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  • Pas de terrorisme du Hamas pour Ouardiri et des horreurs imaginaires pour l’invité du Temps

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    Hafid Ouardiri est interviewé depuis 15 ans en tant qu’«ex-porte-parole» de la Grande Mosquée de Genève et créateur d’une « Fondation de l’Entre-Connaissance » qui semble ne comprendre que deux personnes. Mais les journalistes l’apprécient, car il se fait le chantre de la modération… tout en rejoignant leur biais anti-israélien et pro-islam.

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    Pour être inclus parmi les défenseurs du «peuple palestinien», Hafid Ouardiri déclare lors de la manifestation genevoise du 13 octobre: «On condamne tous sans exception toute barbarie d'où qu'elle vienne (…) mais nous nous posons des questions: est-ce qu'on veut réécrire l'histoire d'Israël à partir de ce qui s'est passé ce week-end, pour oublier qu'Israël elle-même a créé des barbaries qui sont pires que celles-là à savoir brûler des villages avec les habitants dans leurs maisons». Malheureusement, pas de source.

    Le Hamas, terroriste? L’impossible aveu

    Lors d’un débat à Léman Bleu le 18 octobre.

    - Est-ce que vous condamnez le Hamas comme une organisation terroriste?

    Ouardiri:«Si j’étais Palestinien de l’intérieur, je serais résistant, non pas terroriste. À cause du fait que je n’ai pas la possibilité d’avoir dans ma propre patrie la liberté. Et cela ne m’oblige pas à être dans une résistance violente… mais plutôt à être dans une sorte de militance pour le droit, pour l’éducation, pour mettre un peu de vérité dans l’histoire.»

    - Mais ce Hamas, groupe terroriste ou pas groupe terroriste?

    «Je n’ai pas à répondre à cette question. Personnellement, je ne suis pas de cette mouvance, je suis de la mouvance de ceux qui cherchent à vivre dignement en Palestine avec leurs droits, leur liberté, qu’on partage avec les populations juives…

    Mais, mais, mais: «Le Hamas, il est arrivé parce qu’il n’y avait pas pour la population la possibilité de vivre dignement. Je n’ai jamais supporté quelle que barbarie que ce soit, d’où qu’elles soient. Si le Hamas est arrivé à cela, c’est qu’on lui a préparé le chemin.»

    Les atrocités étaient donc regrettables, mais tout à fait justifiables. Durant le débat, Ouardiri est entouré de personnalités qui ont de la peine à entendre ce discours de caméléon. Alors, il essaie de tous son cœur de les convaincre: le Hamas, il n’aime pas, il ne voterait pas pour lui, il milite pour l’éducation, la dignité, etc.

    Mais qualifier de terroriste un mouvement lanceur de missiles, éducateur d’enfants à la haine et au meurtre… responsable de barbaries ? Non, ce serait exagéré!

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    Tribune libre au chef des tueurs dans Le Temps

    Les propos de Hafid Ouardiri ne sont rien comparés à «l’interview exclusive» d’un chef du Hamas dans Le Temps de lundi 1er novembre, par Aline Jaccottet. (pour abonnés)

    Les propos de son interlocuteur sont analysés par deux «experts». Leur rôle? Nous convaincre que les affirmations du tueur sont totalement crédibles.

    Le chef des barbares Hussein Abou Kwaik:

    «LE 7 OCTOBRE, LE HAMAS N’A TUÉ NI FEMMES NI ENFANTS: LES AFFIRMATIONS D’ISRAËL À NOTRE SUJET SONT ABSOLUMENT FAUSSES.
    Vous voulez des preuves? Nous avons libéré des femmes et des enfants de prisonniers israéliens et nous sommes prêts à relâcher tous les détenus. Nous prenons soin d’eux: ce que nous mangeons, ils le mangent aussi!»

     

    L’ANALYSE DE L’EXPERT HAMED QUSAY:  «… Les Israéliens tiennent le Hamas pour responsable de la totalité des crimes. Mais il y a d’autres scénarios, notamment celui d’une opération militaire qui devient incontrôlable. Selon cette piste, le Hamas avait l’intention d’attaquer deux bases militaires israéliennes, l’une chargée de la surveillance et du renseignement de Gaza, et de kidnapper des soldats pour faire un échange de prisonniers. Mais la facilité et la rapidité de l’avancée ont surpris jusqu’aux responsables de l’opération et ont laissé le champ libre à d’autres groupes gazaouis, dont des civils et des salafistes qui ont pu faire ce qu’ils voulaient cinq heures durant.»

    L’ANALYSE DE STÉPHANIE LATTE ABDALLAH (…) L’existence d’exactions soulève la question du profil des personnes recrutées pour l’opération, sachant qu’il y a des clivages assez profonds au sein du Hamas sur les modes d’action…

    - Daech et le Hamas, est-ce la même chose?

    Hussein Abou Kwaik …nous ne cherchons pas à assassiner les Juifs du monde entier. Nous ne résistons qu’à ceux qui nous occupent, nous tuent et torturent nos enfants dans leurs prisons.

    L’ANALYSE DE HAMED QUSAY Le Hamas est avant tout une organisation sociale et religieuse: ses activités militaires et politiques ne viennent qu’ensuite…

    Hussein Abou Kwaik: …nous sommes aujourd’hui acclamés par des milliers de Palestiniens à Jénine, à Tulkarem et ailleurs. Les Israéliens ne parviendront jamais à éliminer le Hamas...

    L’ANALYSE DE HAMED QUSAY: «… Les Israéliens ne pourront pas en venir à bout.»