Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

«J’ai lu le Coran avec des commentaires. Je n’ai pas vu le rejet des autres religions»

Imprimer

Interviews: deuxième service (5)

Martine Brunschwig Graf, présidente de la Commission fédérale contre le racisme, s'élève avec force contre "l'islamophobie". Échange animé.

17.03.2015

- On se focalise souvent sur le racisme de la société d’accueil. Il existe aussi un racisme intercommunautaire, par exemple celui des ressortissants balkaniques et d’autres populations immigrées envers les Noirs. Des Noirs entre eux. Traitez-vous aussi de ce racisme?

Le rejet de l’autre existe partout, chez tout le monde. Nous nous préoccupons aussi de celui-ci, mais nous n’avons pas d’étude spécifique sur ce sujet, nous faisons des analyses plus globales. Cela dit, aucun racisme n’est acceptable qu’ils soit intercommunautaire ou non.

- Ici, nous biberonnons à l’antiracisme dès le plus jeune âge. Ce n’est pas le cas de minorités dont la culture est très éloignée de la nôtre.

Ce n’est pas une question de culture. Des personnes viennent de très loin et ont du respect pour l’autre.

- Il s’agit aussi de culture. Pour prendre un autre exemple, nos sociétés sont les plus avancées dans l’égalité entre hommes et femmes. Le patriarcat, au contraire, fait partie de la culture de nombreuses minorités.

Nous vivons dans un Etat de droit que chacun est tenu de respecter. Les comportements des uns et des autres doivent s’inscrire dans la loi qui interdit par exemple l’excision ou le mariage forcé. C’est un principe central. On n’est pas toujours aussi avancé que l’on croit: lorsque j’avais 20 ans, je n’avais le droit de voter ni sur le plan cantonal, ni sur le plan fédéral.

- J’aimerais comprendre ce que vous entendez par islamophobie. Si je dis que le Coran est un livre de haine contre toutes les autres religions. Que les mouvements religieux revendiquent le droit à des pratiques sexistes, rétrogrades et bigotes. Que ces revendications prônent des comportements contraires à la constitution. Suis-je islamophobe, c’est-à-dire dans le sens habituel, raciste?

On peut critiquer une religion sans être raciste. Mais le rejet de cette religion de cette manière péremptoire éveille volontairement le rejet de tous ceux qui la pratiquent. C’est un discours dangereux. Qui peut s’arroger le droit d’interpréter de façon absolue la Thora ou le Coran? Quant à l’islamophobie, prise au pied de la lettre, elle signifie peur de l’islam.On peut être islamophobe sans être pour autant condamnable au titre de l’article 261 bis (norme pénale antiraciste).

- Avez-vous lu le Coran, vous êtes-vous informée sur la doxa musulmane, les Hadiths, la biographie de Mahomet?

J’ai lu le Coran et certains commentaires. Je n’ai pas vu ce rejet des autres religions. Des musulmans interprètent avec distance ces textes. Je ne suis pas spécialiste et ne prétend pas l’être.Cette discussion montre simplement combien l’idée d’avoir un centre de compétence sur l’islam à l’Université de Fribourg est judicieuse.

- Les atrocités n’ont cessé de croitre et les attentats de se multiplier au nom de cette religion, jusqu’au chaos sanglant actuel. Or, les religieux d’ici se sont contentés d’un «padamalgame», sans explication. Dans ces conditions, ne pensez-vous pas que l’hostilité envers l’islam est compréhensible?

MBG.jpegDes gens se saisissent de l’islam pour commettre des crimes, comme ça a été le cas dans le passé avec d’autres religions. Ceux qui le faisaient prétendaient aussi lire au pied de la lettre leurs textes pour justifier leurs actes. Les atrocités de Daesh ou Boko Haram ont des effets sur le rejet des communautés musulmanes d’ici, comme l’a, sur les juifs, l’intensification du conflit du Moyen-Orient. Il n’y a pas de place pour les discours de haine.

- Les religieux musulmans enseignent ici depuis des décennies un texte discriminatoire, esclavagiste, misogyne et guerrier, qui inspire encore de nombreux pays. Ils ont invité des prêcheurs de haine, ils n’ont jamais levé le petit doigt pour combattre le radicalisme. Les Frères musulmans ont pris le contrôle de milliers de mosquées en Europe. Un résultat de ce laxisme, ce sont ces milliers d’Européens qui vont torturer et décapiter. Ne pensez-vous pas légitime de demander à ces religieux de reconnaitre la violence de leurs textes au lieu de nier qu’elle existe?

Je le répète, il n’y a pas de place dans notre pays pour des discours de haine. Je ne suis pas d’accord avec votre affirmation concernant le rôle des textes. Ceux qui commettent les crimes dont on parle prennent la religion comme prétexte, mais ils sont en fait des terroristes. Par ailleurs, il est important est d’avoir une analyse contemporaine de la manière dont une religion s’inscrit dans un État de droit, et on entend de plus en plus de voix musulmanes qui vont dans ce sens. A ce propos, ce qui me sidère, c’est que des opposants à l’islam refusent la création du centre de compétence à Fribourg. Analyser scientifiquement ces sujets est indispensable.

- Vous êtes opposée à l’interdiction du foulard à l’école. Vous avez pourtant rappelé que le foulard est imposé par la contrainte à des femmes dans le monde et qu’il est loin d’être un signe religieux anodin. Pourquoi l’autoriser pour des fillettes?

Avec le soutien du Conseil d’État genevois, j’ai décidé, il y a 20 ans que le foulard serait interdit pour les enseignantes, mais autorisé pour les élèves. Les enseignantes exercent une fonction d’autorité et transmettent un symbole religieux avec le foulard. Mais rien ne justifie une telle interdiction pour les élèves. L’interdire signifierait que ces filles seraient soit instruites à la maison, cloitrées, soit envoyées dans une école religieuse ultra. Par ailleurs, la constitution genevoise dit que chaque enfant a droit à un enseignement public dans sa formation de base. L’école publique permet à ces élèves une vision du monde plus ouverte et porteuse de choix.

- En France pourtant, où ce foulard est interdit, un nombre infime d’élèves musulmanes ne suivent pas l’école publique. Mais en l’acceptant, vous confirmez à ces filles issues de familles très conservatrices, cette vision que les garçons sont des prédateurs. On les prive de leur enfance.

Au contraire, nous leur donnons l’occasion de se confronter à d’autres réalités. Il peut arriver que des filles abandonnent le foulard avant la fin de la scolarité. Et tout récemment, le Grand Conseil a refusé un projet de loi visant l’interdiction du foulard pour les élèves, reconnaissant que la décision prise il y a 20 ans ne pose aucun problème. Personne n’a cité la moindre difficulté ou réclamation. Y compris les auteurs du projet de loi.

- Vous êtes opposée à l’interdiction du niqab, comme la quasi-totalité des associations musulmanes. Cette défense d’un symbole terrifiant du statut réservé aux femmes ne fait-elle pas le lit d’une hostilité accrue envers l’islam?

Lorsqu’on décide d’une interdiction, il faut pouvoir la faire respecter. Le jour-même du vote du Tessin, le conseiller d’État Gobbi, membre du comité d’initiative, a déclaré à propos de la question des touristes que le Tessin allait l’appliquer de façon souple. Les lois que l’on n’est pas en mesure de faire respecter sont mauvaises. La démocratie est fragilisée.
Prohiber les visages masqués dans l’espace public pour des raisons de sécurité, c’est un débat en soi. Je ne suis pas à l’aise quand je vois des hommes ou des femmes avec le visage couvert. Mais ça se discute d’une autre façon quand on vise une religion. Décréter un territoire vide de niqabs dans l’idée qu’on va faire progresser la réflexion est erroné. En l’occurrence, on ne résout pas un problème réel, on l’utilise pour remettre en question l’islam. En Suisse, qu’est-ce qui doit être impérativement interdit? Ceux qui prônent l’interdiction du niqab ne mettent pas en évidence des problèmes à résoudre, mais une campagne à mener contre l’islam.

- Ces mouvements offensifs invoquent la liberté de religion dans leurs revendications. Or, leurs textes la condamnent et elle n’existe dans aucun pays musulman. N’est-il pas légitime de leur demander d’éclaircir cette contradiction?

Il n’est pas juste et il est même dangereux de rendre responsables les musulmans d’ici de ce qui se passe ailleurs, comme il n’est pas juste de rendre les juifs responsables de ce qui se passe au Proche-Orient. Les musulmans en Suisse n’ont ni à s’expliquer, ni à se justifier. Mais ils ont exprimé à diverses reprises leur rejet de l’extrémisme pratiqué au nom de l’islam.

- Mais l’immigration musulmane est la seule…

Ça n’a rien à voir avec l’immigration, 30% d’entre eux sont Suisses.

- Lorsque j’ai écrit mon premier livre, seuls 14% l’étaient… Mais j’en viens à ma dernière question. Des critiques de l’islam sont menacés de mort, doivent être protégés nuit et jour, certains sont assassinés. Depuis l’affaire Rushdie, la censure et l’autocensure n’ont plus cessé. En point d’orgue, les meurtres de Paris. Pensez-vous que la liberté d’expression à l’égard de de l’islam existe encore?

Il existe beaucoup de gens qui placent encore des caricatures sur internet. La liberté d’expression doit exister et les gens doivent être protégés afin qu’ils puissent s’exprimer. Des musulmans sont eux-mêmes victimes de l’extrémisme. Les gens se censurent ou non en fonction de leur appréciation des risques. On a vécu autrefois des situations analogues. Je pense qu’on s’en sortira. Il existe une disposition dans le code pénal, l’article 260, qui condamne le blasphème. J’y suis plutôt opposée. Mais je remarque que personne n’a fait appel à cet article jusqu’ici. J’observe aussi que le Tribunal fédéral privilégie la liberté d’expression. Le dernier cas qu’il a traité est le salut hitlérien sur la plaine du Grütli qui n’a pas été condamné. Mais là, je pense que c’est un mauvais signal.

Commentaires

  • Concernant l'attitude des musulmans à l'égard d'autres religions, je me permets de rappeler la Sourate 5, verset 51 :"O croyants, ne prenez pas pour alliés les juifs et les chrétiens. Ils sont alliés les uns aux autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour allié devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.

    François Brélaz, membre du parti libéral conservateur.
    Cheseaux-sur-lausanne

  • En substance elle nous déclare être pour la liberté d'expression, mais pas toujours... Qu'attendre de quelqu'une qui n'a pas lu le Coran. Ce livre est rempli de haine contre tout ce qui n'est pas musulman. L'appel au meurtre y est bien présent.

    "Les gens se censurent ou non en fonction de leur appréciation des risques." Quelle hypocrisie! Car elle admet enfin ce qu'a de pathologique cette idéologie: elle fait courir un risque à ceux qui s'y opposent par la parole (Rushdie, Nasreen, Cabu, caricaturistes, etc.). Un adepte de l'islam qui serait civilisé ne ferait courir aucun risque à personne et serait alors... un apostat. Il aurait renoncé à la vision totalitaire de l'islam: soumettre ou humilier l'humanité entière.

  • Et encore la sourate que vous produisez n'est pas trop méchante à côté des 65 appelant au meurtre telle la 8:17 ou 2:191 ou 8-67.Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers de guerre avant d'avoir fait un grand carnage sur la terre.

  • Cette personne ment, elle n'a pas lu le coran et les autres bouquin. Elle a le comportement des énarques qui vont en stage de quinze jours dans une entreprise pétrolière, ils sortent un livre faisant croire qu'ils connaissent le sujet.

    La preuve qu'elle ne connaît pas le sujet puis qu'elle affirme ceci:

    "On a vécu autrefois des situations analogues. Je pense qu’on s’en sortira."

    Le terme "je pense" la situe. Elle fait la confusion entre les deux courants chrétiens protestants et catholiques, ce faisant elle met en avant l'islam en tant que religion à respecter comme d'autres.

    Le château des l'Arabie des Saoud au bord du lac à vraiment une influence sur les politiciens inféodés.

    Si la dame veut vraiment lire et "comprendre" le coran, les hadiths et la sunna c'est ici sur le blog de Sami Aldeeb, à moins qu'elle aille au château ou chez l'imam en croyant s'informer de la réalité ? Cependant, ça ne restera qu'une croyance, pas une certitude et une méconnaissance sur la dangerosité des écrits islamiques, véritable feuille de route de l'islam afin de conquérir la planète et ses habitants.

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/

    Ou encore: http://www.blog.sami-aldeeb.com/2014/01/17/fatrasies-coraniques/

  • Il n y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Sa cécité ne lui sera d'aucun secours au moment du châtiment d'Allah

  • Le Coran IV:93 stipule: "Quiconque tue intentionnellement un croyant [lire: un musulman], sa rétribution sera l'Enfer, pour y demeurer éternellement". Ce qui signifie, a contrario: quiconque tue (intentionnellement ou par accident) un non-musulman n’ira pas en enfer. En d’autres termes, l’islam promet le paradis à toute personne qui tuera un chrétien (ou un juif, ou un athée, ou un pastafarien). En langage juridique, cela s’appelle de l’incitation au meurtre.
    Il faut vraiment porter des oeillères pour ne voir aucun signe de rejet des autres religions dans le Coran.

  • Hou la menteuse! MBG déclare avoir lu le Coran et ça n'est peut-être pas vrai. Premier mensonge. Mais si elle l'a lu, elle aura relevé, le passage mentionné déjà par un commentateur qui dit qu'il ne faut pas faire ami-ami avec les juifs et les chrétiens, car ils sont cul et chemise (ma traduction de l'arabe qui en vaut une autre). Deuxième mensonge.
    Il y aurait tout à reprendre dans le fourbi discutable des réponses de MBG. Je n'en prendrai qu'une: lorsqu'elle dit qu'il n'y avait aucune raison d'interdire le voile aux élèves. J'en vois moi en tout cas deux. D'abord, on ne porte pas d'uniforme en classe, or, le voile est un uniforme aussi voyant qu'une chemise brune ou une kippa. J'ai longtemps enseigné, à une époque où ces problèmes ne se posaient pas, mais je crois que j'aurais exigé qu'on se présente en classe tête-nue, juif, musulmane ou Bernadette Soubirous, quitte à recevoir un blâme de la magistrate.
    Ensuite, contrairement à l'opinion de Tarik Ramadan qui dit que l'état n'a pas à décréter ce que l'on doit porter en public, je dis que la religion non plus et que les adolescents, garçons ou filles, doivent pouvoir s'habiller, dans la limite de la décence, comme ils l'entendent, quitte à faire un pied-de-nez aux parents pour montrer leur début d'indépendance.
    Ce que MBG n'a pas compris, c'est que le voile des petite pucelles, c'est justement la soumission à un dogme, à une discipline du mariage (et si Malika tombait amoureuse de Roger?), à une inégalité sexuelle. Elle n'a pas vu tout ça? Quelquefois, on se prend à douter de son intelligence.

  • "Quiconque tue intentionnellement un croyant [lire: un musulman], sa rétribution sera l'Enfer, pour y demeurer éternellement".
    Encore une formule hypocrite puisqu'il suffit de déclarer l'autre apostat pour pouvoir le trucider en toute "bonne conscience". C'est bien ce que fait Daech avec les chiites, alaouites et autres musulmans qui ne se soumettent pas.

    "D'abord, on ne porte pas d'uniforme en classe, or, le voile est un uniforme aussi voyant qu'une chemise brune ou une kippa."
    Il faut se rappeler que les chemises à l'edelweiss ont été menacées d'interdiction par une enseignante et interdites dans une autre école de Suisse allemande. Il est seulement dommage que de telles chemises soient si chères.
    http://www.lematin.ch/suisse/La-chemise-a-edelweiss-jugee-raciste-dans-une-ecole/story/20586966
    https://www.letemps.ch/suisse/2015/12/15/voile-autorise-ecole-chemise-edelweiss-devient-tenue-derange

  • Cet interview est un exemple parfait d'un dialogue de sourds.
    Madame Brunschwig-Graf n'est pas avocate de formation, mais elle manie cette façon de répondre à côté de la question de façon très professionnelle. Elle veut défendre son dossier et ne concède rien, quitte à dire des choses qui la discréditent.
    On sent qu'il y a le projet de ne pas entrer en matière sur les questions et de donner des réponses toutes prêts, formatées.
    Elle veut, à tout prix, rester sur sa ligne, qui est en gros : circulez, il n'y a rien à voir, la situation est sous contrôle, il ne faut pas venir déranger la bonne ambiance, c'est vous qui créez les problèmes.
    En procédant ainsi, elle perd en crédibilité et en tout cas moi, je suis plus inquiète après l'avoir lue qu'avant.
    Si son projet est d'apaiser le débat, c'est totalement raté !

    Les exemples simples de Nicolas Blancho et Nora Illi suffisent à démontrer qu'il y a problème chez nous, avec une lecture et une application idéologique des textes et la tentative de répandre des idées néfastes. Ces personnes prétendent détenir la vérité et p.ex. Mme Illi est visiblement en contact avec des militants à l'étranger ( voir le monsieur algérien venu payer sa contravention au Tessin). Leurs actions ne sont pas toujours contrées par des lois, puisque ces lois n'existent pas encore.
    Le jour, où on ajustera la loi par rapport à son genre de provocation, elle pourra crier à l'islamophobie, ce sera une victoire pour elle, mais pas pour la paix dans ce pays.
    C'est un vrai cercle vicieux, mais nier que le problème est crée de toutes pièces par des tenants d'un islam rétrograde, basé malgré tout sur une lecture du Coran. La lecture personnelle de Madame Brunschwig -Graf n'est malheureusement pas celle de tous. Elle manque vraiment de rigueur intellectuelle et se moque de nous, en affirmant que sa lecture devrait suffire pour dissiper toute inquiétude.
    Je pense que la réponse de M. Brunschwig- Graf serait que l'institut de Fribourg résoudrait le problème de lectures et interprétations délétères.

    Moi, j'aurais besoin que l'on nomme les choses correctement, qu'on admette que les problèmes de "vivre-ensemble" ne sont pas uniquement dus aux non-musulmans et que les projets d'idéologues situés à l'étranger et qui manipulent des gens en Suisse, sont une réalité et que ça ne se résoudra pas avec la création d'un centre d'études à Fribourg.
    Le problème dépasse la Suisse et l’ingérence d'idéologues étrangers est déjà bien établie. ( voir Grande mosquée de Genève)
    Il y a quand-même une petite urgence...

  • Les croyants qui s'unissent pour défendre les trois religions monothéistes sont nombreux. Pour eux, le nombre de pratiquants dans le monde est significatif qu'ils ont raison.
    1. Appelés les élus de Dieu avec le paradis en point de mire, ils se sentent tout-puissants et défendent avec force leur religion. Un orgueil démesuré, un sentiment de supériorité, les enfants de Dieu attendent leur rédemption comme la récompense suprême.
    Pour accéder au Paradis promis par les religieux, ils mettent de côté, les guerres de religion, les appels à tuer les mécréants, l'infériorité de la femme, les enfants martyrs, les décapitations, les lapidations, les excisions, l'inquisition, Giordano Bruno, les massacres, ils ferment les yeux sur des évidences et sur les incohérences de la littérature religieuse.
    Ils sont à plaindre, car ils n'ont pas réussi à se débarrasser des idées malignement, hypocritement instillées dans leur cerveau par les sournois du pouvoir.
    Un don qu'ils ont oublié: la liberté de la pensée qui donne un sentiment d'infini et la plénitude de ses facultés.

  • J'invite à aller lire les commentaires qui avaient été postés sur le blog de Mireille Vallette ainsi que ceux sur le site des observateurs. Il ne fait aucun doute que Mme Brunschwig Graf n'a JAMAIS lu le Coran dans son entier. On peut lui avoir donné quelques versets "gentils" à lire en lui faisant les commentaires, mais jamais au grand jamais elle n'a lu ce livre malsain!

    http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2015/03/17/martine-brunschwig-graf-j-ai-lu-le-coran-avec-des-commentair-265516.html#comments

    http://lesobservateurs.ch/2015/03/17/martine-brunschwig-graf-jai-lu-le-coran-avec-des-commentaires-je-nai-pas-vu-le-rejet-des-autres-religions/


    Cela appelle à quelques questions!

    - Quels buts poursuivait-elle?
    - Serait-il possible qu'elle ait été corrompu pour nous sortir une telle idiotie? Si tel est le cas, ce serait extrêmement grave. Je n'ai pas la preuve de ce que j'avance mais sa posture m'interpelle.


    J'invite également à lire ce résumé d'une conférence qui fêtait les 20 ans de la norme antiraciste car je n'ai pas la même approche de MBG que Calendula!

    http://lesobservateurs.ch/2015/05/03/la-norme-antiraciste-a-20-ans-mais-pas-encore-toutes-ses-dents/

    C'est à gerber! Bientôt, vous ne serez plus chez vous, vous devrez la fermer et vous laisser imposer une doctrine liberticide et criminelle. Comment la présidente de la CFR peut accepter de jouer ce genre de jeu dangereux? Dangereux car c'est une attitude qui va justement engendrer du racisme. S'en doute-t-elle? Quel est son trouble jeu? Pour qui oeuvre-t-elle? C'est une attitude criminelle et elle n'est pas la seule à avoir ce genre de posture. Pourquoi?

    Non Madame Brunschwig Graf, l'islamophobie n'est pas un racisme, il est un droit, il est même un devoir et j'espère bien que demain, les individus comme vous auront des comptes à rendre au peuple pour vos juger le niveau de vos trahisons.

    N'oubliez pas le discours de Paul Watson le 30 octobre 2010 à Amsterdam:

    http://unnouveaumondelibre.ning.com/group/les-resistants-et-les-autres/page/xx-paul-weston-aux-dirigeants-

    N'oubliez pas l'article de Michel Garroté paru quelques mois plus tard qui va dans le même sens:

    http://www.dreuz.info/2011/02/02/en-2050-aura-lieu-a-nuremberg-le-proces-des-nazislamistes-par-michel-garrote/


    "1984", UNE FICTION?

    ALORS A QUAND UNE SUISSE N'AYANT RIEN A ENVIER A DES REGIMES TOTALITAIRES DE TYPE SOVIETIQUE OU NAZI?

  • "J’ai lu le Coran avec des commentaires. Je n’ai pas vu le rejet des autres religions"

    Si elle n'a pas réussi à le voir en lisant les nombreux versets qui insultent et condamnent les non-musulmans, c'est qu'elle est psychiquement aveugle, à moins qu'elle n'ait tout simplement jamais lu le Coran.

    Les passages haineux envers les infidèles, polythéistes, juifs, chrétiens, apostats et athées couvrent environ 1473 versets, (soit plus du quart du Coran), et ça commence dès la première sourate. Parmi eux, on retrouve des centaines de versets qui condamnent des gens à l'enfer pour des raisons de croyances et non pour un crime quelconque. C'est sans compter les versets prônant la suprématie de l'islam sur toutes les autres religions.


    "Mais le rejet de cette religion de cette manière péremptoire éveille volontairement le rejet de tous ceux qui la pratiquent."

    Madame Brunschwig Graf aurait-elle la faculté de lire dans les pensées pour prétendre connaître les motivations de ceux qui critiquent l'islam? Qu'elle se contente de s'exprimer sur les propos qu'elle entend ou lit au lieu de faire des procès d'intention.

    Le Coran est un livre prônant le rejet violent de tout ce qui lui est étranger, c'est un fait facilement vérifiable. Ceux qui l'affirment ne sont pas nécessairement fermés à toute discussion, ils veulent simplement qu'on leur oppose autre chose que les clichés habituels (contexte,interprétation, traduction). Si encore ces clichés étaient étayés par des arguments mais non, il faudrait croire sur parole que le problème vient toujours du lecteur non-musulman, à qui il manquerait la clef de quelque mystérieux code pour comprendre véritablement l'islam.

    Pour ma part, il me faudra des arguments solides pour me convaincre d'interpréter différemment des versets comme 24.2 qui ordonne textuellement qu'on administre 100 coups de fouets aux fornicateurs, 4.34 qui ordonne tout aussi textuellement aux musulmans à frapper leur épouse s'ils craignent qu'elle ne leur désobéissance, 5.33 qui ordonne l'amputation des voleurs ou, tiens, 8.55 qui prétend que les infidèles sont les plus viles créatures pour Allah. Quant aux versets violents semblant prêter à interprétation, plus j'en étudie le contexte et plus leur violence m'apparait dans toute sa laideur.


    "Ceux qui commettent les crimes dont on parle prennent la religion comme prétexte, mais ils sont en fait des terroristes."

    Ah, ils seraient donc nés comme ça et la propagande anti-infidèle dont ils sont gavés, parfois depuis la naissance, n'aurait rien à voir avec leur violence? Le fait que le Coran et la Sunna leur permet de trouver une justification religieuse à la plupart de leurs crimes serait un simple hasard? À d'autres.

  • Cet interview de MBG est révélateur tout autant qu'inquiétant. Aveuglement ou hypocrisie? MBG est la conseillère d'Etat du DIP qui a Genève a promulgué en 1995 le règlement spécial concernant les filles musulmanes voilées en classe. Le texte, toujours en vigueur, autorise ces étudiantes à porter leur voile à l'école dans le but de ne pas les exclure (de quoi, on ne saura jamais) mais surtout de leur permettre de s'émanciper au contact des autres élèves (sous-entendu: ceux qui ont les "bonnes" valeurs ?) et des enseignements de leur professeurs, dont le devoir est de transmettre les valeurs des Lumières, en conformité avec la loi genevoise sur la laïcité. Cela ne marche pas. Il y a quantité d'exemples où, en fin de scolarité, ces jeunes dames ne sont pas émancipées du tout, même parfois le contraire. Personne n'en parle. Dans certains cas, ces élèves tiennent un double discours: pour l'école une adaptation correcte aux principes et valeurs qui sont les nôtres, mais en parallèle un discours anti-Occident et une pratique religieuse intégriste. Autre chose, non prévu dans le texte de 1995: il y a maintenant des filles, des Suissesses, qui se convertissent à l'islam et qui portent les habits ad hoc jusqu'aux chevilles, avec bien sûr le voile. Pourquoi s'en priveraient-elles?
    Le progrès fait rage.

Les commentaires sont fermés.