Un élu Vert de Montreux, responsable de mosquée, ne serre pas la main des femmes? Pour le parti et ses féministes, c’est OK. Plus grave encore: ils ne s’intéressent pas le moins du monde au caractère inquiétant de cette mosquée.
Bassam Degerab, l’élu en question, est le porte-parole de la Mosquée de Lausanne ou Centre islamique de Lausanne (CIL). Un article du Matin nous informe qu’il ne serre pas la main des dames, ce qu’a constaté une journaliste qui s’est retrouvée «le bras suspendu dans le vide, sa poignée de main étant boudée tant par le responsable religieux que par le porte-parole des lieux…» Le porte-parole explique que ce refus du contact physique, loin d'être une marque de défiance, est un signe de respect pour les femmes, et qu’il est d'ailleurs conforme au comportement de tous les prophètes. Argument imparable!
Dans la vie civile pourtant, l’élu ne refuse pas le toucher de paumes. On en conclut qu’il n’hésite pas, lorsque qu’il doit se muer en «Vert féministe et progressiste», à manquer de respect aux femmes. Certains pratiquent le double discours, lui le double comportement…
Les féministes Vertes sont-elles gênées aux entournures? Pas le moins du monde! Léonore Porchet, animatrice du groupe égalité des Verts vaudois: «S'il était opposé au droit des femmes de manière générale, il y aurait un vrai conflit de valeurs entre ses engagements politiques et religieux. Ici, il suit simplement le protocole du lieu de culte qu'il représente, à l'intérieur de ce cadre précis.» Et d'ajouter: «Bien sûr, je préférerais qu'il porte les valeurs de l'égalité jusqu'à l'intérieur de sa communauté, mais je préfère toujours un Vert qui ne sert pas la main des femmes à la mosquée, à des gens qui font mine d'être écologistes dans le seul but de dire que ce sont les étrangers qui polluent, comme Ecopop.»
Oui, elle préfère mille fois les élus obscurantistes à ceux qui les dénoncent. Une préférence que partagent tous les partis écologistes d’Europe. Quant au «protocole du lieu de culte», il me fait penser à ce constat d'une amie à propos de l'islam: «Aujourd'hui, l'ignorance est un choix!»
En l’occurrence, il s’agit aussi d’un lieu qui se distingue par son intégrisme. Mais il est volontiers fréquenté par des journalistes qui croient s’abreuver à «l’islam modéré». Rappelons quelques hauts faits de cette mosquée (pardons à mes fidèles lecteurs pour ces redites, mais découvrir qu'un responsable de ce lieu est un élu Vert m'a médusée; pourtant, je dénonce depuis longtemps leurs compromissions avec l’islam des cavernes).
Interdiction de souhaiter Joyeux Noël aux mécréants
J’ai découvert cet article daté 15 décembre 2014, il est maintenant indexé au 13 février 2015, donc toujours très actuel. Il affirme qu’il est interdit aux musulmans de souhaiter les fêtes de Noël aux «mécréants», et encore plus de les aider à les préparer. Extraits:
«Parmi ce qui est interdit et qui est un grand péché il y a le fait de se ressembler aux mécréants que ce soit par les habits ou l’embellissement ou de célébrer leurs fêtes, de même il est interdit de se faire ressembler aux grands pécheurs. Ainsi il est interdit de fêter les fêtes spécifiques aux mécréants tel que noël ou le jour de l’an, de faire des décorations pour cela, ainsi que de les aider à cela ou leur souhaiter la bonne fête (s’il sait qu’ils font de la mécréance en ces occasions comme le fait qu’ils disent que Jésus est fils de Dieu et il les aide à cela ou les félicite en cela, il devient mécréant). Aussi il est interdit de fêter les anniversaires. Cela est indiqué par la parole du Messager (…)
«Donc la signification précise du Hadîth est la suivante: «qui se fait ressembler aux mécréants ou aux grands pécheurs en faisant ce qui est spécifique à eux, alors cela est interdit». (…) L’Imam Al-Bayhaqiyy a rapporté dans ses Sounan: «Évitez les ennemis de Dieu durant leur fête.»
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Au bas du texte, une liste d’«articles proches» montre combien «les mécréants» et «la mécréance» agitent les esprits de cette mosquée. Et sachez qu’«il faut bien prononcer Allaah en prolongeant le a et en doublant le l sinon c’est un péché de mal prononcer le nom de Allâh». Mais ce n'en est pas un de proposer ce genre de charabia aux visiteurs.
La «Mosquée de Lausanne» représente une dissidence de l’islam, la tendance habache, qui comme il est d’usage rejette les autres musulmans et est rejeté par eux. Son imam Mouwafac El Rifai, qui n’a pas non plus serré la main de la journaliste, dénonce sans relâche l’extrémisme de la «secte wahhabite».
Au printemps 2011, le site de sa mosquée publie un texte en arabe qui énumère diverses injonctions de l’islam: jihad, amputation des voleurs, lapidation des adultères, châtiment du fouet, sanction appliquée à l’esclave (en général, la moitié de celle du musulman libre), etc. Et ceci:
«Il est un devoir du parent du petit garçon et de la petite fille qui ont atteint l’âge de discernement de leur ordonner de faire la prière et de leur apprendre comment la faire à 7 ans. Il les bat à 10 ans s’ils la délaissent, comme s’ils délaissent le jeûne. (…)»
«Et il est un devoir des responsables de tuer celui qui délaisse la prière par paresse. Ils le tuent s’il ne se repentit.»
Des prêches de l’imam ont été enregistrés. Extraits:
«Il est du devoir du tuteur (père) d’ordonner à son fils et à sa fille de 7 ans de faire la prière, et de les frapper s’ils la délaissent (…)»
«Tariq Ramadan cherche à plaire aux chrétiens et aux juifs. Il cherche à plaire aux diables. Mémorisez ça bien: celui qui cherche à plaire aux chrétiens et aux juifs, il s’attire la Colère de Dieu!»
Le Mouvement suisse contre l’islamisation a déposé plainte contre l’imam et sa mosquée. El Rifai et son personnel ont été blanchis au motif que les propos ont été mal interprétés ou déplacés de leur contexte historique. Lorsque le procureur-historien a replacé tout ça dans le contexte, il n'existait plus de motif d'infraction.
Quant aux Verts, si réjouis dans leur rôle d'idiots utiles, on se demande jusqu'où ils vont piétiner nos valeurs et offrir leur concours à l'affaiblissement de nos démocraties.
Suppression du porc pour 1500 élèves
Le Courrier nous apprend au même moment qu’à Genève, l’Association des restaurants scolaires de l’Europe, la plus grande de Genève, bannit le porc de ses menus depuis 2010 «pour des raisons logistiques». Jusqu’à 40% des élèves renonçaient à manger le repas de la cantine lorsque le met interdit était servi.
Les logements du quartier sont occupés par une frange importante d’étrangers et de nombreux musulmans. C’est un exemple de notre merveilleux vivre-ensemble. Pour le cultiver, il convient de s’adapter à une minorité religieuse de plus en plus obsédée par ses interdits et obligations.
Notons que dans l’article, les responsables veillent à ne pas prononcer le mot «musulman». Comme si le mot lui-même pouvait leur exploser à la figure…
Ça ne s'arrêtera donc jamais
Décidément, l’islamisation qui consiste à imposer à notre société séculière des préceptes religieux, par ailleurs obscurantistes et bigots, poursuit son cours. Dissimulation du corps et des cheveux (acceptation du foulard, dont celui de fillettes à l’école, du niqab, du burkini), offensives contre la mixité (très avancées dans les associations et mosquées), aménagements durant le ramadan, acceptation d’associations de musulmans dévots dans les communes…
Et attaques contre notre patrimoine: remise en question des fêtes de Noël, des chants, des crèches, refus que des élèves portent une chemise qui signale leur amour de la Suisse. Une enseignante de musique valaisanne m’a rapporté qu’il leur a été demandé à Noël dernier d’éviter les chants qui parlent de Dieu.
La liste ne cesse de s’allonger. Et tout cela dans une conjoncture de lutte extraordinairement ferme, dit-on, contre le radicalisme musulman.
Deux nouvelles viennent d’être rendues publiques. A Montreux, un Vert porte-parole d’une mosquée, refuse de serrer la main des femmes. A Genève, la plus grande association de restaurants scolaires a renoncé au porc.