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Pourquoi avoir peur de l’immense afflux de réfugiés musulmans en Europe? (1)

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Vu l’expérience des démocraties avec leurs communautés musulmanes, l’arrivée de centaines de milliers de nouveaux venus angoisse. Pourquoi? Première réponse: la culture des pays d’émigration.

La culture musulmane s’éloigne de manière radicale de la nôtre. Un site, atheoryofus, a utilisé trois enquêtes de l’institut Pew qui le démontrent pour plus d’un milliard d’adeptes du prophète. Pour ma part, j’ai choisi dans l’une d’elles  quelques pays dont les ressortissants arrivent nombreux en Europe (sans qu’on puisse avoir la moindre idée sur leurs nombres respectifs), dont le Pakistan, l’Irak et l’Afghanistan (100'000 Afhgans auraient déjà gagné d’Europe ou seraient sur le point de le faire).

Parmi les pays africains, une forte immigration est connue, celle des Nigérians. Le Nigéria, compte 177 millions d’habitants, musulmans (au nord) et chrétiens (au sud), à parts égales. J’en ai choisi quelques autres pour leurs caractéristiques variées: le Kenya, en butte aux attaques d’Al Qaïda et consorts, 45 millions d’habitants, 80% de chrétiens, 10% de musulmans. Le Niger, 18 millions, près de 100% de musulmans; le Sénégal, 14 millions, 94% de musulmans, «un pays, écrit Wikipédia, réputé pour sa tolérance religieuse». On verra qu’elle a là aussi des limites inquiétantes.

Parenthèse: la surprise de cette enquête est de trouver les Palestiniens dans le peloton de têtes des plus islamistes, avec les Pakistanais et les Afghans. Ils forment encore un petit contingent, mais ils émigrent de plus en plus. Vu leur faible nombre, je ne les ai pas inclus.

Les auteurs de la recherche ont utilisé des réponses de musulmans africains d’une précédente recherche. Elle ne couvrait pas toutes les questions et certaines, taboues, n’ont pu être posées dans certains pays.

La séparation de la religion et de l’Etat? Même pas en rêve!

Même si les injonctions des textes recouvrent l’entier des gestes de la vie quotidienne, l’emprise de l’islam reste pour moi mystérieuse. Dans son livre mémorable, Crépuscule sur l’islam (1981), V.S. Naipaul nous fait ressentir au fil de ses voyages (Iran, Pakistan, Malaisie, Indonésie) la ferveur, la fureur, la charge émotionnelle qui caractérisent cette religion où l’irrationnel et l’idée d’un passé mythique à recréer tiennent un rôle majeur. Dans ces pays, on est musulman comme on a les yeux bruns. C’est pour la vie. Et même chez les non-pratiquants, cette foi imprègne jusqu'au plus profond de l’être.

Impossible d’imaginer un système laïc. Tous les habitants des pays choisis sont en totalité ou en majorité favorables à ce que la charia, qui dévoile chaque jour son fanatisme, soit la loi officielle de leur pays. C’est le cas de 99% des Afghans et encore de 55% des Sénégalais. Le Coran insiste à d’innombrables reprises sur le fait que tous les non-musulmans sont promis à l’enfer. Pas étonnant donc que l’islam soit la seule foi qui conduit au paradis pour 92% des Pakistanais et, le plus faible score, 62% des Sénégalais. La suite est logique: une majorité parfois écrasante souhaite des leaders et des juges musulmans pour trancher les conflits familiaux et de patrimoine.
Des athées qui auraient de la morale et de bonnes valeurs? C’est une contradiction dans les termes! Même le tolérant Sénégal ne peut l’imaginer: presque les trois quarts des interviewés en sont convaincus (Pakistan 85%, Kenya 75%, Nigéria 68%). Conclusion: une écrasante majorité d’Occidentaux sont immoraux, tant dans leurs croyances que dans leurs pratiques.

Puisque qu’on ne peut vivre et mourir que dans l’islam, la peine de mort pour ceux qui en sortent est approuvée par près de 8 Afghans sur 10, et plus d’1 Sénégalais sur 3. Le Nigéria est le plus «tolérant», 29%. Difficile de ne pas frémir devant cette approbation d’un supplice mortel pour un simple changement de croyance.

Leur religion étant la seule acceptable, les interviewés considèrent le prosélytisme comme un devoir. Afghanistan près de 100% et, score le plus faible, les trois quarts des Sénégalais.

Et pourtant, les musulmans ne manifestent pas une particulière hostilité envers les chrétiens, ils estiment même que les minorités religieuses sont libres de pratiquer chez eux et s’en félicitent. Mais vu les réponses qui précèdent, nul ne sera étonné que pas un seul pays islamique ne respecte la liberté religieuse, et qu’aucun ne permet de quitter sans grands risques l’islam. Jean-Pierre Péroncel Hugoz observe que la critique de ces discriminations suscite «le mécontentement d'une communauté dérangée dans sa confortable conviction qu'elle détient le monopole universel de la tolérance religieuse.» (Le Radeau de Mahomet)

Une morale fossilisée, des châtiments barbares

afflux musulmans,europe,peurCe que nous pratiquons en toute liberté chez nous est largement condamné chez eux.
Pour la quasi-totalité des interviewés, la prostitution n’est pas moralement acceptable, de même que boire de l’alcool, pratiquer l’homosexualité et faire l’amour sans être marié. L’avortement est davantage accepté. Les Asiatiques s’affirment en général moins réceptifs que les Africains à la polygamie, les scores d’acceptation varient de 9 sur 10 au Niger et au Sénégal à 27% en Afghanistan. Le divorce compte encore une large majorité d’opposants.

Fouet ou amputation pour les voleurs? Nos musulmans approuvent à une écrasante majorité, sauf au Sénégal (60%) et au Kenya (un sur trois). La lapidation pour les adultères enthousiasme les Pakistanais (86%), les Afghans et les Nigériens. Les Sénégalais sont séduits à 58%, les Nigérians à plus d’un tiers. Que ces pratiques prescrites par la loi divine soient acceptées aujourd’hui encore est effarant.
Favoriser les fils dans l’héritage? Oui pour les trois quarts des Irakiens, les deux tiers des Afghans, 38% des Pakistanais (pas de chiffres pour l’Afrique).
Ils acceptent les crimes d’honneur (« souvent, parfois ou rarement justifié »): trois quarts des Afghans, presque autant d’Irakiens. Absence d’info sur les Africains.
Encore une rafraichissante bouffée de misogynie: les femmes doivent toujours obéir au mari (d’accord ou plutôt d’accord): Afghanistan 94%, Irak 92%, Pakistan 88%.
Étonnement: pour une très grande majorité, le port du voile doit être volontaire.

Les tabous sexuels créent évidemment des frustrations. Elles se manifestent, en particulier dans les pays arabes, par un harcèlent obsessionnel des femmes et une consommation effrénée de pornographie.

Est-il imaginable que ces musulmans attachés à des idées barbares se fondent comme par magie dans les principes des démocraties, les valeurs d’égalité et des mœurs religieusement civilisées?

De plus, ces sentiments peuvent-ils être contenus dans des sociétés qui promettent aux nouveaux venus nombre de frustrations: pas de femmes, pas ou peu de logements, d’emplois, une aide sociale réduite?

L’historienne Bat Ye’or résume : «Ces personnes sont conditionnées par leurs cultures, leurs préjugés religieux, les mœurs de sociétés guerrières violentes, même si elles en sont aujourd’hui les victimes. Elles apportent avec eux leurs conflits ethniques et tribaux qui ont ravagé les pays conquis par l’islam depuis plus d’un millénaire.»
En avril 2015, dans le détroit de Sicile, quinze musulmans ivoiriens, maliens et sénégalais ont jeté par-dessus bord douze chrétiens nigérians et ghanéens.

 

L’islam dans la Syrie d’avant-guerre

 

 

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Aucune enquête n’inclut la Syrie -en guerre- alors que c’est le plus grand pays d’immigration aujourd’hui. J’ai donc cherché des informations sur le paysage d’avant, toujours pour tenter d’appréhender l’empreinte de l’islam.

Dictateur et néanmoins laïque, Hafez Al-Assad membre du parti Baas a garanti les mêmes droits aux minorités religieuses. Elles ont profité d’une ascension sociale, notamment les chrétiens et une importante bourgeoisie sunnite. Sans parler des alalouites sur lesquels le régime s’appuie.

Selon la constitution, le président doit être musulman. Frédéric Pichon nous apprend qu’Assad père ne l’avait pas mentionné, mais que la population musulmane l’a exigé. Le rapport sur la situation religieuse  2007 de l’« International Religious Freedom », précise que la jurisprudence islamique est la principale source de la législation et que les questions de code personnel sont du ressort des religions respectives, donc inspirées aussi de la charia pour les musulmans.

Le gouvernement a lutté depuis des décennies contre l’extrémisme religieux qui se développait. Le massacre de Hama en 1982 était déjà une réaction aux manœuvres et aux assassinats des Frères musulmans (sunnites, comme les deux tiers des Syriens). Assad a interdit cette organisation -ce que nos démocraties auraient dû faire depuis longtemps.

Assad Fils a laissé le champ libre au Qatar et à l’Arabie saoudite qui ont pu mener leurs opérations financières et construire de nombreuses mosquée et écoles coraniques, souvent des nids de salafistes et de Frères musulmans. Les islamistes organisaient leur travail de sape de la paix confessionnelle. Plusieurs années avant la guerre, les minorités s’inquiétaient des signes de radicalisation sunnite: multiplication des mosquées, prières publiques, voiles et vêtements sombres.

L'égalité des sexes et l'inégalité du code

La constitution syrienne garantit l’égalité des sexes, mais selon le code pénal, un juge peut suspendre toute poursuite judiciaire contre un violeur s’il épouse sa victime. Les crimes d’honneur -agressions ou meurtres- bénéficient de peines réduites. Un homme qui affirme avoir assisté à l’adultère de la proche parente qu’il a assassinée peut être innocenté. Et sa peine peut être grandement réduite s’il affirme l’avoir vue dans une « situation suspecte » avec un homme.

Le statut personnel des musulmans est aussi basé sur la charia, ce qui induit les discriminations habituelles. Les procédures de divorce défavorisent les femmes, et une femme ne peut voyager, sans l’accord de son mari. L’héritage favorise les hommes. La polygamie est autorisée, mais pratiquée par une minorité.

Wafa Sultan, réfugiée syrienne aux Etats-Unis, qui se bat avec une énergie admirable contre l’islam et ses fossiles, exprime le simple plaisir de pouvoir «sans foulard ni tuteur» aller boire un café au bistrot du coin. «Se promener seule dans la rue, sans se faire traiter de putain est un don du ciel pour moi. Rien que pouvoir discuter avec un voisin sans se voir accusée d’adultère, c’est un don du ciel pour moi.» Elle ne peut oublier sa nièce, mariée de force à un cousin à l’âge de 10 ans et qui adulte s’est suicidée en s’immolant par le feu.

L’antisémitisme du gouvernement est très virulent. Wafa Sultan en était tout imprégnée. Elle raconte comment, fraichement arrivée aux USA, elle essaie des chaussures dans un magasin. Apprenant que le vendeur est juif, elle s’enfuit en courant!

L’apostasie est punie, et lorsqu’un musulman devient tout de même chrétien, la pression sociale le pousse souvent à quitter son lieu d’habitat, voire carrément le pays.

Ainsi vivaient les musulmans syriens avant la guerre. On imagine que les réfugiés sont nombreux à être englués dans cet islam misogyne et discriminatoire.

Craindre que des centaines de milliers de musulmans imprégnés de ces préceptes ne créent de graves problèmes dans nos sociétés est du simple bon sens. Fermer les yeux au contraire est irresponsable.

Et imaginer que les musulmans d’Europe, dont une frange croissante retourne aux fondamentaux de l’islam, aidera à leur intégration est un mirage. Ce sera l’objet du prochain article.

Commentaires

  • Petite erreur concernant le Nigeria : c'est le Nord qui est musulman.
    Merci pour la qualité de votre blog

  • Un autre mirage, Mireille, est de croire qu'en ne donnant aucune place à ces jeunes hommes qui ont fui la dictature, la pauvreté, le terrorisme dans leur pays; qu'en préférant les renvoyer chez eux après le voyage incroyable et les efforts souvent monstrueux au péril de leur existence, on va en faire de doux agneaux à leur retour alors qu'ils n'auront plus aucun espoir d'une vie meilleure...sauf à s'engager dans les milices armée de la dictature ou du terrorisme international. Cela c'est un vrai danger autrement plus mortel pour notre futur que de prendre le risque de former des jeunes musulmans ou chrétiens ou athées à nos valeurs démocratiques qui deviennent pour eux, dans cette situation d'exclusion totale, qu'une hypocrisie monstrueuse de l'Occident et ses Droits de l'Homme. Après ce qu'ils ont entendu sur la colonisation blanche de nos ancêtres de la part de leurs parents et grands-parents, et des communautés religieuses dans lesquelles ils vivent là-bas, j'imagine que la haine de l'Occident va devenir totalitaire dans leurs coeurs et leurs cerveaux... Mais à chacun sa vision de préparer l'avenir de l'Occident...et du reste du monde. Vos chiffres sont sans doute valables mais la peur irraisonnée et irraisonnable de cette jeunesse qui arrive dans l'urgence chez nous n'est, à mon avis, pas le bon remède pour sauver notre monde de sa totale décadence. Avec mon respect, chère Madame.

  • Cher Pachakmac,
    J'apprécie votre manière de dialoguer. Vous êtes certainement une personne sensible et ouverte. Ce n'est malheureusement pas le cas d'une frange de musulmans qui posent d'innombrables problèmes à nos sociétés, dont je vous le rappelle, des revendications réactionnaires et bigotes, des menaces sans fin de même que des assassinats et des attentats. Les trois, voire quatrième génération redécouvrent leur "identité". Elles ont baigné dans une société civilisée et démocratique, mais la rejettent avec dégoût. L’établissement de la charia est devenu leur objectif. Comment imaginer alors que des musulmans qui eux ont baigné dans une idéologie aux aspects barbares vont être séduits par nos valeurs?
    Les persécutions et le génocide culturel que subissent les chrétiens sont directement issus d'un Coran qui ne cesse de leur lancer des imprécations, de même qu'à tous ceux qui ne croient pas à l'islam. Aucun imam ne reconnait ce fait incontestable.
    Ne pouvez-vous comprendre que nous ayons envie de sauver nos démocraties de ce totalitarisme? Que nous ne trouvons pas normal que nous devions payer, au propre et au figuré, le chaos créé par cet islam moyenâgeux?
    Je refuse ce chantage qui consiste à nous imposer cette population parce que dans le cas contraire, elle deviendrait comme tant d'autres de vos coreligionnaires,féroce. Si les sociétés musulmanes respectaient un dixième des droits de l'homme que nous respectons, le monde irait tellement mieux! Aucune d'entre elles n'a réussi à établir une démocratie.
    Quant à l'histoire, la conquête qui a fait disparaitre des civilisations exceptionnelles, le règne impitoyable de la dhimmitude, les innombrables massacres, l'interminable esclavage africain, celui des blancs, les génocides, la colonisation ottomane: croyez-vous vraiment que votre religion ait de quoi être plus fière de son passé que la nôtre? Mais il est vrai que je n'ai jamais entendu durant un débat un seul musulman reconnaitre ces maux. Serait-ce aussi votre cas?

  • On se réjouit tous de lire ce que pachakmac va répondre à cela...

  • Merci Mme Vallette, vos articles sont toujours passionnants. Dommage que vous ne soyez pas lue dans les médias habituels.
    Durant des décennies, j’ai dû côtoyer des requérants d’asile et j’ai cherché vainement une personne comme vous pour faire quelque chose contre l’invasion catastrophique que je pressentais. Tout cela était parfaitement prévisible. La forte diminution d’identité de la Suisse par le multiculturalisme nous amène vers une société d’irresponsable et sans résistance. Je me suis toujours dit que si les médias relataient tout le gaspillage qui se pratiquait autour « de l’asile », si les abus étaient connus, la mentalité de beaucoup de réfugiés étalée au grand jour, il y aurait une révolte populaire. L’invasion de l’Occident par le biais du droit d’asile date de plus de 30 ans. J’ai vu un flot incessant de requérants débouler du monde musulman, avec une attitude d’ayant droit, arrogants, méprisants envers les femmes et les « blancs » en général, haïssant démesurément les juifs, méprisants les chrétiens, totalement réfractaires à l’idée de s’assumer financièrement, encore plus à l’idée de s’assimiler.
    J’ai connu des réfugiés admis (permis de séjour accordé) sans la moindre jugeote de la part des autorités: des droits communs, des palestiniens se vantant d’avoir tué des juifs en Israël, des turcs qui riaient de nos autorités qui avaient cru qu’ils étaient des kurdes persécutés, des nigérians ultra agressifs, des érythréens et des somaliens absolument inadaptables, des analphabètes en masse, beaucoup apportant un tas de pathologies (physiques et psychiques), des réfugiés SPN allant « chez eux » en vacances ou bien pour faire du commerce dans leurs pays avec leurs passeports d’origine, des enfants « envoyés » en Suisse, sans parenté, afin d’obtenir l’asile plus facilement, de faux mineurs à la pelle, etc.
    Tous mes collègues trouvaient cela normal et disaient : «c’est de bonne guerre ».
    Les milieux qui régentent l’asile en Suisse sont formatés par l’idéologie gauchiste. S’occuper de « l’asile » n’est pas un job très couru, même parmi les gauchistes, c’est pourquoi ceux qui y font carrière sont les médiocres des médiocres … et des étrangers. A Genève, par exemple, ce sont majoritairement des français qui règnent sur ce terrain, depuis 30 ans. Et ces gauchistes français se fichent doublement du devenir et de l’argent des contribuables suisses. Dans ces milieux, je n’ai jamais croisé une seule personne qui n’était pas de gauche.
    Nos lois sur l’asile, nos lois pénales, nos accords internationaux ne servent presque que des parasites … et ceux qui vivent de ces parasites. C’est probablement par la suppression de lois et d’accords octroyant des droits « aux envahisseurs » que nous devrions commencer pour nous sauver.
    Pour espérer un changement, il faudrait absolument qu’il y ait un deuxième conseiller fédéral UDC et qu’il s’occupe de l’asile, comme Monsieur Blocher avant son éviction du CF.
    Il faudrait également mettre sur pied un programme de remigration et stopper tout regroupement familial.
    Nos ressources ne doivent pas être dilapidées, elles doivent servir à la défense du pays et de notre civilisation.
    C’est comme cela, ou bien ce sera la mort par soumission ou par l’épée.
    Le diagnostique est posé depuis longtemps : nous avons un cancer métastasé, potentiellement mortel. La chirurgie s’impose. Nous nous battrons ou nous devrons nous soumettre ; il n’y a pas 36 moyens pour sauver notre civilisation.
    En Suisse Romande, il faudrait créer un média libre (libéré du politiquement correct) comme la Weltwoche ou une TV/radio.

  • Bonjour Mireille, bonjour Géo qui m'aime toujours autant,

    Je ne vais pas glisser la merde du chat musulman sous un tapis persan. Dans les grandes lignes, vos analyses tiennent la route. Celles et ceux qui refusent de vous lire ou comprendre ce à quoi vous vous attaquez sont aveuglés par leur compassion et leur désir, louable, de paix avec le monde de l'islam. Vous ne vous embarrassez point de contorsions diplomatiques pour faire passer votre message. Vous pensez écrire la vérité crue d'un islam réactionnaire qui profite des déséquilibres du monde pour se fier à la nostalgie d'un monde musulman qui aurait été un jour parfait. Excusez la perfection, c'est un peu le fantasme de la mariée qui imagine un prince charmant parfait qui existerait quelque part sur la planète...

    Donc, oui. Au contraire de beaucoup d'autres, je donne du crédit à vos analyses parce que vous faites un travail sérieux de recherches et vous ne vous contentez pas d'éructer et de cracher sur l'islam. Donc, à quelque part, vous aidez les musulmans à faire leur révolution intérieure en leur montrant leur propre aveuglement envers leur foi. Car toute foi a sa part d'aveuglement comme la foi en l'amour pour un homme ou une femme. En même temps, renier sa foi et la rejeter comme la pire des tromperies, n'est pas la bonne solution pour un croyant qui s'imagine (j'écris bien imagination de la part de l'Homme) que Dieu, Allah, existe. Vrai ou pas vrai, cette affaire-là est indissociable de l'Histoire de l'Humanité. Dieu taraude toujours l'être humain...sauf les athées qui ont réglé une fois pour toute cette affaire qu'ils réduisent à un fantasme dangereux pour personnes influençables et ayant besoin d'un guide de conscience pour survivre. Pour ma part, je ne perçois pas Dieu comme un guide de conscience mais un guide vers ma propre liberté. Nous sommes passés du Dieu de la communauté au dieu individuel qui se forge sa propre conscience de l'au-delà à partir de son expérience de vie, de sa culture, de ses lectures, de sa créativité.

    Qu'en est-il pour le musulman? Dire qu'il s'est libéré du carcan de sa foi est dangereux. Car alors, sa communauté le traite d'hérétique au Coran qui est la parole d'Allah. Croyez bien que je n'ai pas beaucoup d'amis et d'amies parmi les musulmans sectaires. Je pourrais même écrire que ceux-là à couper tous les ponts avec moi. Mais j'ai de la compréhension pour leur attitude. Parce que rater le paradis pour rester l'ami d'un musulman hérétique c'est chose trop stupide et trop grave pour eux. Allah en priorité. La famille, les amis, passent bien après. C'est cette terreur de l'enfer qui crée ce refus de penser par eux-mêmes à beaucoup de musulmans et ce braquage contre idée moderniste de l'islam. Penser. La vie sur Terre ne serait qu'une épreuve préparatoire à l'accès au paradis. Elle n'est donc importante, aux yeux de nombreux musulmans et musulmanes, qu'en fonction de sa soumission au texte unique qu'est le Coran. Tout le reste, c'est-à-dire toute la culture et l'art du monde, ne serait alors que garniture satanique et tentation de Satan pour nous écarter du droit chemin... C'est ce que j'appelle une lecture fasciste du Coran comme on pourrait toujours avoir une lecture fasciste, sans aucun recul, de Mein Kampf car oui, Hitler cherchait une sorte de pureté en son royaume, avec une sorte de dieu blanc aux yeux bleus. Muhammed, dans son désert, que cherchait-il? Une communauté purifiée de certains vices, une communauté qui se soumettait à l'Ordre d'Allah, une communauté soudée faisant face à des ennemis qui voulaient sa perte. Quand vous vous retrouvez face à la haine de vos ennemis, il ne vous reste qu'à subir la disparition et l'extermination, le choix du Jésus des chrétiens, ou à fortifier vos compagnons de lutte dans une sorte de délire métaphysique convaincant qui vous permettra de lutter par la violence contre vos ennemis jurés. C'est ce chemin qu'à choisi le Prophète des musulmans et ce chemin a profité à la victoire de l'islam. Alors que le chemin inverse, la mort du Christ, a profité à la chrétienté.

    A mon avis, ce choix crucial opposé des deux prophètes qui ont créé à l'insu de leur plein gré (quoique...), les deux plus grandes religions du monde, en nombre, que l'on connaît aujourd'hui détermine encore les êtres humains descendants de ces deux religions quant à leur façon de combattre dans l'existence par la non-violence ou la violence. Le djihad islamique, tel que je le pratique, c'est un combat de non-violence tel que le pratiquait le Prophète dans ses premières années auprès de celles et ceux qui l'écoutaient. Le djihad violent, tel qu'il l'a pratiqué ensuite pour sauver la communauté musulmane, sous l'ordre d'Allah selon lui, ne m'attire pas. Je ne crois pas à la violence pour changer en profondeur les êtres humains. Et je crois le chemin du Christ plus approprié pour sauver l'Humanité de ses terreurs et de sa violence intérieure, cette violence qui nous habite tous mais que nous réprimons grâce à la connaissance et à l'intelligence de nos cœurs, de notre approfondissement spirituel sur les raisons de la haine et de la violence.

    Je suis parfaitement conscient que ma pensée peut mettre en colère de très nombreux musulmans attachés à la lettre aux mots, tous les mots du Coran. Mais comme je l'ai déjà écrit une ou deux fois sur mon blog. Si Dieu est un tyran comme les autres que nous connaissons sur Terre, alors je préfère me rendre en enfer car je rejette un tel dieu. Dieu n'est pas un tyran à mes yeux. Il est source de liberté et d'amour.

    Très belle journée à vous.

  • Merci Florence, pour vos deux remarques.

  • L'Inde des Védas aux cours des siècles a infiniment progressé dans le spirituel, non dans le social.

    L'explication en est qu'autant les croyants étaient libres de penser de leur foi ce qu'ils pensaient ou ressentaient autant le carcan social était entravant avec, en tout premier lieu,le système des castes.

    En souhaitant trouver une issue au problème partout dans le monde (Arabie saoudite présente à l'ONU!!) posé par l'islam il faudrait désormais promouvoir concernant le coran, comme tout autre chose, le "penser par soi-même".

    Or, aujourd'hui, jusque dans nos pays, en Suisse! on demande aux musulmans de ne jamais interpréter le coran par eux-mêmes mais bien d'aller demander l' éclairage de l'imam.

  • La politique de l'Occident va se terminer par une catastrophe économique et religieuse.

    Les Assad, despotes nazis père et fils, ont été et ne sont que les marionnettes des uns ou des autres c'est selon les époques et les intérêts des uns et des autres.

    Il faut avoir peur de l'islam mais également de ces politiciens corrompus qui sont à l'origine de cet envahissement assez bien organisé pour faire croire que seul Assad ou l'islam seraient responsables.

    Il fut une période ou la peur faisait parfois réagir l'humain Occidental dans le bon sens, quitte à ce qu'il se révolte.
    Aujourd'hui, l'occidentalopithèque en déclin, raisonne avec son pied et sa foi béate. Il réagit avec des marches blanches pour dépressifs en pensant bêtement qu'il retrouvera les siens au paradis. Chaque musulman qui a tué un non musulman est un détraqué, vivant dans un état de manque spirituel selon d'autres détraqués.

    Les religions sont bien l'opium du peuple, avec l'islam c'est une évidence, mais avec un + chaque musulman peu tuer du jour au lendemain, c'est conseillé, écrit et prêché dans toutes les mosquées.

    Faisons une marche blanche pour la fin de notre civilisation et des Libertés si c'est aussi efficace?

    De toute les façons, préparons-nous au pire avec l'islam et nos dirigeants, à moins que.......

    Pour croire aux âneries et aux mensonges des rois et leurs religieux, il n'y a pas besoin d'être un musulman convertit ou non. Il suffit d'être un paresseux sans volonté.

    Hypocrisie et mensonges pour croyants c'est ici:

    https://ns2017.wordpress.com/

  • @ pachakmac "Dieu n'est pas un tyran à mes yeux, il est source de liberté et d'amour "

    "Le symbole démocratique de la défaite de Kadhafi, ce matin même. Extraordinaire! Allah Akbhar! Dieu est Grand! Dieu est Grand!

    " UN AVION DE COMBAT QUI SURVOLAIT BENGHAZI A ÉTÉ ABATTU CE MATIN AU-DESSUS DU FIEF DES REBELLES. L'ARRIÈRE DROIT DE L'APPAREIL EN FEU, IL EST TOMBÉ EN VRILLE SUR UNE ZONE D'HABITATION DU SUD DE LA VILLE OÙ IL S'EST ÉCRASÉ PROVOQUANT UNE EXPLOSION SUIVIE D'UNE FUMÉE TRÈS NOIRE. IL N'A PAS ÉTÉ POSSIBLE DANS L'IMMÉDIAT DE DÉTERMINER COMMENT L'AVION A ÉTÉ ABATTU. SA CHUTE A ÉTÉ ACCUEILLIE PAR DES TIRS DE JOIE DANS BENGHAZI."

    Kadhafi viole la Loi de Dieu et celle des hommes depuis si longtemps, que Dieu le punit en direct devant les caméras et les yeux du monde. L'article ci-dessus a été écrit alors que je n'avais pas encore l'information de cet avion abattu. Le mystère reste entier. Mais Dieu est avec nous."

    Pachakmac

    Extrait de son blog:

    Kadhafi a perdu, piégé par son arrogance et sa violence - Blog PachaKmac / 19 mars 2011

  • @ Pachakmac et Ecce Homo

    Ecce Homo, je ne vous rejoins pas sur ces généralités. J'ai connu le milieu de l'asile et je ne peux conclure que seuls les médiocres et les étrangers y travaillent. Tous les musulmans et réfugiés ne me paraissent pas non plus être des abuseurs et des escrocs.
    Pachakmac, en lisant le Coran, je vois tout sauf un guide d'apprentissage de la liberté, je constate exactement le contraire, d’incessantes injonctions à faire ce qu'Allah ordonne avec interdiction de remettre en question ses paroles. En fais-je une "lecture fasciste"?
    Le Coran produit cette "terreur de l'enfer" (je suis heureuse que vous le reconnaissiez) qui empêche tant de musulmans d'avoir le moindre esprit critique. C'est gravissime et je ne comprends pas que vous ayez "de la compréhension" pour ce dogmatisme. Je vous rappelle tout de même que ces musulmans sont les mêmes qui menacent et parfois tuent ceux qui contestent leur vision, en particulier leurs coreligionnaires qui quittent l'islam.
    Avoir l'impression que notre société s'est habituée et lutte si mollement contre ces justiciers du divin est pour moi ahurissant. Comme l'est votre remarque sur la "lecture fasciste" du Coran et de "Mein Kampf".

    Que Hitler ait plaidé pour un dieu blond aux yeux confirme ses propos racistes et ne les affaiblit en aucune façon. Et pas non plus les actes criminels de Mahomet dans sa recherche de "pureté" et son combat contre "les vices".

    Vous privilégiez les premiers dires de votre prophète. C'est gentil de votre part, mais vous êtes bien seul, puisque les versets guerriers de Médine effacent, selon la doxa musulmane jamais remise en cause, les (très relativement) pacifiques paroles de la Mecque.

    Mais tout de même,ce qui me sidère est votre défense du prophète.Tout s'explique à Médine parce qu'il défendait l'islam: la décapitation de centaines de juifs capturés, la vente en esclavage des femmes et des enfants, l'assassinat de poètes et de satiristes qui s'étaient moqué de lui, etc.

    Est-ce aussi pour défendre l'islam et "lutter contre les vices" que Mahomet autorise le viol des prisonnières, l’esclavage, le mariage avec des petites filles? Qu'il instaure la sanction de la lapidation pour les adultères? Qu'il en ordonne lui-même plusieurs? Qu'il méprise les femmes (il a entre autres pu jeter un coup d’œil sur l'enfer pour constater qu'elles étaient bien plus nombreuses que les hommes)? Qu'il demande de les couvrir (sauf le visage et les mains), etc. etc.
    Pour moi le Coran et la biographie de Mahomet peuvent être utilisés comme des manuels du jihadiste. Votre estimable conception du jihad ne figure pas dans ces textes.

    Enfin, êtes-vous intéressé par les recherches historiques sur les origines de l’islam et de ce saint prophète?

  • Chère Mme Vallette,
    Si je n’ai côtoyé que des médiocres à l’HG, c’est que nous nous sommes probablement croisées mais jamais rencontrés. SVP, citez-moi un seul employé HG que vous ayez rencontré qui n’était pas un(e) médiocre (de gauche cela va de soi).
    Les musulmans qui persistent à dire que les comportements barbares, abjects, sanguinaires, durant des siècles et partout sur la terre, de leurs coreligionnaires n’ont rien à voir avec l’islam sont semblables aux gens qui prétendaient qu’aucun pays communiste n’avait rien à voir avec le vrai socialisme.
    D’autre part, je confirme que je n’ai jamais croisé durant ma vie professionnelle un seul vrai réfugié non économique, non antioccidental, hormis des homosexuels et des femmes fuyant des crimes d’honneur de pays musulmans, par ailleurs tout cela impossible à vérifier (parmi les pires faux réfugiés « politiques », les Chiliens, des anticapitalistes militants, choisissant l’Occident (plus riche) au lieu de pays socialistes).

  • @pachakmac

    "Le djihad islamique, tel que je le pratique, c'est un combat de non-violence tel que le pratiquait le Prophète dans ses premières années auprès de celles et ceux qui l'écoutaient."

    Que faites-vous de la violence verbale à l'égard des non-musulmans et qui transpire du Coran dès les sourates mecquoises dans des centaines de versets?

    La violence physique de Muhammad dans la période médinoise n'était que l'aboutissement logique de sa haine obsessionnelle des athées, polythéistes, juifs et chrétiens. Une haine qu'il a cultivée chez ses disciples avec le même soin que la peur de l'enfer.

    Lisez les quelques versets mecquois suivants et dites-nous s'ils émanent d'un être épris de paix et de liberté:


    7.36. tandis que ceux qui auront traité Nos signes de mensonges et qui, par orgueil, s’en seront détournés, ceux-là seront voués à l’Enfer pour l’éternité,

    10.7. Ceux qui n’espèrent pas Notre rencontre, qui sont satisfaits de la vie présente et s’y sentent en sécurité, et ceux qui sont inattentifs à Nos signes [ou versets],
    10.8. leur refuge sera le Feu, pour ce qu’ils acquéraient.

    10.13. Nous avons fait périr les générations d’avant vous lorsqu’elles eurent été injustes alors que leurs messagers leur avaient apporté des preuves. Cependant, elles n’étaient pas disposées à croire. C’est ainsi que Nous rétribuons les gens criminels.

    16.106. Quiconque renie Dieu après avoir cru – à moins d’y être contraint tout en demeurant fidèle intérieurement à sa foi –, ainsi que ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à l’impiété, ceux-là, la colère de Dieu s’abattra sur eux et ils seront voués à un terrible châtiment,

    17.8. (...) Nous avons fait de la Géhenne un lieu de détention pour les infidèles.

    18.4. et pour avertir ceux qui disent : "Allah S’est attribué un enfant."
    18.5. Ni eux ni leurs ancêtres n’en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches ! Ce qu’ils disent n’est que mensonge.

    19.98. Que de générations avant eux avons-Nous fait périr ! En retrouves-tu un seul individu ? Ou en entends-tu le moindre murmure ?

    21.39. Si [seulement] les mécréants connaissaient le moment où ils ne pourront empêcher le feu de leurs visages ni de leur dos, et où ils ne seront point secourus...

    24.57. Ne crois pas que les infidèles puissent jamais tenir Dieu en échec sur Terre ! Leur refuge éternel sera l’Enfer, et quel affreux destin sera le leur !

    25.11. Ils vont même jusqu’à traiter l’Heure du Jugement dernier de mensonge , mais à ces négateurs Nous réservons un Brasier ardent

    28.59.Ton Seigneur ne fait pas périr des cités avant d’avoir envoyé dans leur métropole un Messager pour leur réciter Nos versets. Et Nous ne faisons périr les cités que lorsque leurs habitants sont injustes.

    32.13. "Si Nous voulions, Nous apporterions à chaque âme sa guidée. Mais la parole venant de Moi doit être réalisée : "J'emplirai l'Enfer de djinns et d'hommes réunis".

    32.18. 18. Celui qui est croyant est-il comparable au pervers? (Non), ils ne sont point égaux.

  • Bonour Minona,

    Je vous réponds: nous sommes au VIIème siècle dans un monde où les pratiques religieuses sont encore très proches des sacrifices humains ou animaliers. Dieu est une entité menaçante qui condamnent tout ce qui sort de la droite ligne du Ciel. Cela est aussi valable en chrétienté ou dans d'autres religions.

    Se débarrasser de Dieu serait-il alors la solution pour se débarrasser de la tyrannie? Il me semble que ce ne soit pas la réponse à la tyrannie des hommes puisque le communisme, ouvertement et strictement athée, a fini par provoquer une des pires tyrannies de l'Histoire moderne.

    Donc Dieu, ou plus précisément l'au-delà, qu'on le veuille ou non, préoccupe l'être humain et sa finitude. Sommes-nous juste des êtres intelligible nés de rien du tout ou des êtres en évolution pour suivant une Intelligence plus grande que nous. D'où nous vient la faculté de penser le monde? Si un scientifique peut m'expliquer la conscience par une source naturelle et non surnaturelle, il est le bienvenu. Pour moi, la conscience est le fruit d'une Connaissance. Elle se développe en bien ou en mal selon des schémas très en profondeur dans notre histoire de vie. Mais cela ne répond toujours pas à la question: pourquoi la conscience? Ce sont donc les questions inachevées de la science qui me permet de penser Dieu dans son Evolution. Si la science avait résolu toutes les questions de l'univers et de la vie, nous pourrions effectivement nous passer totalement de divinité. Mais apparemment, plus la science cherche et découvre, plus des précipices de nouvelles questions se posent. C'est un vertige continuel.

    Concernant Kadhafi je ne peux qu'approuver l'intervention de l'Occident pour protéger une population qui allait être massacrée par son tyran. Par contre, je n'approuve pas du tout l'abandon de la Libye aux milices à la suite de la chute du tyran. Celles et ceux qui aiment les dictateurs et crachent sur nos démocraties peuvent aller exercer leur liberté d'expression sous les dictatures. Et alors ils ouvriront les yeux sur la chance qu'ils ont de pouvoir écrire ce qui leur plaît sur des blogs ou des journaux, de prendre la parole au bistrot du coin sans risquer d'être arrêtés par des agents du pouvoir, de circuler librement partout sans rencontrer des flics à tous les coins de rue, de ne pas vivre sous un régime de terreur qui provoque une opposition violente qui posent des bombes un peu partout. A tous ceux et celles qui aiment les dictateurs, qu'ils aillent habiter dans une dictature et qu'ils profitent des bienfaits du pouvoir qu'ils obtiendront en se soumettant à leur bon tyran. Car bien sûr, même sous Hitler ou Staline, il y avait les bouffons qui obtenaient des largesses financières en retour du soutien apporté à sa majesté royale...

  • Encore une chose importante sur le Coran:

    Comme la Bible et les Evangiles, le Coran est critiquable. C'est non seulement hautement recommandable mais une obligation de survie spirituelle pour les musulmans du monde entier. Vouloir enfermer un livre, fut-il considéré sacré, dans un carcan primitif est le plus sûr moyen de tuer le livre à jamais. Le Coran est aimable et source spirituelle qui si l'on tente de comprendre le mode de vie des populations arabes de ce temps-là. Comprendre n'est pas accepter et encore moins se soumettre à des coutumes qui sont devenues barbares pour notre modernité. Mais à vouloir retrouver et approuver des rites barbares, nous fabriquons des jeunesses barbares et la perte des musulmans. Est-ce cela que l'islam veut? Je laisse aux imams le soin de répondre à leurs ouailles sur la nécessité de réformer et de refonder les valeurs de l'islam.

  • "Je laisse aux imams le soin de répondre à leurs ouailles sur la nécessité de réformer et de refonder les valeurs de l'islam."
    Vous vœu ne sera pas exaucé de sitôt: seule une infime proportion des imams est assez cultivée (en dehors, bien sûr, de la connaissance "perroquesque" du Coran) pour mener les adeptes vers ce qui serait une véritable révolution.
    Quant aux adeptes eux-mêmes, leur culture générale, au sens occidental du terme, qui inclut aussi bien les lettres que les sciences, n'est de loin pas suffisante pour leur permettre de s'affranchir d'une obéissance aveugle aux autorités, écrits ou personnes, qu'on leur a appris à respecter dès leur enfance.
    L'exemple genevois des frères Ramadan, tous deux "docteurs" de l'Université, mais incapables de réconcilier l'évolutionnisme avec une vision plus moderne de leur religion, réconciliation réussie par le Vatican, est l'exemple typique du conservatisme qui règne et risque de régner encore longtemps dans l'Islam. Et les invocations sans cesse clamées de dieu et du prophète dans cette religion ne font rien pour laisser imaginer un changement.

  • L’imam d’une mosquée, Amir El-Assad, donne une explication pertinente et subtile de ce qu’on appelle «un musulman modéré» en racontant la scène suivante que la chercheuse Diana Ahmed a publiée en arabe sur le site Ahewar.org le 7 septembre 2015:
    A la fin de la prière du Vendredi à la mosquée, un croyant musulman m’interpelle :
    – Vénérable Imam ! Vous êtes doué de connaissances et diplômé en sciences islamiques! On entend beaucoup parler dans les prêches comme dans les médias des «musulmans modérés». Voulez-vous bien nous éclairer et nous expliquer ce que signifie un «musulman modéré»?
    Alors, je lui réponds et dis aux croyants que je ne dispose pas d’une définition toute prête, ni d’une explication exacte ou globale de l’expression «musulman modéré». Mais je vais vous raconter à ce propos un récit très significatif. Écoutez-le bien et c’est à vous d’en tirer la leçon.
    Il y avait un jeune musulman, qualifié de «modéré». Parfois il priait et parfois il ne priait pas. Durant le mois de Ramadan, il jeûnait devant les gens, alors qu’en réalité il ne jeûnait pas. Comme étudiant à l’université, il fréquentait une collègue d’une autre religion. Ils sortaient et passaient de bons moments ensemble.
    Un jour, elle perd sa virginité avec lui et tombe enceinte. Alors, les deux amoureux décident de se marier, à condition qu’elle devienne musulmane, car lui, s’il change de religion, il sera tué conformément à la charia. Vous savez que l’islam est une religion de clémence, de paix, de tolérance et de compassion, mais dans ce domaine, il ne badine pas. Notre prophète est formellement ferme. Il a clairement ordonné : «Quiconque change sa religion, tuez-le!»
    Toutefois, ce musulman modéré parvient à convaincre sa bien-aimée de garder sa religion, de pratiquer librement son culte, mais qu’elle doit, devant les gens, s’afficher comme musulmane. Il était si tolérant qu’il ne la contraint pas à porter le hijab (le voile islamique).
    Tout se passe bien. Un jour, leur nouveau-né arrive. Il le nomme Mohammed pour se rappeler de son père qui porte le même prénom. Il fait comprendre à son épouse que ce n’est qu’un simple prénom, et qu’on respecte ainsi, ni plus ni moins, les us et les coutumes de la famille.
    Un an plus tard, la femme apprend que son mari vient d’avoir une seconde épouse. Elle se met vite en colère et proteste comme une folle contre son comportement. Face à sa rage, ce musulman «modéré» lui fait savoir que la charia d’Allah lui accorde ce droit et l’autorise à avoir jusqu’à quatre épouses.
    Ne pouvant pas tolérer de partager son époux avec d’autres femmes, elle réclame aussitôt le divorce. Mais le mari refuse de la répudier. Elle fuit alors le foyer familial avec son garçon.
    Le mari porte l’affaire devant le Tribunal de la charia islamique. Le Qadi oblige cette femme à retourner au domicile conjugal et à se soumettre à la volonté de son époux.
    Exaspéré mais déterminé à exercer son autorité, le mari la force à se voiler immédiatement et lui interdit formellement de contacter ses parents ou d’aller les voir. Il lui rappelle: «N’oublie pas que tu as choisi librement l’islam, sans aucune contrainte de ma part.»
    Furieuse, l’épouse lui réplique : «Eh bien, je vais quitter ton islam et retourner à ma religion initiale.»
    Le mari dégaine alors la menace fatale: «Dans ce cas, je vais appliquer à ton égard la loi de l’apostasie. En islam, «il faut tuer celui ou celle qui change de religion».
    Ne croyant pas ce qu’il vient de dire, sa femme lui rappelle avec beaucoup d’émotion: «As-tu oublié l’amour que j’ai pour toi? J’ai tout quitté pour te faire plaisir! J’ai accepté des sacrifices énormes pour fonder avec toi un foyer heureux! Et c’est ainsi que tu me traites et tu me récompenses?»
    A son tour, le mari lui rappelle: «Je t’avais prévenu dès le début que je suis musulman, et tu as appris, en devenant musulmane, que l’islam est la seule religion valable aux yeux d’Allah!»
    Alors, de plus en plus agacée, elle l’insulte, et insulte également l’islam et le prophète de l’islam.
    Aussitôt le musulman «modéré» lui réplique: «Tu peux insulter qui que ce soit, sauf le Prophète. Et tu vas le payer cher.»
    Il l’accuse de blasphème à l’encontre du Prophète devant le Tribunal de la charia qui la condamne à mort.
    Juste quelques secondes avant sa pendaison, elle s’adresse à son mari:
    «Je te pose une seule question et je voudrais que tu me répondes franchement: Pourquoi m’as-tu trompée?»
    Tout joyeusement et sans remords, il lui répond:
    «Notre Allah est un dieu qui manigance (maqqâr, مكّار), «il est le meilleur parmi ceux qui manigancent». La guerre n’est que tromperie. Le mensonge en islam est halal. Et moi, j’ai gagné une grande récompense en te convertissant à l’islam, la seule religion valable aux yeux d’Allah. As-tu cru que j’allais abandonner ma religion pour faire plaisir à une femme? Sache que l’islam et le dieu du coran nous ont tous halalisés.»
    L’imam continue son récit :
    «Tous les croyants, réunis à la mosquée, manifestent leur émotion et leur admiration. Ils se mettent à pleurer et à répéter: «Vraiment il est grand et noble ce musulman modéré. Il n’a jamais renié son islam. Nous avons cru qu’il avait abandonné l’islam ou qu’il s’était comporté avec indifférence à l’encontre de notre religion. Mais non!»
    L’imam lance alors le grand slogan : Allah akbar! Et la foule enragée, euphorique, n’arrête pas de le répéter des centaines de fois après lui.»
    Que les jeunes femmes non musulmanes en France et en Occident sachent toute la vérité quant aux musulmans qui prétendent être modérés. Qu’elles se documentent suffisamment sur la taqiyya en islam et sa perversion et se vaccinent contre ce virus mortel et suicidaire.
    Un musulman, même s’il s’affiche comme modéré, ne renonce que rarement à l’islam, à ses enseignements, à sa charia, et surtout à ses privilèges de mâle dominant. Ainsi demeure-t-il, en puissance, un adepte de Daech, dans l’attente de recevoir le feu vert pour passer à l’acte. A bon entendeur!
    Malek Sibali
    ______________________________________

  • Quand j'étais catholique, on m'a bien dit que le catholicisme était la seule religion qui permettait d'aller au paradis. Maintenant que je suis musulmane, ce que je vois, et ce que je comprends, c'est que c'est moi-même, et moi seule, qui m'y emmène au paradis, et uniquement si Dieu le veut.
    On peut donc discuter pendant des heures de ce que dit chaque religion, chaque pratiquant est persuadé d'être sur le bon chemin.

  • Cher Pachakmac, si je comprends bien, vous contestez le fait que le Coran soit la parole directe d'Allah? Sinon,comment celui qui se nomme lui-même l'"Omniscient" n'aurait-il pas su que le VIIe siècle n'allait pas durer et que le mode de vie des populations arabes allait évoluer? Que ce qu'il affirme comme éternel allait être pris comme tel au fil des siècles, dont le XXIème, avec toutes les injustices, barbaries et catastrophes que ce littéralisme implique?

    Par ailleurs, j'aimerais bien qu'un jour vous me citiez des passages aimables, spirituels et qui vantent la liberté individuelle de ce livre.
    Bonne journée!

  • @pachakmak

    Vous ne me répondez pas vraiment. Je cite des versets coraniques prouvant que la démarche de Muhammad était verbalement aussi haineuse durant la période mecquoise que durant la période médinoise en vous demandant de nous dire s'ils vous semblent émaner d'une personne éprise de liberté et de paix et vous me répondez par un discours sur l'existence de Dieu, de l'âme et de l'au-delà.

    Je ne crois pas que l'athéisme pur et dur soit l'unique rempart contre la violence de la doctrine de l'islam. Je suis sans religion mais je sais qu'il n'y a pas d'effet sans cause et il me semble plus vraisemblable de penser qu'il existe une autorité supérieure à l'origine du Big Bang que de croire qu'il n'y en a aucune. De même, je pense que notre essence ne se limite pas à notre corps physique. La science peut expliquer ce qui se passe dans notre cerveau quand nous pensons mais elle est impuissante à expliquer la conscience.

    Croire en un dieu n'est pas un problème. Les problèmes commencent lorsqu'on s'imagine que ce dieu a écrit ou révélé un livre, que ce livre n'a pas été altéré d'un atome depuis des siècles, qu'il faut que l'humanité entière obéisse à la moindre de ses règles pour éviter l'enfer et que toutes les violences sont permises contre ceux qui refusent de le faire.

    L'islam est religion qui m'apparaît comme la plus violente car elle est basée, non sur l'amour, la paix et la spiritualité mais sur la soumission, la peur et la violence. De plus, elle est doublée d'une idéologie sociale, politique, juridique et militaire, ce qui fait que ses règles englobent la totalité de la vie humaine ne laissant aucune place à la réflexion et à la liberté. Rares sont les religions qui se présentent ainsi, vous en conviendrez.

  • Je ne me suis pas bien fait comprendre. Acceptons ces versets de division comme des versets sataniques... (nous en connaissons de plus modernes, n'est-ce pas?) Je viens de publier sur mon blog un billet sur le "Mein Kampf" d'Hitler. Je pense que ce qui pouvait passer il y a des siècles en arrière dans les sociétés, encore dans l'obscurantisme des droits de l'Homme et de la philosophie des Lumières, donc lors des premiers siècles de notre ère, est devenu caduque de nos jours. Nous ne pouvons pas parler d'un dieu qui parle à un peuple unique, à une confession unique, à une doctrine de foi unique.

    D'autre part, ce n'est pas parce que j'ai fait un pas vers l'islam principalement pour l'amour d'une femme que je vais oublier mon libre arbitre et mon droit à la critique des religions dans leur ensemble. Je ne serai jamais un converti qui s'enfonce dans l'aveuglement de sa foi.

    J'espère que comme cela dit, vous comprendrez ma conversion à l'islam qui n'est pas une conversion de soumission à une doctrine unique mais un acte d'ouverture à l'Autre, ici au monde musulman en particulier. Si des musulmans me rejettent intégralement dans ma façon de concevoir une conversion religieuse rendue obligatoire pour épouser l'amour de sa vie, enfin ce qui devait être le grand amour dans l'idéal, je ne peux que m'attrister de leur rejet sans aucune réflexion sur la valeur spirituelle de mon acte. Par contre, pour celles et ceux provenant du monde islamique qui comprennent cela comme un acte d'amour non seulement envers une femme mais aussi envers toute une communauté spirituelle conspuée par tant de monde, dénigrée,et qu'on insulte copieusement par faute du terrorisme religieux qui sévit au sein de l'islam mais aussi par manque de liberté individuelle pour les femmes et les hommes si l'on s'en tient au carcan religieux proposé par le Coran, je me réjouis de leur ouverture d'esprit.

    On ne fait de conversion sans casser des oeufs dans la communauté d'origine et dans la communauté d'accueil. Mais si au final, l'omelette universelle est bonne plutôt qu'empoisonnée et que les deux communautés m'acceptent comme pont spirituel entre elles, alors l'exercice sera globalement réussi... A voir dans X années... quand mes cendres se rappelleront au bon souvenir des vivants...

  • Mère-Grand, je vous donne raison. J'ai été très vite et sévèrement contesté quant à mon interprétation et ma vision de l'islam. J'ai perdu des gens que j'estimais et que j'aimais. On ne brave pas comme cela une foi aveugle en son Prophète. Un Prophète, une personne parfaite, un être divin qui reçoit la parole d'Allah et lui seul en exclusivité, cela vous donne des complexes d'infériorité à beaucoup et les docteurs de la foi comme les Ramadan savent bien cela...des complexes pour toutes celles et tous ceux qui n'osent pas et n'oseront jamais se libérer d'un islam magicien, d'un islam à la hauteur du dieu des chrétiens qui ont vu en Jésus le Fils unique de Dieu... On peut effectivement croire à la pensée magique (divine) d'un être humain à une seule condition: que l'on relativise les tours de magie effectués par les prophètes, de tous les prophètes...parce que forcément il y a toujours un truc, un hasard qui fait croire à une intervention divine, des hasards successifs qui peuvent donner un pouvoir magicien aux prophètes qui en sont les victimes ou les provocateurs. Ce qui ne signifie nullement que les prophètes soient des êtres méprisables qui mentent à tout le monde. Les prophètes sont des êtres hyper sensibles qui détectent des choses que les communs des mortels ne peuvent pas voir ou comprendre dans l'immédiat. C'est un mystère mais ce n'est pas parce que c'est un mystère qu'il faut en faire des dieux ou qu'ils entretiennent des rapports privilégiés avec ce qu'on appelle Dieu. Comme la science n'a pas encore tout découvert sur le fonctionnement de nos cerveaux, laissons au mystère sa place libre dans notre lecture des évènements et de la mise en avant de la pensée magique des prophètes tout en relativisant à chaque fois la portée de leurs paroles et de leurs actes. C'est une nécessité à l'heure où la philosophie et la psychanalyse ont écrit leurs pages de noblesse et accéder au rôle de la Connaissance au même titre que les gens d'église, de synagogue, ou de mosquée, de temples hindoues ou bouddhistes, etc. Nous connaissons déjà beaucoup des délires autour de Dieu mais nous ne savons pas tout. Reste ce mystère éternel de l'existence de la vie et des êtres humains doués de Conscience...

  • Je ne donnerai pas de noms de gens que j'estime, cela pourrait leur porter préjudice. Être estimé(e) par une "islamophobe",c'est même, à l'heure qu'il est,dangereux pour sa carrière professionnelle.

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