En Allemagne, le Conseil central des musulmans (ZMD) estime que 80% des nouveaux réfugiés appartiennent à leur religion. Les agressions contre les chrétiens dans les centres, révélées entre autres par Die Welt, inquiètent au point que des personnalités tel Hans-Peter Friedrich (CSU), réclament des centres distincts selon la religion. Le chef de file des Verts, Cem Özdemir, demande une meilleure protection des chrétiens, des Yézidis et des autres minorités religieuses. Des femmes subissent la loi de l’islam. Les rixes ethniques ont fait leur apparition.
L’accueil des fondamentalistes, notamment les Frères musulmans, sera chaleureux. Ils sèment le désordre, la haine et la mort dans tout le monde musulman, et en Europe, on leur laisse le contrôle de centaines de mosquées, sinon de milliers. S’y ajoutent les lieux de cultes gérés par d’autres groupes, islamistes et salafistes. Ce blog s'est souvent fait l'écho de leur influence dans les associations et mosquées suisses.
Les mosquées sont le creuset d’un littéralisme grandissant. Leurs représentants se refusent à admettre la violence de leurs textes et favorisent ainsi l'extrémisme religieux. Pour obtenir le droit de vivre entre soi, les appels au vivre ensemble n’ont pas cessé. Le corollaire: séparation et ségrégation. La liste des maux apportés par cette immigration en Occident est sans fin: quartiers contrôlés par les adeptes du prophète, émeutes, manifestations de haine, explosion des mariages forcés, antisémitisme, discriminations et auto-discriminations des femmes, offensives contre la mixité, bigoterie croissante imposée dans l’espace et les institutions publics. Quelle autre immigration a causé tant de problèmes? Vietnamienne, sri Lankaise, chinoise, indienne?
En Europe, des musulmans menacent et certains tuent pour des dessins, des paroles ou des écrits, commettent des attentats et en fomentent bien davantage. De nombreux Européens ont perdu la vie. La liberté d’expression s’est dramatiquement affaiblie. Et c’est la première fois que des réfugiés accueillis, et si souvent entretenus par l’État, pourvus de droits impensables dans leurs pays, se retournent contre leurs sociétés d’accueil.
Pire encore: depuis les attentats de Londres en 2005 jusqu’aux assassinats de Charlie Hebdo et aux atrocités de l’État islamiques en passant par ceux de Merah, le constat est implacable: les tueries dopent le radicalisme!
Ces plaies sont connues, mais quand il s’agit d’accueillir quelques centaines de milliers de musulmans supplémentaires, elles semblent comme par magie cicatrisées.
La grande majorité des musulmans intégrée?
Les radicaux sont-ils une minorité? Un mantra affirme que «l’immense majorité des musulmans sont intégrés». Mais qu’a fait cette soi-disant majorité pour contrer les offensives régressives et meurtrières de la «petite minorité»?
Nous sommes dans l’ère du retour aux sources. Le Coran et les Hadiths sont des références immuables. Dans les mosquées, pas question de revoir les textes à la lumière de l’humanisme. La jonction de l’islam de là-bas avec celui d’ici est évidente, de très nombreuses enquêtes en attestent. La pratique est en forte augmentation et plus les croyants pratiquent, plus ils sont dogmatiques. Le degré d’éducation joue un faible rôle.
Une enquête britannique révélée par WikiLeaks nous apprend que parmi 600 universitaires musulmans de 30 universités, 40% souhaitent l’instauration de la charia, et un sur trois sont favorables à l’assassinat des apostats. En Autriche, une autre étude auprès des enseignants de l’islam payés par l’État dévoilait en 2010 que plus d’un cinquième n’adhéraient pas à la démocratie et que 18% approuvaient la mise à mort d’un apostat.
Certains se souviennent des résultats effarants de cet institut allemand qui en 2012 a interrogé les musulmans d’origine turque ou marocaine de six pays d’Europe. Les enquêteurs ont procédé par affirmations. Réponses possibles: d’accord, pas d’accord, ni l’un ni l’autre.
«Il n’y a qu’une interprétation possible du Coran (réd : donc aucune) et tout musulman doit s’y tenir.» Quatre sur cinq musulmans belges, français et autrichiens, deux tiers des Suédois et encore 57% d’Allemands approuvent.
«Les règles du Coran sont plus importantes pour moi que les lois de mon pays.» Près des trois quarts des Français et Autrichiens, 70% des Néerlandais sont d’accord. Seule l’Allemagne n’atteint pas la majorité (45%).
Le plus stupéfiant est le nombre d’adhésions à cette affirmation: «Les pays occidentaux veulent détruire l’islam». Les deux tiers des musulmans autrichiens et belges et plus de la moitié des mahométans des autres pays en sont convaincus. Le plus faible score, les Turcs allemands, atteint néanmoins 33%. Cette paranoïa a pour corollaire la détestation de l’Occident.
Une pratique en plein essor
Une étude danoise est au diapason: les trois quarts des musulmans sont pour une lecture littéraliste de leurs textes. Plus de la moitié d'entre eux font leurs cinq prières quotidiennes, et une proportion similaire rejette l’idée de toute modernisation ou réforme de l’islam. Ils sont de plus en plus pratiquants. En 2006, peu après les attentats de Londres, 40% des musulmans britanniques souhaitaient que la charia soit instaurée dans les régions où ils sont majoritaires.
Plus inquiétant encore, et plusieurs des enquêtes citées en témoignent, toute l’Europe est en bute au durcissement identitaire de la jeunesse musulmane. Or, selon une étude officielle, allemande elle aussi, plus la foi musulmane est forte, plus le jeune est violent. C’est le contraire chez les jeunes chrétiens.
Cette religion fermée sur elle-même n’autorise pas le mariage entre chrétiens et musulmanes et fort peu l’inverse s’il n’y a pas conversion. Comme le montre Michèle Tribalat, l’endogamie musulmane se renforce en France. En fait, elle se renforce partout, y compris en Suisse. «Désormais, ils se marient entre eux et une partie croissante garantit ainsi à ses enfants une transmission sans faille de la religion.» Être musulman dans une démocratie, c’est aussi, de plus en plus, comme avoir les yeux bleus. Immuable.
Le rejet de l’Occident se conjugue avec le rêve fantasmé du pays d’origine. On se souvient des drapeaux algériens et marocains brandis lors de l’élection présidentielle française. Dans la farce surréaliste du meeting électoral d’Erdogan à Strasbourg, 15'000 musulmans et presque autant de drapeaux turcs témoignaient de la fidélité à l’islamisme et à un président qui n’est pas le leur. Leur pays est la Turquie, leur pied de riz est la France.
A-t-on jamais entendu un représentant de ces communautés se dire ne serait-ce que légèrement gêné que l'islam nous ait apporté tous ces maux? Bien au contraire, ils ouvrent de grands yeux étonnés et font mine de ne pas comprendre pourquoi l'hostilité croit envers eux. Ils se prennent encore pour "la meilleure des communautés" (dixit Allah) et militent pour bâillonner ceux qui dénoncent ces méfaits. Avec un succès stupéfiant auprès des tenants du pouvoir.
La volonté des peuples piétinée
Les dirigeants européens ne cessent de donner des cours de morale pour imposer cette immigration incontrôlée. Mais lorsque ces bonnes âme se rendent compte que ce n’est pas tenable, adieu la morale! Elles supplient le perfide Ergodan de garder ses réfugiés et Merkel, au nom de l’UE, entre en matière sur cette délirante condition: les 77 millions de Turcs doivent bénéficier de la libre circulation! Et en prime, une relance des discussions sur l’acceptation de la Turquie dans l’Union européenne est en discussion.
Ces concessions sont faites à un chef d’État qui tient des discours le Coran à la main, qui accroit sa tyrannie et qui affirme que l’assimilation est un crime contre l’humanité.
Jeu de dupes, jeu de fripouilles. Ignorance délibérée de la volonté des peuples qui fait le lit de la xénophobie et d’un rejet de plus en plus marqué de cette religion et de ses adeptes.
Nous ne sommes plus au temps où les émigrés arrivaient dans des pays où ils devaient se débrouiller. Aujourd’hui, notre humanisme conduit à assurer le gite et le couvert, le médecin et le dentiste, l’appui de travailleurs sociaux, d'innombrables cours de langue et de formation, des programmes d’occupation et… le regroupement familial. Tout cela représentera avec la nouvelle immigration un coût exorbitant. J’estime qu’à Genève, un requérant d’asile coûte en moyenne 40'000 francs par an.
Plusieurs pays songent à augmenter leurs impôts alors qu’ils ne l’ont jamais fait pour les personnes âgées, les handicapés ou les victimes de cette «précarité» dont on nous dit depuis des années qu’elle augmente dramatiquement. Ceux qui la vivent pourraient bien trouver amer d’être moins bien traités que les nouveaux arrivants.
Partout, les problèmes financiers s’accumulent, alors que le flux continue, alors que pas un pays n’est en mesure de l’absorber en respectant ses principes. Le rejet de la population résidente risque d’être majeur. Les actes violents contre des réfugiés ont déjà commencé.
Frustrations en série
Ces immigrés croient avoir atteint des pays de cocagne, ils vivront une somme de frustrations inédite: logements collectifs, absence de femmes, d’emplois non-qualifiés, aide sociale réduite. Peut-être même verront-ils des immigrés déjà installés, si nombreux à être pris en charge par l’État, se retourner contre eux face à la dégradation de leurs propres conditions.
Ces frustrations promettent des réactions violentes de ceux qui les subissent et, pour les musulmans, l’attrait des préceptes les plus belliqueux de l’islam.
Cette toile de fond suscite les pires craintes des partisans de la démocratie et de ses valeurs. Quelle vaste stratégie du déni doivent mettre en œuvre les bien-pensants pour au contraire se réjouir de la multiculturalité radieuse qui s'annonce?
Par quel miracle les mœurs des réfugiés musulmans disparaitraient-elles à leur arrivée en Europe? Il y aura d’autant moins de miracle que les communautés islamiques déjà présentes les rejoignent dans leur approche fondamentaliste.