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Sous la houlette saoudienne, les islamistes s’unissent pour combattre l’extrémisme

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Le satellite de l’Arabie saoudite, la «Ligue islamique mondiale» (LIM) et son secrétaire général Mohammad Al-Issa, ont donc organisé aux Nations unies le grand raout annoncé (lundi et mardi).

Sujet : « Protéger la jeunesse de l’extrémisme et des idéologies violentes ». Que l’on peut traduire par «protéger la jeunesse de l’extrémisme saoudien et de son idéologie violente».

Vu que nos gazettes n’ont pas parlé de cette vaste mascarade -merci à elles-, il vous manque quelques informations.

Les amis étaient là, grands muftis, membres de conseils islamiques suprêmes, responsables d’affaires humanitaires, tous venus de pays célèbres pour leur respect des femmes, des minorités et des musulmans rebelles. Un représentant d’Al-Azhar et un mufti de la dictature tchétchène faisaient  partie de l'aréopage.

Salim Al_Malik.png L’Organisation de la coopération islamique (OCI) avait délégué le nouveau directeur de l'ISESCO Salim Al-Malik, Saoudien comme le précédent. (Image du directeur en costume local). Cette "Unesco de l’islam" a minutieusement détaillé sa stratégie d'islamisation de l'Occident.

 

Ci-dessous, Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO et Salim Al-Malik directeur général de l'ISESCO signent un accord pour renforcer la coopération entre les deux organisations.

lim,isesco

La Suisse musulmane était notamment représentée par un spécialiste des tentations démoniaques, Ziane Mehadjri, par Baptiste Brodard du Centre suisse islam et société qui nous prépare une action sociale musulmane censée résoudre les problèmes de notre société. Et par le directeur d’un institut de bien-être.

Mais que faisaient ces élites non-musulmanes, une dizaine, dans cette chaudière du radicalisme ? Que faisait Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la CICAD ? Anaid Lindermann, de l’Uni de Lausanne?  Frédéric Esposito de l’Uni de Genève ?

Hypothèse: la plupart faisaient ce que font leurs semblables occidentaux: écouter religieusement une succession de promesses qui ne sont jamais tenues. Et préparer de prochains discours qui rappelleront que si l’on ne cède pas aux revendications des communautés musulmanes, leur jeunesse pourrait bien embrasser une idéologie extrémiste. Par exemple saoudienne.

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