Après les reportages dans les territoires disputés de Gaza et de la Cisjordanie, les médias nous ont invités à pleurer sur les dégâts qu’engendre la suppression de l'aide états-unienne à l'UNRWA en… Jordanie. Ce pays compte parmi ses habitants une majorité de descendants de "Palestiniens" (peuple inventé en 1967) qui s’y sont réfugiés lors des guerres de 1948 et 1967. Leur hostilité au pouvoir a été une menace sérieuse pour le régime qui a exercé une répression féroce contre eux en 1970, connue sous l’appellation de «Septembre noir».
Dans un contexte totalement surréaliste, il existe aussi dans ce pays dix «camps» (parfois devenus des villes) qui abritent 280'000 habitants jouissant du statut de «réfugiés» de père en fils depuis 70 ans. Ils bénéficient des services de l’UNRWA (écoles, santé) et non de ceux de la Jordanie.
Cette nation, comme d’autres (Liban, Syrie) abrite ces sortes de réserves palestiniennes à usage politique. Plus généralement, pour empêcher toute intégration des Palestiniens, les amis arabes les ont gratifiés de discriminations effarantes.
Le plus grand contributeur de l’UNRWA est-il l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats? Non, c’étaient les États-Unis. Ils finançaient leurs ennemis jurés, à savoir des dizaines de milliers d’employés palestiniens dont la plupart sont obsédés par l’idée d’éradiquer Israël, et vilipendent à journée faite son allié américain.
Il arrive que l’imprévisible Trump prenne des décisions d’une parfaite logique.