Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le retard de la science en pays d’islam selon un physicien pakistanais

Imprimer

Les superstitions et les méthodes d’apprentissage du Coran pèsent lourdement sur le retard scientifique des sociétés musulmanes. Pervez Hoodbhoy l’illustre.

Cet article m'a été proposé par un lecteur, Jean-Guy Berberat. Je l'en remercie.

 

Hoodbhoy6.jpg

«La science refuse obstinément de prendre racine dans les pays musulmans.» C’est le constat d’un célèbre physicien pakistanais, par ailleurs activiste des droits humains, le Dr. Pervez Hoodbhoy.[1]

La lecture de son interview permet d’inverser la proposition: en fait, les pays musulmans sont un sol stérile pour la science. L’entêtement à considérer l’islam comme la vérité révélée, totale et définitive en est la cause première.

La relation entre science et religion est un thème récurrent chez les théologiens, notamment pour l’islam. S’il n’en est pas un pour les scientifiques, c’est parce que ceux-ci n’envisagent aucun rapport entre les deux. Les observations et les réflexions d’un scientifique d’origine musulmane sur la science dans le monde islamique sont donc particulièrement intéressantes. Elles le sont d’autant plus qu’elles portent sur le Pakistan, État islamique de plus de 200 millions d’habitants qui dispose de l’arme nucléaire.

La pseudoscience et la superstition touchent particulièrement le monde musulman, mais pas seulement, comme en témoignent les larmes de madones en Italie. Au Pakistan, «ce qui diffère, c’est l’audience, l’attention et le sérieux accordés aux charlatans, escrocs et religieux». Par exemple, l’«inventeur» d’un moteur mu par de l’eau plate a été considéré comme un héros national par le monde politique, médiatique et même scientifique, dont Abdul Qadeer Khan, le «père» de la bombe atomique pakistanaise. Il s’est ensuite avéré que le falsificateur, un temps adulé, était en fait un braqueur de banques!

Le Dr. Hoodbhoy attribue deux causes à cet état de fait:

  • L’exigence de prendre en considération la religion en tout, science comprise, ce qui étouffe l’esprit critique.
  • L’importance de la mémorisation dans l’enseignement, influencée par celle des textes religieux à connaître par cœur et à psalmodier. «On demande à l’étudiant de reproduire des phénomènes scientifiques plutôt que de les analyser et de les comprendre par le raisonnement».

Des formes de pseudosciences perdurent sous l’appellation de «sciences islamiques», comme la soi-disant «interprétation scientifique» du Coran. «Les prétendus intellectuels qui s’efforcent de créer une science purement islamique sont moins nombreux qu’il y 30 ans, sous la présidence du général Zia», se félicite le Dr. Hoodbhoy. L’entourage de Zia proclamait alors l’existence d’une science islamique, indépendante de la science chrétienne, de la science juive, de la science hindoue, ce qui revient à nier la science elle-même et à la fondre dans la culture. «De ces gens, aucun n’était un scientifique.» Ils ont tenté de se servir de la critique de la science par des «postmodernistes occidentaux» pour affirmer avoir découvert une science fondée sur les valeurs islamiques. Hoodbhoy a publié un ouvrage à la fin des années 1980, Islam and Science-Religious Orthodoxy and the Battle for Rationality, où il réfute cette aberration.

C’est en sciences de la vie que s’exprime le conflit le plus irréductible. «La totalité ou presque des musulmans rejettent le concept d’évolution et de complexification». Ça commence par les livres scolaires. Un traité consacré à la biologie affirme: «La théorie de l’évolution, telle que proposée par Charles Darwin au 19ème siècle, est une des plus incroyables et irrationnelles affirmations de l’histoire.» Rien que ça. A noter l’usage qui est fait de la notion de «rationalité». «Même les professeurs de biologie disent ne pas y croire [à l’évolution]. Ils ne l’enseignent que par obligation».

Les principes de cette «science islamique» se répercutent en médecine. Le recours à des  «remèdes islamiques» comme la saignée, les limaces, les amulettes est très courant. Les chaînes de TV proposent d’innombrables émissions consacrées à la guérison par la foi. «De telles croyances ne concernent pas que les couches les plus ignorantes de la société: elles sont fortement répandues parmi les étudiants des universités!»

On retrouve ces croyances partout dans le monde musulman, surtout sunnite, où l’enseignement hoodbhoy7.jpgrepose sur la répétition et la mémorisation. «J’ai vu des étudiants psalmodier et réciter, en groupe, juste avant un examen de science», rapporte Hoodbhoy. «La science est associée à des formules, des graphiques, des tableaux; elle n’est pas perçue comme un moyen de développer les capacités d’analyse.»

Ce genre d’approche éloigne ainsi les jeunes musulmans des sciences «dures». «Ils préfèrent la finance et la comptabilité qui leur permettent de travailler dans des multinationales pour lesquelles ils vendent des produits conçus, développés et fabriqués ailleurs dans le monde», c’est-à-dire ailleurs que dans les pays musulmans. L’Iran ou la Turquie, qui ont un long passé préislamique, sont moins obérés par cette science idéologisée.  

Le gouvernement pakistanais encourage toujours certaines dérives. «Les projets portant sur la pseudoscience islamique se sont raréfiés, mais il en subsiste.» Hoodbhoy narre un échange acerbe qu’il a eu avec le directeur général de la PAEC, la commission pakistanaise de l’énergie atomique, un certain Bashiruddin Mahmood. Pas n’importe qui, donc, ne dirigeant pas n’importe quoi. Ledit Mahmood a émis un document officiel disant que des djinns pourraient être capturés et utilisés pour résoudre tous les problèmes d’approvisionnement électrique du Pakistan. Rappelons que pour l’islam les djinns sont des créatures invisibles qu’Allah a créées à partir du feu, comme il a créé les hommes avec de l’argile. Le Dr. Hoodbhoy a qualifié cette idée d’insensée, ce qui lui a valu d’être traité d’ennemi de l’islam. Un collègue de Mahmood a pourtant approuvé sa critique, avant de se dire tout de même convaincu qu’on pouvait asservir des djinns à la conduite de turbines.

Cette inculture est largement diffusée par les médias. On ne peut trouver, occasionnellement, des sujets réellement scientifiques que dans la presse pakistanaise anglophone.

Comme l’islam a forcément toujours raison en toute chose, les autorités tentent de nier la réalité et de masquer tout indice d’infériorité. Difficile. Pour 14 millions de personnes dans le monde, 180 prix Nobel ont été attribués à des savants juifs. De l’autre côté, le milliard et demi de musulmans n’a obtenu que trois prix Nobel, dont un de la paix. [2] Les deux autres, en chimie et en physique, l’ont été par des scientifiques ayant étudié et exercé exclusivement dans des pays anglo-saxons. «Le monde islamique n’a fourni aucune invention depuis le 12ème siècle». Certaines de ses rares universités [2] se prévalent d’un nombre croissant de publications scientifiques. C’est une présentation fallacieuse des faits. Cette prétendue croissance part de zéro, ou presque. De plus, ces publications revendiquées par des pays musulmans, «notamment l’Arabie saoudite, sont le fait de professeurs européens ou américains réputés, engagés par ces universités».  

A la question de l’«harmonisation» des principes de l’islam et de la science, le Dr.Hoodbhoy répond sans ambiguïté: «Il n’y a qu’une voie pour créer cette harmonie. Les placer dans deux compartiments séparés et sans chevauchement. Laisser la science aux scientifiques recourant à des méthodes scientifiques basées sur la raison, la logique, l’expérimentation et l’observation. Laisser la religion au domaine spirituel et individuel.» En d’autres termes, comme toutes les autres religions, l’islam n’est pas une science et ne peut pas l’être. La science, elle, n’a pas à spéculer sur le sens de la vie et des phénomènes naturels.

hoodbhoy8_talibans.jpg

"Aucun leader religieux n'a appelé à expulser de l'islam les Talibans ou des groupes similaires. Quand on insiste, la réponse est généralement que seul Allah peut décider  qui est musulman et qui ne l'est pas. Mais les mêmes s'empressent de déclarer les Ahmadis (réd: une branche de l'islam) comme des infidèles."

Alors qu’est amorcée la quatrième révolution industrielle avec ses perspectives illimitées et ses bouleversements prévisibles, alors qu’on parle aujourd’hui d’intelligence artificielle, de nanotechnologie, d’internet des objets, de biotechnologies, d’informatique quantique, de stockage d’énergie, alors que la science et ses recherches s’étendent de l’infiniment petit à l’univers entier, de son avenir à son origine, l’islam débat du sexe des anges (ou des djinns). Il pense idéologie et politique. Il spécule mais n’analyse pas. Il pense «puissance» [3] plutôt que progrès, supériorité à démontrer plutôt que crédibilité à acquérir[2]. Il rêve de pouvoir par le Savoir, croyant que le Savoir est dans le Coran.  Il tourne en rond en psalmodiant des idées médiévales pendant que le reste du monde, qu’il prétend soumettre, se réinvente continuellement et fonce vers le futur en accélérant.

L’échec, l’impuissance et l’inanité de l’islam actuel sont patents. Si on transpose son rapport avec la science en «choc de civilisations», l’islam perdra fatalement. Et comme il ne peut exister que vainqueur, il disparaîtra. Le Dr.Hoodbhoy et très lié à son pays dont il ne voit le salut que dans la stricte séparation de la science et de la religion.

Entre le poids de la culture et la force des fanatiques qui les ont dans le collimateur, la bataille des Hoodbhoy n’est pas gagnée.

Jean-Guy Berberat

 

[1] Interviewé par le Dr. Stefano Bigliardi, traduit de l'italien à  l’anglais et paru dans la revue Newsline de juillet 2017.

[2] http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=216657

[3] Selon Denis de Rougemont, «la puissance est le pouvoir qu’on a sur les autres, la liberté est le pouvoir qu’on a sur soi.»

 

Commentaires

  • Notre presse "officielle" se garde bien d'aborder de tels sujets. Pour quelles raisons? Ce genre d'articles nous permet de mieux appréhender le monde musulman. Merci donc à vous.

  • MERCI pour ce texte qui donne espoir! Et comme j'aime la tête de cet homme intelligent et sensible...

  • Peu à peu l'islam ne pourra que perdre pied, en effet.
    A vouloir stagner 3000 ans en arrière, comment pourrait-il en être autrement ?
    Merci pour cet article, Mireille.

  • "Entre le poids de la culture et la force des fanatiques qui les ont dans le collimateur, la bataille des Hoodbhoy n’est pas gagnée."
    Non, mais les Hoodbhoy ont avec et pour eux la Raison et la Réalité.

  • Nos idiots utiles ne pourront pas dire qu'il s'agit d'un raciste islamophobe. Bel article, merci.

  • Quand on parle des progrès de la science, on parle bien sûr des excellents pesticides comme Round Up de Monsanto, que vous retrouverez gratuitement dans votre assiette de légumes OGM?
    Où ceux qui nous destinent à coloniser Mars lorsque nous aurons ingénieusement rendu notre belle terre inhospitalière?
    Certains seraient-ils peut-être aussi des grands nostalgiques du terrible pesticide de la firme allemande Degesch?
    Voilà les questions d'un idiot utile comme le dit si bien le très prétentieux Dov Kravi.

  • Science sans islam n'est que ruine de l'âme...

  • Pardon, pardon Mireille, je me suis trompé!
    Bien entendu, il fallait lire:

    • La science de l'islam n'est que ruine de l'âme. •

    Vos lecteurs auront rectifié d'eux-mêmes.

  • Bravo!

  • Bravo!

  • Bravo!

  • Dis donc, Mireille, il est pas un peu blasphémateur, ce Pakistanais. Parce que les djinns, ça existe, je le tiens de Tarik Ramadan, l'intellectuel genevois donc, qui a déclaré dans une interview qu'il y croyait. T.R, est comme chacun sait, incapable de mentir, force nous est de croire à leur existence.De là à les transformer en énergie, le génie scientifique des musulmans fera ça facilement. Le processus doit être indiqué dans le Coran.
    Vale, Vallette.

  • Moshe, nous n'avons pas gardé les cochons ensemble car je ne fraie pas avec l'engeance des idiots utiles : vous ne savez donc rien de ma prétention, considérable il est vrai.

    Pour le Round Up, vous devrez en rabattre : la Commission européenne, favorable au maintien du glyphosate s’appuie sur les résultats de deux agences européennes compétentes en la matière : l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et de la sécurité des aliments (EFSA). Les deux concluent à l’absence de danger du glyphosate, un produit qui n’est pas cancérigène selon elles.
    Cette position n’est pas partagée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) qui estime quant à lui que le glyphosate est « cancérigène probable » à l’image d’autres agents étudiés comme la caféine, le nylon, le paracétamol et l’oxyde de fer.
    L'ennui est que le CIRC tient compte uniquement du danger et non pas du risque. L’exposition au produit n’entre pas en ligne de compte. Ainsi les résultats du CIRC sont sous cloche et ne tiennent pas compte de la réalité des usages et de l’exposition.
    Second élément qu’il est nécessaire de garder en tête : la différence entre dose et toxicité. Tout produit, qu’il soit naturel ou artificiel est toxique. La toxicité dépend de la quantité (dose) à laquelle le sujet est exposé et il apparaît que le glyphosate est bien moins toxique que des produits utilisés chaque jour comme le sel ou la caféine. Trente fois plus toxique que le glyphosate, la caféine n’est pourtant interdite par aucune agence de santé.
    Mireille, désolé pour le hors sujet, mais l'insultant Moshe avait besoin d'informations.

  • Bravo au lapsus révélateur de Mario Jelmini.
    Quant il est spontané, la vérité sort de son coeur et de ses tripes, dès qu'il pense qu'il pense avec raison, il retombe dans son profond égarement et ne profère qu'âneries et blasphèmes.
    Diantre, ses skis en étaient témoins (il comprendra car nous nous connaissons bien).

  • @ Mayan : "Science sans Islam est ruine de l'âne."

  • @Mario Jelmini

    La "science de l'islam" n'étant qu'une imposture, disons plus simplement que "l'islam n'est que ruine de l'âme"! Surtout si par "âme" on entend esprit, intelligence, lucidité, raison, humanité, espoir, liberté, amour, paix et tolérance.

  • Si j'imagine être musulman ou musulmane je n'apprécie pas ces lignes. En redevenant moi-même j'observe que dans notre culture l'obscurantisme est de mise dès qu'une personne n'ayant pas l'expérience d'une discipline, pour exemple, la psychanalyse, se permet n'importe quoi.

    L'obstination des docteurs de la loi musulmans contre la science n'est pas sans évoquer l'Inquisition.

    Le refus d'admettre une création sans créateur est encore la norme aujourd'hui selon certaines formations chrétiennes en place.

    Souhaiter à l'islam de nombreux "Teilhard de Chardin" en évitant de blesser en les humiliant des êtres innocents musulmans formatés à ne pas réfléchir par eux-mêmes serait signe d'*entendement"

    Lequel entendement peut concerner aussi bien la science que l'empathie.

  • @Normandy

    à qui avez-vous vendu la vôtre, d'âme?

    Certainement à celui qui vous leurre et vous a convaincu que vous avez de l'esprit, de l'intelligence (faculté de comprendre), de la lucidité, de la raison, de l'humanité, de l'espoir, et que vous êtes amour, paix et tolérance...
    Narcisse est bien modeste comparé à Normandy.
    Quant à la liberté, vous êtes certainement du genre à être convaincu que "je fais ce qui me plait sans n'avoir de compte à rendre à personne". On va bien voir où tout cela va vous mener!

  • @ Moche
    "Bravo au lapsus révélateur de Mario Jelmini."
    Vous n'avez même pas compris qu'il n'y a aucun lapsus. Que la formule ainsi que la "correction" étaient volontaires!
    Encore faut-il avoir l'intelligence de comprendre.

  • J'en ai un peu marre des Philippulus, prêcheurs et autres bigots qui polluent ce blog.

    Je ne vois aucun apport au débat. Opposer des jugements récurrents à des arguments, des croyances figées à des démonstrations, n'a aucune utilité et ne sert que d'exutoire à ceux qui tiennent à vouer aux gémonies, à l'enfer et à la géhenne, qui ne croit pas. C'est pire encore lorsqu’un islamiste se fait passer pour un Israélien! Islamiste, usurpateur et lâche!

    Je ne crois pas à une "âme" indépendante du corps ni a fortiori à sa survie. Elle n'est donc pas non plus un bien économique à vendre et à acheter. Je crois au bien et au mal, mais pas en dieu ni au diable et j'estime avoir le droit de l'exprimer sans être jugé et systématiquement livré aux anathèmes. Ras le bol! Je ne demande pas au stupide Doshe Mayan (probablement un nouvel avatar d’Al Akkot) de partager mes convictions. Qu'il garde les siennes et meure avec ne me gêne pas. Qu'il fasse ce qu'il veut de ce qui lui sert d'"âme" !

    Je ne reconnais aucun courage non plus aux islamophiles qui jouissent de l’ouverture et de la tolérance de ce blog. Ils ne risquent pas plus qu’ils n’apportent de matière à débat.

    L'article concerné traite de la science, de son retard dans les pays islamiques en raison des handicaps qu’engendre la religion. Il ne s'agit pas d'un débat (qui serait totalement vain) sur l'existence de dieu et corollairement sur l'immortalité de l'"âme".

    Si certains vendent prétendument leur âme, d’autres ont définitivement et gratuitement perdu la raison.

  • @Myriam Belakovsky

    Sans doute est-ce dû à mon inculture en psychanalyse, mais je ne comprends pas vraiment votre commentaire.

    Je ne vois pas en quoi certains obscurantismes permettent d'en dédouaner d'autres.

    Je ne vois pas non plus en quoi un passé d'intolérance peut justifier une intolérance aujourd'hui.

    Et je ne pense pas que quand un grand physicien d'origine musulmane expose des faits objectifs, rationnels et argumentés sur la science et la religion il va "blesser en les humiliant des êtres innocents musulmans formatés à ne pas réfléchir par eux-mêmes". Si ça devait pourtant être le cas, il n’est pas plus responsable de telles blessures que ceux qui caricaturent Mahomet. D'ailleurs son interview et l'article qui le rapporte ne s'adressent évidemment pas à "des êtres innocents musulmans formatés à ne pas réfléchir par eux-mêmes". Ceux qui sont choqués sont des fanatiques engagés.

  • @Normandy

    Pourquoi ne supportez-vous donc pas la contradiction?
    Un blog n'est-il pas voulu comme un lieu de partage?
    Savoir écouter l'autre, même si cela est totalement contraire à nos convictions et à nos croyances, est un processus évolutif. Quoiqu'il en paraisse aux premiers abords. Sachez prendre un peu de recul.
    La psycho-rigidité elle, est une posture de recroquevillement mental, une forme de mortification de la pensée. Un onanisme intellectuel qui ne peut jouir que de ses propres projections. Attention cela rend sourd et peut-être même aveugle.
    Madame Vallette joue le jeu du blog et de l'espace des commentaires, elle ne craint pas d'accepter de publier des avis anti ou pro, selon où l'on se place.
    Je vous suggère d'ouvrir votre propre blog et de déblatérer en solo, fermez les commentaires si cela peut calmer votre frustration et vous satisfaire?

  • Je suppose que l'avènement tout relatif du positivisme ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Comte#L.E2.80.99.C3.A9tat_th.C3.A9ologique ) relègue Philippus dans le catalogue des personnages historiques attachants :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Paracelse
    Newton aussi, et Leibniz qui carrément était évèque.
    Je ne parle pas de Bucaille, ni même Freud, cas à part (médecins : on peut discuter .... lire "Les Morticoles" par ex., pour imaginer certain terrain, quoique pas certain : la médecine n'est elle pas juste un art de favoriser un cours naturel du corps ?).
    Les prétendus positivistes actuels peuvent être ambigus : ainsi la boutique Sc&V présente en première page un tutoriel scientologique : probablement pour montrer ce qu'il ne faut pas faire.

  • @Al Akkot et ses alias

    "Pourquoi ne supportez-vous donc pas la contradiction?"

    Quelle contradiction? Venir parler d'"âme" et de vie éternelle à propos d'un article portant sur la science dans les pays musulmans, c'est absurde et ça n'a rien d'une contradiction. Vous êtes musulman et je combats (intellectuellement et politiquement) l'islam en tant qu'idéologie totalitaire incompatible avec notre civilisation. C'est d'ailleurs l'esprit et le sens de ce blog. Vous vous placez sur le plan de la foi, ce qui devrait être spirituel, personnel et librement choisi. En fait, c’est hors sujet ! J’essaie d’argumenter et de raisonner, vous prêchez. J’essaie de développer logiquement, vous tentez de convertir. Vous êtes créationniste, les lois ne l’évolution sont scientifiquement confirmées à mes yeux. Vous êtes croyant, je suis athée. Comment voulez-vous qu'il y ait rencontre? Par conséquent, comment voulez-vous qu'il y ait partage, dialogue et contradiction? C'est un non-sens.

    Ce qui m’agace, ce n’est pas la contradiction, au contraire, c’est le fait de la rendre impossible à force d’affirmations, d’anathèmes et de sous-entendus parfaitement gratuits. A mon sens, tout ça ne fait qu’appauvrir et dénaturer le blog de Mireille Vallette. Et la répétitivité de vos prêchiprêchas y contribue. Quel que soit le sujet, qu’on parle coran ou pommes de terre, ils sont toujours identiques. Ce que je ne supporte pas, c’est ça ! Parce que c’est bête !

    A propos de « déblatérer en solo », c’est bien ce que vous faites. Mais publiquement.

  • @Peplum

    Beaucoup de confusion, me semble-t-il. On peut parfaitement être évêque et scientifique, Leibniz l'a prouvé. Seulement, quand il pense en scientifique il ne pense pas religion et foi, et quand il est évêque il ne fait pas de science. Ce n'est pas de la schizophrénie puisque les deux domaines sont séparés et ne s'excluent donc pas. On peut parfaitement être jardinier et manger de la viande.

    Dire ça n'est pas du scientisme qui rapporte tout à la science. La recherche de sens est légitime. Elle est même sans doute inhérente à l'humain. Mais ce n'est pas le rôle de la science. C'est le champ d'action de la philosophie (qui l'étudie) et de la religion (qui en propose à la carte).

  • Voici la description d'un "médicament" vendu EN FRANCE, au XXIème siècle, par un "Muslim Store". Les "patients" musulmans s'en enfileraient un déci par jour! À la bonne leur!

    "L’urine de chameau est soit utilisée notamment pour traiter les maladies de peau telles que la teigne, la gale ou les abcès cutanés, les maux de dent, les affections des yeux, les morsures de serpent, mais aussi toutes les douleurs apparaissant dans l’abdomen (en particulier les douleurs de l’estomac), et les ulcères. L’urine de chameau a aussi des propriétés antipelliculaires, et utilisée en shampoing, elle apporte un lustre brillant à la chevelure. Elle peut aussi prévenir de la soif et de la faim chez le caravanier perdu dans le désert. Plusieurs chercheurs des pays arabes affirment également que l’urine de chameau a des propriétés anticancéreuses, tout particulièrement contre le cancer du foie."

    On constate que la "recherche" islamique progresse décidément à grands pas. Et on se demande bien pourquoi nos hôpitaux de mécréants sont encore aussi largement fréquentés par des malades musulmans (oui, oui, il y en a!) disposant pourtant, pour 5 Euros TTC "seulement" le déci, de cette "universelle panacée".

Les commentaires sont fermés.