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  • Réponse à notre pétition: «Merci de nous laisser islamiser en paix»

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    L'hostilité envers les musulmans à Fribourg: une vision unilatérale.

    La pétition de l’Association suisse vigilance islam a été envoyée au directeur du Centre suisse islam et société (CSIS) Hansjörg Schmid et à la présidente de la Commission fédérale contre le racisme (CFR) Martine Brunschwig Graf. Son titre: «Pour des colloques critiques envers l’islam et ses activistes». Plus de 760 personnes l’ont signée.

    Rappel du contenu: demande d’organiser des colloques et séminaires qui traitent de nos préoccupations par rapport à l’islam et pas seulement des plaintes et préoccupations des pratiquants musulmans comme au colloque du 11 Septembre.

    Expression de nos inquiétudes: l’expansion de l’islam, de ses pratiques et revendications (couverture des femmes, de fillettes, prières dans les entreprises et écoles, rites alimentaires, etc.) Des demandes dévotes qui remettent en question les valeurs de notre société et son caractère séculier. Préoccupations aussi à l’endroit des textes de l’islam: violence, misogynie, intolérance. Demande de pouvoir l’exprimer lors de manifestations du CSIS et de la CFR, de même que notre refus de croire à l’absence de lien entre violences et islam.

    La pétition rappelle que les citoyens critiques financent eux aussi ces manifestations.

    Enfin, la pétition se termine par quelques exemples de sujets qui pourraient être traités dans des débats contradictoires.

    (Un communiqué a été envoyé à la quasi totalité des médias romands lors de la remise de cette pétition. A notre connaissance, aucun n’en a fait mention.)

    Le CSIS et la CFR ont répondu. En résumé: «rien à cirer!»

    Schmid Hansjörg.JPGAprès avoir exprimé son plaisir d’avoir participé au colloque du 11 Septembre, Hansjörg Schmid reprend l’étrange phrase de présentation de son centre: «Le CSIS encourage l’articulation scientifique de l’islam dans la société suisse et favorise la discussion académique d’une perspective musulmane sur les questions sociétales.»

    Le directeur dit se préoccuper des questions des professionnels non musulmans dans leur pratique, et répond dans des séminaires aux défis des services publics (quelques mots ont sauté: «que posent les musulmans et l’islam»). Le CSIS construit des passerelles et deux de ses collaboratrice planchent sur l’extrémisme (un mot a encore sauté: islamique). Il se penche sur l’interprétation du Coran en rapport avec la modernité. Il aborde même «les questions interreligieuses ou les questions de genre» (une malheureuse distraction a conduit à remplacer «questions de la discrimination des femmes» par «questions de genre»).

    En conclusion: «Le CSIS reste toujours ouvert aux différentes propositions des acteurs sociétaux et les prend très au sérieux, mais il développe ses programmes sur la base de ses propres compétences scientifiques. » (Quelques mots ont encore sauté: « et sa promotion de l’islam et de l’acceptation des pratiques religieuses dans les institutions profanes et l’espace public.»)

    En résumé: laissez-nous islamiser en paix! En plus terre à terre: nous décidons, vous payez.

    Martine Brunschwig Graf ne fait pas non plus le moindre pas dans notre direction. Elle rappelle la mission de la CFR: lutter contre les discriminations. La commission identifie «les personnes particulièrement exposées à la discrimination et au discours de haine» à partir de ses constats et des informations de son réseau de centres d’écoute et de conseil (informations tout sauf inquiétantes, on l’a vu ici et ici). Mais aussi des études scientifiques qui montrent que 14% des personnes interrogées éprouvent de l’hostilité à l’égard des musulmans (c’est bien peu et la CFR ne va tout même pas se demander pourquoi: ses étude scientifiques le prouvent: c’est «la haine») et 33% de la méfiance à l’égard de l’islam (idem).

    Le problème, c’est que de nombreux Suisses ont la mauvaise habitude de s’informer sur ce qui se passe sur la planète musulmane entre attentats et législations discriminatoires, voire féroces, inspirées par l’islam. De nombreux Suisses ont aussi la mauvaise habitude de s’informer sur les zones islamisées d’Europe, dont la France, et de constater que soumises au règne du mâle musulman, des femmes ne peuvent même plus se promener seules ou aller boire un verre au bistrot du coin.

    Fribourg_MBG.JPGLa CFR poursuit: «…cette méfiance constatée ne doit pas servir de justification aux manifestations d’hostilité à l’égard des personnes qui déclarent appartenir à la religion musulmane». Ce n’est pas la méfiance qui conduit à des manifestations d’hostilité, c’est la volonté de ces pratiquants de porter des signes discriminatoires et de vouloir nous imposer tout ce qu’on sait, créant partout d’incessants conflits.

    Donc, en organisant un colloque genre 11 Septembre, la CFR «remplit sa mission». Quant à la «nécessaire» critique des religions, elle n’en a «ni le mandat, ni les compétences». D’autres, tel -heureux hasard- le CSIS, les ont. Et de rappeler son antienne: question pratiques et signes religieux l’Etat de droit suffit. Toute l’Europe musulmane le montre.

    En résumé, nos destinataires continueront à faire ce qu’ils ont toujours fait: défendre les pauvres victimes musulmanes, fermer les yeux sur les problèmes qu’elles posent et cibler ceux qui les dénoncent.

    La lutte contre les dénis de réalité est toujours d'actualité.

    La Commission antiraciste et le Centre islam n’entendent pas changer leur politique: présentation radieuse de l’offensive musulmane et regard noir sur ceux qui la critiquent.