Ce texte a été publié par Le Temps du 11 avril 2017 dans la rubrique "Opinion". Il met en évidence cet extraordinaire renversement: les services d'intégration n'ont pas pour but d'intégrer les femmes musulmanes à nos valeurs, mais d'intégrer le reste de la population aux leurs.
Voici donc un des moult exemples de complaisance des pouvoirs politiques et des médias face à des pratiques archaïques.
Comment les responsables cantonaux de l’intégration en sont-ils venus à considérer que faire accepter le foulard islamique est un de leur rôle-clé? Et qu’il est légitime dans ce but de financer des expositions fort onéreuses avec débats, conférences, visites guidées, films, etc.
Fribourg est le dernier en date à proposer (jusqu’au 27 mai) l’exposition «Voile et dévoilement», prétexte à organiser une vaste campagne d’intoxication au foulard. L’exposition tourne dans les organismes d’intégration depuis 2012.
Pourquoi ceux, et ils sont nombreux, qui condamnent ce couvre-chef et la dissimulation du corps qui l’accompagne sont-ils interdits de parole ?
Un article de La Liberté l’explique. Pour Ula Stotzer, déléguée à la cohésion sociale, ces festivités sont censées «diminuer les préjugés et les amalgames, ainsi que la peur et le rejet des femmes voilées et des musulmans», «déconstruire ces préjugés».
Tout est dit: amalgames, peur, rejet, préjugés… Il est impensable que l’on s’oppose au foulard au nom d’idéaux, de valeurs, d’une conception égalitaire des relations entre hommes et femmes.
Pourtant, parmi les opposants au foulard, beaucoup sont de culture musulmane. Sont-elles islamophobes et racistes, ces intellectuelles féministes? Joumana Haddad pour qui le voile est un outil de discrimination religieux, puisqu’imposé aux femmes seulement. L’Helvético-Yéménite Elham Manea qui le voit comme une idéologie où la femme est «source de vice dont il faut protéger l’homme en la rendant responsable de la séduction qu’elle exerce sur de pauvres êtres faibles». Pour elle, la menace de l’enfer fait de la liberté de choix une imposture. Monia Sanekli, pour qui l’idée du voile suppose l’existence «d’un mâle soit incapable de contrôler ses instincts, soit sexuellement impuissant». Et Saïda Keller Messahli: «Si on veut mener un débat substantiel sur le voile, il est indispensable de parler de sexualité. Les djihadistes, dont la première cible est le corps des femmes, le confirment. C’est un symptôme de notre temps, ces tabous qu'on n'ose pas discuter, ces sujets refoulés (…) Cette injonction à se couvrir est un terrain propice à la régression.»
Après l’esclavage, les croisades et la colonisation, voici que nos islamophiles ont trouvé… le voile chrétien! Extrait de la présentation de l’expo: «Aujourd’hui essentiellement assigné à l’islam, le voile était tout d’abord imposé aux femmes par les arguments religieux du christianisme.»* Constatons en tout cas que les chrétiennes s’en sont libérées depuis longtemps, alors que les musulmanes sont de plus en plus nombreuses à le porter. Et pas que lui: niqab et burkini ont fait leur apparition. La ségrégation sexuelle règne dans les mosquées.
Illustration et légende de La Liberté: «Paysanne fribourgeoise en deuil, aquatinte de Jospeh Reinhard, vers 1820.» Conclusion: puisque des chrétiennes ont porté cette horreur hier, pourquoi osons-nous interdire aux musulmanes de porter les leurs aujourd'hui?
Muriel Besson, responsable du service égalité de l’université affirme dans le même article de La Liberté: «Le grand préjugé » est de croire que le voile est imposé, que ces femmes sont soumises. «Autant de stéréotypes à combattre …» Sauf que chacun sait que le foulard est porté volontairement comme facteur majeur de la conquête culturelle de nos sociétés. Et comme l’affirme Chahdortt Djavann: «La servitude n’est ni moins haïssable ni moins condamnable quand elle se dit ou se croit volontaire. (…) porter le foulard, ici, est un appui aux dictatures islamistes qui imposent la burqa là-bas. Le voile est l’emblème même du dogme islamiste.»
Comment les musulmanes en sont–elles venues à prendre pour symbole de leur religion celui de la servitude des femmes, de leur exclusion de l’espace public, de leur rôle de répulsif de la libido masculine?
Une table ronde aura lieu le 4 mai pour débattre du sujet. Toutes les intervenantes sont en faveur du foulard. Vous n’y entendrez donc pas Abnousse Shalmani, Franco-Iranienne: «…dans l’espace musulman, le corps de la femme est obsessionnel. Dès que des barbus prennent le pouvoir, la première loi qu’ils votent est le port du voile obligatoire. » « Le voile (…) sous-entend une série de convictions qui sont incompatibles avec la République et la démocratie.»
Le Centre islam et société est de la partie. Il a délégué une de ses collaboratrices pour dialoguer avec Agnès de Féo à propos de son film où témoignent des femmes en niqab. Pour elle, «… leur démarche, en refusant la jouissance du regard masculin sur leur corps, se rapproche davantage d’une revanche féministe et d’une forme de castration symbolique des hommes. Idem pour le hijab, le jilbeb (réd: longue robe informe) et le burkini.»
Sauve-qui-peut!
Mireille Vallette, essayiste, présidente de l’Association suisse vigilance islam.»
*Notons que ce port du voile n’a jamais été un précepte de la religion chrétienne et que jamais les femmes d’une société chrétienne ne l’ont porté sur une large échelle. Même la Vierge que les islamophiles aiment à invoquer ne le porte pas systématiquement dans les œuvres artistiques. Et le sien est tellement plus gracieux que les affligeantes tenues islamiques d’hier et d’aujourd’hui!
Commentaires
Les zozets sont passés de la soumission au christianisme à la soumission à l'islamisme en quelques décennies. Les systèmes les plus théocratiques sont toujours les plus enclins à manipuler le peuple.
Le voile obligé d'être porté par les femmes dans les pays musulmans là où se pratique l'excision à grande échelle. Honte à ceux qui défendent le voile.
Le voile n'a jamais été un précepte de la religion chrétienne mais la femme traitée de suppôt de Satan, parce que née femme, si.
Les religieuses catholiques eurent honte de leur corps au point de se baigner et laver habillées.
On utilisa jusqu'à la corde l'histoire mésopotamienne d'Adam et d'Eve parce que la peur du châtiment divin concernant la sexualité permettait de manipuler "à mort" les fidèles.
Les antichambres de Sigmund Freud étaient fréquentées par des nuées de névrosés chrétiens.
Pour procréer il faut bien ressentir une attirance réciproque quasi irrésistible et le plaisir qui donne envie de "remettre cela" permet la procréation vu qu'il faut bien souvent s'y reprendre à plusieurs fois pour provoquer une grossesse.
Entendu de cette manière, le plaisir n'est pas tant un but qu'un moyen.
Réflexion sérieuse ne nécessitant en aucun cas le port d'un voile sans faire non plus courir le risque d'un viol.
Il est consternant de justifier le port du voile en prétextant que sans cette protection les hommes seraient incapables de se maitriser sexuellement.
Dénoncé avec justesse, hélas, le non respect de nos coutumes... les musulmans "non modérés" attendant, avant d'exiger, que nous nous transformions à leur image, ressemblance et convertissions, fût-ce en surface, à leur croyance.
Par la menace, la peur ou la cruauté, on dresse les gens à faire semblant.
On en fait des couards et des hypocrites.
Bel avenir, charmante perspective.
"Le voile n'a jamais été un précepte de la religion chrétienne mais la femme traitée de suppôt de Satan, parce que née femme, si."
Myriam, lisez les texte de "saint" Paul !!
Vous n'arrêtez pas de faire du prosélytisme et vous ne connaissez même pas "vos" textes !!!
En fait, si les musulmans voilent leurs femmes, c'est très probable que ce soit à cause des chrétiens !!!
Je me rappel, il y a une quarantaine d'années, on reconnaissait les femmes chrétiennes dans certains pays musulmans par le voile qu'elles portaient alors que les femmes musulmanes, elles exposaient plus leur besoin d'émancipation !!
Plus sérieusement :
Angleterre : Tommy Robinson condamné à treize mois de prison pour islamo-scepticisme !
Longtemps, le Royaume-Uni s’est fait une gloire d’avoir été pionnier en matière de liberté d’expression, fort de la Magna Carta (1215) et de l’Habeas Corpus (1679), premiers textes garantissant droits et devoirs du citoyens.
Cette liberté a aussi permis à des prêcheurs salafistes londoniens d’envahir le fameux Speakers’ Corner de Hyde Park et d’y appeler à la guerre sainte contre les mécréants et plus si affinités. Après tout, pourquoi pas. Même poussée jusque dans ses retranchements les plus absurdes, la liberté d’expression demeure la liberté d’expression.
Tout cela serait donc « parfaitement imparfait » si cette liberté n’était devenue à géométrie singulièrement variable, tels qu’en témoignent les treize mois de prison infligés à un citoyen britannique de 35 ans, Stephen Yaxley-Lennon, plus connu sous le nom de Tommy Robinson. Simple agitateur ou lanceur d’alerte, l’homme se fait connaître en cofondant l’English Defence League en 2009, mouvement qui entend lutter contre l’islamisation de l’Angleterre. Certes, nul n’est tenu de détester l’islam ; mais il n’est pas non plus obligatoire d’en tomber amoureux : tout cela relève du registre de la libre opinion, laquelle peut enchanter les uns et agacer les autres. Mais n’est-ce pas la loi du genre ?
Alors, que reproche-t-on exactement au trublion en question ? Tout simplement d’avoir filmé les abords du tribunal de Leeds, le 25 mai dernier, alors que s’y tenait un procès mettant en cause des gangs d’immigrés pakistanais accusés de viols de très jeunes filles. Les faits se seraient déroulés sur de longues périodes – plus d’une dizaine d’années, semble-t-il. Pis, note Anne-Sophie Chazaud, du mensuel Causeur : « Ces exactions ont mis un temps infini à être révélées puis prises en compte par des autorités surtout préoccupées par le risque de stigmatisation des communautés ethnico-religieuses concernées, plutôt que par la protection des populations locales. »
C’est donc cette loi du silence que Tommy Robinson a choisi de rompre. Mais le système anglais, à l’instar du nôtre, gouverne assez mal et se défend très bien, ayant exhumé une disposition législative rarement utilisée, la « reporting restriction », permettant de décréter un embargo médiatique sur une instruction judiciaire en cours. Une interdiction déjà bravée il y a un an, lors d’une affaire similaire ayant eu lieu à Canterbury et qui lui avait valu trois mois de prison avec sursis. Il y a donc récidive, mais une peine plus que quadruplée, n’est-ce pas un peu excessif ?
C’est ce qu’ont dû estimer ce demi-million de pétitionnaires exigeant la libération de ce qu’il faut bien appeler un prisonnier politique. Parmi les signataires, l’ancien chanteur des Smiths, Stephen Morrissey, véritable icône outre-Manche, l’un des fils de Donald Trump, la demi-sœur de Meghan Markle (la toute fraîche épouse du prince Harry) et même Valérie Boyer, secrétaire générale adjointe de nos Républicains. Depuis, les manifestations se succèdent. La dernière ayant eu lieu à Londres, ce 14 juillet, a réuni plusieurs milliers de personnes.
On notera que même Libération s’est emparé de l’affaire, non sans une certaine gêne. Logique, pour un journal ayant défendu un autre prisonnier politique, Bobby Sands, membre de l’IRA, mort en prison le 5 mai 1981 à la suite d’une grève de la faim et de mauvais traitements. Un sort qui attend Tommy Robinson ? Il est à craindre que oui, ayant été transféré dans un établissement pénitentiaire où les bandes de voyous, qu’ils soient de confession ou tout simplement de culture musulmane, ne risquent pas de l’accueillir à bras ouverts.
Pour mémoire, un autre agitateur, Kevin Crehan, condamné à un an de prison pour avoir jeté quelques tranches de bacon sur une mosquée – ce n’est certes pas très malin, mais est-ce un crime ? –, n’y a pas survécu. Quand George Orwell a écrit son fameux 1984, nombreux sont ceux qui se sont demandés s’il stigmatisait le totalitarisme nazi ou son homologue bolchevik. Peut-être pensait-il aussi à celui qui surviendrait en son propre pays. Dans une indifférence quasi générale.
David Golan,
Vous n'avez pas à imposer de lecture de "textes" religieux ou autres aux commentateurs
pas plus qu'à les accuser à tort de prosélytisme.
Vos lignes n'ont rien à voir avec le commentaire que vous réfutez.
Il n'y a qu'une découverte suite à une recherche portant sur plus d'une quarantaine d'années que je présente, sans l'imposer, il va de soi, parce que le monde est en crise et que l'on a jeté par dessus bord ce qu'il n'aurait pas fallu, également occulté ce qui dérangeait.
Je demandai à un théologien hindouiste, dans les années septante, pourquoi L'Inde ne reconnaît pas en Jésus une divinité.
Le réponse de ce théologien fut que Jésus aux yeux des hindouistes était un mahatma doué d'une sorte de pouvoir de miroir "non envoyant l'homme à lui Jésus" mais renvoyant l'homme à lui-même
ce qui fut enseigné par Krishnamurti: "ce qui vous choque est ce qui vous interpelle"!
L'autre forme de "prosélytisme" mien... est, moi-même personnellement, qu'à choisir entre deux hommes Mahomet ou saint Vincent de Paul comme guides de vie je choisirai saint Vincent de Paul
ce qui peut rejoindre et compléter une prière (ou ardent, vif souhait) pour demander à Dieu d'augmenter en nous
la charité
le sens du partage
la compassion
la bienveillance
l'antipathie innée pour les calomnies…
Mireille Vallette, je vous serai reconnaissante de me permettre d'apporter une précision.
On, peu importe qui, avec une rare malhonnêteté, pour ne pas en dire plus, m'a reproché de ne pas faire un procès à un commentateur connu pour ses ruminements ignominieux cycliques,
Devais-je faire les frais d'un avocat lorsqu'il suffisait à un certain teneur de blog de cliquer une fois ou deux pour ne pas laisser publier soit occasionnellement ou définitivement les commentaires en question!?
C'est surprenant, il suffirait de porter une pancarte "amour et paix" pour commettre les pires atrocités, personne ne dit ou suppose, Myriam que vous auriez commis quelque chose de mal, seulement le problème Myriam, c'est que affichez cette pancarte et que d'autres l'aient utilisée pour se cacher derrière et commettre les pires atrocités !
Et continuent de le faire !
A l'entrée du camp d’Auschwitz, était écrit "le travail rend libre", noble citation !
Myriam, vous confondez l'emballage et l'étiquetage avec le contenu, méfiez-vous des emballages trop attrayants, ils peuvent abrités des contenus trompeurs !
Tous ces prosélytismes ne cherchent qu'à conquérir et contrôler un maximum d'égarés, rien de neuf, vous pensez bien qu'ils ne vont pas afficher "poison mortel" sur leurs devantures, au contraire, ils vous promettent tous des "potions pour l'immortalité", cela en contre-partie que vous leur cédiez votre âme !
Les biens-pensants refusent d'envisager la possibilité même que l'on puisse critiquer la symbolique du voile pour des raisons tout à fait valables et non à cause de préjugés causée par l'ignorance. Je mets ça sur le compte de leur propre ignorance, ignorance au sujet de l'islam et de l'histoire des pays musulmans où la généralisation du voile est un phénomène récent lié à la montée de l'intégrisme.
Lorsqu'on croit que le voile n'est qu'un simple symbole religieux, au même titre qu'un pendentif en forme de croix, il est tentant de faire des opposants au voile des intolérants qui s'opposent à la liberté d'afficher sa religion. Cela dit même si le voile musulman n'était que cela, l'absence de réaction des bien-pensants face aux violences dont sont victimes les musulmanes forcées de se voiler serait tout aussi choquante.
Le voile est pour l'islam politique l'équivalent des petits drapeaux que les militaires épinglent sur les cartes pour savoir qui contrôle quel territoire. Plus il y a de voiles plus un territoire appartient à l'islam.
Hors sujet, mais néanmoins..... Voici un article et un débat de société fort intéressant:
https://www.tdg.ch/suisse/refuser-poignee-main-frein-naturalisation/story/18918827
Morceaux choisis:
"Depuis le 1er mai, la Commission de naturalisation de Lausanne a adapté ses procédures pour y introduire une poignée de main systématique avec les candidats au passeport suisse. Coïncidence ou non, ce changement est intervenu après qu’un couple a refusé de serrer la main d’élus du sexe opposé lors d’une audition.
... s’il s’agit de raisons religieuses [de refuser la poignée de main], nous le noterons dans notre rapport à la Municipalité.»
...
Il rappelle toutefois qu’il ne s’agit pas d’un critère d’intégration au sens de la loi cantonale et que cela ne constitue pas en soi une raison pour refuser une naturalisation. «Mais dans le cas de la procédure visant à évaluer l’intégration du candidat, il paraît évident que cette thématique, qui fait partie des usages courants et actuels, s’inscrit naturellement dans l’accueil de tout candidat en audition.»
.... «La question est délicate, car il n’y a pas de jurisprudence en Suisse en la matière» ...
«Une question similaire s’est toutefois posée en France au sujet d’une personne qui avait refusé de serrer la main d’un officiel. Un décret a été émis par le premier ministre, refusant la naturalisation dans ce cas. Il a été validé ce printemps par le Conseil d’État, qui est la plus haute juridiction administrative du pays.»
...
«Les personnes pourraient se prévaloir de la liberté religieuse, mais celle-ci n’est pas absolue. Les personnes doivent accepter certaines restrictions, notamment pour des motifs d’intégration. Sur ce point, il existe de la jurisprudence.» [la liberté religieuse pourrait donc aussi inclure le droit de lapider? Des entrées séparées pour hommes et femmes? A la Migros, par exemple.... ?]
...
La Commission de naturalisation ne précise pas si l’attitude du couple qu’elle a auditionné s’explique par des motifs religieux, ni quelle était sa religion. [c'étaient sûrement des évangélistes pro-Trump]
...
«Le salut se manifeste de différentes manières selon les communautés. Ici, c’est la poignée de main, mais je crois aussi qu’il faut aussi relativiser si une personne la refuse, commente Bassam Degerab, conseiller communal VERT [oh! surprise!] à Montreux et porte-parole de la mosquée de Lausanne. Il ne faut pas le voir comme une attitude inamicale.»
Il y a quelques années, il avait lui-même été épinglé pour n’avoir pas serré la main d’une journaliste lors d’une rencontre à la Mosquée. «Il s’agissait de respecter la jurisprudence de l’islam à l’intérieur de ce lieu de culte [= l'islam ne respecte pas les us et coutumes du pays qui l'accueille]», explique-t-il, précisant qu’à l’extérieur cela ne l’empêche pas, en tant qu’homme public, d’accepter les poignées de main si les circonstances l’exigent. «Cette jurisprudence interdit les contacts physiques entre hommes et femmes, sauf en cas de nécessité. Ce principe n’est pas appliqué de manière absolue, relève-t-il. La question ne se pose pas par exemple si une femme doit être soignée par un médecin homme.» [et pourtant, chez les musulmans stricts, un homme de la famille doit être présent si la consultation est "mixte", fût-ce un rendez-vous gynécologique - imaginez donc un RV post viol..... ]
...
Mais le principe [poignée de main obligatoire] devra s’appliquer à tous, aussi bien aux musulmans qu’aux juifs orthodoxes ou par exemple aux Japonais, dont ce n’est pas la tradition.» [selon le principe qui veut qu'on respecte les us et coutumes du pays dans lequel on se trouve, principe que seuls les musulmans refusent de respecter]
J'attends impatiemment le jour où un(e) musulman(e) refusera de serrer la main d'un(e) noir(e). Quelle sera la réaction des Verts? De qui prendront-ils la défense? Amusons-nous à imaginer les arguments qui seront avancés..... Imaginons aussi qu'un mécréant refuse la main d'un(e) musulman(e)? Scandale garanti avec buzz planétaire à la clé!
On aimerait bien savoir aussi si ce couple sympathique, qui ne fréquente certainement que des musulmans, obtiendra son passeport suisse ou pas.
A part l’intervention stupide et infondée de « David Golan », qui considère que critiquer l’islam et ses méfaits, c’est faire du « prosélytisme chrétien », les commentaires sont tous aussi bons et bien argumentés que l’article lui-même. Merci une fois encore à Mireille et à celles et ceux qui enrichissent le débat.
Merci à Marianne pour son intervention. J’y ai appris (honte à moi !) les actes scandaleux commis par la justice britannique. Je suis particulièrement indigné par ce qui est arrivé à Kevin Crehan. Est-il décédé suite à des agressions de codétenus ? Y a-t-il eu des suites ? Des réactions ? Que des juges européens puissent infliger un an de prison pour un lancer de tranche de jambon contre un bâtiment, ça dépasse l’entendement ? En fait, ce sont ces juges qui ont perdu le leur, d’entendement ! Nos pays autrefois civilisés, fondés sur la raison et le droit, sont décidément aux mains de détraqués.
« Voile. Une part de notre patrimoine. »
J’avais lu en son temps cet article de la « Liberté », qui cumulait à la nausée un ramassis historico-socio-culturel de bêtises digne d’une dissertation d’un ado rebelle attardé.
Passons !
Qui est Agnès De Féo ?
Une recherche sommaire la désigne comme :
Sociologue, École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Et comme la sociologie est une discipline, les courants en sociologie ne recherchent pas tous la scientificité et la réfutabilité, le terme de discipline est plus approprié que celui de science, on comprend aisément que de tirer de sa série d’articles sur le voile intégrale, des conclusions irréfutables, relève de la bêtise absolue.
Si vous voulez savoir ce qu’est la folie, vous pouvez certes interroger quelques fous.
Mais si vous voulez la comprendre, de leurs réponses vous n’en tirez pas des conclusions scientifiques et irréfutables.
Que le MLF au XXI ème siècle soit revendiqué par des « femens » ou des « bâchées » doit bien faire rigoler les suffragettes du XIXème et XXème siècle.
Nous vivons vraiment une période où l’afflux incessant et involontaire d’informations rend les gens plus ignares qu’instruits.
Non, le port du voile n’est pas une coutume d’origine chrétienne !
Non, le port du voile n’ est pas une revendication féministe !
Non, le port du voile n’est une acceptation purement volontaire, de la femme musulmane !
Le prétendre est tout aussi ridicule que de prétendre que s’habiller est un acte volontaire et totalement libre.
Essayez de vous balader à poil dans la rue.
Toute société impose des règles !
Voile, niquab, burkini, on s’en fout, d’en connaître les raisons !
Nous n’en voulons pas dans la société que nos ancêtres nous ont léguée !
Il ne sert à rien d’essayer de nous convaincre d’une pseudo existence de ces interdits, à un moment ou à un autre dans notre histoire, nous ne les voulons pas pour nos concitoyennes.
Plus simple et clair on ne le dit pas !
Comme on ne veut plus que la religion conteste ou influe sur nos avancées techniques, nos lois, l’instruction publique et nos services publiques !
La femme qui veut porter à tout prix le voile, pour motif religieux n’a pas à se plaindre ou à exiger de ceux qui sont d’une autre religion ou athée, d’être comprise et d’être considérée.
Si elle ne trouve pas du boulot chez des sectaires d’une autre religion ou chez des athées, c’est son problème !
Les anti esclavagistes, d’avant la guerre de sécession, ne libéraient que les esclaves qui le voulaient.
Nos élus doivent ne comprendre qu’une chose.
Nous n’acceptons que l’autorité volontaire dont nous avons le contrôle, par la démocratie, par la loi communément acceptée et le consensus d’une majorité.
Par conséquent, comme Dieu, SDF de facto n’est pas citoyen suisse.
Son avis, transmit indirectement par son petit cercle d’initié et rédigé par ses agents de com, on s’en tape comme de l’an quarante.
Interrogé par le magazine Lire, Houellebecq dira exactement ceci:
«La religion la plus con, c'est quand même l'islam. Quand on lit le Coran, on est effondré… effondré!»
J ‘ajouterai :
« …et qu’elle est contagieuse. L’aliénation version virale ! »
Je suis effondré quand je vois le fric que nos autorités mettent pour promouvoir ce genre d’évènements, et qu’elles n’osent pas mettre aux points stratégiques des entrées de nos pays, aéroports , gares et postes de frontières, une simple affiche déclarant :
« Le port du voile ou tout autre accoutrement imposé par une religion n’est pas une obligation en Suisse.
Peu souhaité par la majorité de la population du pays, elle n’est néanmoins pas interdite.»
Pour conclure :
Sourate 115 dite de Cyan le « kâfir «, seul et unique verset :
- « Oh! Le barbu libidineux ! Le sel de bromure, t’as déjà essayé !
Avec l'affaire Ramadan en cours, ils n'ont encore compris ces abrutis que, conjointe au flan (gluant, étouffe-chrétien), il y a une stratégie d'hommes d'action ?
Excellent, le commentaire de Cyan! Tenter de nous faire avaler que le voile appartient à notre patrimoine est un révélateur de plus de la perversion actuelle du journalisme. C'est mépriser le lecteur et déshonorer la profession. C'est un procédé grossier de propagandiste. Je ne m'indigne pas facilement, mais une telle façon de manipuler et de tromper me révolte.
Pour avoir vu cette propagande à Neuchâtel, je dois d'ailleurs constater sa totale absence d'intérêt historique, didactique et anthropologique. Je ne vois pas en quoi rappeler que certaines de nos grand-mères (pas les miennes) à la campagne portaient parfois un foulard, en ferait un élément de notre culture.
Quant aux prétendus "préjugés sur le voile", c'est encore une expression volontairement trompeuse! Il n'est pour nous question que du voile ISLAMIQUE qui, contrairement au couvre-chef utilitaire d'antan chez nous, a une vocation politico-religieuse visant à empêcher l'intégration des musulmans. Vouloir nous faire croire autre chose, c'est manipulateur et mensonger.
NON, LE VOILE N'EST PAS UNE PART DE NOTRE PATRIMOINE!