Le nouveau rapport de synthèse de l’UNICEF n’ose toujours pas aborder la question des mutilations sexuelles au Moyen Orient et en Asie du Sud-Est. Wadi, une ONG irako-allemande, fait pression.Interview.
L’UNICEF a compilé des données recueillies durant 20 ans dans 28 pays d’Afrique et au Yémen. Elle en fait la synthèse dans un rapport publié en juillet 2013. Dans de nombreux pays, une majorité de jeunes filles et de femmes qui ont subi des mutilations n’en voient pas le bénéfice et pensent que cette pratique devrait cesser. Elle se poursuit notamment parce que les mères imaginent que les autres femmes attendent d’elles qu’elles mutilent leurs filles. Comme elles n’en parlent jamais entre elles, elles ne savent pas que beaucoup d’autres femmes n’y sont pas favorables. De nombreux hommes sont aussi en faveur de la disparition de ce fléau.