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  • L’interdiction du niqab passe. Que changera-t-elle ?

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    Même le Département de l'instruction publique se soumet à la nouvelle idéologie féministe. Le local de vote, c'est au sous-sol!

    Les activistes musulman(e)s et leurs alliés peuvent chanter victoire.

    L’initiative sur «l’interdiction de se dissimuler le visage», en réalité le niqab, a été acceptée à une faible majorité: 51,2%. Les minarets avaient été interdits par 58% des votants. Cette modeste victoire n’empêche pas l’un des principaux leaders musulmans d'endosser son habit de victime : «Après ce scrutin, Pascal Gemperli, porte-parole de la Fédération des organisations islamiques de Suisse, craint pour la sécurité des musulmans en Suisse». Inutile de préciser qu'aucune agression n'a jamais eu lieu, y compris lorsque des jeunes (une centaine) partaient pour l'Etat islamique, que des prêcheurs de haine étaient démasqués, que des mosquées intégristes faisaient la Une.

    La surprise vient des cantons romands qui excepté Genève (non à 51% seulement) ont accepté l'interdiction.

    Ce vote assure en fait que rien ne changera. L’immense part de l’élite culturelle et politique continuera à renier nos valeurs et à faire place à cette religion de l’apartheid et à ses visées expansionnistes.

    La campagne a fait apparaitre pour la première fois les arguments liés à la culture de l’effacement, le renoncement aux valeurs universelles. Les opposants ont repris le répertoire qui fait déjà des ravages outre-Atlantique.

    Pour eux, il faut parler de la liberté des femmes en Suisse, seulement en Suisse en ignorant superbement l’intolérance des «textes saints» et ce qu'ils produisent. Ainsi, un tiers des musulmans s’estiment discriminés, mais n’élèvent jamais la voix contre les régimes islamiques qui discriminent tellement plus au nom de l’islam.

    Un groupe de «foulards violets» a rejoint les féministes occidentales. Selon l’habituelle inversion de la réalité, ce n’est pas le niqab qui serait sexiste selon elles, mais ceux qui s’y opposent. Les comités de la Grève du 14 juin se sont tous prononcés contre l’initiative. La haine de l’Occident unit ces mouvements: racisme, «culture du viol», tyrannie de la majorité blanche, mentalité néocoloniale, culpabilité ontologique des hommes (blancs).

    Saïda Keller-Messahli s'est battue comme une lionne pour l'interdiction. Sa lutte a probablement influencé d'un zest le résultat. Malheureusement,  les musulmanes qui militent comme elle contre l'islam politique sont plutôt rares. 

    Nous avons en tout cas pu constater que l’islamo-gauchisme progresse inexorablement. 

    Les Verts, les socialistes, les libéraux-radicaux étaient opposés à l’initiative. Curieusement, aucun de ces partis n’a osé produire une affiche sur ce thème. Ils prouvent que le problème pour eux n’est pas la dignité des femmes, mais la lutte politicienne contre l’UDC.

    Faire respecter une de nos valeurs-phares, l’égalité et la dignité des femmes, ce n’est pas stigmatiser les musulmans, c’est défendre un pays civilisé. Mais notre société est-elle encore civilisée? Tellement emplie de racistes, d’hétérosexuels blancs, de nostalgiques de la colonisation…

    Les musulmans prosélytes n’ont cure de cette guéguerre. Pour eux, l’objectif est d'imposer leur mode de vie, leurs rites et leurs habillements sexistes dans toutes les institutions encore profanes. Parallèlement, des groupes de jeunes musulmans extrémistes gagnent du terrain. Même la promotrice des signes religieux dans l’espace public Mallory Schneuwly Purdie nous l’affirme: le salafisme progresse aussi en Suisse.

    Cette votation me fait penser à Sabine Tiguemounine, parfait exemple d’une militante genevoise qui se dit intégrée et ouverte, mais qui ne peut condamner l’obligation du tchador en Iran. Elle a pourtant toute latitude de songer à l’Iranienne Nasrin Sotoudeh qui a été condamnée à dix ans de prison et 148 coups de fouet pour avoir milité pour les droits humains et contre le voile. L’avocate risque sa vie en prison, victime de problèmes cardiaques et du covid. Qui proteste contre ces ignominies parmi ces activistes islamiques?

    Le ver de l’islam ronge les verts. Le plus choquant est qu'un parti progressiste soutient le pire des conservatismes religieux. Mais lorsque ces militants auront supprimé tout ce qui fait la grandeur de notre société, il se pourrait bien que les citoyens déstabilisés se portent vers la seule idéologie qui repose fermement sur ses cinq piliers et son dogmatisme millénaire.

    Les promoteurs de l’initiative sont victimes de l’ignorance des citoyens lambda qui ne connaissent pas les caractéristiques de la religion musulmane orthodoxe et son avancée. Ce ne sont pas les médias qui les y aident et il faut reconnaître que la question est complexe. Les arguments du petit nombre de femmes portant le niqab en Suisse et de «la liberté de s’habiller comme on veut» sont tellement plus simples!

    Qui aurait imaginé que nous allions vivre des massacres de musulmans fanatiques, que des meurtres en série suivraient, que des dizaines de personnalités devraient être protégées pour avoir critiqué cette religion, que des femmes-sandwichs en nombre croissant dissimuleraient leur corps, leurs cheveux et leurs oreilles, que des groupes de croyants mimétiques et donc hermétiques à la raison se déploieraient en toute tranquillité? Et que parallèlement, la religion dont sont issus ces musulmans serait protégée, valorisée, innocentée?

    Depuis quarante ans, des Himalaya d’études sont entreprises en Occident pour comprendre, justifier ou expliquer. Des milliards sont consacrés à une population dont la religion n’aurait rien à voir avec le terrorisme, mais dont les adeptes bénéficient d’innombrables avantages destinés à empêcher qu’il ne se manifeste. Parmi ces bénéfices, l’engagement de multiples diplômés musulmans dans les universités qui, obsédés par leur religion, contribuent inlassablement à en montrer les richesses et à explorer les failles de nos démocraties.

    Si l’UDC est le premier parti de Suisse, aucun de ses membres ne peut appartenir à ces groupes de chercheurs. Aucun de ces observateurs des vertus islamiques ne pourrait se pencher sur l’empreinte des Frères musulmans et des wahhabites dans nos mosquées.

    Après ce vote, la pénétration de l’islam se poursuivra par le premier moteur du djihad culturel, le foulard. Mais aussi les prières dans l’entreprise, la pratique d’une culture «halal» (inventée), le foulard des filles à l’école, la comédie de leur «sublime religion» toujours acquittée.

    Je terminerai par un coup de chapeau à Giorgio Ghiringhelli qui note dans un communiqué: «Lorsque j'ai conçu et lancé l'initiative anti-burqa au Tessin, il y a 10 ans, j'ai immédiatement dit que l'objectif principal était de faire école en Suisse. Aujourd'hui, je peux dire que cette mission a été accomplie!»

    Les Tessinois ne regrettent pas leur choix, puisqu'ils ont accepté l'interdiction au niveau suisse par 60,5%. Bravo Giorgio.

    Tout de même, le 8 mars a un goût amer.

     

    La faiblesse de la victoire, 51%, augure d’offensives nouvelles pour l’extension de l’islam et de ses mœurs dans l’espace public. La «culture de l’effacement» les y aide avec force.