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Pour un homosexuel palestinien, mieux vaut gagner Israël

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Ce long papier décrit une réalité bien connue, mais que les médias si attachés aux causes homosexuelle et palestinienne n’abordent pas. Difficile notamment de défendre les Palestiniens à journée faite et de montrer à quel point ils sont plongés dans une idéologie islamiste obscurantiste… qu’illustre cette homophobie.

homosexualité,palestine,israël"Le calvaire des homosexuels palestiniens cachés en Israël". C’est le titre d’une enquête de Guillaume de Dieuleveult parue aujourd’hui mercredi dans le Figaro. Un modèle de journalisme, sur la forme comme sur le fond. Résumé.

Le corps d’Ahmed Abou Murkhiyeh, jeune homosexuel palestinien réfugié en Israël, a été retrouvé le 5 octobre en Cisjordanie dans une rue de Hébron. Décapité.

C’est au début 2021 que la famille d’Ahmed découvre son homosexualité. Il est enfermé et battu, s’échappe à Ramallah. Repéré et menacé, il passe clandestinement en Israël. Là, les mœurs ne sont pas barbares, mais rien n’est rose. Les «sans papiers» risquent d’être expulsés. Un visa de résidence leur est accordé s’ils prouvent que leur vie est en danger de l’autre côté de la frontière, notamment du fait de leur orientation sexuelle.

Des défenseurs des droit de l’homme s’activent, dont Rita Petrenko. Elle dirige une des deux associations qui soutiennent les homosexuels palestiniens en Israël.

Il leur était interdit de travailler jusqu’à une récente décision de la Cour suprême obtenue grâce à une députée travailliste. Les Palestiniens en danger sont désormais autorisés à vivre dans le pays et à y travailler. Selon la députée, une centaine de personnes seraient actuellement réfugiées dans son pays pour des raisons semblables. Elle annonce la création de deux nouveaux foyers de 50 places. Quelque 200 candidats seraient déjà sur la liste d’attente.

Jusqu’ici, beaucoup passent de foyer en foyer. C’est le sort d’Ahmed bien qu’il ait assez vite obtenu un visa de résidence. Fatigué de cette vie, il envisageait de quitter Israël.

Sauvé par l’armée

Le Figaro s’arrête brièvement sur le cas de «  Mahmoud ». Celui-ci raconte avoir quitté la Cisjordanie en novembre 2020, après que son grand frère ait surpris une conversation avec un ami. Le frère aurait tenté de le tuer. On lui donne alors les coordonnées de «Rita», elle l’aide à s’installer en Israël.

Mais le 12 décembre 2021, trois personnes frappent à sa porte. Il ouvre. «Ils m’ont attaché les mains et m’ont frappé à la tête avec un marteau.» Il perd connaissance. Les meurtriers le cachent dans le coffre de leur voiture et se dirigent vers la Cisjordanie. Ils croisent par hasard des soldats de Tsahal qui contrôle la voiture et découvrent le corps ensanglanté. Mahmoud a des séquelles physiques et est terrifié à l’idée de parler à n’importe quel étranger.

Commentaires

  • Les gays vivent le même enfer dans toutes "les banlieues" européennes!

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