A priori, les deux polémiques conduites par l’islam politique, le burkini à Grenoble et la salle de "méditation" à l’uni de Genève, n’ont rien à voir. Ils représentent pourtant une grande et une petite avancée de cette religion qui pratique encore dans le monde des sommets de discriminations, de persécutions et d’apartheid sexuel.
J’avais écrit un post en 2018, lorsqu’une pétition de musulmans réclamait déjà cette «salle de méditation» à Uni Mail pour permettre à notre diversité culturelle de se ressourcer dans un lieu «apaisant». L’uni avait déjà refusé. A l’époque, pas de demande d’une «salle de prières».
J’avais prédit que les étudiants de la diversité islamique ne céderaient pas. J’avais aussi trouvé sur un site musulman (ajib), pour illustrer mon papier, la photo d'un prieur et découvert qu’elle concernait ce thème: «Est-il permis de prier en ayant envie d'uriner ou de faire ses besoins?» Non, et d'autres interdictions accompagnent celle-ci. Et Allah exige son lot de prosternations à heure fixe. Le Coran ne dit rien de ces heures de prières, mais le Coran compte peu pour qui entend duper les kouffars.
Depuis, le masque de la diversité est tombé. La pression s’exerce par des musulmans «réduits à prier dans une cage d’escalier». Et rien ne les dissuadera, «les étudiants musulmans prieront coûte que coûte», nous assure-t-on. Ils ont relancé leur pétition que d’innombrables athées soutiennent, dont la Conférence universitaire des associations d’étudiants (CUAE), qui par ailleurs, nous apprend Le Temps, donne dans le "wokisme".
Côté institutions profanes, le recteur Yves Flückiger rappelle que la loi votée par le peuple en 2018, interdit toute activité cultuelle dans les établissements de droit public.
Les adeptes du prophète, qui considèrent que la loi d’Allah est bien supérieure à la nôtre, n’en ont cure. Et ils auraient tort de se priver, puisque le recteur annonce d’emblée qu’il n’est pas question de sanctions. On va dialoguer. Et au final, on va céder ? C’est souvent à l’usure que l’islam gagne.
Grenoble en pleine phase d'islam politique
A Grenoble, la demande de pouvoir porter le burkini enflamme les esprits. Elle a été autorisée à deux voix près par le Conseil municipal lundi. Comme le remarque Charlotte d’Ornellas (Face à l’info du 17 mai), ces actions incitent chacun à prendre parti et au final poussent au séparatisme. Ainsi les musulmans sont-ils 73% à soutenir le burkini, vêtement évidemment totalement inconnu de la «Tradition».
La victoire du burkini semble donc acquise. Mais c’est l’occasion de découvrir l’organisation de plus en plus efficaces des islamistes. Le Parisien a révélé la manœuvre d’«Alliance citoyenne», leader de cette action-bikini. Il s'agit d'un ensemble d’organisations qui comprend un syndicat de femmes musulmanes. On y prône la désobéissance civile, on repère et on contacte d’éventuelles recrues dans les réseaux sociaux. On les met en mouvement pour telle ou telle action, par exemple aussi le port du foulard dans le sport.
Parmi les subventionneurs de cette triste alliance: la mairie de Grenoble, l’Open Society de George Soros et … l’Union européenne. Les demandes se font par exemple au nom de «Femmes musulmanes debout pour que la tolérance soit la règle». Ou haro sur les discriminations!
On ne prend pas le risque d'avancer à visage découvert, mais les subventionneurs savent parfaitement à qui ils ont affaire.
Suite à l’enquête du Parisien le parquet de Grenoble a ouvert une enquête pour suspicion de collectes de données illégales comprenant par exemple l’origine ethnique et les conviction politiques et religieuses d’habitants de quartiers populaires.
Peut-être la découverte de cette manœuvre mettra-t-elle un terme à ses actions quoique la législation aussi épaisse qu’opaque de la France et de l’UE ne portent pas à l’optimisme. Et l’islam ne manque pas de ces revendications et revendicateurs pour allumer d’autres mèches, l’Occident le vit depuis des décennies.
De tous côté, le retour dans l’espace public de la religion- par la plus réactionnaire et expansionniste d’entre elles- efface notre société séculière. Et d’innombrables benêts et irresponsables soutiennent la stratégie de ces meneurs.
Burkini à Grenoble, salle de prière à l’uni de Genève: deux exemples de l’extension du domaine de la lutte des islamistes.