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  • 2. Immigration: le Royaume Uni enferme, l’Allemagne tâtonne

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    Pris de court par des révoltes populaires suite au meurtre de trois fillettes, le Premier ministre ouvre ses prisons pour y enfermer des «émeutiers». L’Allemagne, confrontée au même guêpier, cherche des remèdes.

     

     

     

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                                     Tragédie de Southport: enterrement d'Elsie, 7 ans

    La fable des bons étrangers persécutés par des autochtones empreints de «racisme systémique » fait long feu. Et une seule religion parmi quelque 130 présentes dans nos sociétés cause des crimes et des conflits incessants, l’islam. Pas de «cordon sanitaire» pour lui et partout la même tolérance des juges. Les ONG sont souvent de la partie telle Amnesty International qui milite pour l’acceptation des mœurs obscurantistes et a encore réclamé récemment le droit des sportives de porter le foulard.

    De nombreux pays victimes de cette complaisance et de l’islamisation tentent pourtant de limiter l’immigration. Mais pas le Royaume-Uni.

    Le pouvoir veut ignorer les raisons des émeutes

    On surnommait déjà la capitale le Londonistan à la fin des années 1990, la ville accueillant gracieusement de nombreux prêcheurs de haine. Dès la fin de la décennie, durant des années, les autorités ont épargné des gangs de violeurs musulmans pakistanais qui ont prostitué des milliers de filles non musulmanes. La BBC a rapporté en 2014 qu’«au moins 1400 enfants ont été victimes d’une exploitation sexuelle effroyable à Rotherham entre 1997 et 2013», et que les fonctionnaires britanniques n’ont rien fait. Pourquoi? Les policiers comme les services sociaux craignaient d’être taxés de racistes s’ils indiquaient l’origine ethnique des violeurs.

    Gaucheanglaisesoumise.jpgLa Grande-Bretagne a poursuivi une politique communautariste, citée en modèle. Et louer la diversité est une obsession au Royaume-Uni. Il attire nombre de réfugiés.

    Affaire George Floyd: Keir Starmer et des policiers s’agenouillent en solidarité avec Black Lives Matter.

    En 2022, le pays a enregistré une immigration nette record. Selon les chiffres de l’Office national des statistiques britannique, le solde migratoire cette année-là se monte à 606’000 personnes. Près d’un million sont arrivées de pays hors Union européenne.

    Le 29 juillet un massacre au couteau à Southport commis par un jeune Rwandais (pris, au début, pour un musulman) a causé la mort de trois fillettes et fait dix blessés, dont huit enfants.

    Après ce drame, des manifestations violentes contre l’immigration ont explosé. L’explication de «l’élite» à ce déchainement? Habituelle: «extrême droite, racistes, fascistes». Les remèdes exclusifs de Keir Starmer? Répression et condamnations féroces. Mais surtout pas la moindre tentative d’explication de l’origine des émeutes.

    Les manifestants habitent des quartiers populaires pauvres, abandonnés par les pouvoirs. Ils ne sont pas politisés, pas représentés par un quelconque parti. C’était une réaction spontanée de «petits blancs», dont l’ultra droite a profité.

    La submersion démographique, le coût, les incessantes revendications, les accusations entêtantes de discrimination et d’islamophobie lassent les populations victimes par ailleurs de faits divers violents. Le lien entre immigration et délinquance n’est plus que mollement contesté. Mais désormais au Royaume Uni, c’est la prison qui menace les expressions de lucidité. Des prisons dont on vide des criminels pour enfermer les «semeurs de haine».

    Des manifestations «antiracistes» ont répondu à cette explosion de violence. Là comme ailleurs, les activistes «de souche» ont communié avec les musulmans sous les applaudissements de la police (bénéficiaire d’engagements favorisant la diversité), des médias et du gouvernement anglais.

    Ces musulmans, «modérés» ou non, ne manifestent jamais contre les attentats islamiques, le sort des Iraniens et Iraniennes pendus, les victimes des talibans et plus généralement des chrétiens pourchassés et assassinés dans le monde par leurs coreligionnaires.

    En politique, l’appel irrésistible de l’islam

    Dans la plupart des pays européens, les politiciens en mal d’élection font des promesses aux musulmans et de plus en plus, des partis religieux se créent. Et comme être musulman c’est être quasi envoûté, le succès est au rendez-vous. Les maires de Londres, Birmingham, Blackburn, Oxford, Oldham, Luton par exemple, sont des adeptes du Prophète.

    Pourtant, deux tiers des Britanniques (67%) considèrent que la politique d’immigration menée ces dernières années a contribué à la violence et 55% d’entre eux en disent autant de celle des récents gouvernements.

    Côté islam, un sondage publié en avril par le think tank britannique Henry Jackson Society révèle que 32% des musulmans britanniques considèrent comme souhaitable l’instauration de la charia au Royaume Uni; seul un musulman sur quatre pense qu’«Israël a le droit d’exister» et plus de la moitié «confesse avoir de l’admiration pour le Hamas».

    Selon Boualem Sansal: «Les islamistes savent que le Royaume-Uni tombera comme un fruit mûr… et que l’Europe suivra (…) Comme dans le jeu de quilles, la défaite du Royaume-Uni entraînera celle de nombreux pays européens. On verra là que l’Union européenne était conçue pour affaiblir les États pour les fondre dans un ensemble sans défense.»

    L’Allemagne cherche la panacée

    Parmi les pays qui oscillent dangereusement entre davantage de fermeté et plus de complaisance, j’appelle… l’Allemagne, 84 millions d’habitants.

    Dernière tragédie en date, le 23 août. Un requérant d’asile syrien égorge trois Allemands venus assister aux 650 ans de la commune de Solingen et en blesse huit autres. Convaincus qu’il faut faire entrer dans les têtes que nous vivons une heureuse ère de mélange des populations, les gentils organisateurs avaient joint à cet anniversaire un Festival de la diversité.

    Le 31 mai à Mannheim déja, autre attaque au couteau: un immigré   afghan tue un policier, blesse gravement l’activiste Michael Stürzenberger, et fait quatre autres blessés.

    Le débat sur la politique migratoire et la lutte contre le terrorisme est reparti de plus belle dans les deux cas. Le chancelier Olaf Scholz s’était déjà prononcé pour le renvoi de criminels dans leur pays, notamment Afghans et Syriens, jusqu’ici épargnés. Le drame de Solingen était la goutte de trop: vendredi 27 août, un avion a reconduit 28 Afghans dans leur pays. Mais en France par exemple, renvoyer des Afghans chez eux est impensable. Ils causent pourtant de nombreux problèmes. Dernier en date: le 30 août où une violente rixe entre ressortissants, en pleine rue du 18e arrondissement de Paris, a fait quatre blessés. Deux personnes armées de couteau ont été interpellées.

    Du Londonistan à l’islamisation

    En Allemagne, le ciel s’est couvert depuis 2015 où un million de réfugiés avaient été fêtés, suivis logiquement par de nombreux autres. Le pays reste une des deux destinations privilégiées des «migrants» avec la France.

    mqdefault.jpgLe 11 mai 2024 à Hambourg, plus de mille manifestants réclament un califat dirigé par la charia en Allemagne. Derrière cette mobilisation de Muslim Interaktiv, se cacherait le groupe islamiste Hizb ut-Tahrir interdit en Allemagne en 2003. Depuis son apparition en 2020, Muslim Interaktiv a repris ses revendications dénonçant par exemple «l’assimilation forcée», la «diffamation de l’islam», la «diabolisation des musulmans» ou encore la «dictature des valeurs».

    Dans les milieux politiques, la manif fait scandale. Le responsable de la police de Hambourg annonce une enquête destinée à vérifier la conformité des affiches et slogans de la manifestation avec la loi.

    Et les compromissions avec l’islam se poursuivent. Le 18 juin, le chef de la protection de la Constitution Thomas Haldenwang affirme que le califat est «une forme d’État envisageable». Pour le chef du service de renseignement intérieur aussi, la revendication d’un État islamique relève de la liberté d’expression et ne constitue pas un motif d’interdiction. Le chef de la police de Hambourg était au diapason: «Notre droit de réunion n’est pas seulement un bien précieux, mais il a aussi des limites très larges, et tous les juristes étaient d’accord pour dire qu’une interdiction n’était pas justifiée.»

    Scandale, puis rétropédalage. Le pays révise son cadre juridique sur le «droit d’expulser» certains criminels.

    Comment gérer et limiter les réfugiés ?

    L’Allemagne est confronté aux mêmes écueils que l’ensemble des pays développés et tente de mettre en œuvre des mesures similaires: réduction des aides, durcissement des contrôles aux frontières, accélération du processus de demande d’asile, élargissement des droits de la police lors des reconduites, tentatives de convaincre les pays de départ de reprendre leurs citoyens, examen d’une possible sous-traitance des demandes d’asile en dehors du pays.

    Une partie des conditions nécessaires à l’accession à la citoyenneté ont été modifiées. Les candidats sont désormais confrontés lors de leur examen à des questions intégrant «les thèmes de l’antisémitisme, du droit de l’État d’Israël à exister et de la vie juive en Allemagne», explique un texte du ministère de l’Intérieur. L’approbation ou la promotion d’un seul acte terroriste suffira à l’avenir pour remplir les conditions d’une expulsion… Combien en fallait-il auparavant?

    Le coût de l’aide sociale explose.

    Le 6 août, le président fédéral allemand du syndicat de police Jochen Kopelke s’est prononcé en faveur d’une «amnistie des couteaux» avec récompense à ceux qui les abandonnent. Pour la remise d’un couteau papillon interdit, il imagine offrir un an d’abonnement à Netflix.

    Le 19 août, le chef de la police fédérale, Dieter Romann, a déclaré  que « par rapport à la population totale, les non-allemands sont statistiquement six fois plus susceptibles d’utiliser des couteaux lors d’une attaque que les citoyens allemands. Et pour les crimes sexuels, le risque est sept fois plus élevé ».

    Sans titre.jpegL’an dernier, le 4 février, environ 3500 personnes ont participé à une manifestation organisée afin de dénoncer le geste de Rasmus Paludan, homme politique suédo-danois, qui avait brûlé un Coran à deux reprises le mois précédent. À l’origine de cet appel à manifester, figurait l’organisation Muslim Interaktiv.

    Une tricherie a fait tiquer de nombreux Allemands: une enquête de RTL a révélé que des centaines d’Afghans vont passer des vacances dans leur pays d’origine grâce à diverses astuces administratives et l’aide des autorités iraniennes.

    Des migrants afghans enregistrent des vidéos d’adolescentes en Allemagne et les partagent sur TikTok. Des centaines d’Afghans commentent avec des propos abjects.

    En Occident, les autorités aiment croire que les réfugiés sont forcément des opposants à l’idéologie des talibans. Des dizaines de milliers de jeunes hommes (dont nombre de prétendus « mineurs » non accompagnés) reçoivent donc facilement le droit de s’installer en Europe. Mais là encore, les faits divers dus à ces nouveaux venus baignés dans l’une des pires versions de l’islam se multiplient.

    Prochain article : «Immigration: les pays européens cherchent la pédale de frein»