Plus de doute. Désormais, l’Etat islamique et les nazislamistes décident des contours de la liberté d’expression dans nos pays. Sur l’islam bien sûr, seul sujet qui intéresse ces ignares.
Ma journée a commencé par cette nouvelle: les juges parisiens ont confirmé la décision du préfet d’interdire la manifestation organisée dimanche par Riposte laïque et Résistance républicaine. Ma réaction? « Ah les salauds ! » Je lis depuis ses débuts ce journal en ligne, nous avons collaboré, ce sont mes alliés. Mais je ne me suis pas toujours sentie en phase avec ses articles. Un peu défouloir, tantôt un peu raides, tantôt un peu rudes, mais aussi parfois magnifiques.
Ça n’a aucune importance. Je comprends aujourd’hui à quel point il est insupportable de clamer vainement que la France s’enfonce dans une glu islamique et islamiste, dénoncer sans être jamais entendu la montée de l’islam radical, des Frères musulmans, les dégâts de tant de mosquées venimeuses, une idéologie mortifère et de plus en plus violente. Oui, Riposte laïque comme d’autres islamo-lucides savait, Riposte laïque disait. Ses animateurs n’ont jamais pu participer au moindre débat public. Et aujourd’hui, tout recommence comme avant Charlie, avant l’hypermarché Cacher.
La gauche complice a repris la barre et ne change pas de cap, alors que les médias verrouillent à nouveau le débat. Complices des nazislamistes qui veillent désormais sur la liberté d’expression en France.
Ma deuxième déception du jour : 40% de pauvres naïfs, selon un sondage, pensent que Charlie Hebdo « n’aurait pas dû » caricaturer Mahomet, 40% de benêts imaginent que ne pas caricaturer Mahomet les exonèrera de tout souci. Réveillez-vous ! Ce que ne supportent pas nos sensibles musulmans, ce n’est pas qu’on représente Mahomet, c’est qu’on critique vertement tout ce qui est sacré dans leur religion. Et Dieu sait qu’il y en a du sacré! Et Dieu sait qu’il y a matière à critiquer !
Imaginons… Que Charlie dessine des caricatures du Coran ; qu’un quelconque organisme culturel se lance dans une exposition des versets haineux de même livre, qu’une pièce de théâtre mette en scène les assassinats des satiristes et autres poètes par le terrifiant prophète. Qu’un historien tente, comme Tom Holland sur Channel4 (GB), de diffuser un documentaire sur les débuts de l’islam qui se révèlerait non conforme au récit religieux… Rien de tout cela n’est imaginable.
Les beugleries, meurtres et incendies d’églises dans les pays islamiques sont une nouvelle preuve que les malades mentaux de là-bas alliés à ceux d’ici ne nous lâcheront pas.
Et j’ai aujourd’hui aussi appris que les jeunes musulmans de Suisse sont de plus en plus pratiquants (comme partout en Europe). Donc bigots, sectaires, fermés à l’autre. La pratique de l’islam ne fait pas exception à la règle générale. Elle la confirme même de manière splendide. Nos lendemains islamiques ne chanteront pas.
Le coup de grâce est tombé ce soir! L’Etat islamique ayant ordonné l’exécution d’un organisateur de PEGIDA, le mouvement ne défilera pas à Dresde.
PEGIDA, mouvement non violent harcelé par les islamistes et les antifa, Verts et bienpensants. Ci-joint un reportage des méthodes de ces fascistes. Et voici les thèses de PEGIDA (milieu du texte) groupe que les justiciers de la pensée qualifient (as usual) de xénophobes, de tendance extrême droite, voire de postnazis.
Désormais, la stratégie est simple. Les amis européen de l’E.I. pourront, par exemple, dresser des listes grâce à leurs nombreux sympathisants de la sphère mécréante et peu à peu, ceux qui ont depuis des années dénoncé l’avancée de l’islam antisémite, réactionnaire, radical et terroriste, ceux qui ont annoncé les Mehra et autres Kouachi, se tairont.
Les partisans de la (vraie) liberté d’expression et les opposants à l’islam sont faits comme des rats ! Les islamofascistes ou les nazislamistes ont gagné sur toute la ligne. Et dans les mosquées, on pourra librement poursuivre la lecture et l’apprentissage du livre de la haine et s’initier à l’idolâtrie du sinistre Mahomet. Mais aussi continuer avec enthousiasme à apprendre le droit musulman qui finalement ne devra peut-être pas attendre longtemps pour trouver sa place dans ce qui n’est déjà plus une démocratie.
J’ai travaillé à « Islamophobie ou légitime défiance ? » en 2008.
La réaction systématique des personnes auxquelles je parlais de ce projet était :
Mais tu es folle? Tu n’as pas peur? Tu as pensé à ta famille?
Je n’avais pas peur, mais je trouvais révélatrice cette assimilation quasi automatique de la critique de l’islam à sa violence.
Pour finir, à tout hasard, je me suis procuré un spray au poivre pour la sortie.
Je n’ai jamais eu à l’utiliser. Je n’ai même pas reçu une menace.
Je me suis dit : « Nous sommes en Suisse, l’essor de l’islam intégriste est inquiétant (c’était le sujet de mon livre), mais la violence n’est pas encore à l’ordre du jour. »
Je me suis tranquillisée.
Le carnage parisien et les réactions lâches et complaisantes de tant d’acteurs du psychodrame m’ont plutôt confortée dans ma volonté de poursuivre le combat. Je m’apprête même à m’engager davantage, collectivement.
La menace sur PEGIDA m’a brutalement réveillée.
Paris n’est pas une exception.
Des ordres venus de loin deviennent une menace toute proche.
J’ai pensé à Théo Van Gogh, à Geert Wilders, à Robert Redeker.
Et encore légère, tapie bien au fond de l’estomac
J’ai ressenti la peur.
Paru d'abord dans Les Observateurs
La manifestation de Riposte laïque a été interdite et PEGIDA ne défilera pas à Dresde. La gauche française reprend ses vieilles habitudes, alors que les amis Verts et antifa donnent un sérieux coup de main à l’islamofascisme.