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Le ramadan dans les pays musulmans? Une vaste hypocrisie

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Depuis des années, Parviz sillonne les terres musulmanes. Il nous livre ici quelques observations des mœurs étonnantes des «croyants».

 

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A Dubaï...

Depuis septembre 2022, je vis principalement à Téhéran, Dubaï et Moscou.

J'ai une mère suisse et un père iranien et j'ai vécu les premières années de ma vie en Iran, avec la révolution islamique comme dernier cadeau.

Ce qui me surprend le plus, c'est l'idée que le ramadan est considéré dans les pays occidentaux, y compris la Suisse, comme une sorte de Noël, mais en version musulmane.

C'est exactement le contraire. Dans les pays musulmans, le ramadan est toujours considéré comme une période de tristesse et de pénitence où il faut souffrir de la faim et de la soif toute la journée pour "ressentir" la douleur des pauvres.

Pour avoir vécu le ramadan en Iran, au Soudan, aux Emirats arabes unis, en Malaisie et dans de nombreux autres pays, je peux affirmer que le ramadan est un mois de tromperie, de mensonge et de double jeu.

Les "croyants" se réveillent à 7 heures du matin (pour les plus riches), partent au travail à 8 heures et se cachent dans les toilettes à 10 heures pour manger et boire.

Dans la plupart de ces pays, les horaires changent durant la période de privations. Le travail commence à 7 heures et se termine à 14h-14h30. A Dubai par exemple, on travaille de 9h a 14h30.

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A 13 heures, les croyants font semblant d'être fatigués et essoufflés et rentrent chez eux. Ils mangent et boivent en cachette et font une petite sieste jusqu'à 18h30-19 heures.

 

 

A Francfort ...

À 19 heures, c'est l'heure de l'iftar (rupture du jeûne). Ils vont chez divers hôtes de 20 heures à 2 heures du matin et mangent et boivent comme si la faim les tenaillait depuis six mois. Ensuite, ils dorment entre 2h et 5h et dès la prière du matin, ils mangent et boivent à nouveau pour être sûrs de ne pas manquer durant la journée.

A la fin du mois, ils ont pris 10 à 15 kilos et le dernier jour du ramadan, beaucoup vont soit à Dubaï, soit à Istanbul pour se saouler et s'étourdir avec de l'alcool et des prostituées.

Les moins fortunés doivent travailler et se cacher constamment pour boire ou manger pendant la journée. Il ne faut pas oublier que jusqu'à récemment, aux Émirats arabes unis, par exemple, tout musulman arrêté en train de boire ou de manger en public était puni de coups de fouet. Les étrangers étaient renvoyés chez eux.

Mais tout cela appartient au passé.

Ces dernières années, des pays tels que l'Iran ou Dubaï, pour parler de ce que je connais bien et que j’ai vu de mes propres yeux, n'ont rien à faire du ramadan. En Iran depuis 2017, presque tous les restaurants sont ouverts (moyennant paiement, on obtient la permission de rester ouvert toute la journée: Allah a besoin d'argent!), les gens mangent et boivent dans la rue, et si un ayatollah fait une remarque, elle est accueillie par une insulte contre lui-même et son prophète Mohammed.

À Dubaï l'année dernière, la plupart des restaurants étaient ouverts et personne n'était gêné de manger ou de boire quelque chose. Ils n'étaient plus battus à coups de fouet.

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Au Londonistan...

En Occident, c’est le contraire. Les descendants d’immigrés sont de plus en plus pratiquants et font pieusement le ramadan sous le regard ému des infidèles. Quelqu’un peut-il m'expliquer pourquoi, en Suisse, nous sommes devenus des paillassons d’un islam imaginaire?

Un dernier point: 90% de la population iranienne soutient Israël dans sa lutte contre le Hamas et le Hezbollah... Alors qu'il y a deux semaines, lors de mon séjour à Genève, j'avais peur demontrer ce même soutien à Israël.

 

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