L'UDC se renforce, les Verts dévissent et l'idéologie woke agace. Les rédactions désespèrent devant tant de citoyens que leurs croisades indiffère.
Le drapeau des journalistes-militants est en berne. Ils ont beau s'activer chaque jour contre l’UDC et faire une propagande intense pour les Verts et l’idéologie woke, les citoyens ne suivent pas.
En février, un sondage sur les élections fédérales d’octobre prochain annonçait un affaiblissement des Verts et une progression de l’UDC. Dur-dur!
Trois mois plus tard, l’horizon s’obscurcit encore, mais du côté du wokisme. Tamedia nous gratifie d’une enquête dont les constats sont ainsi résumés par la Tribune de Genève:
«Appropriation culturelle, réécriture de romans, déboulonnage de statues… Entre les polémiques médiatiques et le ressenti des gens, le trou est béant.»
Une Tribune encore bien gentille d’appeler polémique ce qui est un enfonçage de clous permanent. Que pratiquent aussi allègrement, notamment par une obsession LGBT, certains cantons, dont Vaud et Genève.
Mais miracle, la tête des Suisses résiste.
Le 5 juillet (hier donc), un nouveau sondage portant sur les prochaines élections confirme le renforcement de l’UDC comme premier parti de Suisse et la reculade des écologistes.
Les sondés devaient aussi dire ce qui les agace particulièrement parmi les événements et sujets actuels. Parmi les onze réponses proposées:
Le «débat autour du genre» arrive en glorieuse troisième position (50%).
En deuxième position un résultat qui montre que malgré leur conscience du danger climatique, les Suisses sont particulièrement agacés par «les activistes se collant les mains sur le bitume» (51%).
Moins surprenant : le Crédit suisse, sa mauvaise gestion et ses bonus, est en tête (58%).
Parmi les réponses proposées (en français en tout cas) à ces agacements, l’une est assez stupéfiante:
«La haine contre les personnes défavorisées»
La haine: encore un qualificatif que les rédacteurs aiment accoler aux simples critiques de telle ou telle population... ou religion.
Les défis à relever
On les entend peu, ils ne manifestent pas, mais les Suisses font montre d’un indéniable bon sens. Pour eux, les défis politiques les plus importants à relever sont dans l’ordre le changement climatique, l’augmentation des primes d’assurance maladie et l’immigration, cette dernière toujours aussi vantée et voulue par ceux qui nous gouvernent et ceux qui nous informent. Suivent les défis de l’énergie, du coût de la vie, de la prévoyance vieillesse, etc.
Le décalage entre médias/politiques et citoyens pourrait bien expliquer le virage à droite de la Suisse et de nombre de pays européens.
Les résultats du sondage politique: