Hubert Lemaire se livre à une charge musclée contre l’islam. A vrai dire, il n’en reste rien… et l’expression est faible.
Un adepte de Mahomet qui n’est pas prêt à l’apostasie instantanée ne poursuivra pas au-delà de la deuxième page. Pas plus qu’un athée ou un chrétien qui commence à arpenter prudemment le sentier de cette révélation: l’islam a bien un lien avec les innombrables horreurs qui se pratiquent en son nom. «Musulmans vous nous mentez » sera en revanche parcouru avec délectation par les convaincus de la nocivité absolue de cette religion. Et ils assisteront comblés à la désintégration à laquelle se livre avec brio Hubert Lemaire.
Il est connu qu’Allah est gratifié de 99 qualificatifs. Lemaire en a au moins autant -tous incendiaires- pour le Coran et son auteur. Entre autres: totalitaire, sadique, terrorisant, misogyne, criminel, barbare, incohérent, pitoyable, démoniaque, etc. donc, et de loin, ni inimitable, ni parfait. La comparaison de ce dieu avec Satan est fréquente. Quant à Mahomet, au vu de ses hadiths et de sa biographie, ce n’est pas mieux: phallocrate, libidineux, pédophile, violeur, égorgeur, avide de pouvoir, de butin et de sang, à « l’origine de tous vos malheurs, de votre déchéance ». Au total, une bible de (presque) toutes les épithètes péjoratives de la langue française.
Mais l’auteur maîtrise très bien son sujet et justifie ses invectives par de nombreuses explications et citations des textes fondateurs de l’islam. En annexe, il indique même les références de quelque 400 versets inacceptables pour une société qui pratique la démocratie, la tolérance et les droits de l’homme.
Lemaire torpille aussi la fiction dans son ensemble (Coran, Sunna et Sirah, biographie de Mahomet). Il rappelle les découvertes d’historiens qui considèrent enfin ces récits comme un objet scientifique. La fabrication à multiples mains du Coran, la non-existence de La Mecque au temps de la révélation sont avérées. Et si chacun sait qu’il n’existe pas de preuve de l’existence de Dieu, certains apprendront qu’il n’existe aucune preuve de l’existence de Mahomet. Quant à sa bio officielle, elle rend incompréhensible son élévation au statut de «Beau modèle».
Le premier pilier du Coran, «le plus important, le plus incontournable et le plus dangereux», affirme Lemaire, est le djihad. Les massacres, viols, réductions en esclavages, génocides, effacement de brillantes civilisations ont accompagné les conquêtes musulmanes tout au cours des siècles.
La comparaison avec le christianisme et les enseignements de Jésus offre une respiration. Amour du prochain, pardon, compassion, condamnation de la barbarie sont des valeurs phares. On voit assez peu de chrétiens, même «déséquilibrés» ou éloignés d’une meute, assassiner des musulmans au cri de «Vive Jésus!». Ce beau modèle-là n’a jamais été chef de guerre, n’a jamais pillé, tué, violé. «Le dieu des chrétiens existe pour l’homme alors qu’en islam, l’homme existe pour son dieu.»
Autre constat: en lieu et place de l’Oumma, la grande communauté censée réunir la fraternité, «…les musulmans se dévorent entre eux comme des caïmans dans le même marigot». On n’observe depuis des siècles que luttes fratricides entre chiites et sunnites et entre de multiples courants « hérétiques ».
Les rites passent aussi à l’étrille: des interdits sexuels qui conduisent à l’obsession de la sexualité, des pratiques tour à tour absurdes tel le ramadan, idolâtres tel le pèlerinage, cruelles tel l’Aïd.
On ne sera pas étonné que l’auteur nie qu’il existe une espèce qu’on pourrait appeler «musulmans modérés». Si le fidèle croit que le Coran est une révélation divine et accepte son dogme, ce que toutes les mosquées enseignent, il ne peut pas être modéré. Et s’il refuse l’un et l’autre, il peut difficilement être musulman.
La verve de l’auteur ravira les islamo-lucides que les exactions et les mensonges des disciples de Mahomet rendent fous de rage et parfois de désespoir. Pour ce qui me concerne, j’avoue préférer des découvertes qui m’aident à me faire ma religion à propos de l’islam, plutôt que des jugements qui me disent, même avec talent, ce qu’elle est.
Editions Riposte laïque
Commentaires
Mohammed "beau modèle" s'accordant à lui-même davantage de femmes qu'à ses fidèles...
Joyeuse année.
Et pourtant l'Islam est en passe de devenir la religion la plus importante dans le monde et ses adeptes sont autrement plus pratiquants que la plupart de ceux qui sont considérés comme Chrétiens de part leur baptême.
Il faudra bien qu'un jour les musulmans modérés prennent les armes pour combattre leurs extrémistes.
Si ce n'était que ça, on pourrait encore accepter un homme à femmes. C'est bien pire, rien que les méthodes crapuleuses pour en obtenir certaines, mais cela ne semble pas choquer nos adeptes de ce trio Mahomet-Allah-Satan qui ne peut être que le fruit de la pensée d'hommes malades, mentalement malades.
Et il y a bien pire dans ce que l'on veut nous présenter dans le parfait modèle à imiter. Il y a le mensonge, le vol, la discrimination, le viol, la violence, l'assassinat. C'est quand même magnifique de voir que l'islam au travers de son prophète sanctifie comme vertus cardinales ce que nous condamnons en tant qu'êtres apparemment normaux, soit les plus vils instincts de l'être humain, principalement à l'encontre des non-musulmans considérés comme des sous-hommes.
Je conseille la lecture de cet ouvrage à nos élites, qu'elles soient issues des mondes intellectuel, politique, artistique, etc... mais également à tous ces idiots utiles de l'islam qui veulent toujours faire un amalgame entre l'islam et les musulmans. Ces derniers ne sont pas responsables des écrits sacrés, ils les subissent, jusqu'au péril de leur vie pour certains, ils en sont les victimes souvent consentantes car on ne leur a pas ou peu offert d'autres visions de la vie et serait-ce le cas, car avec l'endoctrinement subi depuis le plus jeune âge, il leur est difficile de remettre en question les dogmes sans risquer de se suicider socialement ou d'être condamné à mort pour blasphème et apostasie.
Il faut juste espérer que 2015 sera l'année du grand réveil du péril mortel qu'est l'islam, non seulement de la part de nos concitoyens, plus de 60% d'entre eux sont conscients de ce danger liberticide, mais surtout de la part de ceux qui ont entre leurs mains nos destinées et celles de notre civilisation.
Je suis toujours surprise de la légèreté avec laquelle bon nombre de musulmans endossent l'islam sans connaître les textes ayant servi à élaborer sa doctrine. Souvent, ils n'ont jamais lu le Coran, encore moins un recueil de hadiths ou une des biographies officielles de Muhammad. Certains même ne pratiquent pas du tout. Comme si leur identité musulmane n'était pas religieuse mais culturelle (comme c'est le cas de beaucoup de chrétiens).
Il ne suffit pas d'appeler son dieu Allah pour être musulman. Il faut également croire que le Coran est sa parole et que Muhammad (dont le triste exemple est détaillé dans la Sunnah et la Sira) est son messager. La communauté musulmane ne compte peut-être pas autant de musulmans authentiques qu'on le prétend. Si tous les musulmans lisaient enfin ce qu'ils endossent par habitude et parfois en toute ignorance, il s'en suivrait sûrement une vague d'apostasies.