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Rechercher : enquête

  • Violence contre les femmes: catholiques et musulmans dans le même bateau?

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    Première recherche germanophone sur «la masculinité toxique», Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW). Quelque 8300 jeunes âgés de 17-18 ans répartis dans dix cantons devaient dire s’ils (dés)approuvaient les deux affirmations suivantes:

    «Quand une femme trompe son conjoint, il a le droit de la frapper»

    «L'homme est le chef de la famille et peut, au besoin, faire usage de la violence pour s'imposer».

    Résultats: «Parmi les Suisses, seul un jeune homme sur vingt prône la violence dans la famille. Parmi leurs pairs du Sri Lanka, de Macédoine et du Kosovo, un sur cinq le pense.»

    Mais donner tel quel les résultats, ne serait-ce pas stigmatiser les musulmans, chose totalement interdite dans nos universités? Et risquer que la population et certains de ses représentants demandent aux autorités d'imaginer comment faire accepter à ces jeunes hommes l'égalité entre les sexes et le rejet de la violence contre les femmes. Risquer aussi que des féministes alertent sur les dangers de féminicide...

    Pour éviter la menace, les chercheurs, repris fidèlement par les journalistes, affinent donc leur analyse:

     «...la religion a une influence décisive. (…) Mais l'islam n'est pas le seul groupe religieux dans lequel les schémas de rôles conservateurs sont nettement plus répandus. Les chercheurs constatent également un potentiel accru de violence chez les jeunes hommes catholiques. (1 sur 14).

    «Selon Baier [responsable de l'étude], l'islam et le catholicisme fournissent des images très claires de ce que devraient être les hommes et les femmes… » (celles-ci à la cuisine, etc.).

    L'islam et le catholicisme, la preuve:

    Jeunes muzz et femmes.jpg

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    Une vaste enquête révèle qu'un jeune musulman sur cinq estime légitime de frapper une femme qui le trompe. Comme l'estime un catholique sur 14.