au centre, précise que ce vêtement «permet aux musulmanes de vivre des prescriptions en matière de pudeur, de se respecter selon des normes (…) est-ce que le simple fait de vouloir le vivre dans l’espace public fait de ce vêtement un vêtement religieux?»

Imaginer que prescriptions et normes seraient d’origine religieuse est une attitude de mal comprenant, voire d'islamophobe d'extrême droite.

Plus grave: critiquer des filles trop couvertes, cela «pose les injonctions qu’on constate aujourd’hui sur le corps des femmes. Ce discours rejoint des positions sexistes et racialisantes qui veulent aller chercher du religieux exotique là où vous avez en fait des Françaises qui veulent exercer leur droit à la l’éducation.»

Tout à coup, des filles de quelques 150 établissements scolaires français ont donc réalisé qu’elles ne pouvaient étudier sans être vêtue d’une abaya. Et ce n’est qu’un début.

A moins qu’exceptionnellement, la France ne maintienne un geste de fermeté.

 

Exotisme(?)

Khaled Shuwail,  consultant auprès de l'Autorité saoudienne du Tourisme, explique les us et coutumes de son pays: «Traditionnellement, les femmes portent un abaya (cape ou robe longue couvrant tout le corps) sur leurs vêtements de tous les jours. Quant aux hommes, ils peuvent porter toute sorte de vêtements, du thobe traditionnel (habit à manches longues semblable à une robe) jusqu'au jean et au T-shirt. »

(Voir site Dérives helvétiques)

 

16:13 | Tags : csis, abaya | Lien permanent | Commentaires (4)