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  • Le radicalisme musulman est en plein boom!

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    «Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions, et il est temps de le voir comme une force d’impulsion positive. Ce «nouveau pays» forme un nouvel avenir. Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble.»

    Ces lignes font partie d’un spot diffusé sur les télévisions suédoises. La campagne dénommée en français «Le Nouveau Pays» a été créée par l’association «Secours individuel» qui selon le journal suédois Fria Tider, reçoit des subventions publiques.

    Quelques autres slogans:

    «Il n’y a plus de retour en arrière. La Suède ne sera plus jamais comme avant.»

    «Nous devons aller de l’avant, trouver un moyen de vivre tous ensemble. De nos jours, l’Europe et la Suède sont en train de changer.»

    «Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même des Suédois de souche.»

      La Suède vue comme un rêve multiculturaliste: un vaste récipient de gens de toutes couleurs, de toutes origines, qui n’ont rien en commun. Pas de passé. Pas de projet d’avenir. Un pays qui tournera dans le vide intersidéral. Un pays qui adhère avec enthousiasme au grand remplacement.

    Ces slogans, c’est le rêve de l’islam totalitaire. Parce que l’islam, lui, ne va pas se fondre dans la grande marmite. Il a un passé et entend bien construire sur cette base son futur et celui des autres «Suédois». Il fera profiter l’ensemble des institutions de ses attrayantes traditions vestimentaires, alimentaires et religieuses.

    Le gouvernement ne doit pas être éloigné de l’esprit de cette campagne. Le ministre de la justice et de la migration Morgan Johansson vient tout juste de déclarer que l’Europe devrait accueillir un million de réfugiés par année. «Nous sommes le plus riche continent du monde, et il est évident que si quelqu’un peut effectivement gérer cela, c’est l’Europe avec ses 500 millions d’habitants»a-t-il déclaré à Reuters.


    Cette semaine horrifique nous a aussi gratifiés d’une enquête de l’Institut Montaigne.
    Elle enseigne que 28 % des musulmans de France estiment que la charia prévaut sur la loi de la République. Soit un million de personnes, souvent jeunes. Combien de futurs djihadistes parmi eux ?

    Ce groupe est qualifié d'autoritaire par le rapport. Ces musulmans sont pour le port du voile intégral, considèrent que la charia est au-dessus des lois de la République et utilisent l'islam comme «instrument de révolte», écrit l'Institut Montaigne.

    Pour Hakim El Karoui, un des deux auteurs, le résultat est rassurant, puisque «deux tiers des musulmans pensent que la laïcité permet de vivre librement sa religion». Mais à quel prix? Sous quelles conditions? 60 % des personnes interrogées estiment que les filles devraient pouvoir porter le voile à l’école; 48 % pensent qu’on doit pouvoir affirmer son identité religieuse au travail; 58 % des hommes et 70 % des femmes sont favorables au port du voile. 20 % de musulmans et 28 % de musulmanes (!) approuvent le port de la burqa. 70% déclarent manger toujours hallal.

    Près de 35% des femmes disent porter le foulard, soit 10 points de plus qu’en 2010.

    Une autre enquête de l'Institut Randstad et l'Observatoire du Fait religieux en entreprise (OFRE) complète le paysage. Elle nous apprend que le «fait religieux» progresse.

    65% des salariés disent avoir observé des manifestations du fait religieux dans l'entreprise, contre 50% en 2015. Dans 91% des cas, les convictions religieuses s'expriment par des requêtes telles que des demandes d'absence pour une fête religieuse ou d'aménagement du temps de travail (planning, horaires), le port ostentatoire de signes religieux et les prières pendant les pauses.Ses demandes tout ce qu'il y a de rassurant.

    Les cas conflictuels, vu que les patrons ont déjà tout accepté, sont minoritaires mais en progression: 9% du total des faits observés en 2016, contre 6% en 2015, 3% en 2014 et 2% en 2013.

    Quelles sont ces situations problématiques ? Le prosélytisme, le refus de réaliser certaines tâches, de travailler avec une femme ou sous ses ordres ou encore la demande de ne travailler qu'avec des coreligionnaires. Et encore: «Les salariés se regroupent pour imposer leurs prières pendant le travail, ils s'approprient des lieux comme salles de prière, font pression sur le manager en l'accusant d'islamophobie.»

    Sur 48% des managers interrogés, 14% ont dû faire face à ce genre de conflits en 2016, contre 12% en 2015.

    Mais pour les auteurs de la première enquête, tout va très bien Madame la Marquise. Juste quelques millions à ajouter pour favoriser l'Islam de France, créer un institut d’État de Formation des Imams ou valoriser enseigner l'arabe classique à l'école, et tout sera parfait.

    Les Suisses ne sont pas en reste. Le Matin du samedi 24 septembre fait un panégyrique de l’islam de Suisse. Nos musulmans, grâce à un microclimat favorable, pratiquent peu et sont très pacifiques. Des chiffres en veux-tu en voilà l’attestent, dont on ne sait pas par ailleurs d’où ils sortent.

    Mais d’où vient que tous les semaines ou presque, les journalistes et Le Matin lui-même sont inondés d’épisodes islamiques? Foulard des fillettes à l’école, burqa, poignées de mains, écoles où l’on autorise les prières, imams qui refusent de condamner la lapidation, jeunes partis pour la Syrie… Lorsqu’il regarde les chiffres, le rédenchef oublie toutes ces mœurs antédiluviennes qui ne cessent de nous envahir. Sa seul crainte est le terrorisme: «toute une religion est souillée par les paroles et les actes sanglants d’une minorité». Donc, «éviter les amalgames» !

    Les deux pages sont réalisées à l’occasion de la «21ème rencontre des musulmans de Suisse» organisée par la Ligue des musulmans de Suisse, tendance Frères musulmans. Et quel est le seul invité de la fête cité sans l’ombre d’une réticence par le quotidien? Le pro lapidation, multidiscriminatoire, contempteur de l’Occident et ennemi juré d’Israël, adepte des théories du complot et roi de l'excuse des djihadistes d’ici et d’ailleurs: Hani Ramadan.

    La Ligue des musulmans de Suisse a été fondée par Mohamed Karmous au milieu des années 90 dans le canton de Neuchâtel. Ses rencontres annuelles se sont souvent fait remarquer par leurs inquiétants invités, dont certains ont été refusés par les autorités. Parmi ceux du dernier week-end: un entrepreneur du Koweit, un diplômé d’Al-Azhar, un autre de Château Chinon (institut des Frères musulmans qui forme des imams) et Frère Tariq en vedette. Le président de l’Union vaudoise des associations musulmanes Pascal Gemperli, si ouvert et tant aimé des médias, était aussi de la partie. Une belle brochette d’intégristes-intégrés qui s’entendent parfaitement bien.

    Sachant que les pratiquants comme la pratique sont en hausse et que les jeunes se radicalisent de plus en plus, que conclure de toutes ces nouvelles ?

     

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    Suède, France, Suisse: une semaine qui montre que les mœurs moyenâgeuses et le grand remplacement progressent à la vitesse
    grand V.