Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : haine

  • Clameurs contre notre «racisme», silence contre celui de l’islam

    Imprimer

    J’ai déjà parlé du combat que mène Amar Bouberguig pour dénoncer les discriminations que vivent ses deux enfants et l’origine de ce genre d’injustices, que l’on trouve aujourd’hui encore dans toutes les législations des pays musulmans. Et dans les nôtres – qui ne cessent de clamer leur condamnation du racisme et des discriminations- elles sont appliquées par le biais des représentations de ces pays.

    J’admire la constance d’Amar qui réclame inlassablement des réponses à ses questions dérangeantes, qui écrit aux uns, sollicite les autres lors de débats, envoie son dossier, interroge autorités, musulmans… et journalistes. Aucun de ceux-ci n’a jamais repris cette simple question: pourquoi tous les pays musulmans discriminent-ils au nom de l’islam sans que les musulmans d’Europe ne lèvent le petit doigt -puisque leur religion est censée être si belle- pour protester contre ces injustices et rejeter les versets qui les justifient?

    Je lui offre l’hospitalité afin que son message -en fait essentiel- ne soit pas complètement ignoré.

    (Les liens doivent être copiés-collés pour fonctionner)

    ********************************

    UVAM  accueil plaintes.PNG

    Page d'accueil de l'Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM). Où l'on s'élève contre de dérisoires manifestations d’hostilité, mais jamais contre les discriminations beaucoup plus graves des pays musulmans puisées dans les "textes sacrés" islamiques?

    J’ai écrit cet article dans le but d’apporter ma modeste contribution à la réforme des législations des pays musulmans et à l’enseignement de l’islam tel qu’il est prodigué à nos enfants tant en Europe que dans le monde musulman.

    C’est mon humble contribution à l’antiracisme et au vivre ensemble dans l’égalité, la fraternité et la justice.

    Je suis solidaire de toutes les victimes du racisme. Mais il existe un double standard dans sa dénonciation, alors que les discriminations à caractère raciste, que ce soit dans le discours, les lois ou les actes, ainsi que l’hostilité ou les incitations à la haine, devraient être condamnées d’une manière universelle, quelles que soient les victimes.

    Si on commence par les discriminations, il est bien connu que les législations des pays musulmans possèdent des lois à caractère discriminatoire directement inspirées par les prescriptions du Coran et de la Sunna de Mahomet.

    À cet égard, je voudrais souligner ce fait particulièrement important: en Suisse, comme dans les autres pays européens, les associations musulmanes enseignent, relaient et justifient ces lois dans leur enseignement des textes islamiques.

    1. Les discriminations prescrites par le Coran sont institutionnalisées dans les législations des pays musulmans.
    2. Dans le Coran, les non-musulmans, qu’ils soient chrétiens, juifs, bouddhistes ou athées, sont qualifiés de sous-hommes pires que des animaux. Il est interdit de les aimer d’une manière sincère. Et il est légitime de les combattre jusqu’à ce qu’ils se soumettent à l’islam.

    Amar plaide contre les discriminations et le racisme lors d'un débat.

    Des citoyens suisses sont soumis à ces discriminations, en Suisse même. En effet, les autorités consulaires des pays musulmans en Occident appliquent les lois prescrites par le Coran et la Sunna de Mahomet aux citoyens binationaux.

    Les personnes originaires des pays musulmans possèdent très souvent la double nationalité, leurs parents ou eux-mêmes ayant émigré en Suisse. Ils sont donc confrontés aux discriminations à caractère raciste prescrites par l’islam et au discours de haine envers les non-musulmans et les personnes nées musulmanes qui quittent l’islam.

    Bien que ces actes tombent sous le coup de la loi, ils ne sont pas condamnés et ces citoyens suisses doivent vivre sous la menace de ces discriminations et discours de haine contenus dans l’enseignement coranique.

    À titre d’exemple, parmi les millions de cas similaires, je citerai le cas de mes deux enfants qui sont confrontés aux discriminations suivantes:

    • Notre fille est mariée à un Suisse dont elle a eu un enfant. Mais l’Algérie refuse de reconnaître son mariage parce que son époux ne s’est pas converti à l’islam. La loi algérienne, basée sur les prescriptions du Coran, donne en effet à l’homme le droit de prendre comme épouse une non-musulmane, mais elle refuse un droit équivalent aux femmes musulmanes. L’islam considère donc le mariage de notre fille comme relevant de la prostitution et considère ses enfants comme des «enfants de la prostitution».
    • Notre fils est lui aussi victime de la loi algérienne. Nous l’avons adopté alors qu’il venait de naître à l’hôpital d’Alger. Le nom de sa mère biologique et les circonstances de son abandon à la naissance ne nous sont pas connus, conformément à la loi algérienne. Mais l’islam refuse aux enfants abandonnés de jouir des mêmes droits que les autres enfants. Selon cette loi, l’enfant adopté n’a pas droit à la filiation et ne peut ni hériter de ses parents ni être inscrit sur le Livret de famille. Il n’a même pas le droit de porter le nom de la famille qui l’a adopté, ce qui constitue une stigmatisation à vie.

    Si je l’appelle «mon fils», le Coran enseigne que ma bouche parle contre la vérité enseignée dans la Parole d’Allah. Si mon fils adoptif m’appelle «Papa», l’islam enseigne qu’il subira la malédiction d’Allah, des anges et de tous les hommes.

    Un épisode de la vie de Mahomet est à l’origine de cette discrimination.

    La liste des discriminations ne se limite pas à loi sur le mariage ou l’adoption dont j’ai donné deux exemples. Elle touche de nombreuses catégories de la population:

    • Les femme dans beaucoup de domaines (héritage, répudiation, polygamie etc.);
    • Les mères célibataires ou les filles-mères qui sont exposées à un sort particulièrement douloureux et parfois tragique ;
    • Les apostats qui sont victimes de lois iniques: leurs enfants sont obligés de suivre l’enseignement islamique dispensé dans le cadre des études primaires et secondaires. Ils doivent faire très attention: tout écrit ou discours qui pourrait ébranler la foi de concitoyens musulmans est sévèrement puni.
    • Pour les chrétiens, la construction d’églises est très difficile pour ne pas dire impossible.
    • Si un homme se convertit au christianisme alors que sa femme est musulmane, il est obligé de se séparer d’elle. Il est déshérité et ses enfants sont élevés dans la foi musulmane.
    • Les homosexuels sont emprisonnés ou condamnés à mort.
    • Tous les non musulmans sont stigmatisés, qualifiés entre autres d’animaux et de pires des créatures.

    Ce discours de haine et ces lois iniques sont enseignés et appliqués dans des pays «modérés» comme l’Algérie ou le Maroc. Mais dans d’autres pays comme l’Iran, l’Arabie Saoudite ou la Mauritanie, les apostats comme les homosexuels sont condamnés à la peine capitale.

    Ma formation islamique m’a donné une parfaite connaissance des préceptes coraniques et des Hadiths de Mahomet, qui prescrivent ces lois discriminatoires contraires à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

    C’est pour cette raison qu’il me parait juste d’agir selon le principe d’égalité en soulignant la nécessité d’élargir le débat à toutes les formes de discriminations, surtout quand elles sont enseignées comme des commandements divins et institutionnalisées par des législations officielles.

    Il me semble nécessaire que des débats publics soient organisés pour discuter de ces problèmes d’une manière démocratique, transparente et sans tabou.

    Il est particulièrement important que les associations musulmanes qui demandent une reconnaissance d’utilité publique en Suisse dénoncent officiellement les versets du Coran et les Hadiths de Mahomet qui instaurent les discriminations à caractère raciste ou les incitations à haine et à la violence.

     Il faudrait absolument qu’elles cessent d’enseigner ces textes comme la Parole de Dieu, valable en tous temps et en tous lieux.

    CCML_court.PNG

    Le CCML précise que les prescriptions du Coran sont éternelles et que les musulmans, enfants ou adultes, doivent vivre dans l’obéissance d’Allah, quel que soit le pays où ils sont établis (https://ccmgl.ch/fr/cultes/lislam/le-coran). On peut résumer sa position ainsi :

    "Le Coran est la Parole d’Allah. Il a été parfaitement préservé, tant au niveau de la forme qu'à celui de son sens. De la sorte, le Coran dont nous disposons aujourd'hui est identique à celui qui lui fut révélé. Sa récitation est une adoration. Les musulmans doivent vivre dans l’obéissance d’Allah, en respectant les prescriptions divines. Le Coran se proclame LE GUIDE DE TOUTE L'HUMANITÉ POUR TOUS LES TEMPS."

    Le CCML précise que le fait d’apprendre et d’enseigner le Coran dans sa totalité est un acte particulièrement important dans l’islam. Cet apprentissage du Coran commence dès la toute petite enfance. http://ccmgl.ch/sites/default/files/tajwid_2018-2019.jpg

    À titre d’exemple, voici un exemple d’enseignement proposé par l’UVAM et donné par le Cheikh Mostafa Brahami:

    UVAM_Fiqh.PNG

    http://ccmgl.ch/sites/default/files/formation-en-oussoul_-uvam.pdf

    Mostafa Brahami enseigne que les fondements du FIQH (science de la source du « droit musulman»), ont pour but de définir l’obligatoire, l’interdit, le recommandé et le permis dans l’islam.

     Il précise que les finalités de la révélation et le but de la Charia sont les objectifs suprêmes de toute révélation, en particulier la dernière, le Coran avec le Messager de Dieu, Mahomet. Comme on peut le voir, la Charia est enseignée alors que ses prescriptions sont en contradiction totale avec les Droits de l’Homme, l’égalité entre hommes et femmes, et les libertés fondamentales.

    Nos autorités devraient appliquer la loi suisse et les conventions internationales qui interdisent les incitations à la haine, les appels à la violence ou les discriminations à caractère raciste.

    Le fait de garder le silence quand le discours de haine ou les discriminations sont directement liés à l’islam, n’est pas acceptable. On ne devrait pas interdire le débat au motif qu’il serait «islamophobe» ou que toute critique de l’islam constitue une offense pour les musulmans. Il faudrait ouvrir ces débats et répondre aux questionnements de nombreux citoyens, musulmans ou originaires de pays musulmans. Ces débats pourraient porter sur l’islam en tant que religion et doctrine. Il ne s’agirait pas de prononcer un jugement sur les musulmans en tant que personnes ou en tant que communauté. Le débat devrait porter uniquement sur les idées et sur la manière dont les autorités et les gouvernements imposent les préceptes de la Charia.

    Il est nécessaire de dénoncer les discriminations prescrites par l’islam au même titre que toutes les autres. Il s’agit de montrer notre solidarité avec toutes les victimes.

    En Suisse, comme dans le reste de l’Europe, les discriminations et le racisme condamnés par la loi devraient être systématiquement dénoncés. Malheureusement, nous assistons à des dénonciations à sens unique dès qu’il s’agit de l’islam.

    La dénonciation de tout acte ou discours anti-musulman est faite avec vigueur et d’une manière officielle. En revanche, si l’auteur des discriminations est musulman, la loi ne s’applique pas. Toute dénonciation est pratiquement interdite. Les personnes qui sont victimes de ces actes ou de ce discours officiel de l’islam n’obtiennent aucune réponse, que ce soit de la part des autorités politiques ou des associations religieuses, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes.

    Quand les victimes se plaignent de ce silence, les autorités leur répondent qu’elles ne sont pas habilitées à se prononcer sur des questions ayant trait à la religion et aux textes sacrés ou à juger la législation de pays étrangers, même quand ces lois sont appliquées en Suisse par les autorités consulaires de pays musulmans.

    Si les plaignants insistent, on leur conseille de porter plainte auprès du procureur, ce qui laisse entendre qu’elles ne sont pas automatiquement protégées par la loi suisse, et les autorités chargées de l’appliquer. Dans les faits, même lorsqu’une plainte est déposée officiellement, les plaignants ne reçoivent pas de réponse.

    Je voudrais donc commencer par rappeler que les discriminations, les insultes et les stigmatisations envers une catégorie de la population sont condamnées par la loi suisse et les conventions internationales que notre pays a signées.

    • La Commission fédérale contre le racisme dénonce à juste titre Voici une tribune offerte à un ex-musulman qui tente inlassablement -avec son exemple personnel- de faire reconnaitre les discriminations de l’islam et de sa tradition.