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  • En 2013, les Pays-Bas et la Belgique ont été confrontés à la hausse de la violence islamiste

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    Comme je l’ai fait pour l’Allemagne, je reprends chronologiquement les éléments les plus marquants du bilan 2013 publié par Soeren Kern du Gatestone Institute. J’ai regroupé ce qui concerne le jihad (la lutte contre les mécréants). Le reste est chronologique. Sources sur le texte original.  

     Comparés à leur population, la Belgique et les Pays-Bas abritent une des plus grandes communautés musulmanes de l'Union européenne. 650.000 musulmans en Belgique, 925.000 aux Pays-Bas, soit dans les deux cas quelque  6% de la population. Les conversions sont en hausse.

     Comme partout, ces immigrés, en l’occurrence d’origine ou de nationalité essentiellement Turcs et Marocains, se concentrent dans les grandes villes. En Belgique, près de la moitié de la population musulmane vit à Bruxelles. Elle représente 26% de la population de cette métropole (25% à Rotterdam, 24% à Amsterdam).

    Le foulard vainc au Tribunal

     En janvier aux Pays-Bas, la chaîne de grands magasins HEMA perd un procès engagé par une employée musulmane (convertie). Son contrat temporaire n'avait pas été renouvelé parce qu'elle refusait d’abandonner son foulard suite à des plaintes de clients. Elle avait refusé un poste au back office. HEM a été condamnée à lui payer six mois de salaire. Le «Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme» a participé à la procédure aux côtés de l’employée.

     

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    Manifestation en Belgique suite à un rapport d'Amnesty International dénonçant les discriminations dont sont victimes les musulmanes (et musulmans) dans nos pays.


     


    Le 29 décembre 2013, dans le centre d'Amsterdam, deux Néerlandais d’origine marocaine ont été abattus avec un fusil d’assaut AK-47 lors d’une fusillade entre mafieux. L’événement rappelle le problème croissant de la criminalité violente chez les immigrants musulmans.

    En février, des membres du Parlement belge présentent un projet de loi qui limiterait le pouvoir d’extrémistes musulmans élus au niveau national ou local et les marginaliserait. A l’origine de cette initiative, l’élection de deux membres du Parti Islam qui milite pour l’implantation de la charia. Le texte vise les élus dont les croyances seraient incompatibles avec la Convention des droits de l'homme. Un député a observé que les élus du Parti Islam «refusent de serrer la main des femmes, ne veulent pas se mélanger avec d'autres dans les transports publics et dans d’autres espaces communs, et préconisent de marier les filles et de leur faire porter le voile dès l'âge de 12 ans.»

    Antisémistisme force maximum !

     Toujours en février, le problème de l'antisémitisme rampant est mis en évidence par des élèves du secondaire à Arnhem, une ville hollandaise où vit une importante population musulmane. Plusieurs jeunes d’origine turque interrogés par la télévision publique NTR déclarent qu'ils approuvent la Shoa qu’ils qualifient de bénédiction. Le créateur du programme Mehmet Sahin les réprimande publiquement. Suite à cela, il reçoit des menaces de mort et doit se cacher.

    Un rapport réalisé sous les auspices du Ministère néerlandais de la sécurité et de la justice sur «Les groupes de jeunes et la violence» révèle que plus de 1200 bandes de jeunes sont actives aux Pays-Bas, dont environ 300 très violentes. Le rapport affirme que ces gangs, pour la plupart marocains, opèrent aux niveaux national et international et se spécialisent dans les extorsions, les attaques à main armée et les crimes violents liés à la drogue.

    Le 26 mars, La Libre révèle que la Wallonie a renommé les vacances scolaires de la Toussaint, de Noël, du Carême et de Pâques au profit d’expressions séculières.

    Toujours en mars, plusieurs organisations marocaines néerlandaises envoient une lettre au Parti travailliste dans laquelle ils le menacent de pousser les Marocains néerlandais à cesser de le soutenir s’il accepte une proposition de son ministre des Affaires sociales Lodewijk Asscher de réduire l’aide sociale aux Marocains qui ne vivent pas aux Pays-Bas.

     

    Manifester contre un projet de mosquée? Interdit!

    A Liège, les musulmans veulent construire sur 11.000 m² une méga-mosquée turque, la plus grande de Wallonie. Le maire Willy Demeyer (PS) interdit une marche de protestation contre ce projet.

     En mai, le quotidien néerlandais Trouw affirme qu'une partie du quartier de Schilderswijk à La Haye est devenue une enclave islamique dirigée par des musulmans fondamentalistes. L'enclave surnommée Le Triangle de la charia ou La pointe de l'épée regroupe environ 5.000 musulmans qui ont établi une série de «mini- califats». La consommation de cigarettes et d'alcool, la vente et la consommation de viande de porc dans les rues sont interdites. La police ne semble pas réagir. Interrogée par le journal, la municipalité de La Haye s’est contentée de vagues réponses.

     Toujours en mai, un sondage d'opinion publié par NCRV télévision et radio publiques révèle que 73% des musulmans néerlandais pensent que ses membres qui font le jihad en Syrie sont des héros.

    En septembre, la police militaire de l'aéroport de Schiphol à Amsterdam suspend une femme musulmane qui serait trop sensible à l'influence des musulmans radicaux. Elle fait partie d'une équipe chargée de la lutte contre le terrorisme et la criminalité.

    En octobre, l'avocat qui a perdu le procès pour incitation à la haine contre Geert Wilders annonce avoir demandé à la Cour suprême néerlandaise de rouvrir le dossier. L’acquittement de Wilders ne serait pas remis en cause. L’avocat s’appuie sur un rapport du Conseil de l'Europe qui accuse les Pays-Bas de ne pas faire assez d’efforts dans sa lutte contre le racisme.

     

    Vers la création d’un parti islamique européen ?

     Par ailleurs, Arnoud van Doorn, un ancien membre du parti de Wilders converti à l’islam, veut créer le premier parti politique islamique européen. Il déclare dans une interview à la Saudi Gazette: «J'ai pris l’engagement solennel de travailler jour et nuit au service de l'Islam pour expier mes péchés antérieurs. J'espère qu'Allah acceptera mon repentir et me pardonnera.».

     Selon un reportage publié dans le journal NRC Handelsblad, le recteur de l'Université islamique de Rotterdam (UIC) Ahmet Akgündüz traite les adversaires d’Erdogan d’«ennemis de l'Islam» dans une brochure concernant les troubles politiques en Turquie. Selon le recteur, les manifestants étaient des «personnes ayant un mode de vie occidental». Il affirme aussi que la lapidation est «une des peines prévues dans l'Islam». L'UIC est reconnue par le gouvernement comme institut de formation des imams.

     En décembre à Bruxelles, la police perquisitionne la maison d'un prédicateur de haine, Jean- Louis Denis, converti. Il est accusé d’avoir recruté pour la Syrie, un acte passible de quatre ans de prison.

     

    JIHAD

     

    En mars, le système public de radiodiffusion télévision néerlandaise NOS indique qu’environ 100 musulmans néerlandais œuvrent avec les jihadistes en Syrie. La plupart ont rejoint le groupe rebelle Jabhat al-Nosra. Comme dans les autres pays européens (et aux Etats-Unis), les experts anti-terroristes s’inquiètent du retour de ces apprentis-tueurs.

    Le 13 mars, le coordinateur national pour la sécurité et la lutte antiterroriste (NCTV), déclare: «La probabilité d'une attaque aux Pays-Bas ou contre les intérêts néerlandais à l'étranger a augmenté. Près d'une centaine de personnes ont récemment quitté les Pays-Bas pour différents pays d'Afrique et du Moyen-Orient, en particulier la Syrie.» Le niveau d’alerte anti-terroriste a été relevé. Le 16, le quotidien néerlandais Trouw indique que le Ministère de la Justice ne dispose pas de mesures efficaces pour empêcher les jihadistes néerlandais de partir pour ces aventures. Les tribunaux ne peuvent pas les poursuivre ou doivent les acquitter comme ce fut le cas de trois Kurdes arrêtés juste avant leur départ pour la Syrie.

     En Belgique, le quotidien De Standaard rapporte le 11 Mars qu’au moins 70 membres de Sharia4Belgium, un groupe d'extrémistes musulmans interdit, se battent activement en Syrie. La plupart de ces jihadistes belges sont âgés de 17 à 25 ans. Ils sont souvent sans qualification et déjà impliqués dans la délinquance. Le journal rappelle le procès à Malines de 13 extrémistes musulmans qui s’étaient rendu en Tchétchénie. Ils ont été acquittés de l’accusation d'être membres d'une organisation terroriste. Manque de preuves.

     

    Un mouvement international forme à la violence

     En avril, la police belge arrête six islamistes, dont Fouad Belkacem, chef de file de Sharia4Belgium soupçonné d'avoir recruté des combattants pour la Syrie. Il avait été condamné à deux ans de prison en février 2012 pour incitation à la haine et à la violence envers les non-musulmans, et libéré en février 2013 avec un bracelet Sharia4 Belgium.jpgélectronique. Selon le Procureur Eric Van Der Sypt, Sharia4Belgium fait partie d'un vaste mouvement international accusé d’organiser des formations idéologiques et militaires, de fomenter des activités violentes en Belgique et de recruter des combattants pour l'étranger. Les autorités belges ont répertorié 33 personnes liées à ces projets. Selon Stanny De Vlieger, directeur de la police judiciaire fédérale d'Anvers, «l'enquête montre que les membres de Sharia4Belgium ont rejoint les jihadistes salafistes inspirés par Al-Qaïda et ils semblent avoir participé au combat et même à l'enlèvement et l'exécution de ceux qu'ils appellent «infidèles».

     En juillet, la police néerlandaise arrête une jeune musulmane surnommée «Mère de Oussama» pour avoir recruté des volontaires pour la Syrie. L'arrestation a conduit à des protestations de musulmans dans plusieurs pays européens à l'extérieur des ambassades néerlandaises. Oum Oussama a été libéré après dix jours et a refait surface en Syrie.

     Toujours en août, on apprend que le gouvernement du Koweït paie les salaires de dirigeants musulmans d’Amsterdam pour promouvoir l'islam aux Pays-Bas. Le Het Parool affirme que le ministère koweïtien des affaires islamiques finance les opérations de la Mosquée Bleue situé dans le quartier Sloterdijk d'Amsterdam. Selon une analyse publiée par le Projet d'enquête sur le terrorisme, le Koweït «recrute» des musulmans européens, néerlandais et d'autres par le biais des Frères musulmans et au travers d’un réseau complexe d'organisations financières, religieuses et à but non lucratif. Le but: financer la croissance de l'islam radical à l’Ouest.

    En novembre, le Volkskrant révèle que les musulmans de Belgique et de Hollande ont mis en place le site «Pays-Bas salafiste» afin de recueillir des fonds pour «le Jihad contre les chiites maudits» au Yémen. Cette collecte fait suite à la mort d’Ibrahim El Bey, Marocain originaire d’Amsterdam, durant des combats entre sunnites et chiites. El Bey s’était rendu au Yémen pour étudier la doctrine salafiste, de même que des centaines d’islamistes de toute l'Europe.

    Volkskrant décrit un nouveau phénomène, le «Pop Jihad». Il s’agit de jeunes musulmans toujours plus nombreux qui idolâtrent les symboles d'Al-Qaïda et les popularisent, oire les distribuent sur les réseaux sociaux. Selon le Coordinateur national pour le contre-terrorisme et la sécurité, cette vulgarisation du jihad dans tout le pays est «extrêmement préoccupante». Au même moment, on apprend la mort d’un septième Néerlandais en Syrie.

     

    On sursautera au sondage qui révèle que 73% de musulmans néerlandais considèrent les jihadistes qui partent en Syrie comme des héros. Une fois de plus se pose la question du nombre de pratiquants acquis aux valeurs de la société où ils vivent. Autre sursaut: le renoncement à des noms de fêtes liés la religion chrétienne. Une concession faite au nom de la laïcité à des pratiquants d’une sidérante intolérance culturelle, par ailleurs obsédés par leur propre religion.