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  • Licra: peut-on lutter à la fois contre l’antisémitisme et le racisme?

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    Le mouvement tenait le week-end dernier sa «Convention internationale» à Genève. J’y ai fait un saut et reçu un petit sac rouge contenant divers documents de la Licra France, dont son rapport d’activités 2013 et un numéro spécial de Droit de vivre consacré à l’antisémitisme. L’un nous enseigne comment faire allégeance à la pensée unique, l’autre ce que cette pensée dissimule

    Aujourd’hui, l’antisémitisme se répand et son terreau principal, ce sont les communautés musulmanes. Mais selon la pensée dominante, les musulmans sont aussi les victimes majeures du «racisme». Comment condamner les auteurs et défendre les victimes lorsque… ce sont si souvent les mêmes? Exemple.

    Un rapport d’activité très policé

    Le rapport d’activité (80 pages) donne dans les formules générales, associe sans relâche «l’antisémitisme et le racisme», cible «la banalisation de la parole raciste», les discours de haine, internet, les tweets, sans jamais faire allusion ni à l’islam, ni aux musulmans.  Il donne des gages de pureté en se défoulant sur l’affaire Taubira versus les singes, sur le FN, Alain Soral et Dieudonné, et ajoute dans son grand sac la lutte contre l’homophobie.

    Le rapport se félicite à tout propos de son partenariat avec les mouvements antiracistes, soit en réalité les obsédés de «l’islamophobie» et du "racisme antimusulman" qui consacrent l’essentiel de leur énergie - souvent judiciaire – à cette cause.

    Le rapport, en termes toujours très politiquement corrects, cible les vrais responsables: « l’extrême-droite, le nationalisme, le populisme »…

    Cette alliance avec les bien-

    Peut-on lutter en 2013 dans une même association contre « l’antisémitisme » et « le racisme »? C’est ce que prétend faire la Licra, dont l’aile française présidée par Alain Jakubowicz propose une stratégie schizophrénique.