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Semaines antiracistes: où sont les racistes de la diversité ?

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Les innombrables manifestations liées à la Semaine  contre le racisme mobilisent le banc et l'arrière-banc des maniaques du Bien. Le miel des bons sentiments va dégouliner… sur des costumes taillés sur mesure. Parce que ceux qui sont jetés dans le grand chaudron des racistes par la bienpensance s’y rendent peu. Et probablement pas non plus les vainqueurs du 9 février.

Le racisme- demandez le programme- est lié aux étrangers, souvent de l’asile, qui nous font l’honneur d’habiter notre pays. On parle d’intégration et de lutte contre les discriminations qui les frappent ou vont les frapper. Les victimes du racisme ? Ces mille visages aimés de l’opprimé, du discriminé, du détenteur de richesses ignorées.

Le racisme est essentiellement suisse et blanc. Et ce racisme, on peut vomir dessus sans retenue. En revanche, je n’ai pas repéré de films, pièces ou débats illustrant –et combattant- le racisme des Russes envers les Noirs ou les Arabes, des ressortissants balkaniques, notamment Kosovars, envers les Noirs, des Arabes envers les Noirs, des Irakiens envers les Somaliens, etc. mais aussi des Noirs envers d’autres Noirs (ethnies ou pays).

Comment expliquer par exemple les castagnes entre Kosovars et Africains à la prison de Champ-Dollon? Les journalistes ont creusé. Ils ont trouvé la surpopulation, ils ont recreusé et retrouvé : c’est que coexistent des prisonniers qui accomplissent leur peine et d’autres qui attendent leur jugement. Mais pourquoi des Maghrébins contre des Kosovars? Les journalistes ont cessé de creuser. Une question trop sensible peut-être pour être ne serait-ce que soulevée?

Mais revenons à nos saintes semaines. Les mouvements religieux y seront (moi aussi l'an dernier) , ils s’inquiètent des discriminations. Les juifs, par exemple, ne comprennent pas que la société les brime un peu plus. N’ont-ils pas remarqué que par peur de «stigmatiser» un élément de diversité, une autorité n’interdira jamais un foulard, mais des «signes ostentatoires» ? Y aurait-il un seul de ces débats si des musulmans n’avaient pas tant exigé, dont le droit de discriminer ?

Dans ce genre, l’islamophobie, «la plus grande plaisanterie et le plus grand mensonge de notre temps» (dixit El-Ghazzali), aura une place de choix. Très très dure à combattre, l’islamophobie! «Oui, des millions de phobes sont en liberté, prêts à raconter ce qu’ils voient et à dire e qu’ils pensent, même si cela doit chagriner certains de leurs concitoyens qui peuvent à bon droit s’estimer odieusement stigmatisés.»

(Elisabeth Lévy, La gauche contre le réel)

 

 

 

Commentaires

  • Il faut se battre contre la définition des mots ayant été "arrangée*" pour les besoins de la causes des religions.

    Le mot racisme doit concerner la race rien de plus.

    Définition Wikipédia:

    "Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat de l'existence de races humaines, considère que certaines races sont intrinsèquement supérieures à d'autres. Cette idéologie peut entraîner une attitude d'hostilité ou de sympathie systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes."

    -Aujourd'hui nous savons que la race humaine (Homo sapiens sapiens) est la seule issue de l'évolution toujours en cours.

    Islamophobe; ce mot défini le contraire de: instruit-idiot, ou idiot utile.

    L'influence des religions au sein de l'académie des lettres est connue; chaque paperon de toutes les couleurs, s'y rend pendant son mandat. Les cardinaux et les évêques y ont leur salon de thé.

  • A propos de définition, en voici une autre qui vaut son pesant de cacahuètes. Ils s'agit du mot islamophobie,Petit Robert (2004):

    "Forme particulière de racisme dirigé contre l'islam et les musulmans, qui se manifeste en France par des actes de malveillance et une discrimination ethnique contre les immigrés maghrébins."
    En ital: "L’islamophobie est alimentée par un amalgame avec l'islamisme intégriste."

    Pour un dico, c'est tout de même fort! J'offre un verre à celui qui trouve mieux dans ce genre d'ouvrages. Et je pense que cette définition pourrait être un magnifique sujet de dissertation... Je les lirais avec délectation.

  • Il est temps d'inventer un nouveau mot: athéophobe! L'islam est athéophobe. Il suffit de lire n'importe quel passage du coran.

  • Les musulmans lorsqu'ils parlent de non-musulmans font état de " contamination" par les démons, par le satan et ce verset dans la Sourate El Haj (Pèlerinage), aucun musulman ne peut et ne doit dire que le Coran est contaminé, mais ces versets sont spécialement révélateurs :

    52] Nous n’avons envoyé avant toi aucun messager ni prophète sans que le diable ait tenté d’altérer le sens des versets qui leur étaient révélés. Mais Dieu a toujours aboli les suggestions du diable et rétabli le sens véritable de Ses versets. Dieu est Omniscient et Sage.

    [53] Et ce, afin de faire de ce que suggère le diable une tentation pour ceux dont les cœurs sont minés par le doute et pour ceux dont les cœurs sont endurcis. C’est pourquoi les iniques s’engagent si loin dans la scission.

    [54] Et afin aussi que les initiés sachent que ces versets expriment la vérité émanant de ton Seigneur, qu’ils y croient et que leurs cœurs s’y soumettent en toute humilité, car Dieu guide vers le droit chemin ceux qui croient.

    [55] Quant aux impies, ils continueront à en douter jusqu’à ce que l’Heure dernière vienne les surprendre, ou que les atteigne le châtiment d’un jour terrifiant.

    "Sourate El Haj"

    En gros, cette sourate, résume parfaitement l'impasse dans laquelle les musulmans voient les non-musulmans !

  • Chez les socialos, la censure, c'est plus fort que soi !

    Et c'est d'ailleurs ce qui le plombe, pendant que la droite reste ouverte vers le futur, les gauchos se font doubler malgré leurs wagons de promesses !

  • Les musulmans lorsqu'ils parlent de non-musulmans font état de " contamination" par les démons, par le satan et ce verset dans la Sourate El Haj (Pèlerinage), aucun musulman ne peut et ne doit dire que le Coran est contaminé, mais ces versets sont spécialement révélateurs :

    52] Nous n’avons envoyé avant toi aucun messager ni prophète sans que le diable ait tenté d’altérer le sens des versets qui leur étaient révélés. Mais Dieu a toujours aboli les suggestions du diable et rétabli le sens véritable de Ses versets. Dieu est Omniscient et Sage.

    [53] Et ce, afin de faire de ce que suggère le diable une tentation pour ceux dont les cœurs sont minés par le doute et pour ceux dont les cœurs sont endurcis. C’est pourquoi les iniques s’engagent si loin dans la scission.

    [54] Et afin aussi que les initiés sachent que ces versets expriment la vérité émanant de ton Seigneur, qu’ils y croient et que leurs cœurs s’y soumettent en toute humilité, car Dieu guide vers le droit chemin ceux qui croient.

    [55] Quant aux impies, ils continueront à en douter jusqu’à ce que l’Heure dernière vienne les surprendre, ou que les atteigne le châtiment d’un jour terrifiant.

    "Sourate El Haj"

    En gros, cette sourate, résume parfaitement l'impasse dans laquelle les musulmans voient les non-musulmans !

  • (Mireille, j'avais déjà posté le commentaire ci-dessus il y a 5 jours, il n'a pas été publié, je l'ai reposter et il est publié ????)

  • Le verset 22.52 est directement lié à l'anecdote des versets sataniques. En gros, Mahomet aurait alors reconnu la légitimité de quelques déesses païennes dans le coran. Puis il aurait remplacé ces versets par d'autres qui nient toute légitimité à ces déesses. Dans le verset 22.52, dieu s'en explique.

    Plus de détails (je recycle un des mes commentaires sur le blog de Sami Aldeeb):

    D’abord, il faut préciser [que la fable des versets sataniques] nous vient en principe directement de la Sira originale, l’ouvrage de Ibn Ishaq (~704-~764) qui a entièrement disparu entretemps et que nous connaissons surtout sous la forme de la recension d’Ibn Hicham, qui a vécu environ un demi-siècle après Ibn Ishaq. Dans sa recension, Ibn Hicham précise qu’il a omis certains passages, dont il estimait qu’ils nuisaient à la bonne réputation du prophète. Le passage des versets sataniques semble être de ceux-ci, car il est absent dans la Sira d’Ibn Hicham, mais on le trouve dans les chroniques de Tabari (839-923), un énorme ouvrage censément historique dont nous savons qu’il est basé en partie sur la Sira originale, à laquelle Tabari avait accès (et dont il a fait une sélection différente de celle d’Ibn Hicham).

    Nous sommes à la Mecque, donc au début de la «révélation», à une époque où le prophète et ses compagnons étaient en très mauvais termes avec les gens de la Mecque, qui trouvaient l’islam beaucoup trop intolérant. Selon Tabari, le prophète regrettait cette situation, qui le coupait des gens de son clan, et il cherchait à réconcilier les deux camps adverses. Il était tourmenté, déchiré entre son affection pour son clan et sa vocation religieuse.

    C’est alors que satan serait intervenu. Pendant la révélation (la première récitation) de la sourate an-Najm (l’étoile, sourate 53, la 23e révélée selon l’Azhar), satan aurait troublé Mohamed et lui aurait fait dire, au lieu de ce que le coran standard indique aux versets 19 à 23, soit

    "Avez-vous vu [les divinités] Lat et Uzza, Et l’autre, Manat, la troisième? Serait-ce à vous le mâle et à Lui la femelle? Que voilà donc un partage injuste! Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n’a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la présomption et les désirs de [leurs] âmes, alors que la direction leur est venue de leur Seigneur."

    la chose suivante:

    "Avez-vous vu [les divinités] Lat et Uzza, Et l’autre, Manat, la troisième? Ce sont des déesses de haut rang, Et leur intercession est des plus prisées."

    Ce qui bien sûr a beaucoup plu aux bourgeois de la Mecque, car ces trois divinités étaient très importantes pour eux. Le fait que Mohamed et son dieu reconnaissent ainsi leur rang permettait d’envisager une réconciliation, une acceptation de l’islam, de la nouvelle religion. C’était tout ce qu’ils voulaient, au fond, semble-t-il: une reconnaissance de leurs propres croyances par l’islam. Ainsi, après la révélation, tout le monde s’est prosterné: le prophète, puis les musulmans ET les Qurayshites et tous les autres, en signe de joie et de soumission à la révélation. Un seul homme, un vieillard, refusa de joindre les autres et se prosterna dans son coin, au-dessus d’une poignée de terre de la vallée. Les musulmans n’avaient rien remarqué de spécial, tout le monde était content. La bonne nouvelle a aussi atteint les musulmans qui se trouvaient alors en Abyssinie: les Qurayshites ont accepté l’islam! La Mecque était réconciliée autour de la nouvelle religion, c’était la liesse.

    C’est alors que Gabriel s’est pointé et a fait les gros yeux à Mohamed, lui a passé un terrible savon. Mohamed était effondré, mais dieu l’a bien vite consolé et a annulé la farce de satan. En outre, mais bien plus tard, après l’Hégire (sourate Al-Hajj, no 22, 103e sourate révélée, verset 52), dieu lui a envoyé une révélation pour mettre les choses au point et expliquer pourquoi le coran avait été modifié:

    "Nous n’avons envoyé, avant toi, ni envoyé ni prophète qui ait pu réciter sans que Satan ne jette le trouble dans sa récitation. Dieu abroge ce que Satan ourdit, puis Dieu établit ses versets. Dieu est savant et sage."

    Mais sur le moment, quand Mohamed a abrogé la reconnaissance des déesses des Qurayshites, les choses ne se sont pas trop bien passées. Les Qurayshites se sentaient trahis, roulés dans la farine: on leur avait promis une reconnaissance, par la parole même de dieu, et voilà que dieu revenait sur sa décision? Et puis quoi encore? Et les accords qui avaient pu être trouvés ont, eux aussi, été annulés, et la situation était plus tendue que jamais. Et le fait est que le coran officiel ne contient que la version soi-disant dictée par dieu, qui dénigre les divinités des Qurayshites.

    La morale de cette petite histoire est que les musulmans, pour plaire à leur dieu, ne font des concessions que très temporairement et reviennent volontiers, quand ça leur paraît nécessaire, même sur les promesses de leur dieu. Les musulmans qui connaissent cette anecdote, et tous les «bons musulmans», ceux qui représentent l’islam officiellement, la connaissent, sont ainsi incités à admettre à peu près n’importe quoi pour obtenir gain de cause, dans la certitude que leur dieu leur pardonnera volontiers lorsqu’ils reviendront sur leur parole. Allah est si gentil avec les musulmans…

  • Alain, il faut précisé qû'il n'y a pas moins musulmans qu'un musulmans, d'où les incessantes guerres "fratricides", d'où également la "takhia", du moins la légitimation de cette dernière dans tous les cas de figures.

    Il n'y a pas pire insulte dans l'islam que de s'abaisser à vouloir faire la "paix" avec son ennemi, l'ennemi est respecté tant qu'il reste son ennemi, un ennemi qui renonce aux hostilités devient un double ennemi et les sourates précitées encourage à le protéger contre lui même de devenir comme "toi" !

    C'est ce que l'on appel : le double paradoxe de l'islam et la sourate 53 le décrit parfaitement.

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