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Les biais idéologiques de l’analyse Vox sur l’immigration de masse

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Comment créer de méchants conservateurs opposés à de gentils progressistes? Illustration par la stratégie de politologues gentiment progressistes.

Après dix jours d’efforts et une douzaine de sollicitations, j’ai capitulé: je n’obtiendrai pas le questionnaire qui fonde l’analyse Vox à propos de l’initiative contre l’immigration de masse. Ou plutôt si: j’ai réussi à obtenir… la version allemande. Avant de décrire cette quête surréaliste, coup d’œil sur le joyau.

Rappelons que dans les deux semaines qui suivent chaque brassée de scrutins fédéraux, un échantillon de citoyens est contacté par téléphone. But: savoir ce qui les a poussés à dire oui ou non aux sujets du jour. Appellation: «Analyse Vox». Après dépouillement des résultats, la presse reçoit un long communiqué dont elle résume fidèlement le contenu. La tradition a été respectée pour les votations du 9 février.

Ce qui caractérise le questionnaire Vox, c’est le nombre étonnamment élevé de questions qui n’ont pas de lien direct avec les sujets de votation et qui reviennent quasi systématiquement. Elles visent à connaître les caractéristiques socio-économiques des sondés (âge, formation, revenu, etc.), l’appartenance partisane, le degré de politisation, etc., etc. Ces variables sont ensuite corrélées avec les votes du jour.

On découvre parmi ces questions un chapitre «valeurs » qui, disons, pose question.

La personne interrogée est censée mentionner le chiffre 1 ou proche de 1 si elleanalyse vox,immigration choisit la première proposition, et 6 ou proche de 6 si elle est séduite par la seconde. Les voici. Attachez vos ceintures !

« Souhaitez-vous:

- une Suisse qui s’ouvre davantage au monde extérieur ou une Suisse qui se ferme davantage?

(photo P. Sciarini)

- une Suisse où l’on attache peu d’importance à l’ordre et à la tranquillité et ou une Suisse où l’on attache une grande importance à l’ordre et à la tranquillité?

- une Suisse avec une armée forte ou une Suisse sans armée?

- une Suisse dans laquelle chacun bénéficie des mêmes chances ou une Suisse dans laquelle il n’y a pas égalité des chances?

- une Suisse avec de grandes différences de revenu ou une Suisse sans différences de revenu?

- une Suisse où le plein emploi n’a pas une grande importance ou une Suisse où l’on met fortement l’accent sur le plein emploi?

- une Suisse avec participation des citoyennes et des citoyens aux décisions importantes du gouvernement ou une Suisse sans participation des citoyennes et des citoyens aux décisions importantes du gouvernement?

- une Suisse où l’égalité des droits pour les femmes est activement promue ou une Suisse qui n’accorde de traitement de faveur ni aux femmes, ni aux hommes?

- une Suisse où les étrangères et les étrangers ont les mêmes chances ou une Suisse où les Suissesses et les Suisses ont de meilleures chances?

- une Suisse où la protection de l’environnement est plus importante que le bien-être économique ou une Suisse où le bien-être économique est plus important que la défense de l’environnement?

- une Suisse avec davantage d’intervention de l’Etat dans l’économie ou une Suisse avec davantage de concurrence dans l’économie?

- une Suisse où la Confédération a davantage de pouvoir ou une Suisse où les cantons ont davantage de pouvoir?

- une Suisse moderne ou une Suisse qui défend ses traditions?

La formulation représente un grand avantage : elle permet aux analystes de placer sans hésiter les uns dans la petite boîte blanche des esprits ouverts (dont ils font partie) et les autres dans la petite boîte noire des conservateurs. Ce qui aboutit à ces constats stupéfiants: « … l’initiative a été plébiscitée par les personnes qui accordent la priorité à la défense des traditions, qui privilégient la fermeture vis-à-vis de l’extérieur, qui souhaitent favoriser les Suisses par rapport aux étrangers et qui attachent une grande importance à l’ordre et à la sécurité.»

Et les politologues confirment, telle Siljy Häussermann : «Le paradoxe, c’est à quel point les résultats sont peu surprenants. La ligne de fracture est exactement la même (…) c’est-à-dire entre ceux qui veulent une Suisse ouverte et ceux qui penchent plus dans le sens d’une fermeture.»

Ce genre de truismes sociologiques occupe une bonne part du communiqué Vox.

(Photo C. Longchamp)

analyse vox,immigrationLes partisans de l’initiative qui auraient un avis plus nuancé sur ces «valeurs» ne disposent pas de petites boîtes. Impossible par exemple d’imaginer choisir entre «une Suisse moderne qui défend ses traditions» et «une Suisse moderne qui renonce à ses traditions» ou «une Suisse qui ne s’ouvre pas davantage au monde extérieur, mais ne se ferme pas non plus» ou encore «une Suisse qui attache de l’importance à la sécurité» (ni peu, ni grande). Parce que sans les choix manichéens ou absurdes (une Suisse «sans différence de revenus» ou «sans participation des citoyens aux grandes décisions du gouvernement»), l’analyse serait bien à la peine.

Il existe aussi, probablement, une sorte de soumission inconsciente des citoyens à leur image sociale (image que partagent les chercheurs). Je vote contre l’immigration de masse ? J’attribue forcément une "grande importance à la sécurité". Inversement : je suis un esprit progressiste qui vote non ? J’attache «peu d’importance à la sécurité». Mais dans la vraie vie, combien diraient qu’ils attachent peu d’importance à la sécurité? Et dans la même veine, combien désirent, hors sondage, une société sans différence de revenus?

Enfin, que cherchent à induire les chercheurs en demandant de choisir entre une armée forte et pas d’armée? Existe-t-il des citoyens qui souhaitent une armée, mais faible?

Ces sondages représentent une source infinie de questionnement…

A propos du sujet

On trouve  tout de même quelques -rares- questions à propos du vote sur l’immigration. Une question ouverte qui demande -sans proposer de choix- les deux raisons qui ont fait voter aux votants ce qu’ils ont voté. Elle regroupe trois réponses qui ont permis de rappeler la «xénophobie » (35%) des acceptants : «je suis contre l’immigration par principe; il y a trop d’étrangers en Suisse; il y a assez d’étrangers en Suisse.»

Les ouverts, si opposés à la xénophobie, ont cité à un pourcentage bien faible la discrimination des étrangers pour expliquer leur «non» (8%). Leur argument majeur (33%) concerne des craintes pour l’économie.

La question la plus intéressante demandait aux sondés : «Êtes-vous entièrement d’accord, assez, pas du tout, etc.»  avec ces affirmations :

« Contre l’initiative:

- Vouloir contrôler l’immigration sur le plan national est contraire à l’accord sur la libre circulation des personnes et conduira à la résiliation des accords bilatéraux avec l’UE.

-  Le contrôle de l’immigration par contingents conduit à la bureaucratie et à des coûts élevés.

- Si la libre circulation des personnes avec l’Europe est abrogée, un pilier important de la réussite économique et du bien-être de la Suisse sera menacé.

- Vouloir limiter l’immigration conduira à l’isolement de la Suisse.

« Pour :

- Nous devons pouvoir à nouveau gérer seuls notre immigration.

- Si le contrôle de l’immigration conduit à une résiliation des accords bilatéraux avec l’UE, nous devons assumer ce risque.

- L’immigration incontrôlée fait pression sur les salaires et génère des problèmes de logements et de circulation.

- L’immigration (réd : qui n’est soudain plus incontrôlée) fait augmenter la criminalité en Suisse. »

Ces dernières réponses représentent le seul résultat surprenant de l’analyse. Les deux tiers des votants -donc une forte minorité de ceux qui ont voté non- sont d’accord avec les trois premiers arguments en faveur de l’initiative. Ce groupe de citoyens qui considèrent que l’immigration crée de sérieux problèmes dépasse donc largement les 50,3% d’acceptation.

Un résultat noyé dans le communiqué.

Sous le sceau du secret-défense

Si les conclusions sont volontiers commentées par leurs analystes, en l’occurrence le professeur genevois de sciences politiques Pascal Sciarini, la base sur laquelle elles se fondent ressemble à une citadelle imprenable.

C’est ainsi que durant dix jours et une quinzaine de contacts, j’ai joué une partie de ping-pong entre Sciarini et l’institut GFS qui organise le sondage. J’ai consulté le site de GFS (il date du siècle dernier), contacté une assistante (- « le questionnaire n’est pas encore publié »-), tenté l’abordage du directeur Claude Longchamp (sans réponse), pour en revenir à Sciarini qui ô miracle me transmet le questionnaire… qu’il ne possède qu’en allemand. 

Considérant comme un peu surréaliste d’être autorisée à posséder la version allemande,  mais pas la française, je me tourne une dernière fois vers GFS. Un nouvel interlocuteur, Urs Biéri, me répond imperturbable : «Le questionnaire n'est pas encore publié. »

Mais, me direz-vous, pourquoi m’être tant obstinée ? D’abord, parce que la mauvaise foi m’enrage. Ensuite, parce qu’il me semble étrange de demander aux journalistes de répéter comme des perroquets des résultats en leur refusant d’en consulter une source élémentaire. Et puis l’homme -et la femme- sont ainsi faits que plus le refus d’un objet convoité est entêté, plus l’envie de l’obtenir devient irrésistible.

Enfin, et surtout, je me suis souvenue en lisant le communiqué Vox avoir répondu à un de ces sondages politiques. Les questions étaient tellement manipulatrices que j’ai rapidement mis fin à l’interrogatoire.


Paru le 24.04 dans lesobservateurs.ch

 

 

 

Commentaires

  • On se plaint de Poutine? Mais l'analyse Vox est quasi soviétique!

    C'est hallucinant de lire cela. La seule question dite "ouverte" ne l'est que parce qu'elle propose trois options non directement liées plutôt que deux ou une seule: je n'ai pas la même conception des questions ouvertes, et pourtant l'art de poser les questions est quelque chose que j'ai développé assez loin dans mon travail. Une question ouverte ne préjuge pas du résultat, donc ne le formule pas du tout, même pas sous trois options - sauf exception en cas de blocage dans la dynamique du dialogue, et avec beaucoup de précautions avant et après. Une question ouverte par exemple serait: "Comment voyez-vous la Suisse", ou "Quelle est votre Suisse idéale", ou "Comment vous sentez-vous quand on vous traite de xénophobe"?

    Tout le reste: de quoi tomber à la renverse. Petites boîtes, oui, dans lesquelles on met un diable déjà tout stéréotypé. Si l'on ne peut empêcher les humains de produire des stéréotypes, au moins limitons les dégâts dans une analyse qui se veut au-delà des positions partisanes.

    En fait ici on amplifie à fond ce côté partisan, l'enquête est partisane dans sa formulation, en prétendant à la neutralité sociologique. La malhonnêteté intellectuelle s'étale sans pudeur. Qu'on ait voté oui ou non, on devrait contester cette méthode Vox. Mais bon, on devrait savoir depuis Bourdieu que la sociologie est une branche du marxisme...

    Merci pour votre opiniâtreté Mireille.

  • Une fois encore, ce blog tenu par Mme Vallette, fait honneur à l'intelligence et à la droiture. Face à une propagande, politique et/ou religieuse souvent suffocante, il est réconfortant de lire des propos pleins de rigueur et de bon sens.

    Merci Mme Vallette.

  • Merci d'exister.

  • J'espère que cet article fera évoluer le questionnaire Vox.
    Contacté, il y a six mois, j'ai tenté péniblement de me prêter au jeu. Mais j'ai été incapable de répondre à une question sur deux, trop tordu. Finalement, pris de pitié pour mon interlocuteur (comme je le suis parfois pour les démarcheuses en produits de beauté) j'ai tenté de le consoler: "Je sais que vous n'y êtes pour rien, ce questionnaire, on vous l'a remis tout fait. Dites toutefois à vos employeurs qu'il est nul". Un peu vexé, il m'a précisé avoir une licence universitaire en poche. Peut-être était-ce Claude Longchamp lui-même!?

  • Mon cher Jean-Bernard, venant de toi, la critique est sans appel. J'espère aussi que ce questionnaire évoluera, mais je doute, le malade est au plus mal. Qu'un Sciarini cautionne ce genre de nullités me paraît tout à fait éloquent. Ces questions ont été élaborées par de doctes universitaires convaincus d'être du côté du Bien, et ils sont innombrables dans nos universités et dans la recherche.
    Connais-tu un prof UDC? Ou une telle hypothèse te fait-elle sursauter toi aussi?

  • Contactée également, j'ai raccroché au nez de mon interlocuteur!

  • Le questionnaire pourrait être tourné en dérision. Petit exemple de délire:


    Souhaitez-vous:

    - une Suisse avec une armée capable de la défendre contre les ennemis visibles et invisibles, y compris sous-terrains, ou une Suisse avec une armée coûteuse et insignifiante?

    - une Suisse où chacun touche un revenu en fonction de ses compétences, formations, degrés de responsabilités, force d’initiative, ou une Suisse où les nuls touchent le même revenu que les doués?

    - une Suisse heureuse, joyeuse et pimpante comme une cerise bien mûre, qui se fiche de ce que 30% des médecins roumains formés en Roumanie travaillent en France ou à Genève parce que c’est mieux payé, ou une Suisse qui est triste et dépressive de savoir que les roumains pauvres restés aux pays n’ont pas assez de médecins pour se soigner (et de toutes façons pas les moyens non plus, il y a donc une justice) et qui prend rendez-vous chez le Dr Nicolaescu pour soigner sa dépression?

    - une Suisse qui s’ouvre davantage à la République Centrafricaine à condition que le café soit corsé, ou une Suisse qui se ferme plutôt au Costa-Rica à l’heure de la messe?

    - une Suisse qui accueille plutôt des brésiliennes de 25 ans topless ou une Suisse qui refoule des tibétains vérolés naturalisés hollandais?

    - une Suisse où l’on tient la porte à son cambrioleur, ou une Suisse qui autorise le port d’arme individuel?

    - une Suisse où l’on n’a pas les mêmes chances mais où on peut ouvrir sa grande bouche, ou une Suisse qui offre les mêmes chances à tous même aux muets?

    - une Suisse qui se vend sur le trottoir ou une Suisse qui s’achète une conduite?


    Question subsidiaire:

    - pensez-vous que le Dr Nicolaescu fera traîner son patient suisse en longueur pour gagner de l'argent qu'il investira dans une clinique privée à Miami, ou qu'il l'enverra chez un confrère dermatologue en désespoir de cause?


    Etc... Rien que des questions qui poussent à réfléchir.

    On pourrait même envisager de réaliser l’enquête avant une votation afin de montrer la bonne voie.

    :-)

  • Merci Monsieur l'Homme libre,

    Enfin des propos sensés qui se fondent sur une analyse neutre et scientifique au vrai sens du terme.

    Merci de rappeler à ces commentaires partisans qui était Pierre Bourdieu ce maître de la sociologie...

    L'ignorance est mauvaise conseillère et génératrice de mépris, de haine et de violence à l'égard de celles et ceux qu'on condamne sans les connaître vraiment.

    C'est vrai qu'il n' y a que peu de voix qui s'élèvent contre ce terrorisme "intellectuel" de caniveau...
    Encore une fois merci Homme libre et bien à vous.

  • Excellent John! On pourrait organiser un concours!

    On pourrait aussi demander que soient comptabilisés les citoyens qui refusent le questionnaire, apparemment ils ne sont pas rares.

    Malheureusement, ce genre de procédés ne concernent pas seulement Vox. Un neveu m'a dit avoir lui aussi renvoyé son interlocuteur pour les mêmes raisons de manichéisme et là, il s'agissait des finances de la Ville de Genève.

  • Félicitations pour votre ténacité, chère Mireille! Vous prouvez avec éclat que la plupart des sondages dont on nous rebat les oreilles ne sont que de la propagande déguisée. Les sondeurs savent à l'avance ce qu'ils veulent trouver et arrangent leurs questions en conséquence. Cet outil est en réalité un moyen politique camouflé. C'est pourquoi je n'y réponds plus ni ne lui accorde la moindre importance.

  • J'ai envoyé ma parodie a GFS qui réalise le Vox. Je vous tiendrai au courant si je reçois une réponse.

    Je vais chercher l'adresse courriel de Longchamp et Sciarini pour leur envoyer aussi.

  • Pascal Sciarini est un virulent idéologue pro UE .
    Peut-on être surpris qu’il cautionne ce questionnaire ?
    Lu dans le magazine alémanique Weltwoche (p20 du numéro 17 de cette année, article Bittgang nach Brüssel (Chemin de pénitent vers Bruxelles)) : P. Sciarini a déclaré au congrès annuel des politologues suisses en janvier: - "Pouvons-nous accepter un parti qui a provoqué une crise de gouvernement?"
    Il a averti que si le peuple était "dévoyé" par l'UDC et votait pour l'initiative contre l'immigration de masse, et si cela devait provoquer une crise de gouvernement, alors, avec une telle décision, le peuple mettrait en danger, sans le savoir, les relations entre la Suisse et l'UE. Dans un tel cas l'UDC devrait être expulsée du gouvernement.

  • Pour John et les intéressés:

    pascal.sciarini@unige.ch
    claude.longchamp@gfsbern.ch

  • C'est envoyé.

    J'ai aussi mis une petite introduction à mes envois:

    "Cher Monsieur,

    Je vous envoie copie du courriel envoyé à l'institut GFS à propos du questionnaire Vox sur la votation du 9 février (pour laquelle j'ai personnellement voté blanc). C'est ahurissant de lire ce questionnaire, et que nos universités servent à cela(*).

    Le texte:


    J'ai eu l'occasion de lire quelques-unes des questions que vous avez posées suite au vote du 9 février. C'est un modèle du genre: questions fermées, OU/OU et pas de possibilité de ET/ET, questions orientées, inductives, directives, induisant des stéréotypes préprogrammés et jouant sur le manichéisme politique, idéologie sous-jacente, bref, c'est cultissime. Ma concierge ne ferait pas moins bien. Je vous propose quelques questions à rajouter, dans un esprit de dérision qui devrait rehausser votre niveau intellectuel:

    (+ questions comme ci-dessus)"


    Bonne journée.


    (*): à former de tels universitaires.

  • En communication, cela s'appelle tout simplement de la manipulation.

    Dans quel but et pour quels intérêts?

  • Sidérant !
    La plupart des question n'ont rien à voir avec la votation sur l'immigration de masse ... mais plutôt avec l'initiative du 18 mai sur les Grippen et le salaire minimum.
    Comme vous, j'ai été contacté à une autre occasion et je me suis étonné des questions qui n'avaient rien à voir (ou si peu) avec le sujet.
    Maintenant je suis fixé.
    Merci Mireille et bravo pour votre article (qui n'est d'ailleurs pas le 1er à me plaire).

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