L’OMS et ses «standards» en matière d’éducation sexuelle révoltent de nombreux parents. La Genevoise Léa se bat pour que ses enfants soient dispensés de cette idéologie au fort parfum elgébétiste.
Missive de Léa en réaction à une circulaire de l’Office de l’enfance et de la jeunesse de Genève:
«Je vous informe qu'il est absolument exclu que mes enfants participent à ces "cours d'éducation sexuelle.» Aussi je vous remercie de me prévenir a l'avance des dates agendées pour ces séances afin que mes enfants n'y participent pas.» Et de promettre du «saisir la justice» si cette demande est refusée.
Eh bien, elle l’est:
«…nous rappelons que les élèves doivent suivre l’ensemble des cours et des activités prévues au plan d’études -l’école n’accorde aucune dispense.»
S’opposer à une éducation sexuelle enseignée depuis tant d’années sans histoires quelle idée?
En réalité, le sujet concerne de nombreux pays où les LGBT s’infiltrent dans toutes les strates de la société. Et où l’OMS très préoccupée par «la santé sexuelle» des petits européens a imaginé le contenu de ces interventions -les «standards»- par tranches d’âge.
L’Office de la jeunesse confirme: «Un merci tout particulier à l’OMS Europe pour l’édition des «Standards pour l’éducation sexuelle en Europe» sur lesquels ce document se base largement »
Léa, pas tombée de la dernière pluie, connait les standards de l’OMS et en cite quelques-uns dans sa lettre. J’en reprends un bref choix, mais recommande à chacun(e) de se plonger dans ce marécage.
L’éducation sexuelle est de plus en plus précoce, car pour être efficace, l’endoctrinement doit commencer tôt! Et durer: les élèves recevront ces «prestations» durant toute leur scolarité. Quelques exemples des conseils de l’OMS (agence de l’ONU).
Entre 0 et 4 ans
Les enfants sont informés sur: «les différents corps et différents sexes», «la masturbation enfantine précoce», «la découverte (…) de ses parties génitales», «le droit d’explorer les identités sexuelles», etc…
Il faut permettre à l’enfant d’«exprimer ses propres besoins, désirs et limites, par exemple en «jouant au docteur», de «parler de ses propres relations et de sa propre famille»…
Il faut développer «une curiosité pour son corps et le corps des autres»
Entre 4 et 6 ans
Informer sur: «les différents corps et les différents sexes», «le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps», «la masturbation enfantine précoce»
«les sensations liées à la sexualité (proximité, plaisir, excitation) comme faisant partie de la gamme des sensations humaines»
«l’amitié et l’amour envers des personnes du même sexe»…
Développer: l’acceptation de la diversité, la conscience de pouvoir choisir, une attitude ouverte et non jugeante, le respect de différentes normes en matière de sexualité.
Etc. etc.
Inspirée par ces standards, «Santé sexuelle Suisse» a commis un «Cadre de référence pour l’éducation sexuelle en Suisse romande». Cette alliance n’est pas faite pour rassurer.
Santé sexuelle Suisse est en effet l’auteure de la scandaleuse «Hey You» (dont j’ai parlé ici) subventionnée par la Confédération. Destinée aux élèves dès 12 ans, elle aborde des thèmes tels l’anulingus, la bonne utilisation des plugs (qui stimulent le plaisir anal), des vibromasseurs et des sex toys en général. Une large place est consacrée aux relations homosexuelles et transsexuelles. L’une des associations citées, une des plus sectaires, Agnodice, réclame une prostitution «éthique».
Les organisations elgébétistes sont remerciées par les auteurs pour leur contribution.
Ces information et incitations (à la masturbation, aux expérience sexuelles, notamment avec des LGBT), cet éveil précoce à l’appétit sexuel est un terreau pour pédophiles.
On remodèle la formation de sage-femmes
De toutes parts, la volonté d’initier les enfants à la sexualité dès la naissance ou presque s’étend (voir des exemples dans le site suisse initiative-de-protection.ch ...nausée garantie!). Les services chargés par les États de l’éducation sexuelle s’enflamment avec un enthousiasme déconcertant pour cette nouvelle approche.
Une manie parmi d’autres accompagne cette idéologie: inviter des drag-queens à se produire dans des lieux pour petits, dont les médiathèques (comme celle du Mont le 29 mars 2023).
Plus grave: ces recommandations données aux étudiantes sage-femmes de la Haute école de santé Vaud: utiliser l’expression «personne enceinte» plutôt que «future mère», «naissance le» plutôt que «né le» ou «née le», «homme enceint» si la personne se perçoit comme telle... (révélé récemment par l’excellent magazine Le Peuple - pour abonnés)
RTS et université en pleine propagande
Mais la résistance s’organise. Manifestations, pétitions, interventions politiques, modèles de lettres sont organisés dans plusieurs pays. Les femmes musulmanes représentent souvent la majorité des protestataires.
L’association suisse «Covidhub» a été créée contre les mesures liées à la pandémie et contre les vaccins. Elle s’est saisie du sujet «éducation sexuelle précoce» et a produit un article remarquable. Il relate des témoignages et fait connaitre quelques brochures édifiantes, dont «Mon sexe & moi» coédité par nos habituels propagandistes elgébétistes, l’Uni de Genève et la RTS. Elle est abondamment illustrée par Zep et Hilde Atalanta (@the.vulva gallery) et la conception est due entre autres à «clitrevolution».
Extrait: «On va aussi te parler des fonctions biologiques de ton corps liées au désir, à l’excitation sexuelle et au plaisir, qui arrivent très tôt: les fœtus se touchent déjà les parties génitales avant la naissance, et après aussi, parce que c’est agréable.»
La brochure explique aussi comment se masturber: «Trouve-toi un coin tranquille (…) toutes les formes et les tailles de sexes sont appréciables, sont désirables et permettent de prendre du plaisir seul-e ou accompagné-e (…)» Le document propose tout naturellement les traitements hormonaux.
Là aussi, Santé sexuelle est de la partie.
Les universités, Genève et Vaud par exemple, produisent un nombre effarant d’études, d’écrits, de manifestations qui concernent la nouvelle doctrine. Partout, l’empire de la secte et de ses gourous est à l’œuvre, et cela à l’insu de la population.
(Image) La perspective la pire, celle qu'il faut à tout prix éviter, c'est que ces enfants empruntent le chemin de l'hétérosexualité et ses normes.
Dans le canton de Vaud, une directive du Département de la formation de décembre2021 autorise pour les écoliers du primaire déjà le changement de prénom, par exemple d’Aline en Alain. Le respect du vœu de l’élève est obligatoire pour tout le personnel, à l’oral comme à l’écrit, dans les listes de classe, les adresses de courriel, la vie quotidienne.
Est-ce qu’une idéologie totalitaire est en marche, soit la «volonté de domination totale sur les individus»? Beaucoup l’affirment, mettant en avant un mode opératoire connu: endoctrinement dès la naissance, mise à l’écart des familles, prosélytisme, discours contradictoires, refus de toute contestation de citoyens comme de scientifiques.
Cette obsession d’éveil précoce à la sexualité qu’expriment les LGBT est aussi une manière de préparer de la chair fraîche pour pédophiles.
Il s’agit donc de tout autre chose que d’une «adaptation à la réalité des jeunes d’aujourd’hui», argument favori des partisans de la doxa qui précisent qu’elle doit imprégner toutes les disciplines scolaires.
Pour la présidente du Collectif Parents Suisses Vanessa Van der Lelij (ici avec le psychiatre-sexologue Dominique Chatton) «il s’agit d’une véritable propagande liée à la question de l’identité de genre (…) On demande par exemple aux enfants de 7–8 ans s’ils se sentent bien dans leur corps féminin ou masculin et s’ils sont plutôt attirés par des filles ou par des garçons…»
En France, depuis deux ans, l’association SOS éducation, qui se consacre à diverses problématiques liées à l’enseignement, s’est positionnée contre l’idéologie transgenre à l’école, notamment par une pétition qui a recueilli plus de 50 000 signatures.
Spécialistes de l’intox
Une information a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux. En Allemagne, trois garderies dont deux en Rhénanie du Nord-Westphalie auraient mis en place des salles destinées aux activités sexuelles des petits (masturbation précoce, découverte de son corps et de celui des autres, etc.). 20minutes.fr s’est lancé dans l’examen de cette «infox» et a recueilli avec soulagement le démenti du ministère du Land. Tout avait commencé en septembre par une circulaire aux parents qui annonçait le projet d’une «salle d’exploration sexuelle». Les autorités y ont mis le holà. Une association de garderies s’est distancée de ce genre d’initiatives.
Pro Familia (association allemande) est plus claire: «il n’est pas interdit aux enfants d’explorer leur corps et de jouer au docteur, mais il faut veiller à ce que certaines règles soient respectées dans un cadre protégé», et cela «ne doit pas nécessairement être une pièce séparée».
Ouf! Fox News, l’extrême droite, les complotistes et la foultitudes des conservateurs sont pris la main dans la confiture!
Ces experts en fake news ne disent pourtant pas un mot des standards de l’OMS et de la simple logique qui en ressort: des éducateurs-trices zélés ont voulu les mettre en œuvre... un peu prématurément.
Commentaires
Arrivé à la fin de ce texte, j'ai vraiment eu une envie de gerber.
Mais qui sont ces cinglés qui veulent imposer des cours d'éducation sexuelle à la limite de la pornographie.
Faut-il s'étonner que les enquêtes sur l'affaire Epstein se sont arrêtées à son suicide déguisé? D'après le criminologue Xavier Raufer, ce n'est pas une anomalie. Par contre, il dit pas mal de choses intéressantes dans son livre qu'il présente sur la chaine "Tocsin" sur YT:
https://youtu.be/hO7qj-Q1rg8?si=XYGHhuOnnEga1avh
Hallucinant. J'étais en retard dans mes lectures, merci pour ce texte.
Etonnant que l'OMS promeuve ce genre de "standards" en matière d'éducation sexuelle alors que sur ses 194 états membres, 57 sont aussi membres de l'OCI, l'Organisation de la coopération islamique.
L'OCI est elle à ce point impuissante à freiner cette dérive ?
Ou est-ce que OMS Europe, l'un des 6 bureaux régionaux de l'OMS, aurait carte blanche sur ce sujet ?
Il serait assez paradoxal que nous autres Occidentaux conservateurs et critiques de l'islam devrions nous allier aux musulmans sur ces questions.