Acte 1. « Pas de tuteur? Pas de secours. Meurs, ma sœur! »
Une amie m’envoie un article du Point. Il informe qu’une fatwa interdit aux femmes saoudiennes de se faire ausculter en l’absence d’un tuteur (tuteur qui décide de tout pour elles: voir la charia). Un immonde cheikh, Qays al-Moubarak, membre du Conseil des grands oulémas - fanatiques délirants mus par la haine des femmes, très fidèles aux textes- l’a rappelé jeudi dans le quotidien Al-Hayat. Et pourquoi ce rappel ? Parce qu’une étudiante victime d’un malaise cardiaque est morte à Ryad, dans sa faculté: l’ambulancier n’a pas pu l’examiner, car elle n’était pas en compagnie d’un tuteur.
Que dit ce fou de Dieu? Qu’une visite médicale peut amener "une femme à montrer des parties de son corps à un médecin." En cas d’urgence seulement, et pour autant que ces femmes ne soient pas seules; "et le médecin ne doit regarder que la partie du corps concernée».
Qui ose affirmer qu’il n’y a pas de lien entre cette idéologie et les demandes de musulmans ici que leurs femmes ne soient soignées que par des femmes? Cette revendication découle des mêmes textes. Il est scandaleux que les hôpitaux s’y prêtent… et mus par leur lâcheté, sans jamais rendre publiques ces compromissions. C’est le joug des Saoudiennes qu’ils soutiennent, c’est l’ensemble des femmes libres qu’ils insultent.
«L'Arabie saoudite, royaume ultra-conservateur régi par une stricte application de la loi islamique, note Le Point, impose de strictes restrictions aux femmes, qui ont besoin d'un tuteur pour travailler, voyager ou même se marier.»
Qui ose nier que la loi islamique, c’est ça ? Qui a entendu l’un de nos leaders religieux dire: oui c’est ça, c’est écrit, on l’a fait, mais désormais, nous la rejetons?
Rappelons que la grande mosquée de Genève est financée et dirigée par l’Arabie saoudite.
Je déteste cet islam et j'abhorre la charia!
Acte 2. Les hypocrites d’Allemagne
En 2013, «la conférence allemande annuelle réunissant les autorités et les organisations musulmanes échoue (cf L’islamisation de l’Allemagne). Le ministre de l'Intérieur voulait centrer cette conférence sur les moyens que gouvernement et musulmans «modérés» pourraient mettre en œuvre pour lutter contre l'islamisme et l'extrémisme. Ces derniers se sont sentis offensés par l’insinuation que l’Islam pourrait être radical ou violent. Ils ont demandé à la place que le gouvernement prenne des mesures pour mettre sur le même pied islam et christianisme.»
Pas de lien entre islam et violence islamiste? Pas de lien avec les bigots et les dévots qui se multiplient? Non, selon les hypocrites et les lâches de nos sociétés.
Le gouvernement allemand a-t-il exigé l’examen de cette question de l’islam, du djihad et de toutes les violences commise au nom de cette religion? Tout au contraire! Le ministre de l’intérieur Thomas de Maizière a annoncé une série de projets en faveur de la communauté. Et parmi elles, l’accord automatique de la nationalité allemande à des centaines de milliers de Turcs.
Contents mais pas trop, les dirigeants musulmans ont alors rédigé une listes de revendications supplémentaires, dont la reconnaissance officielle des fêtes musulmanes et le recrutement d’imams dans les hôpitaux, les infirmeries, les prisons et les unités militaires.
Cette année, les autorités les ont invités à lutter avec eux contre les mariages forcés. Le titre de la conférence était: «L’égalité des sexes comme une valeur commune». Les dirigeants musulmans n’ont pas voulu de ce thème et «refusé de reconnaître qu’il pourrait y avoir un lien entre l’islam et le mariage forcé.» Pas de lien ? Qu’ils demandent à Nekla Celek, Allemande d’origine turque, qui a fait de vastes enquêtes sur ces milliers de compatriotes amateurs de jeunes filles illettrées d’Anatolie.
De nombreux pays européens ont dû modifier leur législation pour lutter contre ce fléau apporté par l’expansion musulmane. Mais attention : il est interdit de dire que les adeptes de Mahomet sont les premiers et souvent les seuls concernés par ces législations.
C’est depuis 1400 ans que leurs textes autorisent ces mariages forcés de jeunes filles et de mineures. Mais chut, les musulmans pourraient se fâcher! Pas contre cette réalité bien sûr, contre ceux qui la dénoncent!
Acte 3. Un projet de loi contre l’intégrisme religieux
La canadienne Fatima Houda-Pépin a déposé un projet de loi présenté le 12 février. Il propose notamment la création d’«un centre de recherche-action chargé de documenter les manifestations d'intégrisme » basées sur la religion ou un code de l'honneur. (Le Canada a connu le plus horrible des crimes d’honneur, des Afghans ont assassiné trois sœurs et leur mère). Il s’agirait aussi d’inscrire le principe de neutralité religieuse dans la charte en discussion.
Mais pourquoi cette annonce qui devrait me réjouir, alimente-t-elle aussi ma colère? Parce que nos sociétés tentent de regagner le terrain perdu avec telle petite loi par ci, telle petite loi par là. Elles ont auparavant choisi de laisser s’étendre cette incroyable régression, accepté le retour de préceptes et de pressions religieux dans l’espace public. Elles se sont fait rouler dans la farine de «l’islamophobie» avec volupté.
Plutôt que de refuser ces retours en arrière, nos autorités ont enculé les mouches pour savoir s’il fallait interdire à partir de 10 ou de 100 burqas, elles ont accepté le foulard en faisant semblant de le prendre pour un attribut culturel, elles ont laissé se répandre l’enseignement violent, antioccidental et misogyne des Frères musulmans. Des Frères qu’un blogueur nommé Hani Ramadan célèbre chaque jour dans la Tribune de Genève.
Oui, décidément, je ne comprends pas que nous comptions si peu d’islamophobes, de critiques du Coran et d'adversaires acharnés de la charia. Et j'admire sans réserve tous les musulmans qui en font partie.
Le hasard veut que trois nouvelles islamiques soient tombées sous mes yeux aujourd’hui. Je tente en général de réagir avec mesure et de donner des informations sans exprimer la colère que je ressens si souvent. Cette fois, la nausée me saisit et la rage m’étouffe. Jusqu’à quand va-t-on tolérer cet islam antédiluvien qui prolifère ?