L’interdiction est souvent raillée. Mais intégrée aux multiples revendications musulmanes, l’autorisation de ce vêtement prend une signification inquiétante.
Après l’échec du référendum municipal, l'Union démocratique du Centre (UDC) a déposé un projet de loi au Grand Conseil destiné à interdire le burkini – qui cache jusqu’aux indécents cheveux féminins- dans tout le canton. Le 16 novembre dernier, le projet a été renvoyé à la Commission judiciaire.
Expérience faite lors de la campagne de signatures pour le référendum, les Genevois n’ont pas la moindre perception de la signification du burkini. «Je m’en fiche», «laissez les femmes s’habiller comme elles veulent», «y en a si peu»… et pour beaucoup, passage-express, l’air très affairé, devant la cueilleuse de signatures.
Les politiciens condamnent en plus le rejet de l’autre et invoquent la tolérance, le vivre ensemble et la baignade inclusive.
La gauche, les verts et une partie de la droite se disent totalement opposés à l’intégrisme, mais trouvent pour chacun de ses symboles, toutes sortes de raisons de les accepter. En prenant soin de traiter chaque signe pour lui-même, sans jamais voir quels liens existent entre eux. Comme les musulmans prosélytes, ils brandissent par la même occasion contre les opposants, le bâillon de l’islamophobie.
En fait, la litanie de l’islamisation est infinie: «…On veut juste des horaires séparés à la piscine. On veut juste des repas halal à la cantine. On veut juste pouvoir se baigner en burkini. On veut juste pouvoir travailler voilées. Nos femmes veulent juste être soignées par des femmes. On veut juste pouvoir faire nos prières dans les entreprises. Et on veut juste…».
«Et on veut juste pouvoir méditer à l’uni…» A Genève, une nouvelle offensive est en cours. En 2018, une pétition soutenue par quelques milliers d’écervelés tolérants, réclame une «salle de méditation» pour permettre à notre «diversité culturelle» de se ressourcer. Refus de l’Uni au nom de la loi. Depuis, des militants ont sorti leur tapis et prient dans les escaliers. Le masque est tombé, la diversité est exclusivement islamiste. Les dévots ont à nouveau réclamé la salle et reçu le même refus. Mais l’interdiction les laisse de marbre: «les étudiants musulmans prieront coûte que coûte»… jusqu’à la victoire!
Cette créativité islamiste est enragée… En France, des élèves ont tenté d’imposer une autre nouveauté à l’école, l’abaya et le kami. Gageons qu’ils trouveront bientôt un autre bélier contre la France et son mode de vie.
La gauche valaisanne se soumet
En Valais, le Grand Conseil a ouvert cette nouvelle voie d’islamisation: le 16 novembre, le parlement a nettement rejeté l’interdiction du burkini (88 contre 33) demandée par une motion de l’UDC.
La gauche, autrefois fer de lance de l’égalité entre hommes et femmes, raison pour laquelle je l’avais rejointe, milite pour les aimables coutumes visant la dissimulation du corps des femmes. S’y opposer «transpire la haine et l'intolérance» (dixit une verte valaisanne). Pour l’UDC, ce vêtement traduit «une insidieuse progression du communautarisme». Cette position sur l’islam est l’une de celles qui m’ont fait rejoindre ce parti. Sa lutte contre le wokisme en est une autre.
Ces incessantes revendications fracturent toutes les sociétés occidentales à forte composante musulmane. En Suisse, le Centre suisse islam et société (CSIS), généreusement financé par les pouvoirs publics, soutient mordicus ces «droits d’islamiser» qui ravissent les Frères musulmans et contribuent à leur conquête culturelle.
Dans les pays musulmans, les inspirations coraniques se traduisent par la discrimination des femmes, des minorités sexuelles et des minorités religieuses. Et par les souffrances infligées aux esprits libres. Mais pour les islamistes et leurs alliés, ce sont nos sociétés qui sont intolérantes et discriminatoires!
Cette religion – et c’est la seule- a engendré et engendre encore dans nos sociétés des assassins. Nos "modérés" n’ont jamais jugé utile de nous en expliquer la raison. Au contraire, nombre de défenseurs de l’islam dégainent de lourdes menaces face aux critiques. Et l’on nous demande de considérer cet islam bigot, suprématiste et victimaire comme une belle religion, tolérante et pacifique! Elle fait l’objet d’une propagande massive et d’un prosélytisme obsessionnel de la part de l’ONU et de l’Union européenne.
Ceux qui refusent cette islamisation de nos sociétés sont taxés de conservateurs d’«extrême droite». On remarquera que ces conservateurs ne font ni morts, ni blessés et ne profèrent pas des menaces qui obligeraient un seul musulman à être protégé nuit et jour.
Commentaires
Chère Madame, c'est triste mais en Suisse et en Europe nous sommes exactement où étaient les pays du Moyen-Orient à la fin des années septantes. En 1978 le Shah a prévenu les occidentaux qu'avec Khomeiny il y aura un hiver nucléeaire et que la "dictature noire" (l'islam) et la dictature rouge (la gauche) ne seront d'aucune aide pour les occidentaux. Le jour où en Suisse on arrêtera de tourner autour du pot et on nommera les choses, alors le changement commencera. En Iran il n'y a pas des termes comme islamistes ou extremistes, mais désormais on les appelle des musulmans pire que les nazis.